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Essays in Behavioral Strategy : Re-biased Search, Misconceived Complexity, and Cognitive Aliens / Essais en Stratégie Comportementale : L'Adaptation Re-biaisée, Complexité Mal Comprise, et Aliens CognitifsKorniychuk, Aleksey 12 June 2017 (has links)
Ce travail se concentre sur l'idée que la rationalité organisationnelle est limitée: les décideurs recherchent des solutions offrant un minimum de satisfaction et pensent d’une manière qui est typique pour l'homme. La thèse explore cette interaction entre le processus de recherche organisationnelle et la cognition des décideurs et démontre que certains biais (distorsions) dans les aspects caractéristiques de notre pensée peuvent être des instruments de stratégie comportementale.Comme le point de départ, je complète le premier primitif de la rationalité limitée, i.e. la génération et l'évaluation d’alternatives, avec des éléments intégrés de la cognition humaine, tels que la pensée intuitive, spécifiquement l’heuristique d’affect, et des représentations mentales imparfaites. À l'aide de modèles de calcul, j’étudie les effets des biais correspondants à ces éléments de la cognition humaine (préférences affectives et erreurs systématiques dans les représentations mentales) dans le temps lorsque des organisations s'adaptent à des environnements complexes. Cela me permet d'identifier les cycles de vie des éléments de la cognition humaine et de montrer que les organisations devraient gérer (plutôt que d'éliminer) certains biais. Enfin, je fais des propositions et je teste empiriquement un sous-ensemble de mes prédictions.En conclusion, ce travail vise à faire progresser la théorie émergente de la stratégie comportementale en considérant conjointement différents primitifs de la rationalité limitée et en les intégrant aux connaissances existantes en sciences organisationnelles. Une question générale qui motive ce travail est la façon dont les organisations peuvent gérer les nombreuses limites de la rationalité humaine. / This work centers on the tenet that organizational rationality is bounded: decision makers search, satisfice, and think in the way that is typical (in its integrity) only of humans. The dissertation explores this interplay between search and decision maker’s cognition and demonstrates how biases in characteristic aspects of our thinking can be instruments of behavioral strategy.As a starting point, I take search, sequential generation and evaluation of alternatives, as the first primitive of bounded rationality and complement it with integral elements of human cognition, such as automatic, intuitive thinking, specifically affect heuristic, and imperfect mental representations of reality. With the help of computational models, I track the effects of the corresponding biases (systematic affective preferences and systematic errors in mental representations) over time as organizations adapt to complex environments. This allows me to identify life cycles of the elements of human cognition and show that organizations should manage (rather than eliminate) some biases over time. Finally, I derive predictions and empirically test a subset of my propositions.In conclusion, this work aims to advance the emerging theory of behavioral strategy by jointly considering different primitives of bounded rationality and integrating them with the existing knowledge in organization sciences. A broad question that motivates this work is how organizations can manage the many bounds to human rationality.
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Comprendre et prévenir l’erreur récurrente dans les processus de décision stratégique : l’apport de la Behavioral Strategy / Understanding and preventing recurring errors in strategic decision processes : a Behavioral Strategy approachSibony, Olivier 14 December 2017 (has links)
Les erreurs récurrentes et systématiques dans les processus de décision stratégique sont fréquentes ; et les théories actuelles des organisations sont insuffisantes pour les expliquer. La « Behavioral Strategy » suggère de lier ces erreurs à la psychologie des décideurs, et notamment à leurs biais cognitifs. Toutefois, cette vision suppose de connecter le niveau d’analyse de l’individu et celui de l’organisation. Nous proposons pour ce faire un niveau « méso », la routine de choix stratégique (RCS), où interagissent la psychologie des décideurs et les décisions stratégiques. Après avoir distingué trois types de RCS, nous formulons des hypothèses d’intervention sur celles-ci visant à prévenir les erreurs stratégiques. Nous illustrons ces hypothèses par six cas pratiques, en testons certaines par une étude quantitative, et analysons les préférences qui conduisent les dirigeants à les adopter ou non. Nous concluons en discutant les implications théoriques et pratiques de notre démarche. / Many types of strategic decisions result in recurring, systematic errors. Extant theories of organizations are insufficient to account for this phenomenon. Behavioral Strategy suggests that an explanation may be found in the psychology of decision makers, and particularly in their cognitive biases. This, however, calls for a link between individual-level cognition and affects, and organization-level choices. We propose “Strategic Choice Routines” as a middle level of analysis to bridge this gap, and identify three broad types of Strategic Choice Routines.This leads us to formulate hypotheses on how Strategic Choice Routines can be modified to minimize strategic errors. We illustrate these hypotheses through case studies; test some of them quantitatively; and analyze preferences that drive their adoption by executives. Finally, we discuss theoretical and managerial implications.
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