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Excès de confiance des dirigeants et fusions-acquisitions : le rôle modérateur des administrateurs indépendants / CEO overconfidence and mergers and acquisitions : the moderating role of independent directorsKrifa, Naoufel 14 March 2017 (has links)
Dans le but de présenter de nouvelles explications aux piètres résultats des décisions de fusions-acquisitions prises par les dirigeants des entreprises acquéreuses, l’hypothèse classique de la rationalité des dirigeants (l’homo œconomicus) a été remise en cause. Les dirigeants agissent souvent de façon plus ou moins entièrement rationnelle et ont tendance à présenter des biais comportementaux. Dans notre étude, nous soutenons que le biais d’excès de confiance chez les dirigeants peut jouer un rôle important dans l’explication des conséquences des fusions-acquisitions sur la performance des entreprises acquéreuses. Les opérations de prise de contrôle représentent un contexte idéal pour étudier ce biais cognitif du fait qu’elles constituent à la fois des décisions d’investissement et de financement. Nous essayons d’examiner, dans un premier temps, l’influence de ce biais sur la performance des entreprises acquéreuses en utilisant différentes mesures. Dans un deuxième temps, nous étudions le rôle modérateur des administrateurs indépendants sur la relation entre le biais d’excès de confiance chez les dirigeants et la performance des entreprises acquéreuses. Dans les deux derniers chapitres, nous avons décidé d’aller au-delà de la dimension disciplinaire réductrice des conflits d’intérêts et d’intégrer dans cette dernière des considérations cognitives et relationnelles qui contribuent à la création de valeur. Cette vision synthétique de la gouvernance, qui prend en compte les différents rôles des administrateurs indépendants (discipline, recherche de ressources, conseil stratégique), est plus susceptible de minimiser ou de contrebalancer les pertes subies par les acquéreurs excessivement confiants. / In order to present new explanations for the poor performance of the acquiring firms, the traditional hypothesis of chief executive officers (CEOs) rationality has been challenged. CEOs often act more or less entirely rational and tend to exhibit behavioral biases. In the present study, we argue that overconfidence bias among CEOs can play an important role in explaining the effect of mergers and acquisitions on the performance of acquiring firms. Takeovers represent an ideal context to study this cognitive bias because they are both investment and financing decisions. We try to examine, firstly, the effect of overconfidence bias on the performance of acquiring firms by using various overconfidence measures. Secondly, we investigate the moderating role of independent directors on the relationship between CEO overconfidence and performance of acquiring firms. In the last two chapters, we decided to go beyond the disciplinary perspective with the objective of reducing conflicts of interest and to integrate into the latter cognitive and relational considerations that contribute to value creation. This synthetic approach of governance that takes into account the various roles of independent directors (discipline, provision of resources, strategic advice and counsel), is most likely to minimize or counterweight losses incurred by overconfident acquirer.
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Excès de confiance et optimisme des dirigeants : cas des firmes initiatrices d'une acquisition / Overconfidence and optimism of CEO : case of firms initiating acquisitionSmaoui Chabchoub, Aida 17 December 2010 (has links)
L'introduction de la dimension comportementale dans l'explication des phénomènes de fusions-acquisitions a permis de remplacer les suppositions traditionnelles de rationalité des acteurs par des suppositions comportementales potentiellement plus réalistes. La finance d'entreprise comportementale permet de traiter le phénomène de fusion-acquisition dans un cadre élargi en intégrant dans l'analyse l'hypothèse de l' irrationalité des acteurs notamment les dirigeants des acquéreurs. Le présent travail porte sur l'étude de la relation qui existe entre les biais comportementaux des dirigeants des acquéreurs tels que le biais d'excès de confiance, et les opérations d'acquisitions. Nous développons, dans un premier temps, plusieurs mesures d'excès de confiance des dirigeants. Dans un second temps, les différentes mesures développées seront mobilisées pour étudier l'effet de l'excès de confiance sur les politiques d'acquisition. Sur un échantillon d'entreprises françaises engagées dans des opérations d'acquisition durant la période 1999-2007, nous montrons que les dirigeants surconfiants des acquéreurs ont tendance à réaliser plus d'acquisition et à les effectuer avec une prime d'offre plus élevée. Cependant, ces acquisitions ne sont pas rentables pour les actionnaires des acquéreurs étant donné que les rentabilités réalisées sont négatives autour de la date d'annonce. / The introduction of the behavioral dimension in the explanation of the phenomena of mergers and acquisitions has allowed to replace the traditional assumptions of rationality of the participants by potentially more realistic behavioral assumptions. Behavioral corporate finance allows to treat the phenomenon of mergers and acquisitions in a framework widened, incorporating into the analysis the hypothesis of the irrationality of participants in particular the managers of bidders. The present work focuses on studying the relationship between the behavioural bias of managers of bidders such as overconfidence bias, and the operations of acquisition. Firstly, we develop several measures of CEO overconfidence. Secondly, these measures are used to study the effect of overconfidence on acquisitions policies. From a sample of French firms involved in operations of acquisitions during the period 1999-2007, we show that the overconfident CEO tend to make more acquisitions and to make them with a higher acquisition premium. However, these acquisitions are unprofitable for the shareholders of the bidders since the returns realized are negative around the date of announcement.
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Incertitude et comportement des analystes financiers : une comparaison des entreprises de haute et faible technologie / Uncertainty and financial analysts' behavior : a comparison of high and low technology firmsElkemali, Touafik 14 December 2010 (has links)
Cette étude examine l'impact de l'incertitude sur l'optimisme et l'excès de confiance des analystes financiers. Les données de l'étude, portant sur 1758 entreprises européennes et concernant la période 1997-2007, sont extraites de la base de données IBES. Étant donné que notre période d'étude comporte un krach boursier en 2000-2001, nos tests ont été conduits avec une comparaison pré- et post-krach. L'incertitude informationnelle est approximée par l'intensité technologique. Les firmes technologiques se caractérisent par une forte incertitude liée à l'aboutissement de leurs projets d'innovations, à la forte rapidité de l'évolution technologique et au traitement comptable spécifique des immatériels. La dispersion de prévision a été utilisée aussi comme deuxième mesure de l'incertitude pour tester la robustesse des résultats fondés sur le caractère technologique. A travers les études antérieures, nous avons montré que l'optimisme des analystes est, d'une part, rationnel, justifié par des incitations économiques et, d'autre part, comportemental expliqué par le phénomène de sur-réaction aux bonnes informations et la sous-réaction aux mauvaises informations. L'excès de confiance implique une sur-réaction aux informations privées et une sous-réaction aux informations publiques. Les résultats obtenus, en se basant essentiellement sur les méthodologies développées par Amir et Ganzach (1998), Easterwood et Nutt (1999) et Bessière et Kaestner (2008), montrent un optimisme plus fort pour les firmes technologiques qui s'atténue et même disparait lorsque l'horizon de prévision décroit. Le phénomène de sur-réaction aux bonnes informations et de sous-réaction aux mauvaises informations est plus fort pour les firmes de haute technologie lorsque l'horizon de prévision est lointain. Ce phénomène s'affaiblit plus pour ces firmes et même s'inverse lorsque la date d'annonce du bénéfice estimé s'approche. Les erreurs de prévisions deviennent moins optimistes pour ces firmes voir même pessimiste. L'analyse pré- et post-krach montre un optimisme plus fort pour les entreprises de haute incertitude avant le krach. Cet optimisme disparait après le krach essentiellement chez les firmes technologiques. L'étude montre aussi que les analystes sur-réagissent plus aux informations privées et sous-réagissent plus aux informations publiques relatives aux entreprises de haute technologie par rapport à celles de faible technologie. L'excès de confiance disparait progressivement à mesure que l'on s'éloigne de la date d'annonce de l'information publique. Il s'atténue significativement après le krach plus précisément pour les firmes de haute technologie. Les résultats trouvés avec la distinction haute/faible dispersion sont globalement similaires à ceux trouvés avec la décomposition haute/faible technologie. / This study examines the impact of uncertainty on optimism and overconfidence of the financial analysts. The data of the study, concerning 1758 European firms and covering the period 1997-2007, are extracted from the IBES database. Given that our period of study includes a stock market crash in 2000-2001, our tests were driven with a comparison pre- and post-crash. Informational uncertainty is approximated by technological intensity. The high-tech firms are characterized by a strong uncertainty linked to the culmination of their innovation projects, to the strong speed of technological evolution and to the specific accounting treatment of the intangible investments. The forecast dispersion was also used as second measure of uncertainty to test the robustness of results based on the technological characteristic.Across the previous studies, we showed that the optimism of the analysts is, on the one hand, rational justified by economic instigations and, on the other hand, behavioral explained by the phenomenon of over- reaction to good information and under-reaction to bad information. The overconfidence implies an over- reaction to private information and under-reaction to public information. Our results, principally based on the methodologies developed by Amir and Ganzach (1998), Easterwood and Nutt (1999) and Bessiere and Kaestner (2008), show a stronger optimism for the high-tech firms compared to low-tech firms. This optimism reduces and even disappears when the forecast horizon decreases. The phenomenon of over-reaction to good information and under-reaction to bad information is stronger for the high-tech firms when the forecast horizon is distant. This phenomenon decreases more for these firms and is even reversed when the expected earnings announcement date approaches. The forecast error becomes less optimistic for these firms and even pessimistic with the reduction of forecast horizon. The analysis pre- and post-crash shows a stronger optimism for the high-uncertainty firms before crash. This optimism disappears after crash principally to the high-tech firms.Study shows also that the analysts over-react more to the private information and under-react more to the public information related to the high-tech firms in comparison with low-tech firms. The over confidence disappears progressively as one moves away from the announcement date of public information. It decreases significantly after crash especially for the high-tech firms. The results found with the differentiation high / low dispersion are on the whole similar to those found with the decomposition high/low-tech.
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Excès de confiance des chargés d'affaires bancaires dans les décisions d'octroi de crédit aux entreprises / Bankers' Overconfidence in the granting process for firmsLambert, Jérôme 01 April 2011 (has links)
La thèse étudie l'impact de l'excès de confiance des banquiers sur le jugement, l'évaluation et la décision d'investissement (de crédit). Dans le but d'approfondir les recherches opposant experts et novices, nous avons répliqué notre étude sur des étudiants. Aux côtés des mesures et des analyses de l'excès de confiance, nous avons étudié l'attitude face au risque.Une étude qualitative a d'abord été menée, par entretiens semi-directifs avec des chargés d'affaires professionnels et directeurs d'agence. Nous avons observé des marques de surconfiance grâce à l'analyse lexicale quantitative et qualitative mais aucun lien de type cause à effet avec la décision n'a pu être établi.Ce travail a été complété par une expérimentation mesurant les différentes formes des concepts comportementaux et testant leurs impacts lors de jugement, évaluation et investissement dans des entreprises. Les résultats montrent un excès de confiance et une aversion au risque généralisés, sans différences significatives à ce stade entre les deux populations, mais de fortes disparités dans le processus d'étude des investissements et dans la prise de décision. Les étudiants ont tendance à former une impression immédiate sur les entreprises puis ils réviseront ce jugement lors de l'investissement. Les banquiers sont influencés dans leur choix d'investissement par les conclusions issues de la phase d'évaluation et leur niveau d'excès de confiance. / This work analyzes bankers' overconfidence in the granting process. Empirical and experimental work provides evidences that experts' judgment and students' judgment could differ. We have replicated our study on students and measure overconfidence and attitudes toward risk.In a first qualitative study, we analyze the bankers' overconfidence thanks to the interviews we made. We highlight their overconfidence; however we could not find any link such as cause/effect with their decisions.We extend our work with an experimentation with bankers and students. After measuring different forms of overconfidence and attitudes toward risk, we have tested the impact of overconfidence on a assets' study. Each participant had to judge, evaluate and decide to invest in different assets. The first results show that no differences can be made between bankers and students on the overconfidence and attitudes toward risk. Nevertheless, in the assets' study, students tend to form a global preference and revise their judgment during their investment (intervention of the risk aversion). On the opposite, bankers are influenced by the overconfidence bias and the evaluation stage when they form their investment choices.
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Gouvernance et excès de confiance comme déterminants de prise de risque de crédit au sein des banques tunisiennes / Governance and overconfidence as determinants of bankcredit risk-taking in TunisiaMezgani, Naoel 14 December 2015 (has links)
Cette thèse étudie le secteur bancaire tunisien et pourquoi ce dernier se caractérise par des volumesimportants de prêts non performants. Sur un échantillon de 11 banques commerciales cotées durant lapériode 2009-2011, nous examinons l’impact de la structure de propriété et des caractéristiques duconseil d’administration sur le risque de crédit. Nos résultats des régressions sur données de panelrévèlent que ces mécanismes de gouvernance sont défaillants jusqu’à présent et qu’ils ont contribué àl’aggravation des prêts improductifs. A partir de l’apparition de nouvelles tentatives à expliquer lesdéfaillances bancaires par l’apport de la finance comportementale, nous concluons le rôle de l’excès deconfiance dans la gestion de risque de crédit imprudente des banques tunisiennes.Dans le but d’approfondir notre recherche, il nous semble intéressant de vérifier l’impact de l’excès deconfiance sur le comportement de prise de risque d’un responsable de crédits. Les régressionslogistiques multinomiales montrent que l’excès de confiance chez les responsables de crédit évolueavec l’expérience et influence négativement leurs prises de risque de crédit. / This thesis studies the Tunisian banking sector and why it is characterized by large volumes of nonperformantloans. Based on a sample of 11 commercial listed banks during 2009-2011, we examinethe impact of ownership structure and board characteristics on credit risk. Our results reveal thedeficiency of these governance mechanisms.From the appearance of new attempts to explain bank failures by the contribution of behavioralfinance, we try to identify the role of overconfidence in the reckless credit policy. Our results showthat overconfidence recent worsening Non Performants Loans of Tunisian banks.In order to deepen our research, it seems interesting to check the impact of overconfidence on bankers’risk-taking behavior. We extend our work with an experimental study to detect the impact ofoverconfidence on the banker’s risk-taking behavior. Our results of multinomial logistic regressionsshow that banker’s overconfidence evolves with experience and influences negatively his credit risktakingbehavior.
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Éléments de game design pour le développement d'une attitude réflexive chez le joueur / Game design elements for developing reflective decision making in playersConstant, Thomas 27 November 2017 (has links)
Cette thèse présente les résultats d'expérimentations visant à mettre en évidence des mécaniques de jeu utiles pour aider le joueur à développer une posture plus réflexive sur la manière dont il prend une décision. Notre approche consiste à mettre le joueur en défaut en exploitant ses biais de raisonnement, permettant dans un second temps de l’amener à mieux cerner ses processus décisionnels. A ce titre, nous cherchons à placer le joueur en excès de confiance dans le cadre spécifique d'un jeu vidéo. Pour mesurer le comportement, le joueur doit utiliser un outil intégré au déroulement de la partie : un système de mise au travers duquel il renseigne sa confiance en ses chances de succès. Deux jeux spécifiques ont été développés en vue de mesurer l’influence des biais sur la confiance du joueur : un se focalise sur l’influence des biais d’ancrage et de confirmation, l’autre sur l’influence du biais de l'effet difficile / facile d’autre part. / This thesis introduces the results of experiments testing specific game mechanics to help the players to develop reflective decision making. Our approach is, firstly, to bias the players’ judgment. Then, through the bias awareness, we want to help them to have a better understanding about their judgment processes. To do this, we try to place the player in an overconfident state while playing video games. To measure their behavior, the players must use an integrated tool to the game progression: a bet system through which they assess on their confidence in their chances of success. Two games were developed to measure the influence of the biases on the confidence of the player: one focusing on the effect of anchoring and confirmation biases, another one on the hard / easy effect.
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Comprendre et prévenir l’erreur récurrente dans les processus de décision stratégique : l’apport de la Behavioral Strategy / Understanding and preventing recurring errors in strategic decision processes : a Behavioral Strategy approachSibony, Olivier 14 December 2017 (has links)
Les erreurs récurrentes et systématiques dans les processus de décision stratégique sont fréquentes ; et les théories actuelles des organisations sont insuffisantes pour les expliquer. La « Behavioral Strategy » suggère de lier ces erreurs à la psychologie des décideurs, et notamment à leurs biais cognitifs. Toutefois, cette vision suppose de connecter le niveau d’analyse de l’individu et celui de l’organisation. Nous proposons pour ce faire un niveau « méso », la routine de choix stratégique (RCS), où interagissent la psychologie des décideurs et les décisions stratégiques. Après avoir distingué trois types de RCS, nous formulons des hypothèses d’intervention sur celles-ci visant à prévenir les erreurs stratégiques. Nous illustrons ces hypothèses par six cas pratiques, en testons certaines par une étude quantitative, et analysons les préférences qui conduisent les dirigeants à les adopter ou non. Nous concluons en discutant les implications théoriques et pratiques de notre démarche. / Many types of strategic decisions result in recurring, systematic errors. Extant theories of organizations are insufficient to account for this phenomenon. Behavioral Strategy suggests that an explanation may be found in the psychology of decision makers, and particularly in their cognitive biases. This, however, calls for a link between individual-level cognition and affects, and organization-level choices. We propose “Strategic Choice Routines” as a middle level of analysis to bridge this gap, and identify three broad types of Strategic Choice Routines.This leads us to formulate hypotheses on how Strategic Choice Routines can be modified to minimize strategic errors. We illustrate these hypotheses through case studies; test some of them quantitatively; and analyze preferences that drive their adoption by executives. Finally, we discuss theoretical and managerial implications.
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