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Théocrite, lecteur de Platon / Theocritus, reader of PlatoTestut-Prouha, Arnaud 25 November 2017 (has links)
Il s'agit de montrer que l'art poétique de Théocrite s'appuie sur des éléments littéraires et spéculatifs propres à Platon : dialogue, mimèsis, genres, mythes, images. / This is to show that Theocritus poetic art is based on literary and speculative elements specific to Plato : dialogue, mimesis, genres, myths, images.
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Passion et Esthétique : le pathétique amoureux dans la poésie hellénistique / Passion and Aesthetics : romantic pathos in Hellenistic poetryDaniel-Muller, Bénédicte 15 December 2012 (has links)
Il est reconnu que la poésie hellénistique a donné à l’expression du sentiment amoureux une importance inédite, mais la rupture que constitue ce fait littéraire par rapport aux œuvres du passé n’a cependant pas toujours été suffisamment mise en avant. Cette étude propose donc d’examiner les spécificités de cette représentation de l’amour et de montrer qu’elle ressortit principalement au registre pathétique. Ainsi, dans une perspective diachronique, elle s’attache tout d’abord à rappeler les particularités de la représentation de l’amour dans la poésie des époques archaïque et classique, et à montrer notamment le rôle secondaire qu’y tient cette thématique. Puis, après avoir analysé les caractéristiques, complexes mais toujours éminemment négatives, que les poètes hellénistiques attribuent à l’amour, essentiellement réduit pour eux à l’ἔρως, elle examine les modalités précises de son expression pathétique, une innovation importante grâce à laquelle la thématique amoureuse a pu accéder en littérature au rang d’un véritable sentiment. Cette étude permet enfin de montrer que la représentation pathétique du sentiment amoureux est l’une des clefs pour comprendre plusieurs caractéristiques et enjeux fondamentaux de la poésie hellénistique, à propos de laquelle il convient de parler d’une véritable poétique de l’amour. En effet, le pathétique amoureux peut s’y lire comme un paradigme méta-poétique qui ne reflète pas seulement les nouvelles valeurs esthétiques de l’époque hellénistique mais également les conditions, inédites, de création et de réception des œuvres littéraires, en particulier dans leurs rapports, aussi étroits qu’ambigus, aux cours royales et à la tradition. / Hellenistic poetry attributed an importance to love never encountered in poetry before. This literary break with the past has only ever received scant attention. This study sets out to examine the specifics of how love was represented and to show how it essentially emerges from the pathetic register. From a diachronic perspective, the study aims to focus on the particular characteristics of the representation of love in the poetry of the classical and archaic periods, and above all demonstrate the secondary role the theme was accorded. After an analysis of the complex, but always eminently negative, characteristics, attributed to love by Hellenistic poets, which, to them, is essentially reduced to ἔρως, the study examines the precise modalities of its expression through pathos, an important innovation through which the theme of love became recognised as a genuine feeling in literature. This study ultimately enables us to show that the pathetic representation of love is one of the keys to understanding several characteristics and fundamental issues of Hellenistic poetry, through a genuine poetics of love. Romantic pathos can indeed be interpreted here as a meta-poetic paradigm which does not only reflect the new aesthetic values of the Hellenistic age but also the new conditions of creation and reception of literary works, in particular in their close and ambiguous relationships with royal courts and tradition.
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Théocrite et la création de la pastorale : entre mime et idylle / Theocritus and the Creation of Pastoral Poetry : between Mimes and IdyllsRicher, Jean-Camille 11 December 2015 (has links)
Dans cette thèse est proposée une définition du genre poétique bien connu qu’est la poésie bucolique. Son point de départ réside dans le double statut qui la caractérise : c’est à la fois un titre (les Bucoliques) et un genre (la poésie bucolique). Le fait de privilégier l’un ou l’autre de ces statuts oriente la définition qui est retenue. Nous avons donc examiné les sources antiques et tenté d’inverser la perspective habituellement retenue : alors que l’on considère souvent que c’est le genre qui a engendré le titre, nous pensons que c’est le titre (Bucoliques) qui a engendré le genre. En d’autres termes, à l’origine, un poème bucolique n’est pas un « poème de bouviers », mais un poème contenu dans un recueil intitulé Βουκολικά. Ce n’est que dans un second temps que le sens du titre originel (Βουκολικά) se serait restreint au genre tel que nous le connaissons aujourd’hui (une « poésie de bouviers », souvent réduite à une « poésie de pâtres ») et qui aurait entraîné, à la fin de l’Antiquité, le remplacement de ce titre par les mots « idylles » et « églogues », qui à l’origine n’avaient aucun rapport avec la poésie bucolique. La définition du poème bucolique que nous proposons est fondée sur la rencontre entre deux personnes et l’interprétation d’un chant, car ce schéma s’observe dans la plupart des poèmes bucoliques, y compris post-théocritéens. Dès lors opère une loi de variation censée varier le genre des chants insérés. Cela créée une hiérarchie entre les genres : le poème bucolique n’est pas un poème de bouviers, mais un poème comportant l’interprétation d’un chant dont le genre est appelé à varier. La notion de « mime » n’est ici étudiée qu’à titre de variante de la bucolicité. En effet, trois poèmes de Théocrite sont ainsi décrits parce qu’ils n’appartiennent ni au monde de la campagne (poèmes bucoliques), ni au monde des héros (epyllia). Nous analysons la manière dont cette catégorie s’est constituée, puis sa pertinence : si elle permet à n’en pas douter de constater des codes communs entre les poèmes de Théocrite et ceux d’Hérondas, elle ne doit pas faire oublier que la différence métrique entre les deux auteurs implique une différence d’esthétique. / The aim of this study is a definition of Bucolic poetry. Nowadays it can be analized as a title (Bucolics) or as a poetry genre (bucolic poetry). The choice which is made between these two categories has consequences on the way bucolic poetry is theorised. I try to demonstrate that the genre was invented out of the title : at first, a bucolic poem was no more than a poem included in collection entitled Βουκολικά. At the end of Antiquity this title had been changed into Idylls in the Greek-speaking World and into Eglogues in the Latin-speaking world because the definition has changed. « Bucolicity » is based not on the cowherd, but on a scenario which is repeated from a poem to another : two people meet, a song is sung, and the people leave each other. Any poetic genre could be included in the song which is sung, so I distinguish the bucolic poem from the inserted song which lies inside. I then compare Theocritus to Herodas and Sophron because some bucolic poems are nowadays called « urban mimes ». The name of this categorie is modern, so it shows how new definitions (and new termes) are constantly proposed for poetic genres.
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