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Anonymes ; suivi de L'auteur, la plume, le texte

Poirier, Étienne January 2006 (has links) (PDF)
Anonymes est un recueil hétérogène de nouvelles courtes sur les thèmes de la mélancolie et de l'exclusion. Chaque nouvelle est la dramatisation d'un instant précis de la vie des personnages et ne sont contenues en elles que les actions qui mènent à l'aboutissement de ce moment. Ainsi, chaque texte se veut le captage instantané d'une expérience humaine. La langue employée est un québécois correct : disons un français académique ponctué d'expressions et de tournures locales. Il y a peu de proximité entre les personnages et l'instance narrative, celle-ci se bornant au rôle de témoin silencieux. La distance entre la narration et l'action vise à produire un effet de détachement vis-à-vis du sujet exploré. Ce détachement est nécessaire à l'expérience de l'exclusion. Les lieux explorés sont ceux qui composent le paysage urbain : un parc, une ruelle, un bâtiment déserté, un appartement. Les noms de ceux-ci ne sont pas dévoilés, pas plus que ceux des personnages : autre manière de suggérer l'anonymat et la cruauté que subissent les personnages. L'auteur, la plume, le texte est une réflexion personnelle sur différents aspects du travail d'écrivain de nouvelles. Divisé en cinq parties, cet appareil réflexif propose une vision selon laquelle la force de la littérature réside dans l'engagement de l'auteur, tant au niveau social qu'artistique, que seul cet engagement permet à la littérature de trouver sa légitimité. Il met également de l'avant l'idée que la littérature a pour rôle d'être le vecteur d'une réalité nouvelle susceptible d'ébranler celle de celui ou de celle qui la lit. De plus, on y expose un questionnement sur la notion de destinataire de l'oeuvre littéraire. L'idée mise de l'avant est que la littérature ne fonctionne pas selon un axe communicationnel standard. En effet, la littérature naît d'une distortion de l'ordre de la communication (locuteur-message-destinataire). On y discute également le rôle du personnage dans les différents genres narratifs de la littérature, notamment le roman et la nouvelle. Quelques nuances apparaissent dans la fonction même du personnage, autour duquel s'organise le roman, mais qui, dans la nouvelle, revêt un rôle plus ambivalent, davantage lié aux autres éléments du texte. Enfin, l'appareil réflexif se questionne sur l'utilisation du langage dans la construction de la réalité du texte littéraire selon le concept de grandiloquence développé par Clément Rosset dans Le réel, traité d'idiotie (Les éditions de Minuit, Paris, 1977). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Engagement,Réalité, Destinataire, Nouvelle, Mélancolie, Exclusion.
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Screenplay : movie script or literature

Saeed Zanjani, Ali January 2006 (has links) (PDF)
L'existence de centaines de scénarii dans les librairies, qu'il s'agisse de nouveaux textes ou de rééditions de textes plus anciens comme celle de Citizen Kane, prouve que les scénarii sont lus pour leur valeur littéraire et non pour les seules indications techniques en vue de la réalisation filmique. Malgré ce fait, la nature du scénario en tant que genre littéraire autonome, à la fois fictionnel et narratif, n'a pas été sérieusement identifiée et étudiée. C'est le sujet que nous essayerons d'examiner dans la présente recherche. Il existe un consensus parmi les spécialistes des études cinématographiques et les scénaristes pour admettre que le scénario est une sorte de guide pour la réalisation d'un film, un modèle à partir duquel les réalisateurs, les acteurs et les techniciens peuvent travailler. Ils rejettent l'aspect «oeuvre littéraire» du scénario parce qu'à leurs yeux celui-ci manque de «mérite», et trouvent la conception artistique de l'écriture scénaristique «provocatrice» plutôt qu' «évocatrice.» Cependant, bien que leurs critiques n'hésitent pas à rejeter la valeur littéraire du scénario, elles ne clarifient pas le terme «littérature.» Qu'est-ce que la littérature? Dans son livre, Qu'est-ce que la littérature? Jean-Paul Sartre répond à cette question. Il reconnaît que l'acte littéraire dépend d'un grand nombre de facteurs: le goût personnel, le but de l'écriture, mais aussi l'histoire, le temps, les conventions et beaucoup d'autres choses encore. En d'autres termes, il n'y a aucune définition et description concrètes de la «littérature.» «L'art de l'écriture» est aussi ouvert et souple que n'importe quelle convention sociale. Nous croyons, en ce qui nous concerne, que le scénario est un genre littéraire parce qu'il propose une structure linguistique spécifique. Connaître les éléments qui forment la langue artistique du scénario et la manière dont ils fonctionnent est la clef pour entrer dans une relation littéraire avec le scénario. Que l'on apprenne la nature de ce langage, et notre perception du scénario changera. Etudier les caractéristiques de ce langage, tel est l'objectif de notre recherche.
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La destruction des genres : jane Austen, Madame d'Epinay ou l'echec de la transgression / Destruction of gender : jane Austen, Madame d'Epinay or transgression defeated

Grangé, Jérémie 08 February 2008 (has links)
Au travers de ses six romans, Jane Austen a revisité sans cesse une seule et même histoire, l’accession d’une héroïne au mariage. Dans Histoire de Madame de Montbrillant, Madame d'Épinay dresse le portrait de l’échec d’un mariage, et plus généralement de l’échec d’une femme à conférer un sens à une existence décevante. A priori, rien de plus éloigné que ces deux manières de relater une existence féminine. Pourtant, les deux œuvres s’avèrent extrêmement proches dès lors que des fissures apparaissent dans le tableau brossé par Austen : loin de dessiner l’accomplissement d’une existence, les romans de cette femme de lettres font toujours ressortir les multiples déceptions et échecs d’une existence traversée par la soumission et par les clichés. Bien plus, est-ce seulement de la vie des femmes que traitent les deux auteures ? À travers leurs héroïnes, et à travers une écriture qui délaisse la fluidité au profit de l’accroc, de la rature, de la mise en évidence des faiblesses, ces deux femmes s’interrogent sur les moyens dont disposent les femmes pour acquérir une voix qui leur soit propre : trop marquée par l’autorité des siècles passés, la voix féminine est-elle irrémédiablement vouée à répéter des codes sur lesquelles elle n’a pas prise ? Les œuvres de Jane Austen et de Madame d'Épinay s’inscrivent dans un courant littéraire apparu dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, caractérisé par l’épanouissement des romans écrits par des femmes et par la reconduction de stéréotypes d’un ouvrage à l’autre, dont les principaux, inspirés en grande partie de Samuel Richardson, sont le respect accordé à la tradition, un schéma diégétique invariable, l’autorité indéfectible de la voix narratrice, et la focalisation autour de l’héroïne. Cette reconduction presque inchangée de traits communs permet de réunir ces romans sous la commune appellation de romans de l’immuable. Si les deux femmes de lettres étudiées n’attaquent pas frontalement ce courant, et même en réutilisent de nombreux traits caractéristiques, elles fondent leur écriture sur sa contestation, en soulignent les insuffisances et mettent en évidence son inadéquation à la réalité. Ainsi, l’écriture se trouve saturés par des références qui sont l’une après l’autre dénoncées comme inappropriés pour le monde contemporain : l’héroïne perd son rayonnement exclusif, le schéma dramatique est montré comme artificiel, et le narrateur est dépossédé de sa toute-puissance (si Jane Austen utilise l’ironie pour contester cette figure, Madame d'Épinay emploie la multiplicité des voix narratives propres au roman épistolaire). Les clichés du roman de l’immuable sont donc violemment attaqués ; cependant, ils continuent d’occuper l’espace romanesque, comme autant de cicatrices dans une écriture qui ne parvient pas à se débarrasser entièrement d’eux. Cela signifie-t-il que les deux auteures sont impuissantes à expulser des préceptes adoubés par la tradition et destinés à imprégner leurs œuvres ? Ou bien Austen et Madame d'Épinay posent-elles comme préalable à cette expulsion la dénonciation systématique, fût-ce au prix de la pureté idéale d’une écriture affranchie de toute tutelle antécédente ? L’impossibilité de se détacher d’un passé omnipotent dissimule en effet un questionnement autour des moyens dont dispose l’expression féminine pour exister, qui sont étudiés au travers des différentes héroïnes et des autres personnages féminins. Austen et Madame d'Épinay se concentrent ainsi sur le moment où l’expression naît, plus que sur une parole achevée : c’est l’éclosion qui est considérée, non l’aboutissement. Et de fait, toutes ces personnes nées de la fiction échouent à construire un langage commun ; bien plus, les stratégies utilisées dans l’avènement du discours sont invariablement débusquées ou contournées par leurs homologues masculins, qui s’assurent ainsi la mainmise sur le dialogue. Mais cet échec du discours féminin n’est pas seulement celui des personnages. Il concerne tout aussi bien les auteures, incapables de congédier définitivement les influences qui pèsent sur leur expression, et contraintes de montrer cette impuissance au cœur de leurs ouvrages. Il s’agit donc bien d’ouvrages de dénonciation, mais qui, pour faire éclore cette dénonciation, sont obligés d’en exhiber les stigmates. Nulle tranquillité née d’un accomplissement total chez les deux auteures, mais au contraire l’inquiétude d’une parole forcée de s’avouer sous tutelle, et toujours menacée de se découvrir vaine (les personnages féminins, de même que les narrateurs, ne cessent de proclamer leur incapacité à rendre compte du réel, et craignent perpétuellement de tomber dans l’ineffable). Pourtant, de cet échec naît aussi une ambition : Jane Austen et Madame d'Épinay fixent les exigences pour la constitution d’une écriture nouvelle. L’expression féminine doit s’édifier dans la conscience de ce carcan primordial, et les deux auteures ont pour tâche de faire ressortir la puissance, mais aussi les limites de celui-ci. Si bien que l’on assiste à une écriture inquiète, mécontente d’elle-même, mais aussi une écriture qui se refuse à la naïveté, et qui fait du roman un espace complexe où la mise en perspective devient possible : les auteures n’écrivent plus dans la droite ligne d’écrits et d’autorités antérieurs, elles contestent ceux-ci en les confrontant à leurs impasses, et, si elles ne proposent pas de voie résolument nouvelle, font du roman le lieu d’un nouveau scepticisme. Les certitudes anciennes sont abolies, et leur est substituée une expression insatisfaite mais consciente d’elle-même, prélude, peut-être, à l’avènement d’une autre écriture, que les deux auteures se refusent, ou échouent, à envisager. / In her six novels Jane Austen has constantly revisited the same and only story of a heroine eventually acceding to marriage. In Histoire de Madame de Montbrillant Madame d’Épinay has described the failure of married life and more generally the impossibility for a woman to give meaning to her disenchanted life. At first glance nothing could be farther removed than those two ways of relating a woman’s existence. Yet the works of both writers prove quite close from the moment that some cracks appear in the picture painted by Jane Austen : far from depicting the fulfilment of a lifetime, she keeps bringing out in her novels the many disappointments and setbacks suffered by women tangled up in submission and mediocrity. But do the authors only deal with women’s lives after all ? Through their heroines, and through an écriture where fluidity is abandoned and leaves the field clear for cutting and slashing and the uncovering of all kinds of weaknesses, the two women-writers wonder about the means left to women to win a voice of their own — because the authority of past centuries has imprinted too heavy a mark on woman’s voice, would it then not be irrevocably doomed to repeat codes which it has no hold on ? The works of Jane Austen and Madame d’Épinay fit in with a new literary movement that appeared in the second half of the 18th century and which was characterized by a blossoming of novels written by women and the re-using of the same stereotypes novel after novel. Those stereotypes, mostly inspired by Samuel Richardson, dealt with the respect of tradition, an invariable diegetic pattern, the unfailing authority of the narrative voice and focalization on the heroine. The recurrence of these dominant features in 18th century fiction has led us to distinguish the novels that shared the same characteristics as novels of the immutable. If the two women-writers have made no frontal attack upon this literary movement and have even used for themselves most of its relevant features, they have nevertheless based their writing on the contestation of it, stressed its weaknesses and emphasized its inadequacy to reality. As a consequence their writing is overloaded with references that are denounced one after the other as unsuitable to the contemporary world : the heroine has lost her particular radiance, the dramatic pattern is shown as artificial and the narrator is deprived of her omnipotence (if Jane Austen makes use of irony to dispute this figure, Madame d’Épinay uses all of the narrative voices that belong to the epistolary novel). The clichés of the immutable novel are thus vigorously questioned but they are maintained in the fictional space like as many scars in an écriture that could not get rid of them. Does that mean that both authors are powerless to do away with precepts dubbed by tradition and intended to permeate their works ? Or do Austen and Madame d’Épinay have systematically recourse to denouncement as a prerequisite, should it be at the expense of absolute purity of writing freed from all previous constraints ? The impossibility for Jane Austen and Madame d’Épinay to get rid of an overpowering past actually conceals their questioning about the means — explored through their heroines as well as other female characters — for feminine expression to exist. Austen and Madame d’Épinay focus their attention on the very moment when expression is revealed rather than on the accomplished parole, on birth rather than achievement. And it is a fact that all these characters born out of fiction fail to construct a common language, with the result that the strategies used to bring speech into existence are invariably driven out or bypassed by their masculine counterparts who thus secure their hold on dialogue. The failure of feminine discourse does not only belong to the characters but is also due to the authors who are unable to do away with the influences that weigh heavy on their manner of writing, and who are compelled to show their impotence to the core of their novels. We are thus faced with novels of denouncement in which the stigmatae have to be displayed for denouncement to be brought to light. No peace then after full achievement for our two women-writers but the restlessness of an expression forced to admit its dependance and always threatened to be faced with its uselessness — the female characters, and the narrators as well, keep proclaiming their inability to account for reality and never-endingly fear to fall into the ineffable. Yet, an ambition has been born of that defeat : Jane Austen and Madame d’Épinay have set the requirements for new writing. Feminine expression has to be built while the two writers are being aware of its original shackles and have to bring out the power as well as the limits of it. So much so that we can observe a kind of restless écriture, unhappy with itself but an écriture that refuses naïvety and turns the novel into a new complex space where a new viewpoint has been made possible. The two authors no longer write in the main thread of former writings and authorities which they dispute and set against their dead ends and impossibilities, and if they have proposed no really new way, they have nonetheless turned the novel into a locus for new scepticism. Old certainties have been done away with and have left the room for a new expression, unhappy with itself but self-aware, as a possible prelude to the rise of another écriture that the two women-writers have refused or failed to consider.
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L’alliance : recherche-création sur l’application des Cycles Repère à l’écriture dramatique

Godin, Marie-Josée 19 April 2018 (has links)
L’alliance est une recherche-création au cours de laquelle écriture dramatique et Cycles Repère furent mis en parallèle. Cet essai témoigne de mon expérience d’auteure dramatique dans un processus suivant celui des Cycles Repère. Il vise à questionner l’utilisation de ceux-ci au profit de l’écriture dramatique. Il explicite, en premier lieu, les quatre étapes des Cycles Repère pour ensuite témoigner de la façon dont elles ont été appliquées et utilisées dans le contexte de mon travail. Il présente également le texte L’alliance, issu de ce parcours créateur et présentée en lecture publique le 18 décembre 2012. De plus, il rend compte de l’influence et de l’apport des Cycles Repère sur le travail d’écriture.
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Sonatines ; suivi de Son, thème, sonate

Senécal, Marianne January 2009 (has links) (PDF)
Sonatines est un recueil thématique composé d'une douzaine de nouvelles qui ont le son comme thème central. Il a été pensé comme l'exploration d'un sens, l'ouïe, à travers différents contextes de fiction. Cette volonté d'approfondir l'ouïe ne se prétend pas scientifique. Elle reflète plutôt un désir de confronter des personnages à différentes réalités sonores du quotidien. Bien que le thème du son soit généralisé à l'ensemble du recueil, d'autres thèmes, tel celui de la rupture, font parfois irruption. La forme de Sonatines imite la construction d'une sonate (divisée en trois mouvements), développant une thématique générale dans le but de confronter les différents personnages à leurs propres limites et ce, à partir d'un simple évènement (voire d'un non-évènement) sonore. L'appareil réflexif accompagnant le recueil est divisé en trois parties. La première prend forme de prolégomènes et aborde divers aspects du sonore (la musique, la parole, le silence, le bruit), son impact sur l'humain et sa capacité de déclencher chez lui des émotions et des souvenirs et ce, parfois, tout à fait inconsciemment. L'objectif de cet essai n'est pas de couvrir l'ensemble des connaissances répertoriées sur le son, mais de démontrer le rapport hautement sensible qu'il entretient avec l'humain (et, potentiellement, avec le personnage), que ce dernier en soit conscient ou non. La deuxième partie de cet essai pose une réflexion sur les différents enjeux reliés à l'écriture d'un recueil thématique. Elle cherche à approfondir les diverses composantes qui sont affectées par le principe de variation du thème (le genre de la nouvelle, le personnage, la narration et la structure du récit). La dernière section aborde l'agencement des nouvelles dans le recueil. Il y est également question de la forme des nouvelles et du recueil en rapport avec celle de la sonate, ce qui explique non seulement la construction formelle des nouvelles, mais aussi celle du recueil en entier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Son, Thème, Nouvelle littéraire, Rupture, Sonate.
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Conocimieto y modernidad en cuatro ensayos de Ernesto Sábato

Pascual, Juan Manuel January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Intervalles ; suivi de, l'émergence du sens. La multiplicité dans la brièveté fantastique

Dallaire, Denis January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire se divise en un volet créatif et un volet réflexif. Intervalles Le volet créatif présente un recueil de nouvelles fantastiques de formats, de styles et d'approche variables. L'expérimentation générique et l'exploration thématique y sont privilégiées. Il est par exemple tenté, l'espace d'un intervalle, de faire passer le fantastique par l'humour. Dans Prélude, Elle et Lui, en évocation générique, se séparent. Dans les récits suivants, les personnages masculins, désemparés face à leur représentation ambiguë, seront entraînés dans des voyagements entre réel et au-delà. Ainsi, Chris ne se reconnaît pas dans le miroir; Simon perçoit l'ombre de son prédécesseur disparu; un autre, lui, se projette dans sa haie de cèdre; Jean ne supporte plus l'image de son frère; Valentin usurpe son identité pour devenir un écrivain reconnu; Mario se lit dans l'oeuvre d'un autre; François voit son reflet dans les yeux d'une femme. Dans Postlude, qui referme la boucle du recueil, un Lui moribond, aussi en évocation générique, se remémore des images d'autres temps. L'émergence du sens. La multiplicité dans la brièveté fantastique Les enjeux de cette réflexion fragmentaire et posturale, suscitée par l'expérience d'écriture dans le registre de la nouvelle fantastique, tournent autour d'une volonté de comprendre le genre par sa capacité à scruter des obsessions personnelles. L'objet de cette réflexion s'oriente donc sur la pratique d'une forme de fantastique de l'inexpliqué et à son pouvoir d'engendrement de sens. Le fantastiqueur est ainsi compris par sa capacité de tourner sa démarche vers l'inexpliqué, aiguillé par la finitude actuelle du savoir. Cet inexpliqué est donc abordé en tant qu'espace favorable à la mise en scène de schèmes obsédants -comme la mort, le temps cyclique, etc. L'émergence du sens aborde également les questions suivantes, en lien avec le fantastique: le double, l'humour, la monstration, la faculté imageante du lecteur, de même que le fantastique comme visualisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle, Fantastique, Double, Monstration, Sens.
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La chute des anges ; suivi de L'approche documentaire et la forme brève

Montpetit, Caroline January 2006 (has links) (PDF)
La première partie de ce mémoire de maîtrise est un recueil de onze nouvelles. Réunies sous le titre « La Chute des anges », chacune propose, à sa façon, une rencontre. Le lecteur, qui traversera un recueil en apparence hétéroclite, fera ainsi successivement connaissance d'un vieil homme, d'un Indien quechua révolté, d'une vieille dame blessée, d'une future mariée ou d'une épouse déçue, etc. Il y visitera du même souffle le Pérou, une île de l'Atlantique ou le casino d'une grande ville. Chaque personnage y fait aussi en quelque sorte l'apprentissage de ses limites, qui sont celles d'un être humain devant un autre être humain, avec ce que cela implique de mystère et d'interrogation. En ce sens, ce recueil sera peut-être le récit d'une impuissance. Mais il peut aussi, du même souffle, devenir un hommage à la vie, dans son imperfection, et à l'ingéniosité humaine. La deuxième partie du mémoire est pour sa part consacrée à une réflexion sur l'apport documentaire en fiction et sur la forme brève privilégiée par l'auteur. Dans un premier temps, on y explore les liens étroits qui ont uni le journalisme et la fiction au cours des derniers siècles. On y retrouve plus particulièrement la pensée de Tom Wolfe, l'un des défenseurs de ce qu'on a appelé dans les années 1960 le nouveau journalisme, qui prétendait inventer une forme de journalisme se rapprochant de la fiction. L'auteur démontrera aussi comment le journalisme a servi de point de départ à son travail. Dans un deuxième temps, la réflexion portera sur le choix du genre bref, de la nouvelle en particulier, pour dire le monde moderne. Modelée par l'urgence, par le symbole, par les ellipses, mais aussi porte ouverte sur le temps, la nouvelle sait dire la face angoissante d'un monde fragmenté, où l'auteur part parfois à la recherche de lui-même. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Formes brèves, Nouvelles, Journalisme, Réalisme.
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Entre nous, l'instant ; suivi de L'errance féconde : expérimenter la brièveté

Allaire, Camille January 2007 (has links) (PDF)
Entre nous, l'instant rassemble vingt et une nouvelles brèves. Par cette multiplicité qui le caractérise, le recueil s'inscrit d'emblée sous le signe de la fragmentation. Son unité tient d'ailleurs à l'extrême hétérogénéité qui s'illustre à travers le paradigme de la rupture, et cela même si les nouvelles entretiennent des liens parfois étroits et peuvent s'appeler les unes les autres en regard d'une vision du monde ou d'un style. Plus ou moins poétiques, ou ancrées dans une réalité concrète, plus ou moins narratives ou énigmatiques, chaque nouvelle constitue une tentative, par la prose, de s'approcher au plus près du réel, de trouver une manière d'aborder l'articulation entre un événement et un personnage, l'influence du monde sur les êtres, en disant cet instant où une part du réel nous échappe. L'errance féconde: expérimenter la brièveté constitue une réflexion en sept chapitres sur l'être à la recherche de son propre lieu. Le lieu d'où il serait possible d'évoquer la part du réel qui est inaccessible, que certains nomment Poésie, Innommable ou Essentiel. L'appareil réflexif qui suit explore les passages entre les genres littéraires que sont la poésie et la prose, afin de comprendre ce qui tente de se dire au-delà des genres. Cette exploration s'articule autour du pari selon lequel les formes brèves sont particulièrement aptes à y parvenir, entre autres par la fragmentation et la discontinuité, qui sont des fondements de leur esthétique commune. L'errance féconde ... témoigne d'une démarche de légitimation du regard à travers l'expérience de l'écriture de Entre nous, l'instant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle, Brièveté, Hétérogénéité, Recueil, Regard, Errance.
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Ondes silencieuses ; suivi de, Trébucher sur les fleurs du tapis

Fortin, Geneviève 03 1900 (has links) (PDF)
Le volet création de ce mémoire comprend vingt-deux courtes nouvelles - de une à quatre pages - inspirées par l'ordinaire de la vie quotidienne. La narration se développe autour des impressions que suscitent les petites tribulations de la vie courante, de la gestuelle des personnages ainsi que de la difficulté qu'ils ont à se fondre dans le mouvement continu du quotidien. Une large place est faite à la description dans le but d'accéder le plus directement possible à l'expérience quotidienne et ainsi d'en rendre compte dans une certaine immédiateté. Y sont relatés des moments qui ne constituent aucun événement en soi, mais plutôt des fragments d'existence qui se veulent le contrepoids des activités vécues au jour le jour. Le volet réflexif, pour sa part, expose les principaux enjeux qui ont contribué à l'écriture des nouvelles. Présenté sous un mode fragmentaire, sa forme compositionnelle privilégie la mise en œuvre même du quotidien qui, selon la pensée de Bruce Bégout, s'exprime à la manière d'une redéfinition permanente. De ce fait, l'organisation interne des fragments engendre une réflexion qui repose sur trois motifs centraux se faisant écho. Ceux-ci sont reliés au processus de quotidianisation et à l'ordinaire de la vie. Soit l'homme, au jour le jour, appréhendé par son caractère anonyme et quelconque, justifiant ainsi sa présence et son interaction au sein d'une collectivité. Par la suite, le rapport entretenu entre l'homme et la vie quotidienne, telle qu'elle se présente au gré des tracas journaliers. D'une part, observé à travers sa gestuelle; d'autre part, à travers la concrétude et la matérialité présentes dans la vie de tous les jours. Enfin, la force du lien social, observée principalement selon la dialectique de la proximité et de la distance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : quotidien, ordinaire, proximité et distance, concrétude, entre-deux.

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