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Etude diachronique du système verbal persan (Xe-XVIe siècles) : d'un équilibre à l'autre ?Lenepveu-Hotz, Agnès 24 November 2012 (has links) (PDF)
Ce travail établit les changements morphologiques et syntaxiques du système verbal persan entre les Xe et XVIe siècles. Dix textes en prose représentatifs (régions et dialectes, judéo-persan compris) ont pu faire apparaître les évolutions suivantes. Le nouveau passif analytique recourt à différents auxiliaires avant qu'un seul ne s'impose, šudan, " devenir " (XIIe). L'infinitif et le participe passé évoluent conjointement : les formes d'infinitif plein, en -an, disparaissent au profit de l'infinitif apocopé (kard), quand l'ancien participe passé kard est remplacé par le participe en karda (XIIIe-XIVe). L'adverbe moyen-perse hamē s'est grammaticalisé en préfixe mē et sa valeur principale de concomitance s'est progressivement affaiblie. Le suffixe ē, marqueur d'habitude dans le passé et d'irréel, a décliné au bénéfice de mē (XVe). Peu à peu, le parfait a aussi été utilisé pour l'expression du médiatif. Le futur périphrastique, formé avec xvāstan, " vouloir ", marque à l'origine un futur d'intention, puis exprime également un futur de prédiction (XIVe). Même si le système se délite à partir du XVe siècle, le préfixe bi est un indice de rhématicité tout au long de la période et l'opposition indicatif/subjonctif n'est pas encore recréée. buvad, " est ", a cédé la place à bāšad ; aux époques où ils coexistent (Xe-XIe), buvad marque l'inhérent et bāšad, le transitoire. Quant à la construction des modaux, elle est passée de la rection d'un infinitif à celle d'un verbe conjugué, à la morphologie plus riche (XIVe-XVIe). Il en résulte que, sans en cristalliser tous les changements, le XVe siècle constitue une date charnière dans l'évolution du système verbal persan.
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Propositions pour l'enseignement du subjonctif aux adultes arabophones : Application aux étudiants des universités syriennesYoussef, Natalia 17 December 2012 (has links) (PDF)
Vu la difficulté de l'apprentissage du mode subjonctif et de son emploi pour les apprenants adultes arabophones, Nous proposons, dans le cadre de notre recherche, une nouvelle méthodologie de l'enseignement du mode subjonctif du français basée sur la théorie du temps et de l'aspect de GOSSELIN. Cette théorie explique la relation temporelle entre l'intervalle de référence du verbe employé au subjonctif et l'intervalle d'énonciation dans une proposition indépendante et la relation temporelle entre l'intervalle de référence du verbe de la subordonnée employé au subjonctif et l'intervalle de référence du verbe de la principale dans une phrase complexe. Cette manière d'expliquer la relation temporelle facilite la compréhension de l'emploi du subjonctif dans une proposition indépendante ainsi que dans une proposition subordonnée. Elle explique également le choix du mode dans une proposition subordonnée ainsi que l'alternance des modes dans la même structure.Cette nouvelle méthodologie est fondée sur une étude comparative du système verbal du français et de celui de l'arabe et sur une étude comparative du subjonctif du français et de celui de l'arabe. Ces études nous ont permis de formuler nos hypothèses concernant les difficultés de l'apprentissage du mode subjonctif pour les apprenants adultes arabophones dus à deux phénomènes : la généralisation des règles et l'interférence de la langue maternelle (l'arabe). Ainsi nous avons proposé deux questionnaires destinés l'un à un public arabophone (syrien) ayant un niveau avancé en français et l'autre à un public arabophone (syrien) ayant un niveau moyen en français. Les résultats obtenus ont justifié nos hypothèses. Nous avons également fait une étude critique, concernant le mode subjonctif, de certains manuels de FLE et d'une méthode de grammaire FLE enseignés à l'université de Damas en Syrie. Cette étude nous a permis d'identifier les deux problèmes susmentionnés dans ces manuels. En effet, cette recherche comporte également une nouvelle méthodologie de l'explication de la grammaire arabe adressée à un public francophone. L'application de la théorie du temps et de l'aspect de GOSSELIN nous a permis d'expliquer l'emploi du subjonctif en arabe et d'observer la relation temporelle au sein d'une phrase complexe arabe comportant un verbe employé au subjonctif, d'où l'originalité de cette théorie.
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Le verbe et la problématique de la traduction automatique français-arabe (utilisation de la plate-forme NooJ) / The verb and the problematic of machine translation from french into arabic (the use of NOOJ platform)Cheikhrouhou, Hajer 19 June 2017 (has links)
Notre recherche porte sur l'analyse linguistique du verbe français et ses correspondants dans la langue arabe, dans le cadre d'une approche contrastive et comparative, pour leur intégration dans le système informatique NooJ pour une application de traduction automatique. Dans la première partie, nous avons présenté les assises théoriques sur lesquelles nous avons fondé notre étude des caractéristiques sémantico-syntaxiques des classes verbales de mouvement et de communication et qui sont essentiellement la théorie des classes d'objets de Gaston Gross et la classification des verbes français de JD & FD-C. Selon ces deux théories déjà présentées dans cette partie, nous allons faire une comparaison entre les prédicats des deux classes avec leurs correspondants en langue arabe dont nous avons donné déjà ses caractéristiques linguistiques, dans le troisième chapitre de cette partie.Dans la deuxième partie, nous avons suivi une démarche analytique mais en même temps comparative entre les deux systèmes verbaux : français-arabe. Dans le premier chapitre, nous avons effectué une comparaison entre les modes et les temps dans les deux langues. Dans les deux derniers chapitres, nous avons étudié les spécificités sémantico-syntaxiques des deux classes de communication et de mouvement entrée/sortie dont le sujet est humain [N0hum] selon la classification des « verbes français (LVF) » de JD & FD-C. Par cette analyse sémantico-syntaxique, nous avons essayé de démonter les différents patrons syntaxiques des deux classes avec la précision pour chaque type syntaxique la nature sémantique et le type de ses arguments nécessaires sans oublier de donner pour chaque prédicat son équivalent en langue arabe et faire une comparaison entre la structure argumentale des verbes français et celle des verbes arabes, pour en ressortir enfin les ressemblances et les divergences entre les deux systèmes verbaux. Et enfin, dans la troisième partie, nous avons essayé de montrer toutes les étapes nécessaires pour l'élaboration de notre application de traduction automatique en utilisant la plate-forme NooJ. Dans cette étape, nous avons créé :1/ Deux dictionnaires bilingues des verbes de communication et de mouvement. 2/ Des grammaires formelles pour la réalisation de la phase d'analyse et de reconnaissance des patrons syntaxiques des prédicats de la classe C et la classe E. 3/ Des grammaires de traduction des verbes à la forme affirmative ou négative aux temps convenables tout en précisant les règles de flexion et de l'accord en genre et en nombre selon les normes de la langue arabe.A la sortie de notre outil de traduction, nous trouvons des verbes traduits et fléchis en arabe et qui respectent les règles de la langue cible. / This research focuses on the linguistic analysis of the French verb and its correspondents in Arabic, using a contrastive and comparative approach, to integrate them into the NooJ computer system for an application of machine translation. In the first part, we have presented the theoretical foundations on which we have based our study of the semantic-syntactic characteristics of the verb classes of motion and of communication and which are essentially the Theory of the Classes of Objects of Gaston Gross and the classification of the French verbs by JD & FD-C. According to these two theories already presented in this section, we will make a comparison between the predicates of the two classes with their correspondents in Arabic to which we have already given their linguistic characteristics in the third chapter of this part. In the second part, we have followed an analytical but at the same time comparative approach between the two verb systems: French-Arabic. In the first chapter, we have compared the modes and tenses in both languages. In the last two chapters, we have studied the semantic-syntactic input / output specificities of the two classes of communication and of motion whose subject is human [N0hum] according to the classification of the French verbs (LVF) of JD & FD C . [n this semantic-syntactic analysis, we have tried to disassemble the different syntactic patterns of the two classes, by indicating, for each syntactic type, the semantic nature and the type of its necessary arguments without forgetting to give to each predicate its equivalent in Arabic and to make a comparison between the argumentative structure of the French verbs and that of the Arabic verbs, in order finally to corne out with the similarities and the divergences between the two verb systems.And finally, in the third part, we have tried to show al! the necessary steps for the development of our application of machine translation using the NooJ platform .In this step, we have created:1/ Two bilingual dictionaries of communication and motion verbs. 2/ Formal grammars for the realization of the analysis phase and the recognition of the syntactic patterns of the predicates of class C and class E. 3/ Grammars of translation of verbs in the affirmative or negative form at the appropriate tenses, while specifying the rules of inflection and agreement in gender and number according to the standards of Arabic. At the output of our translation tool, we have found translated and inflected Arabic verbs that respect the rules of the target language.
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Propositions pour l'enseignement du subjonctif aux adultes arabophones : Application aux étudiants des universités syriennes / Propositions for teaching the subjunctif for Arabic adults : Application on Syrien universities studentsYoussef, Natalia 17 December 2012 (has links)
Vu la difficulté de l’apprentissage du mode subjonctif et de son emploi pour les apprenants adultes arabophones, Nous proposons, dans le cadre de notre recherche, une nouvelle méthodologie de l’enseignement du mode subjonctif du français basée sur la théorie du temps et de l’aspect de GOSSELIN. Cette théorie explique la relation temporelle entre l’intervalle de référence du verbe employé au subjonctif et l’intervalle d’énonciation dans une proposition indépendante et la relation temporelle entre l’intervalle de référence du verbe de la subordonnée employé au subjonctif et l’intervalle de référence du verbe de la principale dans une phrase complexe. Cette manière d’expliquer la relation temporelle facilite la compréhension de l’emploi du subjonctif dans une proposition indépendante ainsi que dans une proposition subordonnée. Elle explique également le choix du mode dans une proposition subordonnée ainsi que l’alternance des modes dans la même structure.Cette nouvelle méthodologie est fondée sur une étude comparative du système verbal du français et de celui de l’arabe et sur une étude comparative du subjonctif du français et de celui de l’arabe. Ces études nous ont permis de formuler nos hypothèses concernant les difficultés de l’apprentissage du mode subjonctif pour les apprenants adultes arabophones dus à deux phénomènes : la généralisation des règles et l’interférence de la langue maternelle (l’arabe). Ainsi nous avons proposé deux questionnaires destinés l’un à un public arabophone (syrien) ayant un niveau avancé en français et l’autre à un public arabophone (syrien) ayant un niveau moyen en français. Les résultats obtenus ont justifié nos hypothèses. Nous avons également fait une étude critique, concernant le mode subjonctif, de certains manuels de FLE et d’une méthode de grammaire FLE enseignés à l’université de Damas en Syrie. Cette étude nous a permis d’identifier les deux problèmes susmentionnés dans ces manuels. En effet, cette recherche comporte également une nouvelle méthodologie de l’explication de la grammaire arabe adressée à un public francophone. L’application de la théorie du temps et de l’aspect de GOSSELIN nous a permis d’expliquer l’emploi du subjonctif en arabe et d’observer la relation temporelle au sein d’une phrase complexe arabe comportant un verbe employé au subjonctif, d’où l’originalité de cette théorie. / The difficulty of the French subjunctive mood’s learning and use for Arabic adult learners led us in our research to offer a new learning methodology based on GOSSELIN’s theory of Tense and Aspect.This theory explains the temporal relationship between the reference interval of the verb used in subjunctive and the enunciation interval in a independent clause, and the temporal relationship between the reference interval of the subordinate clause’s verb used in subjunctive and the reference interval of the verb used in the main clause in a compound sentence. This way to explain the temporal relationship makes the understanding of the subjunctive use in an independent or subordinate clause easier. This method also explains the mood’s choice in a subordinate clause as well as the mood’s alternation in the same structure.This new methodology is based on a comparative study between the French verbal systems and the Arabic one. It is also based one a comparative study between the French subjunctive mood and the Arabic one. These studies have allowed us to formulate two hypotheses reasons of the difficulties that Arabic adult’s learners face while learning the subjunctive mood: the generalization of rules and the mother tongue’s interference (Arabic). In order to confirm our hypotheses we proposed two questionnaires. The first one addressed to an Arabic (Syrian) audience with an advanced French level. The second one addressed to an Arabic (Syrian) audience with an intermediate French level. The results confirmed positively our hypotheses. We also led a critical study about the subjunctive mood from some FLE manuals and a grammatical FLE method taught at Damascus University in Syria. The conclusion of this study allowed us to identify in this methods the two problems stated earlier.Indeed, this research also includes a new methodology for explaining Arabic grammar for French learners. The application of GOSSELIN’s theory of Tense and Aspect allowed us to explain the use of the subjunctive in Arabic. As well as to observe the time relationship within a complex Arabic sentence including a verb used to the subjunctive. This shows the originality of this theory.
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Étude synchronique contrastive des descendants romans d’ESSE et de STARE : les signifiants italiens essere et stare à la lumière des signifiants espagnols ser et estar / A contrastive synchronic study of Romance descendants of ESSE and STARE : Italian signifiers essere and stare in light of Spanish signifiers ser and estarZalio, Damien 30 November 2013 (has links)
Les verbes latins ESSE et STARE ont trouvé un prolongement dans toutes les langues romanes. Parmi celles-ci, l’espagnol présente une nette opposition entre ser et estar. Les rôles syntaxiques et sémantiques de ces verbes sont répartis de façon relativement homogène, sans cesser pour autant d’être l’un des sujets les plus étudiés de l’hispanisme. Les verbes italiens essere et stare font quant à eux l’objet d’une littérature lacunaire, probablement en raison du fait que le choix du sujet parlant n’y apparaît pas aussi contraint qu’en espagnol : ces deux verbes sont alors considérés comme pratiquement interchangeables. Faisant nôtre l’axiome de la motivation du signe linguistique, nous ne pouvons poser deux formes de langue comme strictement équivalentes. Ce travail se propose d’analyser les signifiants italiens essere et stare à la lumière de leurs homologues espagnols ser et estar. Nous y formulons le postulat selon lequel essere et ser véhiculent chacun les mêmes instructions mais que celles-ci se déploient différemment dans les deux langues, et nous faisons le même pari pour stare face à estar. Dans la première partie, nous parcourrons la littérature spécialisée, nous aborderons la notion d’existence, puis nous remonterons aux sources latines pour mieux cerner les évolutions de ces quatre verbes. La deuxième partie sera consacrée aux tours périphrastiques, où ser, estar mais aussi essere et stare jouent un rôle prépondérant. Leur emploi avec un circonstant et un attribut fera l’objet de la troisième partie, tandis que la quatrième et dernière partie se focalisera sur certaines structures présentant un ordre syntaxique marqué. / The latin verbs ESSE and STARE have derivatives in all Romance languages. Among the latter, Spanish draws a clear distinction between ser and estar. The syntactic and semantic roles of these two verbs are quite homogeneously divided but it is still one of the questions most discussed in Spanish studies. Italian verbs essere and stare, however, have not received as much critical attention, probably because the speaking subject is less compelled to choose between the two than in Spanish: these two verbs are then considered interchangeable. In keeping with the axiom of linguistic sign motivation, I will argue that two linguistic forms cannot be strictly equivalent. In the present study, I will analyse the Italian signifiers essere and stare in light of their Spanish equivalents ser and estar. I posit that essere and ser both convey the same instructions but that these take effect differently in the two languages, just as stare and estar. In the first part, I will present an overview of the literature on the issue, I will tackle the notion of existence, and finally, I will go back to the Latin sources to better outline the evolutions of these four verbs. The second part will focus on the periphrastic turns in which ser, estar but also essere and stare play a dominating role. Their use with an adverbial and a predicative adjective will be discussed in the third part, while the fourth and final part will be devoted to certain structures presenting a marked syntactic order.
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Doppelte Zeitformen im Deutschen und im Französischen / Les temps verbaux surcomposés en allemand et en français / Double Compounds in German and FrenchHaß, Norman 06 December 2014 (has links)
Le français et l’allemand connaissent des formes verbales rares que la linguistique appelle « formes surcomposées ». Dans les deux langues, elles se composent d’une forme de l’auxiliaire avoir (haben) ou être (sein), du participe passé (Partizip II) du verbe principal et du participe passé (Partizip II) du même auxiliaire. Il s’agit de constructions du type : Das hat er mir gesagt gehabt. Ce couteau a eu coupé. Pour les deux langues, la description de leur valeur sémantique pose beaucoup de problèmes. Pour le français, il a déjà été démontré que les formes en question pourraient prendre des fonctions qui dépassent les approches classiques aspecto-temporelles. On évoque notamment une fonction expressive. Pour l‘allemand nous avons essayé, en nous basant notamment sur des corpus d’allemand parlé, de déterminer des contextes dans lesquels se révèle le caractère expressif de ses formes. Il s’est avéré que la fonction expressive en français est probablement le résultat du contraste avec la forme composée simple et non-marquée tandis qu’en allemand cette expressivité émane plutôt de la possibilité du participe II de l’auxiliaire de se chevaucher en tant que troisième temps d’évaluation avec le participe II du verbe principal. Notre propre proposition pour l’analyse et l’interprétation des formes verbales surcomposées en allemand et en français considère que les formes surcomposées dans les deux langues disposent d’un auxiliaire qui est lui-même composé, c’est-à-dire d’un auxiliaire au parfait dans le cas d’un passé surcomposé /doppeltes Perfekt ou bien d’un auxiliaire au plus-que-parfait/Plusquamperfekt dans le cas d’un plus-que-parfait surcomposé /doppeltes Plusquamperfekt. De cette manière, ces formes se caractérisent par un troisième temps d’évaluation au passé. Comme nous l’avons montré, l‘allemand et le français disposent des procédés différents afin de positionner ce temps d’évaluation en fonction des possibilités offertes par chaque langue. Le concept du troisième temps d’évaluation est, selon nous, mieux capable d’expliquer les différentes utilisations des temps surcomposés que d’autres propositions existantes. / Rare verbal constructions, which in linguistics are called “double compounds”, exist in German and French. In both languages, they consist of a form of the auxiliary avoir/haben or être/sein, the past participle of the main verb as well as the past participle of the auxiliary. We talk about constructions of the following type: Das hat er mir gesagt gehabt. Ce couteau a eu coupé. For both languages, the description of their semantic value poses many problems. For French, the proposal has already been made that the form in question could take functions which are beyond the classical aspecto-temporal approaches. Attention has been drawn especially to the surcomposé’s expressive function. For German, too, we have tried to identify contexts, in which these forms reveal their expressive qualities. We have reasons to assume that the expressive functions of the French surcomposé result from a contrast with the unmarked passé composé whereas in German, expressivity comes rather from the possibility of the past participle of the auxiliary to overlap with the past participle of the main verb. Our own proposition for the analysis and the interpretation of double compounds in German and French regards the constructions in question as forms with a complex auxiliary. In the case of a double perfect, the auxiliary is a perfect itself. In the case of a double pluperfect, the auxiliary is a pluperfect itself. Seen like this, double compounds are characterised by a third evaluation time, which, as we have shown, can be placed differently according to the options of each language. Our concept of the third evaluation time seems to be better capable to explain the different usages of double compounds in French and German than other existing proposals.
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Systémique du Verbe Portugais : aspects, modes, temps, personne, voix / The Chronogenetic System of the Portuguese Verb : aspect, mood, tense, person, voice / O Sistema Cronogenético do Verbo Português : aspecto, modo, temporama, pessoa, vozCatarino Soares, José Manuel 07 November 2015 (has links)
Cette thèse consiste à décrire et à expliquer le système verbal portugais, lequel est un système de représentation dicible du temps sous n signifiés puissanciels, tous différents les uns des autres, qui alternent en circuit fermé. L’explicandum – les faits à expliquer – ce sont, en l’espèce, les paradigmes de conjugaison du verbe, l’inventaire de ses formes sémioplastiques par le menu (radicaux, indices thématiques, affixes, désinences), qui empruntent leur matérialité à la parole et à l’écriture et, de façon complémentaire, les valeurs d’emploi diverses desdites formes dans le discours. L’explicans – le fait explicateur – c’est, en l’espèce, le système opératif, le psychomécanisme qui assemble les signifiés de ces formes et fait de leur réunion un entier cohérent où se totalise le jeu complexe de leur relativité réciproque, et qui n’est du reste un entier que par l’effet de cette totalisation. Il faut bien se persuader que le système n’est pas découvert, reconstitué et, partant, expliqué, aussi longtemps qu’on n’en comprend pas clairement le modus operandi, le psychomécanisme créateur. Dans le cas du système verbal, le psychomécanisme créateur est celui qu’on a dénommé chronogénèse. De là, un ensemble de catégories verbales qui sont toutes d’ordre temporel, hormis celle de la personne cardinale (une catégorie spatiale). Pour autant, la personne cardinale joue un rôle très important dans la chronogénèse par le biais de l’intitulation variable de rang et de dynamie qui lui sont imparties pour s’acquitter convenablement de sa fonction de sujet (/support spatial) de l’événement représenté par le verbe. Aspect, mode, « temps » (plus précisément, temporama), ainsi que personne et « voix » (pour mieux dire, diathèse), ne se référent pas, comme le suggèrent ou l’affirment de nombreux auteurs, à des phénomènes disparates ou, au mieux, faiblement interreliés, mais aux phases internes d’un psychosystème de nature unique dont l’opérativité échappe au contrôle de la conscience des énonciateurs : la chronogénèse. / This dissertation aims at describing and explaining the Portuguese verbal system, which is a system of sayable representations of time consisting of n potential significates, all distinct from one another, which alternate in a closed circuit. The explicandum – the facts to be explained – is, in this case, the paradigms of the conjugation, the overall inventory of its word-signs in detail (stems, inflexions and the like), as they manifest themselves in speech and writing, as well as the diverse senses expressed by these word-signs in discourse. The explicans – the explanatory fact – is, in this particular case, the operative system, the psychomechanism that brings the significates of these forms together in a coherent whole through the interplay of their related senses to express their full purport, which in fact does form a coherent whole only because of the operation that assembles them. The point is that the system cannot be discovered, reconstituted, and hence explained, until one understands its modus operandi, its constructive psychomechanism. In the case of the verb system, the constructive psychomechanism is the one called chronogenesis. It gives rise to a set of verbal categories all of which are temporal, except cardinal person (a spatial category) actualized to give the subject’s rank (1st, 2nd, 3rd) and its degree of control over the accomplishment of the event, thus providing a spatial support for the event signified by the verb. Aspect, mood, tense, as well as person and « voice » (or better, diathesis) do not refer, as it is widely taught or suggested, to disparate phenomena interconnected only in a desultory fashion but rather to different phases of a single psychosystem whose operation is beyond the conscious control of speakers: chronogenesis. / Esta tese visa descrever e explicar o sistema verbal português, que é um sistema de representação dizível do tempo através de n significados potenciais, todos diferentes uns dos outros, que alternam em circuito fechado. O explicandum – os factos a explicar – são, neste particular, os paradigmas de conjugação do verbo, o inventário das suas formas semioplásticas examinadas em pormenor (radicais, índices temáticos, afixos, desinências), tal como se manifestam na fala e na escrita, e, de maneira complementar, os diversos sentidos que as ditas formas expressam no discurso. O explicans – o facto explicador – é, neste particular, o sistema operativo, o psicomecanismo que agrupa os significados dessas formas e que faz da sua reunião um todo coerente onde se totaliza o jogo complexo da sua relação recíproca, e que só forma aliás um todo coerente graças a esse efeito de totalização. Há que ter em consideração que o sistema só pode ser descoberto, reconstituído, e por conseguinte explicado, quando se compreende claramente o seu modus operandi, o seu psicomecanismo criador. No caso do sistema verbal, o psicomecanismo criador recebeu o nome, bem apropriado, de cronogénese. Daí, um conjunto de categorias verbais que são todas de ordem temporal, excepto a de pessoa cardinal (uma categoria espacial). Não obstante, a pessoa cardinal desempenha um importantíssimo papel na cronogénese, em virtude da intitulação variável de escalão e de dinamia que recebe para cumprir a preceito a sua função de sujeito (/suporte espacial) do acontecimento representado pelo verbo. Aspecto, modo, « tempo » (mais precisamente, temporama), assim como pessoa e « voz » (melhor dizendo, diátese), não se referem, como tem sido frequentemente ensinado ou sugerido, a fenómenos avulsos ou, no melhor dos casos, frouxamente interligados, mas às fases internas de um único psicossistema cuja operatividade escapa ao controlo da consciência dos enunciadores: a cronogénese.
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