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Structures et déterminants des collaborations au sein des programmes cadres de recherche et développement technologique de l'Union Européenne. : Une perspective réseau.Frachisse, David 14 March 2011 (has links) (PDF)
Les Programmes Cadres de Recherche et développement technologique (PCRDT) sont les principaux instruments dont dispose l'Union Européenne (UE) pour, d'une part favoriser la recherche et l'innovation sur le territoire européen et améliorer la compétitivité des firmes européennes, d'autre part faire émerger un Espace Européen de la Recherche (EER). Les collaborations formées entre les acteurs de la recherche et l'innovation, grâce aux projets financés par les PCRDT, forment des réseaux complexes. L'objectif de la thèse est de montrer de quelle manière l'analyse réseau constitue une perspective intéressante pour mieux appréhender les PCRDT et évaluer l'impact des politiques d'innovations de l'UE. Cette analyse permet à la fois d'examiner les propriétés de la structure des collaborations formées dans le cadre des PCRDT et de rendre comptedes déterminants des collaborations au sein de ces programmes. Les travaux menés dans la thèse portent sur deux domaines technologiques, issus de la thématique Information Society Technology (IST) du 6ème PCRDT et qui sont des domaines clés de l'innovation dans l'UE : les Télécommunications et l'Electronique-Microélectronique. Dans un premier temps, nous étudions les réseaux formés par les collaborations entre agents dans les deux domaines technologiques retenus ainsi que dans le réseau agrégé de ces deux domaines. Nous nous intéressons aux propriétés générales de ces réseaux et cherchonsà vérifier s'ils possèdent les propriétés des "small-world networks" reconnus dans la littérature comme des réseaux favorisant l'innovation. De plus, nous observons si ces réseaux évoluent de manière positive dans le temps. Après avoir étudié les réseaux de manière globale, nous nous intéressons aux agents qui composent le réseau en montrant notamment l'existence de "hubs". Dans le cadre de cette analyse, nous sélectionnons les indcateurs adéquats et si nécessaire mettons ne place de nouveaux indicateurs comme le degré renforcé. Nous menons ainsi une analyse à deux niveaux : au niveau macroéconomiqueet au niveau microéconomique. Enfin, nous construisons des réseaux agrégés au niveau des régions afin de ne pas étudier seulement les réseaux de collaborations au niveau des agents mais aussi au niveau des territoires. De cette manière, il est possible d'observer dans quelle mesure les PCRDT impulsent un développement harmonieux de l'innovation au sein de l'UE.Dans un second temps, nous nous concentrons sur les déterminants qui peuvent inciter deux agents à collaborer. Pour cela, nous nous intéressons plus particulièrement aux agents qui ont déjà une expérience dans les PCRDT. Parmi ces déterminants, on retrouve ceux de la littérature traditionnelle comme les moyens en R&D, la proximité géographique,. . . En outre, nous mettons également en exergue le rôle prépondérant joué par les réseaux de la période précédente dans les choix de collaboration et la constitution des réseaux présents. Nous étudions à la fois l'existence d'une collaboration entre deux agents mais aussi l'intensité de ces collaborations. Enfin, afin d'approfondir l'analyse menée dans le cadre de collaborations bilatérales, nous étudions la formation de triades en cherchant à montrer l'existence du phénomène de "triadic closure" tout en observant le rôle joué par les déterminants cités précédemment.
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Réseaux Sociaux numériques : essai de catégorisation et cartographie des controversesZammar, Nisrine 06 January 2012 (has links) (PDF)
De nos jours, les réseaux sociaux numériques sont devenus des outils de communication incontournables. Chaque jour des dizaines de nouveaux réseaux se créent, des chroniques à la radio leurs sont consacrées, sans parler des livres, des émissions télévisuelles ou les articles de presse. Cette ascension rapide de cet outil communicationnel à usages multiples, suscite l'intérêt de la part d'acteurs provenant des différentes sphères (publique, politique,...) Dispositif sociotechnique, les RSN de par leur facilité d'utilisation et de mise en oeuvre, se sont imposés comme un support favorisant l'échange, le partage (de photos, de vidéos, de liens), l'interaction et la diffusion d'informations de tout ordre. Dans sa première, cette thèse fait l'objet d'une mise en perspective historique de l'emploi de la notion du " réseau ", " réseau social " et des " réseaux sociaux numériques ". Nous verrons que ces termes révèlent des détours d'usages à travers le temps. De plus, nous décrivons les réseaux sociaux numériques par rapport à d'autres possibilités du web 2.0. A partir d'approches philosophiques et théoriques, la deuxième partie tente la construction d'un modèle théorique d'analyse qui prend comme dimension fondamentale l'homme et la technique. Ensuite l'analyse du matériel de recherche dans une démarche empirique/descriptive et une approche exploratoire, permet d'une part, d'élaborer de nouvelles typologies et catégories de réseaux sociaux numériques, et d'autre part, de construire des cartographies des différentes controverses qui entourent cet objet communicationnel complexe.
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Convergences entre économie et sociologie autour du concept de réseau socialBarbié, Olivier 20 November 2010 (has links) (PDF)
Il est notoire que la relation traditionnelle entre économie et sociologie est le conflit. Mais je montre que l'importance de ce conflit est minorée par les économistes. Car si la sociologie, initialement positiviste, s'est construite par opposition à l'économie classique, l'ensemble des écoles économiques marginalistes se sont elles aussi construites par opposition à la sociologie positiviste. Lorsque le dialogue théorique existe, il passe par la sociologie économique. Certains voudraient assimiler la sociologie économique à une branche de la sociologie [Smelser, Swedberg, 1994]. Je montre que la forme traditionnelle prise par la sociologie économique passe par la reconstruction de l'autre science (et non la coopération) et que ce processus de reconstruction à mobilisé des auteurs de chaque camp, et pas seulement des sociologues durkheimiens. Actuellement, le pilier sociologique de la sociologie économique est fortement associé au courant de pensée gravitant autour du sociologue Mark Granovetter, et se réclamant de Max Weber [Smelser, Swedberg, 1994, repris par Steiner, 1999]. Ce courant de pensée se sent quelques affinités avec le courant institutionnaliste. Il a aussi été signalé des affinités avec les travaux d'Alan Kirman. [Steiner, 2005]. En sélectionnant trois concepts issus de la nouvelle sociologie économique (le capital social, l'encastrement social et le réseau social), je montre qu'en fait Alan Kirman représente ici de nombreux économistes. Sachant que les concepts de capital social et d'encastrement social peuvent se ramener au concept de réseau social, il est tentant de réduire l'étude des réseaux sociaux à la seule analyse des réseaux sociaux produite par les granovetteriens tels que Linton Freeman et Stanley Wasserman [Freeman, 2004]. Or, une ligne de clivage importante sépare la définition des réseaux qui les considère comme des objets réels (substantivisme) et la définition qui les considère comme de purs concepts mathématiques (structuralisme) [Mercklé, 2004]. Je montre que cette ligne de clivage a laissé des traces au coeur même de l'analyse des réseaux sociaux. Il est connu que l'approche structurale des réseaux est dominante, et représenté l'état le plus avancé de l'analyse des réseaux sociaux [Mercklé, 2004]. Mais si cette approche existe, c'est parce que les sociologues qui l'ont fondée (Harrison White et Mark Granovetter) ont identifié structure sociale et réseau social. Autrement dit, le point central de convergence entre économistes et sociologues n'est pas méthodologique (l'usage des réseaux sociaux définis structuralement) mais théorique (l'identification de la structure sociale à un réseau social). Je montre ensuite que l'économie des réseaux, largement initiée par Alan Kirman à partir des années 1990, s'inscrit dans une logique où le système des prix est déterminé par une structure sociale réticulaire. Parmi toutes les approches économiques qui utilisent le concept de réseau, l'économie des réseaux est donc celle qui est la plus proche de la sociologie de Harrison White et de Mark Granovetter. Je me suis alors attaché à retracer l'histoire de l'économie des réseaux, ce qui n'avait pas été fait jusqu'à ce jour. Une fois assuré que la sociologie économique contemporaine concentre l'essentiel des relations théoriques entre sociologie et économie, et que le lien le plus étroit unie d'une part la nouvelle sociologie économique, formalisée ou non par l'analyse des réseau sociaux, et d'autre part l'économie des réseaux, j'ai ensuite cherché à décrire cette proximité méthodologique et théorique, en auscultant les modèles mathématiques existants. L'économie des réseaux repose sur un formalisme apte à uniformiser l'écriture de la plupart des modèles économiques [Sanjeev Goyal, 2007]. Malheureusement, ce méta modèle n'a été que partiellement construit. Je me suis donc attaché à achever sa formalisation. Ensuite, j'ai vérifié que ce méta-modèle pouvait prendre en charge l'intégralité de l'analyse des réseaux sociaux. Le propos de la thèse est donc démontré : le concept de réseau social permet l'établissement d'une convergence méthodologique et théorique entre l'économie des réseaux et la sociologie structurale, que cette dernière soit formalisée selon l'analyse des réseaux sociaux ou non. Toutefois, ce résultat peut être étendu. Je montre en effet que les modèles d'Alan Kirman, typiques de l'analyse des réseaux, peuvent être traduits dans le langage de l'analyse complexe, y compris pour les modèles les plus proches de la sociologie. En appliquant le formalisme de l'analyse complexe à la théorie des marchés de Harrison White, je montre enfin que cette forme particulière de sociologie économique s'intègre parfaitement au cadre général de l'analyse systémique. La conclusion qui s'impose est que l'important rapprochement entre disciplines permis par l'analyse des réseaux sociaux fusionnée à la théorie des jeux au sein de la théories des jeux en réseaux (telle que pratiquée par l'économie des réseaux) n'est qu'une modeste partie des convergences bien plus importantes encore qui sont en train de se mettre en place entre sciences à travers l'émergence du paradigme de la complexité.
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Web sémantique et réseaux sociaux - Construction d'une mémoire collective par recommandations mutuelles et représentationsTa, Tuan Anh 07 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse présente un paradigme social pour la recherche d'information où l'intelligence humaine est exploitée pour faciliter l'accès à l'information. Nous avons suivi deux approches de développement. Pour la première, nous avons développé un réseau d'échange de connaissances appelé le "Web-of-people". Le principe de fonctionnement de ce réseau est d'utiliser les capacités sociales des utilisateurs pour filtrer, indexer et recommander l'information grâce au développement de relations de confiance entre les personnes. Ce réseau repose sur une architecture pair à pair dans laquelle on reprend les usages de partage et d'échange qui ont été popularisés autour des weblogs. Nous avons tiré profit de nouvelles promesses technologiques telles que le Web Sémantique et le Service Web pour le développement de ce réseau. Dans la deuxième approche, nous nous intéressons à un nouveau mode de présentation pour les résultats de recherche d'information. Au lieu de donner une liste simple de ressources en réponse, nous proposons de mettre les ressources trouvées dans un ordre de découverte progressive selon les thèmes relatifs à la requête posée par l'utilisateur. Pour cela, les ressources sont non seulement indexées avec des concepts ontologiques dans la base de description, mais elles peuvent être retrouvées également dans des thèmes de lecture reliés à ces concepts. En outre, un "parcours sémantique" peut être établi sur les thèmes de lecture grâce à des relations cognitives entre eux, e.g., "prérequis de", "composé de", "lié à", etc.
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Territoire et communication politique sur le « web régional breton »Le Béchec, Mariannig 03 December 2010 (has links) (PDF)
Cette recherche veut explorer les dimensions d'un « web régional breton » à partir de ce que font les acteurs. La construction et l'analyse d'un objet d'investigation (le corpus « web régional breton ») sont associées à un projet de candidature pour un nom de domaine générique sur internet .bzh (signifiant Breizh, littéralement Bretagne). À partir de la notion de territoire, il convenait de dépasser la frontière « physique » pour définir les attributs d'un territoire sur le web. Ainsi, en prenant en compte les liens hypertextes entre les sites web, nous avons établi des cartographies du web en montrant la dynamique des sites web demeurant attachés à un territoire. L'analyse des signes attachés à un territoire et qui circulent sur le web a permis de montrer que le territoire combinait sa dimension spatiale avec une dimension temporelle. Ces signes sont qualifiés ici « transposables ». L'analyse montre un changement des connotations de signes mis en scène sur le web, comme le drapeau ou les langues. Avec le projet de nom de domaine .bzh, l'artefact et son organisme international de régulation, l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers viennent à formaliser la notion de communauté sur le web. L'imagerie bretonne sur le web doit alors se structurer. En associant les dynamiques du web et la temporalité d'un territoire, cette thèse propose une redéfinition des notions de territoire et d'institution, dépassant une gestion de la stabilité pour devenir une gestion de la circulation sur le web
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Distributing Social ApplicationsLeroy, Vincent 10 December 2010 (has links) (PDF)
The so-called Web 2.0 revolution has fundamentally changed the way people interact with the Internet. The Web has turned from a read-only infrastructure to a collaborative platform. By expressing their preferences and sharing private information, the users benefit from a personalized Web experience. Yet, these systems raise several problems in terms of \emph{privacy} and \emph{scalability}. The social platforms use the user information for commercial needs and expose the privacy and preferences of the users. Furthermore, centralized personalized systems require costly data-centers. As a consequence, existing centralized social platforms do not exploit the full extent of the personalization possibilities. In this thesis, we consider the design of social networks and social information services in the context of \emph{peer-to-peer} (P2P) networks. P2P networks are decentralized architecture, thus the users participates to the service and control their own data. This greatly improves the privacy of the users and the scalability of the system. Nevertheless, building social systems in a distributed context also comes with many challenges. The information is distributed among the users and the system has be able to efficiently locate relevant data. The contributions of this thesis are as follow. We define the \emph{cold start link prediction} problem, which consists in predicting the edges of a social network solely from the social information of the users. We propose a method based on a \emph{probabilistic graph} to solve this problem. We evaluate it on a dataset from Flickr, using the group membership as social information. Our results show that the social information indeed enables a prediction of the social network. Thus, the centralization of the information threatens the privacy of the users, hence the need for decentralized systems. We propose \textsc{SoCS}, a \emph{decentralized} algorithm for \emph{link prediction}. Recommending neighbors is a central functionality in social networks, and it is therefore crucial to propose a decentralized approach as a first step towards P2P social networks. \textsc{SoCS} relies on gossip protocols to perform a force-based embedding of the social networks. The social coordinates are then used to predict links among vertices. We show that \textsc{SoCS} is adapted to decentralized systems at it is churn resilient and has a low bandwidth consumption. We propose \textsc{GMIN}, a \emph{decentralized} platform for \emph{personalized services} based on social information. \textsc{GMIN} provides each user with neighbors that share her interests. The clustering algorithm we propose takes care to encompass all the different interests of the user, and not only the main ones. We then propose a personalized \emph{query expansion} algorithm (\textsc{GQE}) that leverages the \textsc{GMIN} neighbors. For each query, the system computes a tag centrality based on the relations between tags as seen by the user and her neighbors.
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Tisser sa toile : conjugalités, genre et relations sociales à la loupe d'internetLeguistin, Maud 19 September 2012 (has links) (PDF)
Cette recherche questionne ce que les usages des sites de rencontres et de réseaux sociaux sur internet révèlent des évolutions des représentations et des pratiques du conjugal, du genre et des relations sociales dans une société individualisée. L'appareil méthodologique construit est qualitatif, compréhensif et longitudinal. Il permet à la fois d'observer les usages des sites de rencontres et de réseaux sur internet et de questionner les raisons qui poussent les individus à agir et le sens qu'ils ou elles donnent à leurs actions. La thèse défendue est que les usages des sites de rencontres et réseaux sociaux accompagnent et renforcent une forme de socialisation ou resocialisation et une rationalisation des rapports sociaux dans le domaine du conjugal, des rapports de genre et des relations sociales. Les sites étudiés sont de nouveaux outils qui permettent de créer ou maintenir des liens. Ils sont innovants dans le sens où ils permettent une augmentation du nombre de contacts potentiels, une fréquence plus élevée d'échanges d'informations mais surtout dans la mesure où ils créent un espace de socialisation nouveau. Enfin ils amènent une injonction plus forte à rester connecter, à maîtriser non seulement l'outil mais aussi les compétences liées à la gestion d'un portefeuille de relations. Il n'y a donc pas de délitement du lien social mais au contraire la multiplication des formes et du nombre de celui-ci.
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Simulations d'épizooties de fièvre aphteuse et aide à la décision : approches épidémiologique et économique.Rautureau, Séverine 18 January 2012 (has links) (PDF)
L'épizootie de fièvre aphteuse de 2001 telle qu'elle s'est déroulée en Grande-Bretagne a montré les limites de certains des systèmes de surveillance, d'intervention, d'anticipation et d'aide à la décision actuellement en place. Parallèlement, l'assouplissement des modalités d'utilisation de la vaccination a enrichi la palette des outils utilisables par le gestionnaire de risque. Une réévaluation pour la France a semblé ainsi opportune. Pour cela, le projet de recherche s'est proposé tout d'abord d'étudier l'organisation des différentes filières d'animaux de rente en France. L'analyse du réseau d'élevages français par la méthode d'analyse des réseaux sociaux a permis de caractériser les relations entre établissements et d'estimer une vulnérabilité structurale constante face à la diffusion de maladies apportées essentiellement par le réseau d'échanges bovins.Dans une deuxième partie, la diffusion de la maladie dans ce réseau d'élevages a été étudiée en s'appuyant sur des simulations générées par un modèle spécifiquement construit. L'efficacité et les coûts de différentes stratégies de lutte envisageables (combinaisons d'abattage sanitaire, abattage préventif et vaccination) ont été ensuite comparés. Les résultats obtenus ont montré l'absence d'une stratégie unique optimale à la fois sur le plan épidémiologique et économique et la nécessité de s'adapter au contexte local. En effet, la nature de la stratégie optimale varie selon la région concernée et l'acteur considéré. Ces travaux ont permis de créer un outil de réflexion pour aider à la décision, mais également un outil d'entraînement et de formation collective pour se préparer à une telle gestion de crise.
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PrivaCIAS - Privacité selon l'intégrité contextuelle dans les systèmes agents décentralisésKrupa, Yann 10 September 2012 (has links) (PDF)
Les approches habituelles pour la protection de la privacité s'attachent à définir un niveau de sensibilité pour chaque information. Cette information est soit publique, soit privée et sa circulation est restreinte à un groupe d'agents prédéfini. Dans cette thèse, nous nous appuyons sur la théorie de l'intégrité contextuelle, qui propose de redéfinir la notion de violation de privacité. Selon cette théorie, toute transmission peut déclencher une violation de privacité suivant le contexte dans lequel elle a lieu. Cette thèse utilise la théorie de l'intégrité contextuelle afin de proposer un modèle de protection de la privacité pour les systèmes multi-agents décentralisés: le modèle PrivaCIAS. Afin de contrôler les agents dans le système, le modèle PrivaCIAS fournit un ensemble de normes qui permet la mise en place d'un contrôle social basé sur la confiance. Le modèle donne le contrôle aux agents pour constater les violations (selon l'intégrité contextuelle), puis punir les contrevenants en les excluant du système sans avoir besoin de recourir à une autorité centrale. Ce modèle vise les réseaux sociaux décentralisés comme champ d'application.
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Visibilité du capital social à travers les médias sociaux : Etudes de cas sur les dynamiques sociales de l'appropriation d'un outil d'Analyse de Réseaux SociauxKaroui, Myriam 21 September 2012 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse vise à comprendre les dynamiques sociales qui viennent influencer le processus d'appropriation d'une technologie SNA au sein d'une organisation. Pour ce faire, nous avons mené une étude inter-cas menée au sein de deux collectivités territoriales françaises et une étude intra-cas chez BOUYGUES CONSTRUCTION en nous appuyant sur un cadre théorique mobilisant la théorie de l'acteur stratégique de Crozier et Friedberg et la théorie de la pratique de Bourdieu. Un des principaux résultats de cette thèse est que l'appropriation d'une technologie SNA passe principalement par une appropriation socio-politique en deux phases : une phase d'appropriation de la nouvelle dimension donnée au capital social et une phase d'appropriation de la technologie pour servir les intérêts des acteurs concernant le développement du capital social. Nous avons également identifié que l'introduction d'un outil SNA est assignée à différentes notions symboliques (symbole de la légitimité du contrôle et de la supervision, symbole du soutien du top-management des pratiques de travail transversales, le symbole de la rigidité des structures organisationnelles, le symbole de la gestion des ressources informelles comme une ressource spécifique, le symbole de l'exclusion...) qui viennent légitimer et asseoir les différentes stratégies des groupes d'acteurs. Enfin, nous avons constaté que certains symboles liés à l'introduction du SNA sont étroitement liés à la culture de l'organisation. Ces principaux résultats ont pu être confortés par l'étude intra-cas menée chez BOUYGUES CONSTRUCTION, présentée comme une étude d'un cas particulier pouvant complémenter l'investigation menée au sein des deux collectivités territoriales.
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