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Kaosmose : création en direct suivie d'une réflexion sur la représentation de la structure dramatique inhérente et sur les résistances du créateur durant la démarche de création

Valois, Stéphanie 07 1900 (has links) (PDF)
Actuellement, aucune recherche théâtrale approfondie ne traite précisément de la structure dramatique inhérente, prémisse de base de la création en direct. Malgré la rareté d'une documentation pertinente, notre but consistait à obtenir des résultats scéniques probants pour le praticien soliste en présence d'un public par la transmutation de sa structure dramatique inhérente en œuvre d'art théâtrale. Pour ce faire, il nous a fallu clarifier les fondements de la création en direct, aborder les notions de jeu et de création, puis préciser la tâche du créateur. Inspirés par les témoignages de créateurs, d'experts en improvisation et de spécialistes en théâtre, nous avons cherché à favoriser l'abandon complet du créateur à sa structure dramatique inhérente en nous intéressant aux résistances pouvant entraver sa pleine représentation. Dans le premier chapitre nous abordons la théorie de la création en direct et de la structure dramatique inhérente en se basant sur les propos de Michel Chapdelaine, de Paul Diel et de Gaston Bachelard. Concernant la création, nous nous référons à Marie Chouinard, René Passeron, Christian Harrel-Courtès, Anton Ehrenzweig et Hans-Georg Gadamer. En rapprochant le rêve nocturne de notre démarche, nous nous appuyons sur les théories de Freud, Jung et des psychanalystes Lacan, Laplanche et Pontalis. Aussi, nous nous intéressons aux démarches de Brook et d'Artaud comme à différents arts d'improvisation non-théâtraux libérés des cadres usuels et contraignants tels que l'improvisation musicale (Patrick Scheyder), le free jazz (John Litweiler, Yves Sportis), la calligraphie chinoise traditionnelle (Fabienne Verdier), la démarche de Picasso (Gyula Halasz), le surréalisme (André Breton) et la danse-improvisation (Julyen Hamilton) dont les principes s'apparentent à notre démarche d'improvisation libre. Le deuxième chapitre permet de cerner la tâche ludique du créateur en se référant notamment à Chapdelaine, Gadamer et Bachelard. Les psychanalystes Freud, Chemama et Le Guen éclairent notre compréhension des résistances pour faciliter l'identification de leurs causes et manifestations. La recherche nous incite à conclure que les résistances sont toujours présentes dans la création. Exploitées au plan théâtral elles deviennent sources de création. Toutefois, l'attention accordée ici aux résistances aurait thématiquement orienté les créations publiques gênant, à certains moments, la libre représentation de la structure dramatique inhérente. Enfin, si la création en direct présente une structure naturellement fragmentée, l'abandon de la créatrice à sa structure dramatique inhérente ne semble pas actuellement suffire à produire la cohérence dramatique souhaitée et requerrait un travail plus spécifique de cet aspect. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Structure dramatique inhérente, création, improvisation, résistance, instant présent.
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Au détour de juin, en plein coeur des ambivalences (titre provisoire pour création à géométrie variable) : la pluralité des possibles ou la mise en jeu d'une combinatoire scénique par le biais du performatif

Guilmaine, Anne-Marie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création se propose d'explorer des voies théâtrales alternatives, qui seraient susceptibles de traiter autrement la réalité, cherchant non seulement à la réfléchir -refléter et questionner -dans tout ce qu'elle a de multiple, mais aussi à la faire advenir concrètement sur scène. Notre volonté première était de «désobéir» aux codes du théâtre représentationnel, et ce, en tentant de mettre en jeu des possibles: les potentialités de l'individu contemporain, un individu complexe, habité d'«autres», mais aussi les éléments imprévisibles de la présentation échappant au contrôle du créateur. Pour ce faire, un long processus d'exploration, en salle de répétition, avec quatre acteurs-performeurs, a permis de dégager deux hypothèses de réponse: le hasard et le bricolage pourraient-ils être les moteurs d'une pluralité scénique qui serait en adéquation avec la pluralité de la réalité -celle d'une société et celle d'un individu -, libérée des dogmes de l'uniformisation actuelle? Par leur ouverture à l'hétérogénéité, mais aussi par leur caractère paradoxal, voire contradictoire, ces deux modalités de composition se sont avérées à la fois riches et surprenantes. La réflexion qui suit tente de cerner les formes et effets de l'utilisation du bricolage et du hasard dans une composition scénique, de même que leurs conséquences sur le rôle et les fonctions du metteur en scène et des acteurs. Par bricolage, nous entendons principalement le collage -superposition d'actions dans un même tableau scénique -et le montage - juxtaposition de différents tableaux de nature hétérogène. Cette modalité est assumée à la fois par le metteur en scène en période d'élaboration de la création et par les acteurs, devenus bricoleurs au présent dans le temps même de la présentation devant public. L'une des hypothèses sous-jacentes à cette recherche reposait sur le fait que l'aspect bricolé d'une création peut donner du jeu aux possibles non seulement durant le processus de création, mais aussi pendant la présentation, influençant le contexte de réception et permettant aux spectateurs de devenir à leur tour bricoleurs de sens. L'utilisation du hasard va également dans cette direction: d'une part, le hasard peut agir comme élément structurant, par l'usage de procédés aléatoires; d'autre part, il peut être intégré à même le jeu des acteurs qui doivent composer avec l'imprévisible. Dans un tel processus, le rôle du metteur en scène est forcément à redéfinir, car à travers l'usage du bricolage et du hasard, celui-ci fait l'épreuve du paradoxe, se tenant sur un fragile point d'équilibre entre contrôle et abandon. Tout au long de ce mémoire, à la fois lors de l'exploration pratique et de la réflexion théorique, ce qui est traqué consiste, en fait, en une définition de ce que nous appellerons le «théâtre performatif». Genre multiple s'il en est, le théâtre performatif correspond pour nous à un champ privilégié de recherche sur les relations multiples entre la scène et le réel. Par son rapport à l'action, par la priorité qu'il accorde à la présence de l'acteur-performeur, par son ancrage dans la réalité, par son aspect événementiel, le théâtre performatif se révèle non seulement une conclusion probante, mais une introduction riche en promesses et en expérimentations futures, pour mettre en jeu les possibles de la matérialité scénique et les possibles des détours imprévus que peut prendre la vie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théâtre, Performance, Composition, Hasard, Bricolage, Pluralité, Combinatoire.
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Là où les contes de fées ont échoué : discours de la dispute amoureuse au théâtre selon l'échelle et le modèle de Flahault

Lestage, Sophie 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise en est un de création et par conséquent, il se divise en deux parties. L'une est consacrée à la rédaction d'une pièce de théâtre, Là où les contes de fées ont échoué, et l'autre, à l'étude du discours de la dispute amoureuse au théâtre à partir de l'échelle et du modèle de François Flahault. L'intuition à laquelle ce mémoire veut donner réalité est celle que la dispute amoureuse fait basculer la parole et qu'en ce sens, il existerait une écriture de la dispute. Là où les contes de fées ont échoué raconte l'histoire de Sarah et de Simon, qui sont tous deux dans la fin vingtaine. Sarah veut - et croit qu'elle doit - quitter Simon. La nuit suivant la réception de leur mariage, aux petites heures du matin, elle fait ses valises, non pas pour partir en voyage de noces comme elle le prétend, mais bien pour le quitter. Alors que Simon croit - à tort - avoir enfin atteint son idéal amoureux et aspire à construire une famille, Sarah ignore encore ce qu'est l'amour. C'est en entamant la création de Là où les contes de fées ont échoué que s'est imposée notre réflexion sur l'écriture de la dispute amoureuse. Il paraissait impossible d'échapper aux archétypes des conflits amoureux les plus connus, d'innover. La dispute conservait toujours ce quelque chose de déjà vu, de déjà dit. Et s'il existait un modèle, avons-nous pensé. D'où l'entrée en scène de l'échelle et du modèle de Flahault. Puis, l'écriture de la pièce s'est volontairement poursuivie et achevée sans que nous ne nous préoccupions des outils et ce, dans le seul but de constater a posteriori à quel point la théorie rejoignait la fiction et s'appliquait à la nôtre. Ce mémoire interroge donc essentiellement la dispute amoureuse dans sa façon d'être écrite, structurée. Il ne s'agit pas d'une analyse à proprement parler de la scène de ménage, mais d'une réflexion sur le sujet. En plus d'interroger le discours dans lequel elle s'inscrit, nous tentons de mettre en lumière les altérations du langage qu'elle provoque. À l'aide d'extraits de la pièce Who's Afraid of Virginia Woolf? d'Edward Albee et des outils de François Flahault, nous proposons une façon d'écrire la dispute amoureuse au théâtre et de la mettre en mots. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théâtre, Amour, Discours, Écriture de la dispute, Flahault
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La gueule du loup : inscription du désordre de la dissociation de l'identité dans la structure d'écriture d'un texte dramatique

Arsenault Dubé, Josiane 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est composé de deux parties. Une partie théorique et une partie création. La partie création consiste en l'écriture d'une pièce de théâtre intitulée La gueule du loup où s'inscrivent certains éléments du désordre de la dissociation de l'identité à travers la structure du texte. Cette pièce raconte l'histoire de Marie, une insulaire qui subit la prise de contrôle de son corps par les diverses personnalités qui habitent son phare intérieur. Ses personnalités ressurgissent alors qu'un corps portant un vieil uniforme des phares et balises est découvert dans la faille d'un rocher. À travers la tempête des souvenirs qui ressurgissent, Marie tente de survivre au raz-de-marée qui l'attire vers le fond, dans le courant de ce désordre dévastateur. La partie théorique quant à elle se divise en trois chapitres. Le premier chapitre vise à lever le voile sur les différentes composantes de ce désordre rare et complexe à la lumière des travaux de Colin A. Ross et de Frank N. Putnam, spécialistes américains du DDI. Quant au deuxième chapitre, il s'attarde sur le phénomène de l'inceste au féminin à partir des théories de Michele Elliott et Anne Poiret. Il dresse un portrait de la mère incestueuse et analyse les répercussions de ce type d'agression, ultime tabou, sur la vie de l'enfant abusé. Cette inscription de la maladie « dans » et « entre » les mots vise à donner au lecteur/spectateur, la possibilité de ressentir plus qu'il ne constate les ravages que provoque le DDI chez l'être qui en est atteint. Le troisième chapitre de notre réflexion théorique traite spécifiquement de la façon dont l'auteure a choisi d'intégrer des éléments du désordre de la dissociation de l'identité comme fondations et murs portants de son œuvre. Il vise à rendre compte de l'inscription de certains aspects de la maladie et de son traitement à l'intérieur de l'architecture d'un texte dramatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dissociation, inceste au féminin, personnalités multiples, inscription, structure dramatique.
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Vénus et Neptune en Crète : la fonction dramatique des divinités dans Idoménée de Danchet et Campra.

Bleau, Melynda 01 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le rôle des divinités dans la structure dramatique de la tragédie en musique Idoménée d’Antoine Danchet et d’André Campra, originalement créée en 1712 et remaniée en 1731. L’étude répond à des questions d’ordre structurel quant à l’évolution du genre et montre de quelle façon la représentation des dieux dans Idoménée est liée à une ouverture formelle qui annonce la disparition du prologue, puisque les divinités n’y sont plus confinées à une fonction de louange du roi, mais contribuent activement à lancer l’action dramatique dès cette partie liminaire de l’opéra. Par un bref aperçu historique de la tragédie lyrique et des traditions mythologiques se rapportant à Vénus et à Neptune, ce mémoire questionne la place de ces dieux dans l’univers des hommes, tel que l’envisage la tragédie lyrique, qui démontre, comme on le sait, une propension à unifier les mondes surnaturel et humain. Dans Idoménée, cette unification passe en grande partie par l’usage d’un prologue qui fait office de premier acte, en assurant aux divinités en question une fonction essentielle à la structure dramatique. / This essay focuses on the deities’ role in the dramatic structure of Antoine Danchet and André Campra’s Idoménée, a tragédie en musique originally written in 1712 and rearranged in 1731. This research raises questions about the evolution of this particular genre while aiming to show how the representation of the Gods in Idoménée is linked to a formal opening which announces the disappearance of the prologue during the 1740s, as the deities are no longer used to solely praise the king but actively contribute to start off the dramatic effect as early as this opening part of the opera, thus giving a new function to the prologue. Through a brief historical overview of the French opera genre known as tragédie lyrique and of the mythological traditions linked to Venus and Neptune, this essay questions the place of these two deities in the human universe as envisioned by the tragédie lyrique which, as it is well known, tends to unify the supernatural and human worlds. In Idoménée, this unification mostly occurs through the use of a prologue, which also forms the first act of this drama, giving the deities in question an essential role in the dramatic structure of the opera.
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Vénus et Neptune en Crète : la fonction dramatique des divinités dans Idoménée de Danchet et Campra

Bleau, Melynda 01 1900 (has links)
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