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Adaptation de l'enfant à la séparation de ses parents : perspectives explicatives, conflits conjugaux et processus de coping

Carobene, Geneviève January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La séparation parentale serait-elle un facteur de risque indépendant pour le développement de l’enfant, à prendre en compte en médecine de première ligne?

Kacenelenbogen, Nadine 09 May 2016 (has links)
Contexte: En Belgique, on évalue à 600.000 le nombre de mineurs vivant à un moment donné la séparation de leurs parents, ce qui est déjà le cas pour 10% des enfants en âge préscolaire pour monter à 25, voire 30% pour les adolescents. Une étude qualitative finalisée en 2006, avait permis d’établir un premier état des lieux, en analysant 240 cas de séparation concernant des enfants de 0 à 15 ans. Les éléments reconnus importants étaient les suivants: - Dans les suites d’une séparation, les enfants de parents séparés risqueraient plus souvent que les autres, des troubles psychologiques, somatoformes ou comportementaux, des difficultés scolaires et des problèmes liés à la gestion de leur santé physique.- Les conflits entre les parents après la séparation sont un facteur de risque majeur de troubles pour l’enfant et de difficultés de suivi pour le généraliste.- L’environnement de l’enfant après la séparation et notamment le type de garde influence également l’évolution du jeune patient, même si aucun type d’hébergement (alterné ou pas) ne parait adapté à toutes les situations.- Les principales difficultés professionnelles pour les généralistes sont le fait d’être «instrumentalisés» par les familles avec ses corollaires et par exemple l’aggravation de la situation de l’enfant, de même que le morcellement du suivi médical.Objectif: Dans les suites de cette recherche, et en tenant compte de la littérature disponible, nous avons voulu étudier l’hypothèse selon laquelle le fait pour un enfant de ne pas vivre avec ses deux parents, serait un facteur de risque indépendant pour sa santé.Si cette hypothèse devait se confirmer il était prévisible que le généraliste en soit le témoin privilégié.Méthodologie: A cette fin, nous avons procédé à des études transversales à partir de données de la Banque de données médico-sociales de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) pour les enfants de 7 à 32 mois. Ensuite, nous avons confronté ces résultats avec ceux rapportés par la littérature et ceux de notre étude qualitative.Résultats:Ce que les résultats confirment:Pour les enfants de 7 à 32 mois, nos travaux corroborent l’utilité d’un travail de prévention tant primaire que secondaire, à l’intention de toutes les familles d’enfants de moins de trois ans, entre autre pour l’éviction du tabac dans les habitations, le respect du calendrier vaccinal et pour une alimentation optimale. De même, les parents doivent être encouragés à suivre, les recommandations concernant l’hygiène buccodentaire et la détection précoce de l’amblyopie. Nous confirmons aussi la nécessité de la promotion auprès de toutes les familles, des conseils de sécurité autour du sommeil du nourrisson, de même que la surveillance de l’évolution du développement psychomoteur et du BMI des enfants en âge préscolaire. Nos résultats comme ceux rapportés par la littérature, rappellent que les jeunes issus des familles les plus démunies et au sein desquelles les parents sont les moins instruits, non seulement bénéficient plus rarement d’un environnement optimal pour leur évolution, mais aussi que dès les premiers mois après leur naissance, plus souvent, ils présenteront des problèmes de santé. Ce que les résultats révèlent:Par comparaison avec les parents vivant ensemble, lorsque les parents d’enfants de 7 à 32 mois vivent séparément, leurs comportements sont significativement moins souvent adéquats quelque soit le niveau social, et ce en matière de tabagisme dans l’habitation, d’alimentation, de vaccination, de suivi des recommandations d’hygiène buccodentaire et de dépistage de l’amblyopie. Par ailleurs, lorsque les parents ne vivent pas ensemble et en tenant compte des confondants potentiels, les enfants risquent plus fréquemment de présenter certains troubles du sommeil (Apparent Life-Threatening Event - ALTE), ont plus fréquemment un résultat anormal à la polysomnographie et nécessitent plus souvent un monitoring à domicile. Toujours en considérant comme référence la famille avec les deux parents sous le même toit, on observe chez ces enfants de moins de trois ans, un ralentissement relatif de leur développement psychomoteur surtout au niveau des compétences graphiques et langagières et ce de manière indépendante vis-à-vis des facteurs causaux connus. Il est également possible, que la configuration familiale ait une influence sur l’évolution du Body Mass Index (BMI), comme objectivé chez les nourrissons de 7 à 11 mois :en cas de séparation, le risque de surpoids est significativement augmenté. Discussions et conclusions: La particularité de ce travail, est le fait que pour la première fois en Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons pu quantifier des associations entre la séparation parentale et plusieurs indicateurs concernant la santé des enfants de moins de trois ans. Ainsi, nos résultats confrontés à ce que nous rapporte la littérature, nous font prendre de la distance avec l’idée habituellement véhiculée, que l’évolution plus fréquemment moins optimale des enfants de parents séparés, serait uniquement la conséquence d’un environnement économiquement plus précaire. Ce que les résultats impliquent en termes de pratique clinique:En tenant compte à la fois de la littérature, des résultats de notre étude qualitative et de nos études transversales, nous proposons un ensemble d’attitudes susceptibles d’améliorer nos pratiques ambulatoires de première ligne. En effet, à ce niveau la proactivité du généraliste reste essentielle, car presque toutes les familles du pays ont un médecin de famille attitré, que consultent au moins une fois par an (en moyenne 4 fois) 90% des adultes et 70% des enfants. On sait aussi que plus les familles vivent des difficultés socioéconomiques et plus elles consulteront leur généraliste.- Un travail de prévention auprès de toutes les familles d’enfants de 7 mois à 32 mois, en matière d’éviction du tabac dans les habitations, de respect du calendrier vaccinal, d’une alimentation optimale (allaitement les 6 premiers mois et/ou lait adapté pour l’âge), mais aussi de santé buccodentaire et de suivi des recommandations en matière de dépistage de l’amblyopie.- Un travail ciblé de promotion de la santé et de prévention en étant particulièrement attentif non seulement aux parents et enfants démunis pour des raisons matérielles et/ou culturelles, ou lorsque les mères sont âgées de moins de 18 ans, autant de situations déjà connues dans lesquelles les adultes sont moins informés concernant leur propre santé et celle de leurs enfants, mais aussi lorsque les parents ne vivent pas sous le même toit.- Une détection optimalisée des problèmes de santé de l’enfant de moins de trois ans, surtout s’il avait un petit poids à la naissance, lorsque sa mère est très jeune, si sa famille est démunie pour des raisons matérielles et/ou culturelles, mais également lorsque ses parents ne vivent pas ensemble.- Un travail d’accompagnement et d’information des couples de parents d’enfants en bas âge en s’informant sur la qualité relationnelle entre les parents et ce en vue de détecter les conflits, voire la violence entre les conjoints. A chaque contact avec une famille dans les premières années après une naissance, nous proposons de s’enquérir des difficultés rencontrées, informer le ou les parent(s) de ce qui est «banal» ou pas, d’évaluer l’état de santé des parents et de proposer les solutions les plus adéquates aux différents problèmes.- Un accompagnement des (futurs) parents vivant ensemble ou non et notamment en les informant également sur les différences observées en matière de santé de l’enfant en fonction de la situation familiale (parents sous le même toit ou non).- Un accompagnement des familles dont les parents entrevoient leur séparation ou qui ne vivent pas/plus sous le même toit pour le suivi de l’enfant. Les grands axes sont les suivants:  S’informer systématiquement sur la situation familiale de l’enfant. Informer/sensibiliser les parents en voie de séparation/séparés (ou non) sur les risques pour les enfants dans les suites d’une séparation parentale. Informer les parents sur les facteurs aggravants et protecteurs pour l’enfant. Améliorer le suivi médical de l’enfant en proposant le choix d’un seul généraliste pour le suivi de l’enfant. Mais aussi, en cas de morcellement du suivi, communiquer entre confrères (avec si possible partage des dossiers). Ecouter la plainte de l’enfant en s’adressant à lui directement, soutenir l’enfant psychologiquement et le référer vers d’autres lignes de soins si jugé utile. Tenir compte du conflit entre parents :Diagnostiquer le conflit en collectant activement les informations nécessaires, éviter d’être instrumentalisé par les parents pour ne pas aggraver le conflit et le mal-être de l’enfant et si possible rétablir une communication entre les ex-conjoints (en respectant l’impartialité, en parlant aux deux parents, en soumettant des suggestions aux deux parents), même lorsque l’on ne suit plus qu’un seul parent. Soutenir les parents en écoutant leur plainte.Ce que nos résultats impliquent d’un point de vue santé publique en Belgique:Des répercussions collectives de la séparation parentale sont probables et ce par différentes voies.- Via les conséquences directes et à court termes de la population d’enfants de moins de trois ans :en partant des résultats de nos études transversales, nous avons estimé les fractions étiologiques du risque chez les exposés ou dans la population. Nous constatons que de manière notable les problèmes listés chez les enfants de 7 à 32 mois lors des bilans ONE entre 2006 et 2012, sont attribuables soit dans la population, soit parmi les enfants exposés, au fait que les parents ne vivent pas ensemble, et ce de manière indépendante par rapport aux confondants potentiels dont entre autre, le niveau social. Ces items répertoriés, sont par définition prépondérants en matière de prévention collective, puisqu’ils sont évalués par un organisme dont le rôle est justement de favoriser le bien-être au niveau pédiatrique, dans le cadre d’une vision globale de santé publique. - Via les conséquences à long termes pour l’adolescent ou l’adulte, ayant vécu la séparation de ses parents au cours de l’enfance :notre étude qualitative en focus group, de même que la littérature confirme l’hypothèse selon laquelle l’adolescent ou le jeune adulte ayant vécu une séparation parentale pendant son enfance, présenterait plus de troubles tant somatique que psychosociaux, notamment liés aux style de vie plus à risque comme la consommation de tabac ou d’alcool. - Via la précarité engendrée par la séparation :l’impact de la séparation des parents sur la santé de l’enfant est probablement à la fois direct (effet de la séparation par elle-même) et indirect via la précarité induite par la dissolution familiale.- Du point de vue de l’enfant, la séparation équivaudrait à une adversité environnementale indépendante qui agit potentiellement comme un filtre de sélection, en termes de réussite scolaire et les implications que cela suppose (intégration professionnelle, niveau d’instruction et de vie, santé globale), mais aussi en termes d’influence directe et indirecte (comportements de l’entourage) sur la santé somatique et psychologique des jeunes et ce par comparaison avec les situations familiales où les deux parents vivent ensemble.Perspectives:Ces résultats appellent d’autres questions de recherches.- L’association entre la séparation parentale et la santé de l’enfant, se vérifie-t-elle en Belgique lorsque celui-ci est plus âgé? En ce moment Maud Dujeu et Isabelle Godin (ESP-SIPES-ULB) procèdent au travail d’analyse ciblant les 10 à 19 ans en partant de l’enquête de santé des jeunes en âge scolaire 2010.Par ailleurs nous prévoyons d’initialiser une étude transversale observationnelle centrée sur les enfants de 5 à 6 ans à partir des dossiers de médecine scolaire.- Que dit la littérature concernant la santé somatique de l’enfant dont les parents ne vivent pas ensemble? Nous prévoyons une synthèse méthodique des études ciblant la santé somatique des enfants à différents âges. - Quels sont les éléments associés à l’évolution favorable des jeunes en cas de séparation parentale? Nous devrions déterminer quels sont les facteurs de protection et de vulnérabilité ayant un impact sur l’évolution d’un enfant du point de vue de sa santé psycho-sociale, scolaire et somatique, et ce quel que soit l’environnement familial. Une étude prospective d’observation suivant des enfants dès leur naissance (ou leur conception) pourrait lever les doutes en matière de causalité entre la structure familiale et la santé de l’enfant, et faire apparaître les facteurs de risque et de protection vis-à-vis des problèmes potentiels. Cela nécessiterait une collaboration interdisciplinaire de large envergure.Par ailleurs, des études à design qualitatif individuel ou en groupe de parents, enfants et adolescents pourraient aussi apporter des informations à ce niveau.- Inciter au niveau fédéral ou régional, un recensement récurrent des différentes structures familiales du point de vue de l’enfant, élément important d’un point de vue santé publique. / Doctorat en Sciences médicales (Médecine) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Parental separation and child adjustment : longitudinal perspective and risk factors

Di Stefano, Gessica 03 1900 (has links)
Malgré de nombreuses études qui soutiennent l'idée que les enfants ayant vécu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficultés affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent à éclaircir. Notamment, les données empiriques existantes ne conduisent pas à des conclusions précises quant au moment exact de l’apparition de ces difficultés. De plus, ce n'est pas clair si ces difficultés sont associées à la séparation en soi, ou à bien d'autres facteurs liés à la séparation. Cette thèse est constituée de deux articles empiriques. Le premier examine l’adaptation de l’enfant avant et après la séparation en fonction du sexe et de l'âge au moment de la séparation. Le second article présente une étude qui a pour objectif de départager l’importance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la séparation parentale pour expliquer l’adaptation de l’enfant. Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2006). À chaque enquête de l'ÉLDEQ, une entrevue structurée réalisée auprès de la mère a permis d'évaluer les niveaux d’hyperactivité/impulsivité, d’anxiété et d’agressivité physique de l’enfant. Pendant cette entrevue, les mères ont également répondu à des questions sur la qualité de leurs pratiques parentales et sur le revenu du ménage. Finalement, un questionnaire auto-administré à la mère a permis d'évaluer ses propres symptômes de dépression et d'anxiété. La première étude inclus 143 enfants de familles séparées et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont été créés selon que l’enfant ait vécu la séparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. L’adaptation de l'enfant a été évaluée à un temps de mesure avant la séparation et à deux temps de mesure après la séparation. Les résultats de cette première étude démontrent qu’avant la séparation, les enfants de familles intactes et séparées ne se distinguent pas significativement quant à leurs niveaux d’hyperactivité/impulsivité et d’anxiété. Par contre, ces difficultés deviennent significativement plus élevées chez les enfants de familles séparées après la rupture des parents. D’autres parts, le niveau d’agressivité physique est plus élevé chez les enfants de la séparation indépendamment du temps de mesure. Finalement, les différences entre les deux groupes d’enfants ne dépendent pas du sexe ou de l’âge au moment de la séparation. La deuxième étude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vécu la séparation de leurs parents, et 1065 enfants du même âge provenant de familles intactes. Après avoir contrôlé pour le sexe de l’enfant, les résultats ont démontré que lorsqu’on tient compte de la contribution des symptômes maternels de dépression et d'anxiété, de la qualité des pratiques parentales et du revenu du ménage dans l’adaptation de l’enfant, la séparation parentale ne demeurent plus liée aux niveaux d’anxiété et d'agressivité physique de l’enfant. Par contre, la relation entre la séparation parentale et l’hyperactivité/impulsivité de l’enfant demeure significative. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite the large body of research supporting the idea that children who experience their parents’ separation encounter more emotional and behavioral difficulties than children who grow up in continuously intact homes, several questions remained to be investigated. Specifically, empirical evidence does not lead to clear conclusions regarding the time of onset of the adjustment difficulties experienced by children whose parents separate. Furthermore, it is not clear whether it is the separation per se that leads to these difficulties, or whether other factors can explain this association. The present thesis is made up of two empirical articles. The first examines the role of gender and age at the time of separation in children’s pre- and post-separation adjustment. The second article aims to disentangle the role of parental and contextual factors, and that of parental separation, in predicting child adjustment. Participants were from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, 1998-2006). At every wave of the QLSCD, a structured interview with the mother allowed to assess children’s levels of hyperactivity/ impulsivity, anxiety, and physical aggression. During this interview, mothers also answered questions regarding the quality of their parenting and their household income. Finally, a self-report questionnaire was administered to mothers in order to assess their own symptoms of depression and anxiety. The first study included 143 children from separated families and 1705 children from intact families. Two categories of children were created according to whether separation occurred between ages 2 and 4, or between ages 4 and 6. Child adjustment variables were assessed at one time point prior to parental separation and at two time points following separation. The results of this first paper demonstrated that prior to separation, children of intact and separated families did not differ significantly with regards to their levels of hyperactivity/impulsivity and anxiety. However, children whose parents separated had significantly higher hyperactivity/impulsivity and anxiety levels after the occurrence of separation. Physical aggression was not further increased following parental separation, but was higher in children who experienced separation, irrespective of time. No gender or age differences were found in children’s pre- and post- separation adjustment. The second study included 358, 8 year-old children who had previously experienced parental separation, and 1065 children of the same age who lived in consistently intact homes since birth. After controlling for child gender, results demonstrated that once the contribution of maternal symptoms of depression and anxiety, parenting quality and household income was accounted for, parental separation was no longer associated with child anxiety and physical aggression. However, the relationship between separation and hyperactivity/impulsivity remained significant over and beyond what was contributed by the other variables. The results presented in the articles are discussed, and their implications are highlighted.
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Parental separation and child adjustment : longitudinal perspective and risk factors

Di Stefano, Gessica 03 1900 (has links)
Malgré de nombreuses études qui soutiennent l'idée que les enfants ayant vécu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficultés affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent à éclaircir. Notamment, les données empiriques existantes ne conduisent pas à des conclusions précises quant au moment exact de l’apparition de ces difficultés. De plus, ce n'est pas clair si ces difficultés sont associées à la séparation en soi, ou à bien d'autres facteurs liés à la séparation. Cette thèse est constituée de deux articles empiriques. Le premier examine l’adaptation de l’enfant avant et après la séparation en fonction du sexe et de l'âge au moment de la séparation. Le second article présente une étude qui a pour objectif de départager l’importance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la séparation parentale pour expliquer l’adaptation de l’enfant. Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2006). À chaque enquête de l'ÉLDEQ, une entrevue structurée réalisée auprès de la mère a permis d'évaluer les niveaux d’hyperactivité/impulsivité, d’anxiété et d’agressivité physique de l’enfant. Pendant cette entrevue, les mères ont également répondu à des questions sur la qualité de leurs pratiques parentales et sur le revenu du ménage. Finalement, un questionnaire auto-administré à la mère a permis d'évaluer ses propres symptômes de dépression et d'anxiété. La première étude inclus 143 enfants de familles séparées et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont été créés selon que l’enfant ait vécu la séparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. L’adaptation de l'enfant a été évaluée à un temps de mesure avant la séparation et à deux temps de mesure après la séparation. Les résultats de cette première étude démontrent qu’avant la séparation, les enfants de familles intactes et séparées ne se distinguent pas significativement quant à leurs niveaux d’hyperactivité/impulsivité et d’anxiété. Par contre, ces difficultés deviennent significativement plus élevées chez les enfants de familles séparées après la rupture des parents. D’autres parts, le niveau d’agressivité physique est plus élevé chez les enfants de la séparation indépendamment du temps de mesure. Finalement, les différences entre les deux groupes d’enfants ne dépendent pas du sexe ou de l’âge au moment de la séparation. La deuxième étude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vécu la séparation de leurs parents, et 1065 enfants du même âge provenant de familles intactes. Après avoir contrôlé pour le sexe de l’enfant, les résultats ont démontré que lorsqu’on tient compte de la contribution des symptômes maternels de dépression et d'anxiété, de la qualité des pratiques parentales et du revenu du ménage dans l’adaptation de l’enfant, la séparation parentale ne demeurent plus liée aux niveaux d’anxiété et d'agressivité physique de l’enfant. Par contre, la relation entre la séparation parentale et l’hyperactivité/impulsivité de l’enfant demeure significative. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite the large body of research supporting the idea that children who experience their parents’ separation encounter more emotional and behavioral difficulties than children who grow up in continuously intact homes, several questions remained to be investigated. Specifically, empirical evidence does not lead to clear conclusions regarding the time of onset of the adjustment difficulties experienced by children whose parents separate. Furthermore, it is not clear whether it is the separation per se that leads to these difficulties, or whether other factors can explain this association. The present thesis is made up of two empirical articles. The first examines the role of gender and age at the time of separation in children’s pre- and post-separation adjustment. The second article aims to disentangle the role of parental and contextual factors, and that of parental separation, in predicting child adjustment. Participants were from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, 1998-2006). At every wave of the QLSCD, a structured interview with the mother allowed to assess children’s levels of hyperactivity/ impulsivity, anxiety, and physical aggression. During this interview, mothers also answered questions regarding the quality of their parenting and their household income. Finally, a self-report questionnaire was administered to mothers in order to assess their own symptoms of depression and anxiety. The first study included 143 children from separated families and 1705 children from intact families. Two categories of children were created according to whether separation occurred between ages 2 and 4, or between ages 4 and 6. Child adjustment variables were assessed at one time point prior to parental separation and at two time points following separation. The results of this first paper demonstrated that prior to separation, children of intact and separated families did not differ significantly with regards to their levels of hyperactivity/impulsivity and anxiety. However, children whose parents separated had significantly higher hyperactivity/impulsivity and anxiety levels after the occurrence of separation. Physical aggression was not further increased following parental separation, but was higher in children who experienced separation, irrespective of time. No gender or age differences were found in children’s pre- and post- separation adjustment. The second study included 358, 8 year-old children who had previously experienced parental separation, and 1065 children of the same age who lived in consistently intact homes since birth. After controlling for child gender, results demonstrated that once the contribution of maternal symptoms of depression and anxiety, parenting quality and household income was accounted for, parental separation was no longer associated with child anxiety and physical aggression. However, the relationship between separation and hyperactivity/impulsivity remained significant over and beyond what was contributed by the other variables. The results presented in the articles are discussed, and their implications are highlighted.
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L'enfant victime de sa famille / The child victim of his familly

Hilger, Geoffroy 11 December 2014 (has links)
La protection de l’enfant constitue une préoccupation majeure de notre droit, afin que le mineur ne soit pas victime d’un dommage. Cette protection est en premier lieu assurée par la famille. Il peut donc paraître surprenant que l’enfant soit victime de sa famille, ce d’autant plus que les parents doivent agir dans l’intérêt de l’enfant. La notion d’enfant victime de sa famille n’existe pas en tant que tel dans notre droit. La victime supporte souvent un dommage causé par un tiers et non par un membre de sa propre famille. L’étude des situations où l’enfant pourrait subir une atteinte à ses droits de la personnalité, en raison d’une action ou d’une omission de l’un des membres de sa famille, a toutefois permis la conceptualisation de la notion d’enfant victime de sa famille. Il a ainsi été possible de qualifier les différentes réalités rencontrées, en fonction de leurs ressemblances ou de leurs dissemblances. Cette analyse empirique a conduit à déterminer des catégories d’enfants victimes de leurs familles auxquelles correspondent un régime de protection. Elle a notamment eu pour conséquence la recherche de nouveaux instruments de protection adaptés aux spécificités des hypothèses étudiées. Ce processus de catégorisation a permis l’accès à la juridicité des réalités sociales et familiales appréhendées. Il a également été l’occasion de mettre en évidence les fondements de la notion d’enfant victime, dans le sens où le droit a consacré des situations classiques d’enfants victimes de leurs familles. L’apparition de nouvelles réalités sociales a cependant rendu nécessaire le renouvellement de la notion d’enfant victime de sa famille, afin de pallier les limites des fondements de la notion et de garantir la représentation effective de ce phénomène dans le discours juridique. / The child protection represents a major cause for concern of our law, so that the minor doesn’t sustain damage. This protection is firstly performed by the family. So, it may seem surprising that the child is victim of his family, as far as parents must act in the interests of the child. The notion of child victim of his family doesn’t exist as such in our law. The victim often endures an injury caused by a third person and not by a family member. The study of situations where the child may suffer an infringement of his personality rights, due to act or omission of one of the family members, allowed conceptualization of the notion of child victim of family. It was thus possible to characterize the different realities encountered, according to their similarities or dissimilarities. This empirical analysis led to ascertain categories of child victims of their families and the corresponding legal system. It had especially as a consequence new protection instruments research, appropriate to specifics assumptions studied. This process allowed social or family realities encountered getting to legal validity. It was also an opportunity to bring out foundations of the concept of child victim of family, in so far as law has hallowed situations of child victims of their families. However, emergence of new social realities necessitated the renewal of the concept of child victim of family, in order to alleviate the limits of the foundations of the notion and to guarantee effective representation of this phenomenon in legal speech.

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