• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

"Ni Rome, ni Moscou" : l'itinéraire des militants communistes libertaires de langue française à Montréal pendant l'entre-deux-guerres

Houle-Courcelles, Mathieu 21 July 2024 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval Québec, Canada et Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Paris, France / Cette thèse retrace l’itinéraire collectif d’un groupe de militants communistes libertaires de langue française pendant l’entre-deux-guerres à Montréal rassemblés autour d’Albert Saint-Martin (1865-1947). Figure importante du mouvement ouvrier au Québec, l’itinéraire politique de Saint-Martin est multiforme : on le retrouve associé au Parti socialiste du Canada, à la One Big Union, au Parti socialiste (communiste), à la Ligue des sanstravail, à l’Association révolutionnaire Spartakus, à l’Université ouvrière, à l’Association humanitaire, à la Ligue du Réveil féminin et à de nombreuses coopératives de consommation et de production. Saint-Martin est entouré de camarades provenant de divers horizons politiques. Notre thèse nous a permis d’identifier plus de 300 individus ayant pris part à des activités militantes à ses côtés. À travers l’analyse croisée de leurs parcours individuels, nous cherchons à mieux comprendre les modalités de leur engagement collectif avant, pendant et après la Première Guerre mondiale, leur représentation de la société idéale et les moyens d’y parvenir, la nature et la diversité de leurs liens de sociabilité, les territoires où se déploient leurs réseaux, la fréquence et les thèmes de leurs réunions de même que les symboles et les rituels qui y sont rattachés. Nous faisons l’hypothèse que celles et ceux qui participent aux activités de ce milieu partagent une même culture révolutionnaire articulée autour des notions de communisme, d’anticapitalisme, d’anticléricalisme et d’internationalisme, débouchant sur une critique des institutions autoritaires : l'État, l’Église catholique, la propriété privée, l’armée, le mariage, etc. Les stratégies d’émancipation individuelle et collective mises de l’avant par ces militants et ces militantes reposent sur l’éducation et l'action directe. C’est cet ensemble de principes théoriques, stratégiques et tactiques que nous regroupons sous le terme de communisme libertaire. / This thesis retraces the collective itinerary of a group of French-speaking libertarian communist militants during the inter-war period in Montreal gathered around Albert Saint-Martin (1865-1947). An important figure in Quebec’s labour movement, Saint-Martin’s political itinerary is multifaceted: he is associated with the Socialist Party of Canada, the One Big Union, the Socialist Party (Communist), the Workers' University, the Spartakus Revolutionary Association, the Humanitarian Association, the Women's Awakening League, the Montreal Unemployed League and various consumers and production cooperatives. Saint-Martin is surrounded by comrades from various political backgrounds. Our thesis allowed us to identify more than 300 individuals who took part in militant activities at his side. Through the cross-analysis of their individual journeys, we seek to better understand the terms of their collective commitment, their representation of the ideal society and the means to achieve it, the nature and diversity of their sociability links, the territories in which their networks are deployed, the frequency and themes of their meetings, as well as the symbols and rituals attached to them. We hypothesize that those who participate in the activities of this milieu share a same revolutionary culture articulated around the notions of communism, anti-capitalism, anticlericalism and internationalism, leading to a critique of authoritarian institutions: the State, the Catholic Church, private property, army, marriage, etc. The strategies of individual and collective emancipation put forward by these activists are based on education and direct action. It is this set of theoretical, strategic and tactical principles that we group together under the term libertarian communism.
2

Du trotskysme à la social-démocratie : le courant lambertiste en France jusqu'en 1963 / From trotskyism to social democracy : the lambertist movement up to 1963.

Hentzgen, Jean 13 June 2019 (has links)
Ce mémoire étudie un courant original de l’extrême gauche française : celui le plus souvent nommé « lambertiste » d’après le nom de son principal dirigeant, Pierre Lambert. La présente thèse examine sa genèse aux lendemains de la Libération puis son développement jusqu’en 1963. Ce groupe se constitue autour de quelques convictions comme un antistalinisme affirmé, la nécessité d’un fonctionnement rigoureux, la volonté d’agir « dans la classe » et la priorité donnée à l’action syndicale. Au cours de la période étudiée, il acquiert d’autres particularités comme l’anticléricalisme, un manque d’intérêt pour les révolutions coloniales ou la méfiance envers la modernité. Surtout, quand la direction de la IVe Internationale trotskyste prétend que le mouvement communiste international peut jouer un rôle progressiste, les lambertistes rompent avec elle. Désormais, ils ne cessent de dénoncer « les pablistes », Michel Pablo étant alors le dirigeant de la IVe. En revanche, ce courant politique se lie à une mouvance mêlant anarchistes, syndicalistes révolutionnaires et socialistes de gauche. Par ce biais, il se rapproche des réformistes, d’abord dans le domaine syndical puis, à la faveur de la guerre d’Algérie, dans la sphère politique. A la fin de la période étudiée, il est en passe de devenir un allié de la social-démocratie à l’extrême gauche. / This thesis studies a specific group of the French extreme left most often called « lambertist » after the name of its principal leader, Pierre Lambert. This research examines its genesis in the wake of the Liberation to its development until 1963. This organization is built around several convictions like an affirmed anti-stalinism, the necessity of a rigorous functioning, the will to act for the working class and the priority given to the unionist action. During the studied period, it acquires other characteristics such as anticlericalism, a lack of interest in colonial revolutions or a skepticism towards modernity. Above all, when the leadership of the fourth International trotskyist claims that the international communist movement can play a progressive role, the lambertists take their independence from these leaders. From now on, they keep criticizing the pablists, Michel Pablo being the leader of the fourth. Otherwise, the lambertists associate with a movement of anarchists, revolutionary trade unionists and left-wing socialists. In this way, they get closer to the reformists first in the trade union field, then, in favor of the Algerian war, in the political sphere. At the end of the studied period, the group is about to become an ally of social democracy at the extreme left.
3

Un éclair dans le gouffre : influence de la Révolution russe et de l’expérience soviétique sur le mouvement anarchiste belge (1917-1930)

Parée, Arthur 07 1900 (has links)
Si la Première Guerre mondiale déstabilisa le mouvement anarchiste belge, la Révolution russe de 1917 fragilisa les anarchistes plus profondément. En effet, la stratégie des bolchéviques, parti marxiste, contredisait les principes anarchistes basés sur une doctrine antimarxiste rejetant le centralisme politique et la dictature du prolétariat. Néanmoins, les anarchistes belges accueillirent favorablement la Révolution russe. Celle-ci déclencha une remise en question des idées anarchistes, notamment en faveur d'une dictature ouvrière et paysanne, et une collaboration politique entre anarchistes et communistes. Comme ailleurs en Europe, les événements en Russie conduisirent à l'organisation des premiers partis communistes belges, notamment avec des anarchistes. Cette convergence politique et idéologique fut de courte durée, car les bolchéviques, dans le cadre de la Guerre civile, installèrent une répression politique en Russie qui fut critiquée et rejetée par les anarchistes belges. La Révolution russe affaiblit alors le mouvement anarchiste au cours des années 1920 : le nombre d'anarchistes diminua, car les communistes belges attirèrent des militants anarchistes. De plus, les organisations anarchistes réaffirmèrent les principes et stratégies classiques de leur doctrine en opposition aux communistes. Ainsi, au cours des années 1920, les militants répétèrent les débats stratégiques et théoriques d'avant-guerre, ne parvenant pas à attirer beaucoup de nouveaux membres et à s'imposer face aux communistes. En outre, en 1927, des débats suscités par des anarchistes russes et ukrainiens à Paris sur des problèmes d'organisation divisèrent les anarchistes belges et affaiblirent à nouveau le mouvement à la fin de la décennie. / The First World War destabilized the Belgian anarchist movement, but so too did the Russian Revolution in 1917. Indeed, the strategy of the leading Marxist Bolshevik party contradicted anarchist principles based on an anti-Marxist doctrine rejecting the principle of political centralism and the dictatorship of the proletariat. Nevertheless, Belgian anarchists at first welcomed the Russian Revolution. It set off a rethinking of anarchist ideas, notably the endorsing of a workers’ and peasants’ dictatorship, and encouraged political collaboration between anarchists and communists. As elsewhere in Europe, the events in Russia led to the organization of the first Belgian communist parties with anarchists. This proved to be a short-term political convergence because the Bolsheviks in their struggle in the Civil War resorted to repression which Belgian anarchists rejected and criticized. Ultimately, the Russian Revolution weakened the anarchist movement during the 1920s. The number of anarchists dramatically decreased because Belgian communist drew off anarchist militants. Furthermore, the anarchist organizations reaffirmed a more traditional ideology in opposition to the communists. During the 1920s, anarchist militants repeated pre-war strategic and theoretical debates, failing to attract new members and compete against the communists. Moreover, in 1927, debates sparked by Russian and Ukrainian anarchists in Paris regarding organizational problems divided Belgian anarchists and weakened the movement by the end of the decade.

Page generated in 0.1232 seconds