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Protection de la santé publique et droit communautaire / Public health protection and european lawMacchi, Virginie 27 November 2007 (has links)
Cinquante ans après la création du marché commun et quinze ans après l'introduction dans le Traité CE d'un titre consacré à la santé publique, on peut s'interroger sur les conséquences de l'intervention du droit communautaire en matière de protection de la santé publique. Répondre à cette interrogation implique qu'au préalable soit expliqué comment l'objectif de protection de la santé publique a été appréhendé par le droit communautaire. Il se trouve qu'en dépit de bases juridiques incertaines, la Communauté s'est intéressée de près aux questions de santé publique et que l'intervention du droit communautaire matériel dans une matière éloignée des préoccupations originelles de la Communauté contribue à l'amélioration de la protection de la santé des citoyens européens, certains Etats n'ayant pas encore de législation en la matière. La protection de la santé publique relevant néanmoins toujours, par principe, de la compétence des États membres, l'objectif national de protection de la santé publique se trouve dans le même temps affecté du fait de la communautarisation. Cette dernière ne faisant toutefois pas obstacle à ce que des entités faisant parties d'un système intégré et basé sur la libre circulation des marchandises adoptent des contraintes de santé publique dès lors que ces dernières sont proportionnées, elle contribue à l'amélioration de la protection de la santé des citoyens des États qui souhaitent aller plus avant dans la protection de la santé de leurs ressortissants / Fifty years after the creation of the European Common Market and fifteen years after the introduction of a chapter concerning public health in the CE Treaty, we can question about the consequences of the European law's influence on public health. To answer this question we must beforehand explain how public health was ruled by European law. In spite of uncertain legal basis, the European Community has become involved in public health questions and introduced material European law in a matter distant fiom the original concems of the European Community thus contributing to public health improvement, some States having yet no legislation regarding this matter. In spite of public health protection rema.ining, in principle, in the field of competence of the States members, the national objective of public health is at the same time infiuenced by communautarisation. The latter don't however conflict against the fact that members of an integrated system based on the fiee tratnc of goods pass public health constraints providing that these are justified, improve the health of citizens of States who wish develop the protection of their nationals
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Efficacité d’interventions de prévention, basées sur une meilleure prise en compte des besoins perçus et vécus des HSH en République CentrafricaineMbeko Simaleko, Marcel 21 December 2020 (has links) (PDF)
Résumé français :Problématique :les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) constituent les populations les plus à risque d’infection au VIH dans différents pays d’Afrique subsaharienne. A ce jour, très peu d’interventions sont menées pour réduire le risque d’infection en influant sur les facteurs de risque, en Afrique Centrale et particulièrement en République Centrafricaine. Les objectifs de cette thèse visent à démontrer que les HSH sont identifiables et sont à risque des IST/VIH, que leur simple suivi médical ne permet pas un changement de comportements sexuels et réduire la fréquence des IST/VIH, mais que la combinaison d’interventions comportementale, biomédicale et structurelle permet, même en période de crise humanitaire, le changement de comportement sexuel et la réduction de la fréquence des IST/VIH. Méthodologie :Les HSH ont été enrôlés progressivement depuis 2010 pour atteindre un nombre de 220 en 2014. L’étude préliminaire sur les caractéristiques sociodémographiques et pratiques sexuelles à risque a concerné les 103 premiers HSH enrôlés en 2010. En 2012, la cohorte atteint le nombre de 170 HSH parmi lesquels 99 qui avaient un dossier médical complet ont fait l’objet de la deuxième étude du suivi sur deux ans.En 2013, alors que la cohorte des HSH avait atteint 200, 20 HSH ont été interviewés dans le cadre de l’étude qualitative. En 2014, la cohorte des HSH a atteint le nombre de 220. L’étude d’intervention a concerné 40 HSH sélectionnés sur les 220 et s’est poursuivie jusqu’en 2016.Résultats :L’analyse des caractéristiques socio démographiques des 103 HSH relève la présence de HSH jeunes. L’âge varie entre 15 et 40 ans, avec une médiane à 23 ans. Les pratiques sexuelles à risque sont fréquentes, notamment les premiers rapports sexuels avant 16 ans et sans préservatifs (70%) ;7% n’ont jamais utilisé les préservatifs, 56 % sont bisexuels, 98% pratique la pénétration anale. 31 HSH soit 24 %, étaient séropositifs pour le VIH ;22 soit 17% étaient infectés par le virus de l'hépatite B (VHB), dont 6 cas étaient coinfectés par le VIH et le VHB (M.B. Simaleko, et al.- Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 409-414).En 2012, après deux ans de suivi médical et de counseling, il n’y a pas eu de changement de comportement et de pratiques sexuelles à risque, notamment en ce qui concerne la fréquence des rapports non protégés et la moyenne du nombre de partenaires occasionnels. La fréquence des principales IST a augmenté. Les prévalences du VIH, de la syphilis et de l’hépatite ont augmenté de manière significative et respectivement de 29% à 41%, de 12% à 21% de 14% à 23%. (Mbeko Simaleko M. et al. Pan Afr Med J. 2018; 29: 132).L’entretien avec les HSH a révélé plusieurs obstacles à l’utilisation des préservatifs, notamment, les ruptures, leur disponibilité, les fausses croyances, les pressions de l’entourage. (Mbeko Simaleko M. et al. Médecine et Santé Tropicale 2018 ;28 :424-429). De 2014 à 2016, l’étude d’interventions sur 40 HSH choisis de manière aléatoire et basée sur la combinaison des interventions comportementale, biomédicale et structurelle a permis d’améliorer le comportement et pratiques sexuelles des HSH par la réduction significative du nombre de partenaires sexuels occasionnels et l’augmentation significative de la fréquence des rapports sexuels protégés. À cet effet, il a été noté un seul cas de nouvelle infection par le VIH parmi les séronégatifs des 40 HSH contre 9 cas dans le groupe témoin. Aucune nouvelle infection au virus de l’hépatite B dans le groupe intervention contre 18, dans le groupe témoin. Il y a une augmentation significative de séropositifs dans le groupe témoin comparativement au groupe intervention en ce qui concerne la sérologie de la syphilis. (Mbeko Simaleko M. et al. Health Sci. Dis. 2020; 21: 94-99). Conclusion :les HSH sont identifiables et à risque. Le simple suivi médical associé au counseling ne permet pas d’améliorer le comportement sexuel et réduire la fréquence des IST. Cependant la combinaison des interventions a permis d’améliorer le comportement et la prise de risques des HSH mais également de réduire la fréquence des IST, même en période de crise humanitaire. Au vu du faible nombre de HSH inclus dans l’étude, il serait nécessaire d’étendre celle-ci, afin de conforter les résultats obtenus.Abstract Issue: Men who have sex with men (MSM) are the most at risk populations of HIV infection in different countries of sub-Saharan Africa. To date, very few interventions have been carried out to reduce the risk of infection by influencing on risk factors in Central Africa and particularly in the Central African Republic. The objectives of this research are to demonstrate that MSM are identifiable and at risk of STI/HIV, that the medical follow-up does not cause a change in sexual behavior and a reduction in the frequency of STI/HIV but that the combination of behavioral, biomedical and structural interventions allows, even in times of humanitarian crisis, behavioral change and reduction in the frequency of STI/HIV. Methodology: MSM have been progressively enrolled since 2010 to reach a number of 220 in 2014. The preliminary study on sociodemographic characteristics and sexual risk practices involved the first 103 MSM recruited until 2011. In 2012, 99 MSM who had a complete medical record were the subject of the second study on a two-year follow-up. In 2013, when the MSM cohort reached 200, 20 MSM were interviewed in the context of the qualitative study. In 2014, the MSM cohort reached 220. The intervention study involved 40 selected MSM out of the 220 and was continued during 2016.Results: MSM are predominantly young Their age varied between 15 and 40 years, with a median of23 years. Risky sexual practices were frequent, including first sexual intercourse before the age of 16 and without condoms (70%); 7% never used condoms, 56% are bisexual, 98% practice anal penetration. 31 MSM, or 24%, were HIV-positive; 22, or 17%, were infected with hepatitis B virus (HBV), of which 6 cases were co-infected with HIV and HBV (M.B. Simaleko, Set al. - Médecine d'Afrique Noire 6010 - Octobre 2013 - 409-414). In 2012, after two years of medical follow-up and counselling, there was no change in risk behavior and sexual practices, including the frequency of unprotected sex and the average number of occasional partners.The incidence of major STIs increased. The prevalence of HIV, syphilis and hepatitis increased significantly and respectively from 29% to 41%, from 12% to 21%, from 14% to 23%, respectively (Mbeko Simaleko M. et al. Pan Afr Med J. 2018; 29: 132). Interviews with MSM revealed several barriers to condom use, including condom breaks, condom availability, false beliefs, and peer pressure (Mbeko Simaleko M. et al. Médecine et Santé Tropicale 2018; 28: 424-429). From 2014 to 2016, the intervention study of 40 randomly selected MSM based on a combination of behavioral, biomedical, and structural interventions improved the sexual behavior and practices of MSM by significantly reducing the number of occasional sexual partners and significantly increasing the frequency of safer sex. Only 1 case of new HIV infection was noted among the 40 HSH HIV-negative compared to 9 cases in the control group. There were no new hepatitis B virus infections in the intervention group versus 18 in the control group. There was a significant increase in seropositivity in the control group compared to the intervention group with respect to syphilis serology (Mbeko Simaleko M. et al. Health Sci. Dis: Vol 21 (7) July 2020 pp 94-99). Conclusion: MSM were identifiable and most of them were at HIV risk. Simple medical follow-up combined with counselling does not allow to improve sexual behavior or to reduce the frequency of STIs. However, the combination of interventions has made it possible to improve the behavior and risk-taking of MSM and also to reduce the frequency of STIs, even in times of humanitarian crisis. In view of the low number of MSM included in the sample study and in order to consolidate the results obtained, it would be necessary to carry out a more in-depth study with a larger sample of MSM. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Association entre les préférences temporelles, le comportement alimentaire et le surpoids dans la cohorte NutriNet-Santé / Association between time preferences, eating behavior, and obesity in the NutriNet-Santé cohortBenard, Marc 08 October 2018 (has links)
Le comportement alimentaire représente un enjeu majeur pour la santé publique du fait de son impact sur les pathologies chroniques et plus spécifiquement l’obésité. Les préférences temporelles sont des facteurs psychologiques liées aux capacités d’autorégulation et pourraient être associées aux comportements alimentaires et à l’obésité. L’objectif principal de cette thèse était d’étudier la relation entre les préférences temporelles, le comportement alimentaire et l’obésité en population générale. Les préférences temporelles ont été évaluées à partir de questionnaires mesurant l’impulsivité et la considération des conséquences futures. Ce travail a été réalisé au sein de la cohorte NutriNet-Santé basée sur internet. L’impulsivité était associée à une moins bonne qualité de l’alimentation, à un grignotage plus fréquent et aux troubles des conduites alimentaires. Une considération pour les conséquences futures plus importante était associée à une plus forte motivation envers les facteurs santé et environnement lors des choix alimentaires, à une meilleure qualité de l’alimentation et à une part plus importante d’aliments issus de l’agriculture biologique dans le régime alimentaire. L’impulsivité et une faible considération pour les conséquences futures étaient associées positivement à l’obésité et modéraient de façon quantitative la relation positive entre alimentation émotionnelle et obésité. Ces résultats suggèrent une influence des préférences temporelles sur les comportements alimentaires et l’obésité, et apportent de nouveaux arguments en faveur de la prise en compte des déterminants psychologiques dans les stratégies de prévention de santé publique. / Eating behavior represents a major stake regarding public health because of its impact on noncommunicable diseases and more specifically obesity. Time preferences are psychological factors linked with self-regulation behaviors and could be associated with eating behavior and obesity. The main objective of this thesis was to study the relationship between time preferences, eating behavior, and obesity in a general population. Time preferences were assessed with questionnaires measuring impulsivity and consideration of future consequences. This work was conducted as part of the NutriNet-Santé study, which is a large web-based cohort. Impulsivity was associated with a lower diet quality, a higher snacking frequency, and eating disorders. A high level of consideration of future consequences was associated with greater concern for health and environment when choosing food, with a better diet quality and a higher contribution of organic foods in the diet. Impulsivity and a low consideration of future consequences were positively associated with obesity and quantitatively moderated the relationship between emotional eating and obesity. These results suggest that time preferences influence eating behavior and obesity, and bring new arguments in favor of the consideration of psychological determinants in public health prevention strategies
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Santé publique, réduction des méfaits et travail de proximité : les problèmes éthiques d'intervenants montréalaisBouthillier, Marie-Ève January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Processus politiques et débats associés à la taxation des boissons sucrées en santé publique : du cas français à la situation canadienneLe Bodo, Yann 05 April 2024 (has links)
Parmi d’autres interventions visant à promouvoir une saine alimentation et prévenir les maladies chroniques, la taxation des boissons sucrées est recommandée et près de 50 juridictions à travers le monde l’ont adoptée au cours des 15 dernières années. Pourtant, cette mesure reste controversée. Après une introduction sur le concept de taxe nutritionnelle, le 1er chapitre de cette thèse analyse la pertinence d’une taxation des boissons sucrées en santé publique, puis les chapitres 2 et 3 approfondissent les processus politiques et débats associés à cette mesure dans deux pays : la France, où une taxe a été adoptée, et le Canada, où les discussions se poursuivent. Adapté d’un ouvrage publié en 2016, le 1er chapitre est une synthèse de connaissances intégrant des données issues de multiples disciplines dans un cadre d’analyse en 3 volets (bien-fondé, effets potentiels, applicabilité). Tout en pointant les aspects devant être davantage évalués, l’analyse indique qu’une taxation des boissons sucrées pourrait faire partie d’un éventail de politiques nutritionnelles, y compris au Canada. Une consommation excessive de ces boissons est associée à un risque accru de gain de poids, de carie dentaire et de diabète de type 2. Les taxes qui les visent tendent à générer des hausses de prix qui, lorsqu’elles sont significatives (≥ 10%), sont généralement suivies de baisses d’achat. Dans certains cas, cette mesure pourrait aussi encourager les fabricants à réduire la teneur en sucres de leurs produits. La taxation des boissons sucrées est également un moyen de générer des recettes. Son acceptabilité par le public, plutôt faible, tend à augmenter si ces revenus sont réinvestis au bénéfice de la population. Toutefois, taxer les boissons sucrées soulève des préoccupations éthiques, d’équité, de faisabilité juridique et d’acceptabilité politique dépendantes du contexte. Le 2ème chapitre met l’accent sur l’importance d’analyser le processus d’élaboration d’une « taxe soda », puisqu’il sous-tend sa conception, son éventuelle adoption et ses effets potentiels. Il existe peu d’études en la matière. L’étude du cas français (2005-2012) s’appuie sur une recension d’articles de presse et de documents institutionnels ainsi que sur une analyse thématique guidée par la théorie des courants multiples de Kingdon. Elle met en évidence plusieurs conditions ayant contribué à ouvrir une « fenêtre politique » en 2011: l'annonce a été faite par le gouvernement dans un contexte de déficits budgétaires importants ; des scénarios de taxe avaient été élaborés par le passé ; le projet de loi a été appuyé par des politiciens convaincus. Ensuite, diverses conditions (réaction vive mais désorganisée de l'industrie, intérêt des députés pour les recettes générées) ont favorisé l’adoption de la taxe, mais au détriment de sa finalité initiale de santé publique. Tenant compte de la littérature internationale, la discussion identifie divers facteurs pouvant éclairer les acteurs de santé publique souhaitant influencer le processus d’élaboration d’une « taxe soda ». Le 3ème chapitre se penche sur la situation canadienne. Afin d’explorer en quoi le débat public a pu freiner l’élaboration d’une taxation des boissons sucrées ces dernières années, une analyse de cadrage dans la presse écrite (2007-2016) a permis d’apprécier le poids respectif des positions pro- et antitaxation, le type d’acteurs qui en sont à l’origine et leurs argumentaires. Une recherche d’articles de presse a conduit au recensement de 762 positions. Les résultats mettent en évidence un nombre de positions plus important en 2016 (n=234), à l’échelle fédérale (n=267) et au Québec (n=254). Les « pics de positions » mensuels (n ≥ 10) dans ces deux juridictions révèlent un portage politique limité, un contexte politique et économique peu favorable, et des efforts de plaidoyer d’organisations « prosanté » qui n’ont pas semblé réunir le soutien suffisant pour faire basculer le débat en leur faveur. Advenant l’ouverture d’une « fenêtre politique », cette étude apporte un éclairage sur des éléments de cadrage susceptibles de « résonner » dans le débat public tout en étant compatibles avec les données probantes les plus prometteuses quant à la pertinence d’une telle taxe. Finalement, la conclusion intègre les enseignements des trois chapitres en soulignant l’intérêt d’avoir mobilisé différentes perspectives théoriques et disciplinaires, résume les conditions qui influencent l’élaboration d’une « taxe soda », et revient sur les enjeux d’une telle recherche pour soutenir les processus de décision. / Among other interventions aimed to promote healthy eating and prevent chronic diseases, sugarsweetened beverage taxation has been recommended and nearly 50 jurisdictions around the world have adopted such a tax over the past 15 years. However, this measure remains controversial. After an introduction on the concept of health-related food taxation, the first chapter of this thesis analyses the relevance of taxing soda for public health, then chapters 2 and 3 focus on the political processes and debates associated with this measure in two countries: France, where a tax has been adopted, and Canada, where discussions are still ongoing. Adapted from a book published in 2016, Chapter 1 is a knowledge synthesis integrating data from multiple disciplines into a three-part analytical framework (rationale, potential effects, applicability). While identifying areas for further evaluation, the analysis indicates that sugar-sweetened beverage taxation could be part of a portfolio of nutrition-enhancing policies, including in Canada. Excessive consumption of these drinks is associated with an increased risk of weight gain, dental caries and type 2 diabetes. Taxing sugar-sweetened beverages tends to generate price increases which, when significant (≥ 10%), are generally followed by purchase reductions. In some cases, this measure could also encourage manufacturers to reduce the sugar content of their products. Soda taxation is also a way to generate revenue. Its acceptability to the public, which is rather low, tends to increase if these revenues are reinvested for the benefit of the population. However, soda taxes raise ethical and equity concerns, legal feasibility challenges and political acceptability issues, depending on the context. Chapter 2 emphasizes the importance of analyzing the policy process of a soda tax, as it underlies its design, possible adoption and potential effects. There are few studies on this subject. The French case study (2005-2012) is based on a review of press articles and institutional documents as well as a thematic analysis guided by Kingdon's multiple streams theory. It highlights several conditions that contributed to opening a "policy window" in 2011: the announcement made by the government occurred in the context of severe budgetary deficits; tax scenarios had been developed in the past; the bill was supported by convinced political leaders. Then, various conditions (strong but disorganized reaction from the industry, interest of Deputies in the revenues generated) favoured the adoption of the tax, but to the detriment of its initial public health purpose. Taking into account the international literature, the discussion identifies various factors that may inform public health actors wishing to influence soda tax policy processes. Chapter 3 focuses on the Canadian situation. In order to explore how the public debate may have hindered the elaboration of a soda tax in recent years, a framing analysis of the topic in the media was conducted (2007-2016) to assess the respective weight of pro- and anti-taxation positions, the type of actors they originate from and their arguments. A total of 762 positions have been identified from the review of press articles. The results show a larger number of positions in 2016 (n=234), at the federal level (n=267) and in Quebec (n=254). The monthly "peaks of positions" (n ≥ 10) in these two jurisdictions reveal limited political support, an unfavourable political and economic context, and advocacy efforts by "pro-health" organizations that did not seem to gather sufficient support to shift the debate in their favour. Should a "policy window" open, this study sheds light on framing elements that may "resonate" in the public debate while being compatible with the most promising evidence regarding the relevance of such a tax. Finally, the conclusion integrates lessons from the three chapters, emphasizes the interest of having mobilized various theoretical and disciplinary perspectives, summarizes key conditions influencing the elaboration of a soda tax, and discusses how such a research may contribute to inform decisionmaking processes.
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Contribution à une meilleure compréhension du devenir des blessés de la route: évaluation à un an dans la cohorte ESPARRNHAC-VU, Hoang-Thy 20 December 2012 (has links) (PDF)
Contexte : il est possible qu’une victime subisse de multiples conséquences d’accident de la route, conséquences pouvant retentir durablement sur sa vie. Cependant, peu d’études permettent de connaitre le profil du blessé grave ainsi que les facteurs prédictifs de son devenir. De plus, il existe peu d'outils prédictifs servant à prédire les conséquences post-accidentelles. L’objectif de la thèse est de caractériser ces conséquences, de chercher les éléments pronostiques de gravité des conséquences un an après l’accident et de donner une évaluation, à partir de données réelles, de la qualité de prédiction de l’indicateur de déficience à un an appelé IISa (l’IIS est un indice de déficience - défini a priori à partir des lésions- et utilisé fréquemment). Méthodes : la thèse est réalisée dans le cadre de la cohorte ESPARR (Étude et Suivi d’une Population d’Accidentés de la Route dans le Rhône), qui s’appuie sur les données du Registre des accidents de la circulation du Rhône, et qui inclut 1372 sujets blessés dans des accidents de la route dont 1168 sujets âgés de 16 ans et plus. Parmi ces sujets, 886 adultes ont répondu à un questionnaire de suivi à un an, 616 sujets ont des données complètes et sont classés dans des groupes homogènes en fonction de leur devenir à un an par l'analyse des correspondances multiples et la méthode de classification hiérarchique. L’analyse des facteurs prédictifs de leur appartenance à un de ces groupes de victimes, mesurés à la date de l'accident, a été effectuée à l’aide de modèles de régressions logistiques multinomiales pondérés. L'évaluation de l'IIS sur les données réelles est réalisée en regardant la cohérence entre l'IIS et les différents facteurs mesurés à un an. Résultats : cinq groupes homogènes au niveau des conséquences de l’accident à un an ont été identifiés : le groupe-1, contenant les sujets considérés en bonne récupération, sert de référence pour les autres groupes. Les groupes 2, 3, et 4 concernent des sujets ayant des niveaux de conséquences intermédiaires, certains plus en lien avec des déficits ou difficultés physiques (groupe-2), d’autres en lien avec des difficultés mentales ou sociales (groupe-3), et environnementales (groupe-4). Le groupe-5 classe les sujets qui souffrent de très nombreux problèmes, en particulier de syndrome post-commotionnel. Il est donc considéré comme le groupe d’accidentés ayant le moins bien récupéré. Après avoir ajusté sur plusieurs variables recueillies lors de l'accident, notre étude montre que, en plus des facteurs déjà évoqués dans la littérature (âge, gravité…), le niveau de fragilité socioéconomique et le fait d'avoir un proche blessé dans l'accident sont également des facteurs prédisant le devenir des victimes d’un accident. En ce qui concerne l'évaluation de l'IIS sur les données réelles, nous trouvons que le niveau des conséquences prédites par l’IIS ne correspond pas parfaitement à celui observé en réalité à un an quels que soient les facteurs mesurés. Conclusion : un an après l’accident, de nombreuses victimes d'accident de la route, même parmi celles souffrant de lésions légères, continuent de présenter de multiples problèmes tant sur leur santé physique que mentale, sur le plan social ainsi que sur leur environnement. Dans une perspective de réadaptation à la vie quotidienne, ces résultats peuvent être utiles à l’amélioration de la prise en charge des accidentés de la route.
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Des vestiges d'une arrière-cour à l'histoire de l'hygiène publique à Québec au XIXe siècle, la troisième campagne de fouilles archéologiques à l'îlot Hunt, 1993Goyette, Manon. January 1999 (has links) (PDF)
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Association entre la source d’approvisionnement et les marqueurs de vulnérabilité aux méfaits du cannabis chez les consommateurs québécois : résultats d’une étude transversaleDrouin, Sarah 11 1900 (has links)
Contexte et objectifs: En 2018, le Canada légalisait la consommation de cannabis non médicale dans une perspective de protection de la santé publique. Au Québec, la vente légale de cannabis a été autorisée strictement dans le cadre d’un monopole public de succursales en ligne ou en personne (c.-à-d. la Société québécoise du cannabis – SQDC). Bien que la plupart des consommateurs ne subissent pas ou très peu d’impact négatif résultant de leur consommation, il existe certains risques et méfaits associés à la consommation aiguë ou chronique de cannabis pour la santé mentale et physique, et ce, en particulier chez des populations vulnérables. Plusieurs indicateurs-clés de vulnérabilité liées aux méfaits et aux risques de l’utilisation de cannabis ont été identifiés dans la littérature scientifique, par exemple ceux liés au profil d’utilisation, aux motifs de consommation et à la présence de comorbidités. Différents risques sont associés à l’approvisionnement illégal ou non contrôlé, notamment quant à la teneur et à l’impureté des substances illicites, et à l’exposition à des environnements criminels. La mise en place d’un réseau de distribution réglementé vise à encadrer la vente de cannabis afin de diminuer et prévenir les risques liés à la consommation. Afin d’atteindre les objectifs de santé publique visés, il sera nécessaire de tenir compte des de la réduction des méfaits particulièrement chez les individus vulnérables mais, également de mettre en place des plan de suivis de la consommation de cannabis et de ses impacts sur la santé des populations. Très peu d’informations sont actuellement disponibles au sujet des sources d’approvisionnement utilisées par les consommateurs et leurs possibles associations avec les indicateurs de vulnérabilité. L’objectif de cette étude est d’offrir une description populationnelle des consommateurs de cannabis en fonction de la source d'approvisionnement et d’explorer si l’approvisionnement est associé à des indicateurs clés de vulnérabilité aux méfaits et aux risques liés à cette substance. Méthode et démarche: Cette étude consiste en une analyse secondaire des résultats de l'Enquête québécoise sur le cannabis (EQC), une enquête populationnelle transversale menée auprès de Québécois (>15 ans, n=10,192) entre le 11 février et le 9 juin 2019. L’échantillon de recherche a été limité aux consommateurs majeurs ayant accepté de déclarer les sources d’approvisionnement utilisées (n=1799). Des poids populationnels ont été utilisés afin d’offrir des estimations représentatives de la population québécoise entière. Des régressions logistiques binaires ajustées incorporant les poids populationnels (appelés ‘bootstrap’) ont été utilisées afin d’estimer l’association entre l’approvisionnement en cannabis auprès de succursales réglementées (SQDC), comparativement à l’approvisionnement auprès d’autres sources, et sept indicateurs de vulnérabilité (c.-à-d. la consommation problématique, la fréquence de consommation, la détresse psychologique, la conduite automobile avec facultés affaiblies, la co-utilisation d’autres substances, le contenu du cannabis en cannabinoïdes ainsi que les motifs de consommation). Tous les modèles statistiques ont été ajustés pour les variables confondantes identifiées tel l’âge, le sexe et le statut socio-économique. Résultats et outil développés : Au cours de l’année précédant l’enquête de 2019, 47,8% des consommateurs québécois se sont approvisionnés auprès de la SQDC et 52,2% auprès d’autres sources. Les profils de vulnérabilité des consommateurs ne s’étant pas procuré le cannabis auprès de la SQDC, comparativement aux profils des consommateurs s’étant approvisionné à la SQDC, étaient similaires sur le plan de la détresse psychologique (rapport de cotes ajusté [RCA]=0,99; Intervalle de confiance [IC]=0,26-3,79; p=0,991), des comportements à risque reliés à la conduite automobile (RCA=0,93; IC=0,26-3.36; p=0,984), de la co-utilisation d’autres substances (RCA=0.80; IC=0,14-4.75; p=0,806), du risque de consommation problématique (RCA=0,46; IC=0,13-1,64; p=0,230), des motifs de consommation pour gérer les affects négatifs (RCA=0,62; IC=0,16-2,46; p=0,499) et de la fréquence de consommation (RCA=0,46; IC=0,12-1,67; p=0,238). Cependant, les consommateurs ne s’étant pas approvisionné à la SQDC présentaient un risque plus élevé d’ignorer le contenu en cannabinoïdes des produits consommés (RCA=4,12; IC=1,10-15,40; p=0,035). Conclusion et recommandations : La vulnérabilité aux méfaits reliés à l’utilisation du cannabis semble similaire entre les consommateurs s’approvisionnant à la SQDC et ceux s’approvisionnant d’autres sources. Cependant, les consommateurs de la SQDC connaissaient mieux le contenu en cannabinoïdes des produits achetés que les autres consommateurs. Il reste à déterminer si cette connaissance se traduit par une réduction des conséquences négatives liées à la consommation. / Background: In 2018, Canada legalized the recreational use of cannabis to reorient consumers to a new legal market. In Quebec, “the Société Québécoise du Cannabis” (SQDC) was created to manage cannabis sales with a focus on public health protection by offering controlled product, reaching a growing number of consumers. However, a significant proportion of them still purchase cannabis from other sources. It remains unknown how the cannabis supply source of consumers affects their vulnerability profile to cannabis-related harms. Objectives: To compare the vulnerability profile of consumers buying their cannabis from the SQDC with those getting their cannabis elsewhere. Methods: We used data from a cross-sectional, representative population survey (>15 years, n=10,192), the Enquête Québécoise sur le Cannabis, which was completed between February and June 2019. The research sample was limited to adult consumers who agreed to declare the sources of supply used (n=1799). Population weights were used to provide estimates representative of the entire Quebec population. We used adjusted binary logistic regressions, incorporating population weights, to assess seven indicators of vulnerability related to the risk of cannabis harms. Results: The profile of vulnerability of SQDC users (47.8%) and those purchasing their cannabis elsewhere (52.2%) was similar in terms of mental health distress (Adjusted odd ratio (AOR)=.99; CI=0.26-3.79), drug-impaired driving behaviors (AOR=0.93; CI=0.26-3.36), co-consumption of other substances (AOR=0.80; CI=.14-4.75), risk of problematic cannabis use (AOR=.46; CI=.13-1.64), use to cope (OR=.62; CI=.16-2.46) and frequency of cannabis use (AOR=.46; CI=.12-1.67). However, SQDC users were more likely to be aware of the cannabinoid content of the product purchased compared to other users (AOR=4.12; CI=1.10-15.40). Conclusion: Vulnerability profiles to cannabis related harms appeared similar between consumers purchasing at the SQDC and those purchasing elsewhere, but SQDC consumers were more aware of the cannabinoid content of the products purchased. Whether this knowledge translates into a reduction in the negative consequences related to consumption is still to be determined. Overall, this can also suggest that at-risk cannabis users are reached by the legal cannabis supply source in Quebec.
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Demande et utilisation des services dentaires parmi les adultes québécoisBedos, Christophe 08 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette recherche s'intéressait à la demande et à l'utilisation des services dentaires et poursuivait deux objectifs. Le premier consistait à appréhender le comportement habituel de demande des adultes québécois tandis que le second visait à décrire leur itinéraire thérapeutique consécutif à un problème dentaire. À cette fin, un questionnaire fut adressé à 9930 parents d'enfants scolarisés en maternelle et en deuxième année, ces derniers étant sélectionnés aléatoirement à travers le Québec dans le cadre de !'Enquête Santé Dentaire Québec 1998-1999. Si la grande majorité des familles complétèrent le questionnaire (84,9 %), la participation des pères resta très faible puisque ceux-ci représentent à peine 12 % de l'échantillon.
Les résultats révèlent que la majorité des parents âgés de 30 à 44 ans, 76 % des femmes et 73 % des hommes, consultent le dentiste de manière préventive et n'attendent pas que des problèmes se déclarent. Malheureusement, de profondes inégalités viennent ternir ces données : tandis que les personnes riches multiplient les visites de contrôle, les pauvres tendent à les espacer et adoptent souvent un mode de consultation symptomatique. Or, justement, cette étude montre que ceux qui attendent l'irruption de symptômes avant d'agir ne sont pas à l'abri des maladies (49 % d'entre eux ressentirent un problème dentaire au cours des 12 mois précédant l'enquête) et gagneraient à consulter plus souvent.
En affectant 12 % des répondants au cours des 12 mois de la période de rappel, le bris d'obturation dentaire apparaît comme le problème le plus fréquemment rencontré par les adultes québécois. Les comportements de demande qui découlent de cet événement varient grandement d'un groupe social à l'autre: les personnes défavorisées manifestent un attentisme qui confine parfois au refus des soins alors que les personnes aisées se dépêchent généralement de contacter le dentiste. Ainsi, dans la catégorie de revenu familial inférieur à 30 000 $, l'attente dépasse un mois dans 60 % des cas et n'aboutit pas toujours à la rencontre avec un praticien. Dans la catégorie de revenu de 50 000 $ ou plus, ce chiffre tombe à 28 %. En dévoilant un pan des comportements de demande et d'utilisation des adultes québécois, cette recherche met donc à jour un phénomène douloureux dont le Québec, comme la plupart des sociétés, ne parvient pas à s'affranchir: les inégalités sociales. En s'appuyant sur la théorie de l'action de Bourdieu, cette étude a tenté de montrer comment les structures sociales, économiques et sanitaires rétrécissent "l'univers des possibles" dans lequel vivent les personnes pauvres, univers oppressant qui façonne leurs attitudes, leurs comportements, et même, par contrecoup, ceux des dentistes. Faut-il se contenter de cette situation ? Nous ne le croyons pas. Cet ouvrage propose que le champ de la santé publique s'investisse dans la lutte contre la pauvreté en développant des actions qui toucheraient les domaines politique, communautaire et organisationnel.
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Culture, autonomie et vulnérabilité : l'accommodement raisonnable comme outil de santé publiqueDésy, Michel January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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