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"Le jour d'après" : organisations et projets militaires dans la France libérée : août 1944 - mars 1946 / "The day after" : military organizations and projects in liberated France : August 1944 – March 1946

Weiss, Stephane 20 September 2016 (has links)
A la mi-septembre 1944, la France métropolitaine se trouve en grande partie libérée. Au terme de quatre années d'occupation, l'outil militaire national est à reconstruire. Soucieux de préparer l'avenir et, à court terme, de contribuer significativement à la victoire alliée, le gouvernement provisoire de la République française entend s'y atteler sans attendre, en négociant, un nouveau plan de réarmement avec les Alliés et en mettant à profit le potentiel humain constitué par les Forces françaises de l'Intérieur (FFI). Les négociations avec les Alliés aboutissent laborieusement au plan de réarmement du 30 novembre 1944, dont la mise en œuvre va tourner court au printemps suivant. Quant à l'intégration des hétérogènes FFI dans l'Armée, elle donne brièvement lieu à un bras de fer politique durant l'automne 1944. Le gouvernement provisoire n'est en effet pas la seule entité politique française à envisager la refondation d'une armée nationale. Sans attendre le gouvernement, une part des cadres et des organes issus de la Résistance intérieure a en effet d'emblée engagé des initiatives militaires, dérégulées et décentralisées, bien que non nécessairement divergentes par rapport à l'action gouvernementale. La présente thèse propose d'étudier ces projets et ces organisations, ainsi que les voies de leur intégration au sein des projets gouvernementaux, en prêtant une attention particulière aux dynamiques régionales. Cette thèse est divisée en quatre parties. La première partie, intitulée Tous en rangs !, est consacrée aux jeux d’acteurs français. Cette partie a pour centre de gravité la question du rétablissement par le gouvernement, avec un mode opératoire tantôt dirigiste, tantôt négocié, d'une administration militaire territoriale, sous la forme de régions militaires, destinées à servir de matrices incubatrices pour la formation de nouvelles unités. La seconde partie, intitulée Formez vos bataillons !, traite des modes de construction des projets de réarmement de 1944-1945. Outre une réinterrogation du plan de réarmement du 30 novembre 1944 et des raisons de son échec, cette partie est consacrée aux initiatives décentralisées de grandes unités (avec une douzaine de projets de divisions FFI) et au parcours souvent sinueux ayant conduit des bataillons de marche FFI de l'automne 1944 aux nouveaux régiments du printemps 1945. Une troisième partie, intitulée Engagez-vous !, décrit les modalités de réunion des ressources humaines nécessaires aux projets de réarmement, sans se limiter aux FFI ni à la seule question de l'amalgame pratiqué au sein de la 1re Armée française. Enfin, la dernière partie, intitulée Aux armes !, présente les modalités d’accès aux ressources matérielles requises pour l’équipement des forces recréées en métropole, en se focalisant sur les voies alternatives au matériel américain qui n'a guère été perçu en 1945 que sous forme d'échantillons. Cette partie aborde successivement l'emploi de matériels britanniques de seconde main, les essais de relance d'une production industrielle française dès l'automne 1944 et le recours à la récupération de matériels de prise, abandonnés par les forces allemandes. Au final, la présente thèse expose une dynamique de refondation militaire hybride, sensiblement différente de celle opérée en Afrique du Nord en 1943. Dans un environnement mouvant et concurrentiel, en l’absence des livraisons escomptées d'armement américain, le projet gouvernemental initial a été largement amendé, intégrant une part des initiatives décentralisées et entrepreneuriales issues de la Résistance intérieure, tout en les canalisant. / In September 1944, the main part of France has been liberated. Thus, for the French provisional government as for the Allied headquarter, time was to rearmament by using the French manpower and the metropolitan industrial plants. The place for innovation is weak: what was planned, was just the continuity of allied schemes and of the pre-war French military institution. But, without waiting for governmental or allied instructions, a part of the Resistance's leaders has developed different local or global rearmament programs, especially by using the volunteers of the French Forces of Interior, in order to contribute to the final victory as to the renaissance of a new French army earned by the Resistance's ideas.The present thesis deals with the organizations and the projects born in this frame: their conditions of apparition, their ways of development and their integration’s modalities within the French Army and within the Allied strategy. A large importance is accorded to the regional and decentralized dynamics observed through the French territory. As a result, compared to the rearmament occurred in North Africa in 1943, the French rearmament's approaches took on the French ground a different and novel path, including initiatives and entrepreneurship.
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L'Allemagne fédérale et la défense de l'Europe : Le débat sur les missions de la Bundeswehr, de la création de la RFA a l'unification allemande / The German Federal Republic and the Defence of Europe : The Debate on the Missions of the Bundeswehr, from the Creation of the FRG to German Unification

Badde-Revue, Magdalena Antonia 25 February 2010 (has links)
Du réarmement de l’Allemagne fédérale en 1955 jusqu’aux nouvelles missions actuelles à l’étranger mandatées par une organisation internationale et au nom de la défense des droits de l’homme, la Bundeswehr a accompli une évolution singulière, différente des armées des autres nations. Créée de toutes pièces, après la défaite de la 2e guerre mondiale, selon une conception tout opposée à la Wehrmacht et sous la contrainte qu’imposait la Guerre froide, elle s’est ensuite adaptée au gré des menaces et des détentes, mais sans jamais avoir d’autres missions que celle pour laquelle elle a été conçue : défendre l’Europe au sein de l’Alliance atlantique contre l’expansionnisme communiste. La RFA a cherché à se positionner parmi les nations non-nucléaires de l’OTAN et tout en tentant de participer la décision en matière nucléaire. Elle a cherché à faire valoir ses intérêts à travers l’influence que les gouvernements et les chanceliers de tous bords se succédant ont pu exercer sur les deux puissances à l’Est et à l’Ouest, mais aussi à travers l’engagement résolu pour la construction européenne, en concert avec la France. Elle a fait de même par les positions que ses ministres de la Défense et ses représentants civils et militaires ont occupées au sein de l’OTAN. Cette remarquable continuité a abouti à la chute du mur de Berlin et à la fin du monde bipolaire. La Bundeswehr a dû en conséquence à l’instar de son organisme de tutelle, l’Alliance atlantique, se redéfinir et prendre des responsabilités plus importantes dans les conflits européens et mondiaux, sans pour autant abandonner sa doctrine initiale liée à la « Loi fondamentale ». / From the rearmament of Western Germany in 1955 to the today « new missions » under UN mandate and on behalf of the protection of human rights, the “Bundeswehr”, i.e. the German Armed Forces, has been evolving in quite a different way from the other nations. As a matter of fact, the Bundeswehr was set up from scratch after the World War 2 defeat as an armed force based on a conception opposite of the previous Wehrmacht and under the constraints of the Cold War. It then tried to adapt to the various threats and policies of détente but without diverging from its fundamental mission: the defence of the European territory against communist expansion. At that time, Western Germany tried to find its place among the NATO non nuclear States while participating in the nuclear decision making process. It also pushed forward its national interests through the particular influence of its governments and prime ministers on both western and eastern nations and helped promote the EU construction in cooperation with France. It conducted the same policy within NATO. This remarkable political continuity led to the fall of the Berlin Wall and the end of the bipolar world. From that moment on, the Bundeswehr had, just as NATO, to redefine and accept wider responsibilities in European and world conflicts while maintaining its original political doctrine enshrined in its Fundamental Law.

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