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La mixité conjugale :une expérience de migration. Approche comparée des effets de la stigmatisation sur les natifs et leurs partenaires « arabes » en Vénétie et en Alsace.Odasso, Laura 24 March 2013 (has links)
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Migration et conjugalité. Analyse des déterminants sociaux à l'origine de la construction des différentes formes de conjugalités de descendants de migrants marocains à BruxellesBensaid, Nawal 01 March 2019 (has links) (PDF)
La thèse a pour objet les descendants de migrants d’origine marocaine, nés en Belgique de parents ayant migré depuis le Maroc, socialisés et vivant à Bruxelles. Les différentes étapes de leurs socialisations les ont mis face à (au moins) une double normativité :la normativité familiale et la normativité issue de la société bruxelloise dans laquelle ils sont nés et où ils connaissent nombre d’interactions. Ces normativités sont à entendre comme des systèmes de valeurs, de pratiques et de représentations qui influent sur les individus et contribuent à forger leur rapport au monde.Ces normativités, sans forcément s’opposer radicalement et en gardant à l’esprit qu’elles sont l’une et l’autre mouvantes, fluctuantes et réactives aux contextes dans lesquelles elles se déploient, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent s’envisager de manière figée en raison notamment des capacités d’agir des acteurs qui les composent, sont amenées à s’articuler et incarner des points potentiels de friction ou d’ajustement pour les acteurs, en fonction de certains événements biographiques.C’est dans ce contexte que le choix conjugal a été interrogé. Celui-ci incarne en effet un « moment de vérité » comme l’ont souligné différents auteurs (Remacle, 2005, Streiff-Fenart, 1985, De Villers, 2011) puisque c’est au moment de la mise en couple de leurs enfants, que se présente pour les parents un des enjeux cruciaux de la dimension transmissive entre les générations, transmission qui prend une importance particulière en raison de l’histoire migratoire de la famille. Et pour les enfants, que se pose la question du positionnement individuel entre les attentes familiales et les souhaits personnels nés de leurs socialisations successives. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The impact of care, gender and migration regimes on migrant domestic work: a quantitative analysis at the European levelGiordano, Chiara 24 May 2018 (has links)
In the light of the recent developments occurred in the domestic sector in Europe and the debate on the externalisation of domestic and care activities, this research explores the impact of gender, care and migration regimes on migrant domestic work. While the number of migrant domestic workers is increasing everywhere in Europe, the cross-national differences in the ethnicisation of the sector remain significant and depend on multiple factors. The literature on domestic work has long recognised the role of welfare/care regimes in determining the degree of externalisation of domestic and care activities and the role of migration regimes in attracting migrant workers. Additionally, the gender regime can also be crucial to understand the recent developments of paid domestic work in Europe.In this dissertation, I present the findings of a quantitative study conducted at the European level, aimed at exploring the interconnection of care, gender and migration regimes and their impact on migrant domestic work in Europe. For this, I have conducted a two-step analysis. First, I have created three typologies of countries, one for each regime, based on relevant indicators, which allowed me to identify clusters of countries that behave similarly with respect to the three regimes. Then, I have tested the effect of the typologies on the ethnicisation of the domestic sector. The findings suggest that the three regimes do have an effect on the concentration of migrants in the domestic sector, and that this effect is greater when the three regimes are taken into account simultaneously. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Bifurcations familiales et socialisations politiques : une comparaison des femmes en famille nucléaire, monoparentale et recomposée / Family turning points and political socializations : a comparison between women in nuclear, single parent and step- familyReguer-Petit, Manon 04 May 2016 (has links)
Dans un contexte de diversification des configurations familiales, cette thèse analyse d’abord l’impact des bifurcations familiales sur la socialisation politique secondaire des femmes. Elle permet ensuite de comprendre comment ces bifurcations influent sur la façon dont les femmes conçoivent leur rôle d’agent socialisateur auprès de leurs (beaux-) enfants. L’enquête s’appuie sur une double comparaison, d’une part entre trois structures familiales - nucléaires, monoparentales et recomposées - et d’autre part entre des contextes associatifs et non associatifs. Une analyse quantitative des données ÉRFI de l’INED vient compléter le recours à des méthodes qualitatives plurielles : une enquête ethnographique dans trois associations et une enquête par entretiens auprès de 88 femmes, mères en famille nucléaire ou monoparentale et belles-mères en famille recomposée. Les résultats montrent que les configurations familiales influent sur le processus de socialisation politique. Les expériences de recomposition, et encore plus de séparation, suscitent chez les femmes des socialisations de transformation ; celles-ci sont marquées par une modification de leurs valeurs à l’égard de la famille et des rôles de genre, de leur perception de la justice, des politiques de la famille et des politiques sociales. Ces transformations influent in fine sur le rapport des femmes à l’offre politique. La trajectoire familiale affecte ensuite la façon dont les femmes conçoivent leur rôle d’agent socialisateur. L’analyse montre que le contenu qu’elles souhaitent diffuser à leurs (beaux-) enfants ainsi que les mécanismes et l’intentionnalité à agir qu’elles décrivent varient selon la structure familiale. / In a context of diversification of family structures, this thesis begins by analyzing the impact of familial turning points on the political socialization of women. In addition, it provides an understanding of how these turning points impact the way women see themselves as agents of socialization for their children or stepchildren. This study is based on a twofold comparison in France: on the one side, an examination of three different family structures (nuclear families, single-parent families and stepfamilies) and, on the other side, a comparison of associative and non-associative contexts. A quantitative analysis of ERFI data provided by INED complements the use of several qualitative methods: an ethnographic study within three associations and an interview study carried out with 88 women, mothers in nuclear or single-parent families and stepfamilies. The results of this thesis show that family structures influence the political socialization process of women. Experiences of family blending, and even more those of separation, arouse the transformation of socialization among women. These transformations are marked by a change in their values regarding family and gender roles, their perception of justice as well as of familial and social policies. They finally affect women’s attitude toward the political offer. Family trajectory therefore impacts the way women see themselves as agents of socialization. The analysis demonstrates that family structure influences what women want to pass on to their children or stepchildren, the way they do it and their degree of intentionality.
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Les déterminants socio-économiques et culturels de la jeunesse dans le Kenya rural; région de Masaba en pays Kisii. / The socioeconomic and cultural determiners of the youth in rural Kenya; region of Masaba in country Kisii.Akuma, Joseph 08 December 2016 (has links)
Le thème de la socialisation des jeunes est un sujet de préoccupation pour toutes les sociétés du monde entier. Ceci est dû principalement au fait que l'avenir des communautés repose, en partie, sur l'efficacité avec laquelle elles accomplissent les tâches de préparation de cette composante importante de leur population, à devenir des adultes productifs qui contribueront au bien-être de leurs communautés. Dans les pays en voie de développement, caractérisé par un changement social rapide, une adaptation à des modes de vie non conventionnelles de la part des générations futures, dont les trajectoires croisent des contextes entièrement différents, l'explication minutieuse des déterminants de la socialisation des jeunes est incontournable. Au Kenya, les changements sociétaux et les comportements, exacerbés par les vulnérabilités associées au développement, créent souvent une confluence de facteurs qui placent les jeunes devant de grands risques. Par conséquent, la nécessité de transformer les institutions sociales ordinaires de la société, en tant que cadres de socialisation, pour les rendre pertinentes dans la préparation des jeunes aux défis de l'avenir, est inévitable. Portant sur une société du Kisii rural, Masaba Sud – Ouest, l'étude a cherché à établir comment le changement de la famille et celui d'autres institutions sociales clés, telles que l'éducation, la religion et les médias, ont un impact sur la socialisation de la communauté des jeunes. Le modèle écologique pour le développement humain (Urie Bronfenbrenner, 1994) et l’examen des parcours de vie ont été adoptés comme modèle conceptuel et méthodologique de l'étude. Les résultats de l'étude offrent une vue particulièrement nuancée des défis de socialisation pour une période de changement sans précédent dans un cadre rural du Kenya. Il est démontré que les socio-valeurs culturelles et les normes communautaires qui influencent le processus de socialisation ne sont pas constantes, mais qu’elles changent toujours et d’une façon parfois contradictoire et qu’elles sont perçues différemment par les jeunes et les membres plus âgés de la société, affectant ainsi négativement la capacité des parents et des autres anciens de réguler les jeunes. En outre, il est démontré que l'adoption de nouvelles structures sociales, conduisant à l'interruption de la transmission de comportements spécifiques, ne donne pas lieu à l'échec de la socialisation, mais offre de plus grandes voies pour favoriser un comportement positif. Au niveau national, la politique en charge du développement de la jeunesse est pleine de lacunes, en termes de politiques suivies, d’autant que les interventions n'ont pas été fondées sur une évaluation éclairée des problèmes. De même, les programmes pour les jeunes ont constamment été guidés par la philosophie du déficit et par des approches orientées. Ainsi, l'idéologie qui sous-tend le développement des jeunes, a souvent mis l'accent sur les projets centrés sur la transmission des compétences professionnelles et l'accès aux services financiers des jeunes, alors que fait défaut une politique familiale explicite. L'étude apporte une contribution à une recherche qui vise à comprendre les entraves structurelles, les nouvelles voies et transitions des jeunes à l'âge adulte et les chemins de développement personnel basé sur de nouvelles façons et attitudes, marquées par l'interaction humaine. / The subject of youth socialization is a concern for all societies worldwide. The future of communities rests, in part on how effectively they accomplish the tasks of preparing this important component of their population to become productive adults. In developing countries, characterized by rapid social change, the adaptation and unconventional life patterns of future generations, whose growth trajectories will occur in an entirely different context, calls for careful explication of the determinants of the socialization young people. In Kenya, the societal shifts and behavioral patterns, exacerbated by the unique developmental vulnerabilities often create a confluence of factors that put youth at great risk. Hence, the need to transform the ordinary institutions of society, as socializing contexts to make them relevant in preparing young people for the challenges of the future role taking is inevitable. Set in a society in rural Kisii, Masaba South – Western Kenya, the study sought to establish how the changes in the family and that of other key social institutions such as education, religion and the media impact the socialization of the youth in the community. The ecological model for human development by Urie Bronfenbrenner (1994) and the life course framework have been adopted as the conceptual model for the study. The results of the study offer an unusually nuanced view of socialization challenges in a time of unprecedented change in Kenya’s rural setting. It is shown that socio- cultural values and community norms that influence the socialization process are not constant, but always changing and sometimes contradictory and are perceived differently by young people and older members of society, thereby adversely affecting the capacity of parents and other elders to regulate the youth. In addition, it is shown that the adoption of new social structures though leading to the disruption of the transmission of specific behaviors, do not result to failure in effective socialization, but offers greater pathways for imparting positive behavior. At national level, the policy with regard to youth development is full of gaps, in terms of policy and reality, especially since the interventions are not predicated on informed assessment. Similarly, youth programs have consistently been guided by the philosophy of deficit and problem oriented approaches. Thus, the ideology that underpins the development of young people often focuses on projects focusing on imparting vocational skills and access to financial services for young people that have already “fallen off the cracks”. More critical, the country lacks an explicit family policy on whose lenses issues affecting the family and its various population segments, especially the youth could be examined. The study makes an important contribution to the understanding of the emergent area of research aimed at understanding the structural obstacles to young people’s transition to adulthood by creating new channels and orientation for seeking pathways to personal development based on new ways and attitudes of human interaction.
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Nas malhas das redes de solidariedade familiar : um estudo sobre avós que cuidam ou criam netos em um bairro da zona norte de AracajuSilva, Candido de Jesus 24 September 2012 (has links)
Dans la société contemporaine, le phénomène des grands-parents éducateurs est totalement intégré aux relations familiales des couches populaires de la société, ce phénomène avait d ailleurs été déjà observé au cours de l histoire. Durant la période coloniale, il était commun de partager l habitation avec plusieurs générations d une même famille et de personne y étant attachées, comme le montrent les études d Antonio Candido et de Gilberto Freire. Actuellement, la cohabitation de trois générations dans une même habitation : parents, enfants, petits-enfants n est pas un phénomène commun, même si dans certains cas déterminés ce modelé persiste pour des raisons d ordre financières ou pour apporter de l aide aux membres les plus jeunes de la famille, ainsi que dans des situations de crise ou d instabilité émotionnelle. Ce travail cherche à comprendre comment se construit la notion de « grands-parents éducateurs » dans un milieu de changement social à partir de leurs vécus et leurs idées du monde. Nous avons comme toile de fond les questions du vieillissement et du cycle de la vie et essayons de percevoir les relations de parenté et de solidarité intergénérationnelle du point de vue des acteurs de cette recherche. / Este estudo teve como objetivo responder a uma questão básica, relacionada a um segmento específico da população, formado por avós que criam ou cuidam dos netos, coabitando de maneira permanente ou temporária uma mesma unidade residencial. A pergunta que despertava a curiosidade era: qual a representação que os avós atribuem ao fato de criarem seus netos? Como eles se vêem neste papel? O universo desta pesquisa é formado por pessoas que moram numa área da cidade denominada de Conjunto e Invasão do Almirante Tamandaré, localizada no Bairro Santos Dumont, na Zona Norte de Aracaju. Certamente, a originalidade não é a principal característica deste fenômeno, já que foi observado em outras épocas e tem recorrência em outros locais e segmentos sociais, notadamente entre as camadas mais pobres da população (mas, não somente entre elas). O que mais se sobressai nesta questão são as relações familiares. De que maneira se processa esse arranjo? Esta situação provoca uma relação de conflito entre os membros da família? Estas e outras perguntas, exigem, necessariamente, a inclusão de duas categorias sociológicas básicas, para compreender como se dão essas relações. A noção de solidariedade familiar e as relações de consangüinidade ou de caráter eletivo. Para responder a estas e outras perguntas e retratar esta realidade e as características que envolvem estas relações foi realizada uma pesquisa de campo, na qual foram entrevistadas dez avós-criadores, sendo oito (08) entrevistas com mulheres-avós e duas (02) com homens-avôs. O objetivo era compreender a dinâmica e as condições de vida dos sujeitos envolvidos nessas relações e as razões que levam à formação deste tipo de arranjo familiar, no universo das relações familiares contemporâneas. O que mais se evidenciou nessas relações foi a presença da mulher-avó, coabitando com filhos e netos, em condições de precariedade material, levadas pela necessidade de prestar apoio aos membros mais jovens da família, em situação de crise financeira ou instabilidade emocional. As mulheres que vivem a condição de avós criadoras, geralmente assumem o sustento e a manutenção da família, acarretando para elas maior responsabilidade ao mesmo tempo, que amplia a sua autoestima e assegura o respeito e a consideração dos membros da família. Como pano de fundo dessas discussões, estaremos analisando as trajetórias de vida dos agentes enfocados e refletindo sobre suas idéias de mundo e sobre questões relacionadas ao envelhecimento, aos ciclos de vida, as relações de parentesco e a solidariedade familiar.
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La séparation parentale serait-elle un facteur de risque indépendant pour le développement de l’enfant, à prendre en compte en médecine de première ligne?Kacenelenbogen, Nadine 09 May 2016 (has links)
Contexte: En Belgique, on évalue à 600.000 le nombre de mineurs vivant à un moment donné la séparation de leurs parents, ce qui est déjà le cas pour 10% des enfants en âge préscolaire pour monter à 25, voire 30% pour les adolescents. Une étude qualitative finalisée en 2006, avait permis d’établir un premier état des lieux, en analysant 240 cas de séparation concernant des enfants de 0 à 15 ans. Les éléments reconnus importants étaient les suivants: - Dans les suites d’une séparation, les enfants de parents séparés risqueraient plus souvent que les autres, des troubles psychologiques, somatoformes ou comportementaux, des difficultés scolaires et des problèmes liés à la gestion de leur santé physique.- Les conflits entre les parents après la séparation sont un facteur de risque majeur de troubles pour l’enfant et de difficultés de suivi pour le généraliste.- L’environnement de l’enfant après la séparation et notamment le type de garde influence également l’évolution du jeune patient, même si aucun type d’hébergement (alterné ou pas) ne parait adapté à toutes les situations.- Les principales difficultés professionnelles pour les généralistes sont le fait d’être «instrumentalisés» par les familles avec ses corollaires et par exemple l’aggravation de la situation de l’enfant, de même que le morcellement du suivi médical.Objectif: Dans les suites de cette recherche, et en tenant compte de la littérature disponible, nous avons voulu étudier l’hypothèse selon laquelle le fait pour un enfant de ne pas vivre avec ses deux parents, serait un facteur de risque indépendant pour sa santé.Si cette hypothèse devait se confirmer il était prévisible que le généraliste en soit le témoin privilégié.Méthodologie: A cette fin, nous avons procédé à des études transversales à partir de données de la Banque de données médico-sociales de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) pour les enfants de 7 à 32 mois. Ensuite, nous avons confronté ces résultats avec ceux rapportés par la littérature et ceux de notre étude qualitative.Résultats:Ce que les résultats confirment:Pour les enfants de 7 à 32 mois, nos travaux corroborent l’utilité d’un travail de prévention tant primaire que secondaire, à l’intention de toutes les familles d’enfants de moins de trois ans, entre autre pour l’éviction du tabac dans les habitations, le respect du calendrier vaccinal et pour une alimentation optimale. De même, les parents doivent être encouragés à suivre, les recommandations concernant l’hygiène buccodentaire et la détection précoce de l’amblyopie. Nous confirmons aussi la nécessité de la promotion auprès de toutes les familles, des conseils de sécurité autour du sommeil du nourrisson, de même que la surveillance de l’évolution du développement psychomoteur et du BMI des enfants en âge préscolaire. Nos résultats comme ceux rapportés par la littérature, rappellent que les jeunes issus des familles les plus démunies et au sein desquelles les parents sont les moins instruits, non seulement bénéficient plus rarement d’un environnement optimal pour leur évolution, mais aussi que dès les premiers mois après leur naissance, plus souvent, ils présenteront des problèmes de santé. Ce que les résultats révèlent:Par comparaison avec les parents vivant ensemble, lorsque les parents d’enfants de 7 à 32 mois vivent séparément, leurs comportements sont significativement moins souvent adéquats quelque soit le niveau social, et ce en matière de tabagisme dans l’habitation, d’alimentation, de vaccination, de suivi des recommandations d’hygiène buccodentaire et de dépistage de l’amblyopie. Par ailleurs, lorsque les parents ne vivent pas ensemble et en tenant compte des confondants potentiels, les enfants risquent plus fréquemment de présenter certains troubles du sommeil (Apparent Life-Threatening Event - ALTE), ont plus fréquemment un résultat anormal à la polysomnographie et nécessitent plus souvent un monitoring à domicile. Toujours en considérant comme référence la famille avec les deux parents sous le même toit, on observe chez ces enfants de moins de trois ans, un ralentissement relatif de leur développement psychomoteur surtout au niveau des compétences graphiques et langagières et ce de manière indépendante vis-à-vis des facteurs causaux connus. Il est également possible, que la configuration familiale ait une influence sur l’évolution du Body Mass Index (BMI), comme objectivé chez les nourrissons de 7 à 11 mois :en cas de séparation, le risque de surpoids est significativement augmenté. Discussions et conclusions: La particularité de ce travail, est le fait que pour la première fois en Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons pu quantifier des associations entre la séparation parentale et plusieurs indicateurs concernant la santé des enfants de moins de trois ans. Ainsi, nos résultats confrontés à ce que nous rapporte la littérature, nous font prendre de la distance avec l’idée habituellement véhiculée, que l’évolution plus fréquemment moins optimale des enfants de parents séparés, serait uniquement la conséquence d’un environnement économiquement plus précaire. Ce que les résultats impliquent en termes de pratique clinique:En tenant compte à la fois de la littérature, des résultats de notre étude qualitative et de nos études transversales, nous proposons un ensemble d’attitudes susceptibles d’améliorer nos pratiques ambulatoires de première ligne. En effet, à ce niveau la proactivité du généraliste reste essentielle, car presque toutes les familles du pays ont un médecin de famille attitré, que consultent au moins une fois par an (en moyenne 4 fois) 90% des adultes et 70% des enfants. On sait aussi que plus les familles vivent des difficultés socioéconomiques et plus elles consulteront leur généraliste.- Un travail de prévention auprès de toutes les familles d’enfants de 7 mois à 32 mois, en matière d’éviction du tabac dans les habitations, de respect du calendrier vaccinal, d’une alimentation optimale (allaitement les 6 premiers mois et/ou lait adapté pour l’âge), mais aussi de santé buccodentaire et de suivi des recommandations en matière de dépistage de l’amblyopie.- Un travail ciblé de promotion de la santé et de prévention en étant particulièrement attentif non seulement aux parents et enfants démunis pour des raisons matérielles et/ou culturelles, ou lorsque les mères sont âgées de moins de 18 ans, autant de situations déjà connues dans lesquelles les adultes sont moins informés concernant leur propre santé et celle de leurs enfants, mais aussi lorsque les parents ne vivent pas sous le même toit.- Une détection optimalisée des problèmes de santé de l’enfant de moins de trois ans, surtout s’il avait un petit poids à la naissance, lorsque sa mère est très jeune, si sa famille est démunie pour des raisons matérielles et/ou culturelles, mais également lorsque ses parents ne vivent pas ensemble.- Un travail d’accompagnement et d’information des couples de parents d’enfants en bas âge en s’informant sur la qualité relationnelle entre les parents et ce en vue de détecter les conflits, voire la violence entre les conjoints. A chaque contact avec une famille dans les premières années après une naissance, nous proposons de s’enquérir des difficultés rencontrées, informer le ou les parent(s) de ce qui est «banal» ou pas, d’évaluer l’état de santé des parents et de proposer les solutions les plus adéquates aux différents problèmes.- Un accompagnement des (futurs) parents vivant ensemble ou non et notamment en les informant également sur les différences observées en matière de santé de l’enfant en fonction de la situation familiale (parents sous le même toit ou non).- Un accompagnement des familles dont les parents entrevoient leur séparation ou qui ne vivent pas/plus sous le même toit pour le suivi de l’enfant. Les grands axes sont les suivants: S’informer systématiquement sur la situation familiale de l’enfant. Informer/sensibiliser les parents en voie de séparation/séparés (ou non) sur les risques pour les enfants dans les suites d’une séparation parentale. Informer les parents sur les facteurs aggravants et protecteurs pour l’enfant. Améliorer le suivi médical de l’enfant en proposant le choix d’un seul généraliste pour le suivi de l’enfant. Mais aussi, en cas de morcellement du suivi, communiquer entre confrères (avec si possible partage des dossiers). Ecouter la plainte de l’enfant en s’adressant à lui directement, soutenir l’enfant psychologiquement et le référer vers d’autres lignes de soins si jugé utile. Tenir compte du conflit entre parents :Diagnostiquer le conflit en collectant activement les informations nécessaires, éviter d’être instrumentalisé par les parents pour ne pas aggraver le conflit et le mal-être de l’enfant et si possible rétablir une communication entre les ex-conjoints (en respectant l’impartialité, en parlant aux deux parents, en soumettant des suggestions aux deux parents), même lorsque l’on ne suit plus qu’un seul parent. Soutenir les parents en écoutant leur plainte.Ce que nos résultats impliquent d’un point de vue santé publique en Belgique:Des répercussions collectives de la séparation parentale sont probables et ce par différentes voies.- Via les conséquences directes et à court termes de la population d’enfants de moins de trois ans :en partant des résultats de nos études transversales, nous avons estimé les fractions étiologiques du risque chez les exposés ou dans la population. Nous constatons que de manière notable les problèmes listés chez les enfants de 7 à 32 mois lors des bilans ONE entre 2006 et 2012, sont attribuables soit dans la population, soit parmi les enfants exposés, au fait que les parents ne vivent pas ensemble, et ce de manière indépendante par rapport aux confondants potentiels dont entre autre, le niveau social. Ces items répertoriés, sont par définition prépondérants en matière de prévention collective, puisqu’ils sont évalués par un organisme dont le rôle est justement de favoriser le bien-être au niveau pédiatrique, dans le cadre d’une vision globale de santé publique. - Via les conséquences à long termes pour l’adolescent ou l’adulte, ayant vécu la séparation de ses parents au cours de l’enfance :notre étude qualitative en focus group, de même que la littérature confirme l’hypothèse selon laquelle l’adolescent ou le jeune adulte ayant vécu une séparation parentale pendant son enfance, présenterait plus de troubles tant somatique que psychosociaux, notamment liés aux style de vie plus à risque comme la consommation de tabac ou d’alcool. - Via la précarité engendrée par la séparation :l’impact de la séparation des parents sur la santé de l’enfant est probablement à la fois direct (effet de la séparation par elle-même) et indirect via la précarité induite par la dissolution familiale.- Du point de vue de l’enfant, la séparation équivaudrait à une adversité environnementale indépendante qui agit potentiellement comme un filtre de sélection, en termes de réussite scolaire et les implications que cela suppose (intégration professionnelle, niveau d’instruction et de vie, santé globale), mais aussi en termes d’influence directe et indirecte (comportements de l’entourage) sur la santé somatique et psychologique des jeunes et ce par comparaison avec les situations familiales où les deux parents vivent ensemble.Perspectives:Ces résultats appellent d’autres questions de recherches.- L’association entre la séparation parentale et la santé de l’enfant, se vérifie-t-elle en Belgique lorsque celui-ci est plus âgé? En ce moment Maud Dujeu et Isabelle Godin (ESP-SIPES-ULB) procèdent au travail d’analyse ciblant les 10 à 19 ans en partant de l’enquête de santé des jeunes en âge scolaire 2010.Par ailleurs nous prévoyons d’initialiser une étude transversale observationnelle centrée sur les enfants de 5 à 6 ans à partir des dossiers de médecine scolaire.- Que dit la littérature concernant la santé somatique de l’enfant dont les parents ne vivent pas ensemble? Nous prévoyons une synthèse méthodique des études ciblant la santé somatique des enfants à différents âges. - Quels sont les éléments associés à l’évolution favorable des jeunes en cas de séparation parentale? Nous devrions déterminer quels sont les facteurs de protection et de vulnérabilité ayant un impact sur l’évolution d’un enfant du point de vue de sa santé psycho-sociale, scolaire et somatique, et ce quel que soit l’environnement familial. Une étude prospective d’observation suivant des enfants dès leur naissance (ou leur conception) pourrait lever les doutes en matière de causalité entre la structure familiale et la santé de l’enfant, et faire apparaître les facteurs de risque et de protection vis-à-vis des problèmes potentiels. Cela nécessiterait une collaboration interdisciplinaire de large envergure.Par ailleurs, des études à design qualitatif individuel ou en groupe de parents, enfants et adolescents pourraient aussi apporter des informations à ce niveau.- Inciter au niveau fédéral ou régional, un recensement récurrent des différentes structures familiales du point de vue de l’enfant, élément important d’un point de vue santé publique. / Doctorat en Sciences médicales (Médecine) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’adoption internationale chez les célébrités : images et sociétéDeschênes, Mérédith 03 1900 (has links)
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Analyse des processus générationnels de transmission et d’engagements familiaux et communautaires. Cas des membres de trois générations marocaines masculines installés en BelgiqueArara, Rim 18 April 2018 (has links)
La transmission est un acte social manifestant les échanges entre individus dans le but d’assurer une continuité dans le temps à travers la succession des générations. Par ailleurs, cette même transmission dépend de plusieurs circonstances liées tant aux perceptions des individus qu’à leurs conditions sociohistoriques de vie. Il en résulte que ces transmissions sont souvent imbriquées entre la continuité et le changement, la production et la reproduction, la construction et la co-construction, etc. Certes, elles ne sont que rarement une reproduction à l’identique, ce qui favorise sa diversité et sa richesse aboutissant parfois à la complexité de ce processus. C’est dans le but de détecter les effets de génération traduisant les changements s’opérant entre trois générations masculines marocaines installées en Belgique que nous avions entamé cette étude. Celle-ci par le biais de deux méthodes complémentaires, notamment le récit de vie et l’analyse interprétative phénoménologique, a pu mettre en relation des faits connus. Il s’agit de la mise en lien de pratiques d’engagements familiaux et de transmissions générationnelles favorisant l'extraction d’éclairantes significations. Ainsi, cette étude, en analysant en premier les récits de vie à la façon d’un « roman » familial de ces trois générations ayant des relations collatérales et sociales (relations horizontales), a pu identifier les caractéristiques et profils des sujets relevant de chaque génération. Ces derniers,en vivant des moments sociohistoriques, y participent activement et passivement. En effet, de leur implication à un destin commun et concret, ils forment une unité générationnelle spécifique marquée par un temps historique et une trame événementielle commune.De plus, l’utilisation de la méthode phénoménologique a permis d’identifier ensuite trois registres de transmissions mis en évidence par les générations familiales ayant un lien de filiation patrilinéaire existant entre un grand-père, son fils et son petit-fils (relations verticales). Les différents contenus de leurs registres, non mutuellement exclusifs, dénotent du développement des pratiques de transmission où chaque génération intériorise les valeurs des ainés par modelage ou par l’exemple…, mais s’approprie également de nouvelles valeurs.De surcroit, leurs transmissions véhiculent différents contenus ce qui manifeste que chaque génération reste marquée par ses propres expériences, perceptions, vécues, favorisant la co-construction de nouvelles transmissions et leur circulation. Par conséquent, nos travaux nous amènent à concevoir une articulation très forte entre les transmissions diversifiées selon les contextes et les contenus qui se font entre ces générations patrilinéaires. Celles-ci se sont engagées dans des transmissions générationnelles pour faire face aux différentes pressions socioculturelles et économiques leur imposant de multiples ajustements. Par ailleurs, leurs transmissions s’opérant dans un contexte migratoire, même si elles ambitionnent de garder une continuité avec le patrimoine d’origine, évoquent par ailleurs, le changement social, sans pour autant marquer de rupture prononcée.Finalement, il est à noter que leurs objectifs de par leurs différentes transmissions s’articulent autour de la préservation de l’appartenance et de l’équilibre familial, du respect des habitudes familiales, particulièrement par le développement de leurs liens qui demeurent une puissance affective qui scelle, maintient et développe leurs relations. De plus, toutes ces générations ambitionnent leur adaptation aux nouvelles valeurs et règles de la nouvelle société. Il s’agit là d’un enjeu familial consistant à maintenir une stabilité sociale et culturelle tout en ayant une harmonie avec l’environnement extérieur. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Placer et déplacer ses enfants. Stratégies transnationales de mères sénégalaises aux Etats-Unis, en Italie et en France / Positioning and moving ones children. Senegalese mothers’ transnational strategies in the United States, Italy, and FranceGrysole, Amélie 13 September 2018 (has links)
Les migrations internationales modifient les rôles attribués à chacun.e dans une famille et nécessitent des réaménagements en conséquence de l’absence d'un.e ou plusieurs membres. Cette recherche examine les implications d'une pratique familiale qui consiste à faire grandir au Sénégal des enfants nés dans les pays de destination. La reproduction des statuts sociaux au croisement de deux espaces nationaux se négocient – entre autres – par le choix du lieu où grandissent les enfants et des personnes en charge de les élever. Le focus est mis sur les stratégies des mères car ce sont elles qui ont la charge du soin quotidien des enfants en migration, et parce que les enfants sont, pour la plupart, accueillis par des membres de leur parenté utérine à Dakar. Les parents migrants de cette enquête, issus de différentes fractions des classes moyennes dakaroises, évaluent les quartiers ségrégués, populaires et immigrés où ils résident dans les pays de migration comme risqués pour la socialisation de leurs enfants. L’incertitude qui pèse sur le devenir des enfants nés en migration (carrières déviantes, échec scolaire) met en danger la reproduction sociale des maisonnées transnationales et les projets de mobilité sociale des parents. Ainsi ces derniers luttent-ils pour transmettre à leurs enfants à la fois les ressources de l’autochtonie (normes, relations, écoles privées, environnement protégé) et les ressources internationales (travail, études supérieures, langues, droit de circulation) au travers de stratégies de socialisation et de relocalisation de leurs enfants à Dakar. Appuyée sur une enquête ethnographique multi-sites (douze mois de terrain, neuf mois au Sénégal, trois mois dans les pays de migration), cette recherche analyse comment ces pratiques transnationales reflètent des modes de lutte contre le déclassement social, ethno-racial et statutaire subi en migration, selon des (dis)-positions sociales et des ressources de départ différentes. Entre projets de retour (au Sénégal), investissements scolaires privés, logiques économiques et normes sociales, ce mode de prise en charge des enfants est intimement lié et contraint par le cadre politique et le contexte économique du pays de naissance des enfants (États-Unis, France, Italie). La décision de laisser partir un enfant au Sénégal est ainsi attachée à des politiques migratoires, familiales et scolaires. Cet arrangement apparemment singulier est toutefois exemplaire d »une façon d’émigrer perçue comme provisoire ou du moins sans rupture, ainsi que de liens affectifs et économiques qui dépassent largement ceux d’un modèle conjugal et nucléaire de la famille. / International migration results in the reconfiguration of the roles taken up by each family member, requiring readjustments in the absence of one or more relatives. This study examines the implications of the kinship practice of sending children who were born abroad to grow up in Senegal, their parent’s country of origin. The reproduction of social status at the intersection of two national spaces is negotiated, in part, by the choice of where children will live and who will take charge of bringing them up. Here, I focus on mother’s strategies, given that they are most often in charge of the daily care of children in the context of migration, and because in most cases, the children studied were welcomed by members of their maternal kin in Dakar.The migrant parents in this study, who come from various segments of Dakar’s middle class, esteem that the segregated, lower-class, and immigrant neighborhoods where they live abroad represent a risk for their children’s socialization. This uncertainty, which weighs heavily on the futures of children born in migration (the risk of deviance and scholarly failure) endangers the social reproduction of transnational households and their parents’ ambitions of social mobility. As such, these caregivers strive to transmit to their children, both the resources of their country of origin (social norms and relations, private schools, a protected environment) and international resources (work, higher education, language skills, rights to travel) through socialization strategies and by moving their children to Dakar. Drawing on multi-sited ethnographic fieldwork (twelve months total, nine in Senegal and three in countries of migration), this study analyzes how these transnational practices reflect various means through which families fight against the treat of downward social mobility, relative to their ethnicity/race and assigned status in migration and associated with their social positions and resources pre-migration. Between ambitions to return to Senegal, investments in private schooling, economic logics, and social norms, the means of caring for one’s children is intimately linked and constrained by the political economic context in the children’s country of birth (United States, France, or Italy). The decision to send one’s child to grow up in Senegal is thus bound up with the politics of migration, in families, and of schools. This arrangement, apparently exceptional, is nonetheless exemplary of a form of emigration perceived to be temporary or at least without rupture, and affective and economic connections which far exceed the nuclear family.
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