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L'impact de Trois-Rivières sur sa zone péri-urbaine

Nobert, Yves 23 February 2022 (has links)
No description available.
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Étude d'un atelier de finition et d'assemblage de poêles et contenants de fonte aux forges du Saint-Maurice

Lapointe, Camille 25 April 2018 (has links)
Dans le cadre des fouilles effectuées aux Forges du Saint-Maurice, nous avons exploré une structure identifiée, sur un plan de 1845, selon les termes "Hangar et boutique de forgeron". Cependant, l'inventaire des artefacts nous incitait à croire qu'il s'agissait, plus précisément, d'un atelier de finition et d'assemblage de poêles et contenants de fonte. Nous avons donc tenté de vérifier cette hypothèse. Après avoir défini les contextes historique et archéologique, nous analysons la répartition des artefacts, en particulier celle des produits, déchets de production et outils. Nous étudions ensuite ces artefacts en regard des opérations de finition et d'assemblage des articles de fonte. Selon le contexte historique, la stratigraphie et le matériel céramique, la construction du hangar et boutique de forgeron se situe entre les années 1807 et 1820. Son activité se prolonge au moins jusqu'en 1883, date de fermeture de l'industrie. Toutefois, sa fonction a pu changer après 1863. Nous avons observé deux activités artisanales distinctes dans le secteur fouillé. L'analyse de la répartition des artefacts nous a permis d'associer le travail de maréchal-ferrant à la partie sud du bâtiment voisin et le travail de finition et d'assemblage au hangar et boutique de forgeron. De plus, du moulage d'objets de fonte a pu être effectué à proximité de ce bâtiment. L'examen des artefacts en regard des opérations de finition et d'assemblage indique que l'ébarbage était exécuté, en tout ou en partie selon les pièces, dans le hangar et boutique de forgeron, de même que l'assemblage. Le polissage, en tant qu'étape intermédiaire entre l'ébarbage et l'assemblage, devait donc se faire sur place. On produisait aussi les pièces de poêle de fer forge. La partie hangar du bâtiment abritait probablement les produits avant leur expédition aux magasins de la compagnie à Québec, Montréal, Kingston et York. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La juridiction royale des Trois-Rivières en Nouvelle-France : la ville, les officiers et les habitants (1663-1760)

Marleau, Julie January 2014 (has links)
Ce mémoire propose un portrait d’ensemble de la vie judiciaire aux Trois-Rivières entre 1663 et 1760. Les procès-verbaux en matière civile d’un échantillon de 10 années ainsi que 49 affaires criminelles entendues en ce tribunal ont été analysés pour présenter la juridiction ainsi que le rapport entre justice et justiciables. Nous constatons dans cette étude que malgré son étendue géographique, Trois-Rivières compte peu de plaideurs et que l’activité de son tribunal est faible. D’autre part, les principaux utilisateurs de la justice sont, comme à Québec ou Montréal, les membres d’une élite urbaine. Les conflits disputés dans cette juridiction concernent souvent les dettes et les principales infractions sont liées à la traite illégale de boissons avec les Amérindiens. Nous découvrons que, paradoxalement, à la faible activité du tribunal trifluvien correspond une grande disponibilité de la justice pour les justiciables; lesquels pouvaient se présenter en cour pendant les vacations et parfois sans assignation. Dans un autre ordre d’idées, nous remarquons que le personnel judiciaire est peu versé en droit, mais a à cœur le maintien de la paix sociale. D’ailleurs, le tribunal trifluvien est souvent un lieu de dialogue et les juges y rendent des décisions visant la réconciliation des parties. Enfin, la procédure et les jugements rendus témoignent d’une proximité entre justice et justiciables.
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Auscultation topographique du pont Laviolette à Trois-Rivières

Corbin, Maxime 16 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 11 janvier 2024) / Avec les années, la taille des navires ne cesse d'augmenter. Ceci pose un problème pour la navigation marchande, car de nombreux obstacles peuvent limiter le passage de ces navires de plus grande taille. Lorsqu'un navire a pour destination le port de Montréal, le pont Laviolette est l'obstacle aérien principal à considérer. C'est dans ce contexte que l'Administration portuaire de Montréal (APM) a lancé le projet d'auscultation du pont Laviolette. Cette auscultation a pour but d'analyser la variation du dégagement vertical dynamique sous le pont sur une période d'un an. Pour y parvenir, quatre antennes GNSS, un distancemètre laser, un distancemètre radar et une station météorologique ont été installés sur le pont. Ces instruments ont permis de quantifier les mouvements du pont en fonction de facteurs tels le vent, la température et la circulation automobile ainsi que leur incidence sur le dégagement vertical dynamique. Les résultats démontrent que la différence de température entre l'hiver et l'été cause des variations altimétriques atteignant 6 cm au sommet du pont et 3 cm au niveau de la chaussée du pont. C'est toutefois le niveau d'eau du fleuve Saint-Laurent qui est le facteur ayant le plus d'influence. Le fleuve varie d'environ 3 m entre la crue des eaux et son niveau le plus bas. Deux modèles indépendants du dégagement vertical dynamique ont été comparés. Le premier considère que le pont a une hauteur fixe et fait uniquement varier le niveau du fleuve. Le deuxième utilise les mesures du distancemètre radar installé sous le pont ce qui donne des dégagements qui tiennent aussi compte des mouvements du pont. En général, l'écart entre les deux modèles est de quelques cm et cet écart varie légèrement en fonction des saisons. En appliquant une correction thermique au premier modèle, l'écart entre les deux techniques est réduit de 1,6 cm. / As time goes on, the size of vessels keeps increasing. This causes a problem for the merchant navy, as many obstacles can limit the passage of these larger vessels. When a ship sets sail for the Port of Montreal, the Laviolette Bridge is the main aerial obstacle. It is why the Montreal Port Authority launched the Laviolette Bridge monitoring project. The purpose of this monitoring is to analyze the variation of the dynamic vertical clearance under the bridge over a period of one year. To achieve this, four GNSS antennas, a laser range finder, a radar range finder and a weather station were installed on the bridge. These instruments helped to quantify the bridge's movement according to factors such as wind, temperature and traffic, as well as their impact on the dynamic vertical clearance. The results show that the temperature difference between winter and summer causes altimetric variations reaching 6 cm at the top of the bridge and 3 cm at the deck level. The water level of the St. Lawrence River is by far the most influential factor. The water level can vary up to approximately 3 m due to seasonal fluctuations. Two independent vertical clearance models were compared. The first one considers that the bridge has a fixed height and that only the water level varies. The second model uses the radar range finder installed under the bridge, which measures vertical clearances that also take into account the movements of the bridge. In general, the two models agree within a few cm and this difference slightly varies according to the seasons. By applying a thermal correction to the first model, the gap between the two models is reduced by 1.6 cm.
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La vie domestique aux forges du St-Maurice

Vermette, Luce 01 May 2024 (has links)
« La présente étude a pour but d'évoquer tout le matériel servant à la vie domestique de la communauté des Forges du Saint-Maurice et de tracer les différentes activités liées à cet équipement. Activités, objets et meubles forment un tout, et existent en relation étroite avec les habitants de la maison dont ils reflètent les habitudes, le mode de vie et le niveau social. Toutefois, pour étudier cette vie domestique, il importe de dissocier le tout, de rompre l'unité de l'intérieur, de détailler les objets, de montrer comment on se loge, comment on se chauffe et on s'éclaire, comment on prépare et consomme les aliments, comment on se soigne et on se vêtit, comment on se divertit et on se repose. Notre étude portera principalement sur deux périodes: celle du régime français, de 1729 à 1760 et celle de l'administration de Mathew Bell, de 1793 à 1845. »--Page ii
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Comportement maternel et problèmes de comportement chez les enfants de mères adolescentes

Larose, Marie 12 April 2018 (has links)
Deux objectifs généraux sont abordés dans le présent mémoire. Premièrement, la stabilité du comportement maternel dans les interactions mère-enfant entre la période du nourrisson et l'âge préscolaire de l'enfant est examinée par le biais d'observations indépendantes. Deuxièmement, on examine les contributions relatives des comportements maternels aux deux périodes dans la prédiction des problèmes d'internalisation et d'externalisation. Ces deux objectifs sont abordés dans le cadre d'une étude réalisée auprès de 96 dyades mère-enfant, dont 67 avaient eu leur enfant en tant qu'adolescente et étaient considérées à risque. Des observations de la sensibilité maternelle ont été réalisées au domicile des dyades lorsque les enfants étaient âgés de 15 et 18 mois. A 36 mois, on évalua la chaleur, la structure et du contrôle maternel lors d'une tâche de résolution de problème réalisée en laboratoire. Les résultats indiquent des relations significatives entre la moyenne de la sensibilité à 15 et 18 mois et la chaleur à 36 mois. Les mères ont complété une échelle des problèmes de comportement lors de l'évaluation de 36 mois. Seules la sensibilité et la chaleur maternelle étaient associées aux problèmes d'internalisation et d'externalisation. Des analyses de régression multiples ont révélé que la chaleur maternelle à 36 mois médiatise le lien entre la sensibilité et les troubles d'internalisation, mais que les troubles d'externalisation semblaient être davantage associées à la sensibilité. Ces résultats indiquent la présence d'un axe « sensibilité-chaleur » dans le développement social de l'enfant. Il est suggéré que les recherches futures considèrent les facteurs associés à la stabilité de la qualité du comportement maternel dans divers contextes.
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La privatisation des Forges du Saint-Maurice, 1846-1883 : adaptation, spécialisation et fermeture

Bédard, Michel 25 April 2018 (has links)
Cette thèse concerne le devenir des Forges du Saint-Maurice depuis leur privatisation jusqu'à leur disparition. Le traitement s'effectue en deux chapitres : l'un concerne les années 1846 à 1862 l'autre les années 1863 à 1883. La rétrospective historique des Forges du Saint-Maurice, servant d'introduction au premier chapitre, témoigne que c'est essentiellement l'intérêt public que considère l'Etat lorsqu'il décide de vendre l'établissement au secteur privé et de supprimer son monopole sur les fiefs Saint-Etienne et Saint-Maurice. En effet, depuis quelques années, les terres se font plus rares et les villages avoisinants souffrent de surpopulation. Par leurs représentations auprès des autorités, les habitants les informent qu'ils aimeraient bien s’établir sur ces terres publiques réservées à l'usage exclusif de l'exploitant de la fonderie. D'autre part, les Forges du Saint-Maurice requièrent des innovations techniques pour accroître leur rendement. Le locataire refuse de les effectuer car il craint de perdre ses investissements lors de la prochaine criée de son bail. Les efforts d'adaptation des propriétaires aux nouvelles conditions d'exploitation caractérisent les années 1846 à 1858. Le nouveau propriétaire et ses successeurs conçoivent difficilement l'exploitation de l'établissement sans un territoire sous leur contrôle pour garantir les approvisionnements en combustible et en minerai. C'est pourquoi, malgré l'obligation de concéder des terres aux personnes qui en demanderont, ils se portent acquéreurs des fiefs Saint-Etienne et Saint-Maurice. Cet achat s'avère d'ailleurs judicieux puisqu'il leur permet d'exercer des pressions sur le gouvernement pour obtenir une réduction du prix d'achat, le report du remboursement de leurs dettes et l'octroi d'une réserve de terres. Ces concessions débouchent sur des investissements pour améliorer le rendement des Forges. La production augmente et se diversifie mais la conjoncture et les divergences entre les partenaires mettent un terme à leurs efforts. Le deuxième chapitre rend compte de la spécialisation de la production et de la fermeture de l'établissement. L'abandon et l'inactivité des Forges du Saint-Maurice, durant environ cinq ans, déprécient leur valeur. Flairant une bonne affaire, John McDougall les achètent ainsi que celles de l'Islet sises à proximité. Ne disposant, à l'encontre de ses prédécesseurs, d'aucun territoire pour ses matières premières, il décide d'en constituer un par une politique d'achat de terres. Grâce au soutien financier de son frère de Montréal et a une conjoncture favorable, il se spécialise dans la production de fonte en gueuse qu'il vend presque entièrement à une fonderie montréalaise qui la transforme en roues de chemin de fer. En 1867, le père forme avec ses fils la John McDougall and Sons. Cette société exploite les deux établissements durant huit ans, augmente la superficie de son territoire et construit des kilns pour améliorer le processus de carbonisation du bois. Les emprunts substantiels auprès de la Banque de Québec et l'implication accrue de l'oncle montréalais amènent cette société à céder ses actifs et passifs à la G. et A. McDougall. En raison de la mévente du fer consécutive à la crise économique en cours, cette firme n'a d'autre choix que de fermer les Forges de l'Islet et d'interrompre la production aux Forges du Saint-Maurice. En 1880, le fils de l'endosseur montréalais devient l'unique propriétaire des lieux. La reprise des activités économiques et la demande accrue pour les roues de chemin de fer l'encouragent à construire un deuxième haut fourneau aux Forges et à transformer sa fonte en gueuse en produits finis dans une fonderie louée à Trois-Rivières. Les Forges du Saint-Maurice semblent en voie de survivre encore quelques années jusqu'à ce qu'un jugement de la Cour Suprême contre l'endosseur principal vienne précipiter leur disparition. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Évolution fonctionnelle de la forge haute à travers la transformation des ouvrages

Mousseau, Claire 25 April 2018 (has links)
La première tentative d'exploitation des forges du Saint-Maurice par le sieur François Poulin de Francheville, vers 1729, se résume à l'adoption d'un procédé de réduction directe du minerai de fer, pour la production du fer en barres. S'avérant peu rentable, la forge de Francheville, abritant un fourneau semblable aux cheminées de forge et un marteau hydraulique, est démolie sous l'administration Cugnet pour faire place à la forge basse. Ce nouveau bâtiment s'inscrit dans les plans de réorganisation de l'entreprise sous Olivier de Vézin, qui font appel cette fois, à un procédé de réduction indirecte requérant la construction d'un haut fourneau pour la production de fonte à partir du minerai de fer, et d'une forge où l'on décarbure la fonte pour obtenir du fer malléable. Le haut fourneau et la forge basse sont prêts à fonctionner à l'automne de 1737; mais dès 1738, le débit du ruisseau ne permettant pas de faire fonctionner tous les mouvements de la forge basse, un projet de construction d'une seconde forge est soumis. L'addition de la forge haute au complexe industriel existant, doit ainsi doubler la production annuelle de fer en barres et combler le déficit encouru depuis le début de l'exploitation des forges du Saint-Maurice. Etablie dans une cuvette, à mi-chemin entre le haut fourneau et la forge basse, la forme rectangulaire de la forge haute permet d'opposer à la voie d'eau des mouvements localisée le long du ruisseau, une halle pour entreposage des matières premières. A l'automne de 1740, la construction du complexe de la forge haute est achevée. Dès le troisième quart du XVIIIe siècle, vient se greffer à la forge, un atelier de moulage de boulets de canon qui, quoique temporaire, fait appel à des techniques de fonderie et marque l'introduction du moulage de seconde fusion, sur le site de la forge haute. Ce n'est en fait que le début d'une série de réaménagements qui ne prendront fin qu'avec la fermeture de l'industrie en 1883. La présente étude vise à comprendre à travers les réaménagements successifs de l'aire de travail, l'évolution d'une technologie. Ces réaménagements étant synonymes de la transformation des bases d'équipement ou ouvrages, leur identification permet ainsi de retracer l'évolution fonctionnelle de la forge haute, qui s'inscrit dans le cadre d'un renouvellement technologique. Pour ce faire, toutes les données archéologiques ont été intégrées dans le présent rapport depuis l'intervention du Ministère des Affaires culturelles du Québec, qui permit de localiser les fondations du bâtiment et d'un fourneau, le fourneau neuf, partiellement dégagé depuis l'abandon du site en 1883. La recherche entreprise à l'intérieur de la forge, lors de la saison 1973, nous donna rapidement un aperçu de la complexité des vestiges. La superposition de ces mêmes vestiges et l'absence de stratigraphie â l'intérieur de la forge, nous amenèrent à privilégier la fouille à ciel ouvert. Cette technique de reconnaissance permit de dégager les ouvrages successivement, tout en respectant leur contemporanéité, et de répartir les lots en fonction des vestiges; l'enregistrement s'est déroulé conformément aux normes de Parcs Canada. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Difficultés et contraintes dans le choix du conjoint, Trois-Rivières, 1634 à 1760

Savoie, Sylvie 16 April 2018 (has links)
Les pressions de la famille immédiate, de la parenté, de la communauté et des autorités civiles et religieuse s visent à infléchir ou à contrôler les comportements des individus lors du choix du conjoint. Ce dernier n'est pas un choix individuel libre de toutes contraintes. A partir des actes de mariage, des fiches de famille (P.R.D.H.), des contrats de mariage et d'une approche considérant divers critères (démographiques, géographiques, sociaux et économiques), l'étude de la formation du couple chez les résidents de Trois-Rivières dévoile des obstacles et des difficultés rencontrés par certains groupes ou individus. Les pratique s familiales, sociales et économiques de l'alliance peuvent difficilement s'allier aux aspirations individuelles et à l'amour, surtout lorsque les usages paraissent intériorisé s par les futurs conjoints. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Une industrie et son village : les forges du Saint-Maurice, 1729-1764

Fortier, Marie-France 25 April 2018 (has links)
Malgré de nombreuses tentatives de la part d'administrateurs coloniaux conscients, dès les débuts de la colonie, de l'importance de l'industrie lourde pour une jeune collectivité, ce n'est qu'en 1729 que sont établies les premières Forges en Nouvelle-France. Les Forges du Saint-Maurice sont d'abord gérées par leur initiateur, François Poulin de Francheville qui s'associe subséquemment à quatre autres personnages de la colonie. Au décès de Francheville, l'établissement est repris en main par deux associés de la précédente compagnie auxquels se joignent un nouvel administrateur et deux maîtres de forge français. De sérieuses erreurs techniques, une administration à distance et des difficultés ouvrières conduisent cette association â la faillite financière en 1741.L'industrie connaît dès lors une régie d'Etat jusqu'en 1760, moment où elle passe sous le contrôle du régime militaire britannique. Pendant ces trente (30) années d'administration française sont apparus sur les bords de la rivière Saint-Maurice une industrie et son village. Un ensemble industriel, composé d'un haut-fourneau et de deux forges avec les constructions qui leur sont connexes servent à la transformation du minerai de fer. Des bâtiments résidentiels et de services sont à l'usage de la communauté ouvrière contribuant au fonctionnement de l'entreprise. Un édifice aux dimensions imposantes, surnommé la grande-maison, constitue le centre nerveux de cette agglomération par les multiples fonctions qui s'y concentrent. Les liens qui unissent l'entreprise et ceux qu'elle emploie sont très étroits. Tissés au fil même de l'évolution de l'industrie, ils sont marqués par ses exigences. La structure administrative et celle du travail s'inspirent directement des besoins de production. L'importante communauté ouvrière, à laquelle se joignent femmes et enfants, est essentiellement hiérarchisée selon le métier exerce. Le mode de vie, enfin, tant sur le plan des préoccupations aussi quotidiennes que l'habitation, l'alimentation et le vêtement que sur celui du comportement social et économique est relie aux particularismes de l'industrie. Cette profonde interdépendance marquera de façon définitive l'établissement des Forges du Saint-Maurice et de leur village. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

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