• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 3
  • 3
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le problème d'être un problème : théorie critique sur le racisme

Bisanswa, Donon 24 October 2024 (has links)
Cette thèse est née de la question suivante : « comment les groupes humains, notamment les Noirs, les Arabes, les musulmans ou les Autochtones, ont été amenés à être interprétés, jugés et traités comme des problèmes ? ». L'enjeu de la thèse est donc de répondre à cette question en proposant une *théorie critique sur le racisme*. La force de cette théorie critique, qui est une interprétation parmi plusieurs autres durant la longue histoire mouvementée du racisme, réside, avant tout, dans sa capacité à explorer la condition humaine, c'est-à-dire, les diverses situations dans lesquelles l'être humain s'engage en tant que comme *mode* d'être, en tant que projet en vertu des choix qui font *sens* à sa vie. En se basant sur les travaux de Jean-Paul Sartre, de Frantz Fanon et de Lewis Gordon, la thèse éclaire comment le concept sartrien de la mauvaise foi, compris en tant qu'attitude de l'être humain à se mentir à soi-même, est lié à la liberté et au racisme. Elle montre qu'échouer voir les membres d'autres races dans la dimension existentielle et contradictoire de la réalité humaine, c'est adopter l'attitude de la mauvaise foi, soit l'évasion de la réalité humaine. La mauvaise foi manifeste donc notre investissement dans les phénomènes, de sorte que nous pouvons créer des réalités ossifiées qui nous dissimulent à nous-même et permettent aux institutions oppressives de subsister. La thèse montre qu'une telle attitude affecte, également, nos *modes* de savoir, d'apprendre et de penser, qui sont, aussi, notre monde de *sens*, c'est-à-dire, le monde en tant que ce monde fait *sens* pour nous. La réflexion engagée à partir des travaux de Gayatri Spivak, d'Edward Saïd, de Fanon, de Boaventura de Soussa, d'Achille Mbembe, de Gordon et d'Edgar Morin examine comment cette attitude peut contribuer à la formation de « colonies » épistémiques et comment le but avoué de libérer l'humanité peut, paradoxalement, s'effondrer en son contraire. L'examen de la réalité humaine à partir du modèle herméneutique de la mauvaise foi et de sa *relation* avec le monde social, ce qu'Alfred Schütz appelait le monde de l'horizon de *sens* ou « socialité », permet d'apporter un éclairage original et une importante contribution sur la *généalogie* du racisme et de penser une véritable *praxis* de libération. / This thesis was born from the following question: « how have human groups, notably Blacks, Arabs, Muslims or Indigenous people, come to be interpreted, judged and treated as problems? ». The challenge of the thesis is therefore to answer this question by proposing a *critical theory on racism*. The strength of this critical theory, which is one interpretation among several others during the long turbulent history of racism, lies, above all, in its capacity to explore the human condition, that is to say, the various situations in which the human being engages as a mode of being, as a project in virtue of the choices that give meaning to one's life. Based on the work of Jean-Paul Sartre, Frantz Fanon and Lewis Gordon, the thesis sheds light on how Sartre's concept of bad faith, understood as the attitude of human beings to lie to themselves, is linked to freedom and racism. It shows that failing to see members of other races in the existential and contradictory dimension of human reality is to adopt the attitude of bad faith, or the escape from human reality. Bad faith therefore manifests our investment in phenomena, so that we can create ossified realities that hide us from ourselves and allow oppressive institutions to persist. The thesis shows that such an attitude also affects our ways of knowing, learning and thinking, which are also our world of meaning, that is to say, the world as this world makes meaning to us. The reflection initiated from the works of Gayatri Spivak, Edward Saïd, Fanon, Boaventura de Soussa, Achille Mbembe, Gordon and Edgar Morin examines how this attitude can contribute to the formation of epistemic « colonies » and how the avowed goal of liberating humanity can, paradoxically, collapse into its opposite. The examination of human reality based on the hermeneutic model of bad faith and its relationship with the social world, what Alfred Schütz called the world of the horizon of meaning or « sociality », allows us to provide original and an important contribution to the genealogy of racism and to think about a true praxis of liberation.
2

Militantisme des personnes noires au sein d'actions collectives antiracistes dans la ville de Québec

Irakiza, Vanessa 27 August 2024 (has links)
Depuis quelques années, la montée du mouvement Black Lives Matter a permis de voir une résurgence de mobilisations visant à contrer le racisme vécu plus particulièrement par les personnes noires. Comme dans d'autres régions occidentales, la ville de Québec a été la scène de quelques mobilisations. Ce mémoire cherche à comprendre la manière dont le militantisme de personnes noires au sein d'actions collectives antiracistes se manifeste dans la ville de Québec. En s'appuyant sur la théorie critique de la race et en utilisant une méthodologie de recherche qualitative, dix entretiens semi-dirigés ont été menés avec des personnes noires qui ont été impliquées, soit en tant qu'organisateur·trice·s ou participant·e·s au sein de mobilisations collectives antiracistes qui ont eu lieu dans la ville de Québec de 2017 à 2022. Il ressort des résultats de recherche que les individus engagé·e·s sont généralement des personnes qui vivent en Occident depuis longtemps. L'expérience du racisme et la reconnaissance de son impact négatif sur le vécu d'autres personnes noires semblent être des sources de motivation à s'engager. Alors que certains facteurs contribuent positivement à leur capacité à se mobiliser, tels que la stabilité professionnelle, un niveau d'éducation élevé, une forte personnalité et le soutien d'un réseau social, d'autres facteurs tels que la charge lourde de leur implication militante, la peur de subir des répercussions négatives conséquentes à leur engagement et parfois le manque d'inclusivité dans les milieux antiracistes peuvent entraver leur implication militante et même contribuer à la détérioration de leur bien-être mental. L'analyse des résultats met également en lumière trois types de registres d'actions collectives antiracistes : socioculturel, sensibilisation et protestation. Ces actions sont souvent portées par des organisations à but non lucratif qui favorisent le consensus comme mode de prise de décision et qui tendent à travailler ensemble. Le principal constat qui émerge des résultats au sujet de la perception de l'impact du militantisme antiraciste dans la ville de Québec est que cette mobilisation aurait très peu d'impacts sur le plan des changements sociopolitiques antiracistes à cause de la difficulté de faire reconnaitre l'existence du racisme dans la ville de Québec, du peu de personnes mobilisées lors des actions et du manque de moyens financiers et matériels des organisations. Malgré cela, il apparait tout de même que les mobilisations antiracistes auraient contribué à créer un sentiment de communauté et de solidarité entre les personnes engagées et à rendre les enjeux de racisme plus faciles à aborder dans la ville de Québec selon les participants·e·s, dénotant ainsi qu'il y aurait eu une certaine sensibilisation sur la reconnaissance du racisme. / In recent years, the rise of the Black Lives Matter movement has led to a resurgence of mobilizations aimed at countering the racism experienced more particularly by black people. As in other Western regions, Quebec was the scene of some mobilizations. This dissertation seeks to understand how the activism of black people manifests itself within anti-racist collective actions in Quebec City. Drawing on critical race theory and using qualitative research methodology, ten semi-structured interviews were conducted with Black people who were involved, either as organizers or participants within collective anti-racist mobilizations that took place in Quebec City from 2017 to 2022. It appears from the research results that the individuals involved are generally people who have been living in the West for a long time. The experience of racism and the recognition of its negative impact on the lives of other Black people appear to be sources of motivation for their engagement. While some factors positively contribute to their ability to mobilize, such as professional stability, a high level of education, a strong personality and the support of a social network, other factors such as the heavy burden of their activist involvement, the fear of facing negative repercussions due to their engagement and, at times, the lack of inclusiveness in anti-racist environments can hinder their activism and even contribute to the deterioration of their mental well-being. The analysis of the results also highlights three types of registers of anti-racist collective actions: sociocultural, awareness-raising and protest. These actions are often carried out by non-profit organizations which favor consensus as a method of decision-making and which tend to work together. The main finding from the results on the perception of the impact of anti-racist activism in Quebec City is that this mobilization would have very little impact on anti-racist sociopolitical changes due to the difficulty to acknowledge the existence of racism in Quebec City, the limited number of people mobilized during the actions and the lack of financial and material resources for organizations. Despite this, it appears that anti-racist mobilizations have contributed to creating a sense of community and solidarity between the people involved and have made issues of racism easier to address in Quebec City according to the participants, indicating that there has been some awareness regarding the recognition of racism.
3

Contrat racial aux États-Unis : sujet, pouvoir et résistance

Tranquille, Marie-Mirella 12 1900 (has links)
Racial Contract fait partie de ces livres pionniers qui ont permis aux théories critiques de la race de faire leur entrée en philosophie politique. Dans cette analyse libérale des inégalités raciales, Charles W. Mills propose de prendre la suprématie blanche comme outil conceptuel pour décrire et expliquer les problèmes liés à la race aux États-Unis. Le potentiel émancipatoire de cette approche subversive chez les personnes racisées noires n’a pas été étudié. Dans ce mémoire, après avoir comparé diverses conceptions de la notion de « race », nous examinons la façon dont Mills articule les concepts de « suprématie blanche » et d’« épistémologie de l’ignorance » afin d’expliquer les injustices raciales. Finalement, nous explorons la théorie de la résistance de Shannon Sullivan afin d’évaluer sa compatibilité avec la théorie descriptive de Mills. En fin d’analyse, nous estimons qu’une philosophie de la résistance aurait avantage à se tourner vers des théories critiques de la race autres que celle de Mills, telles que celle de W.E.B. Du Bois afin d’avoir un concept de l’individu racisé noir qui rend compte de son agentivité et donc de sa capacité à résister. Nous soutenons aussi que le concept de « suprématie blanche », tel que développé par Mills, est un outil théorique cohérent, valide et potentiellement utile à l’élaboration d’une philosophie de la résistance noire. Enfin, même si sa portée est plutôt restreinte, nous considérons que l’apport des « traîtres de la race » tel que Shannon Sullivan dans une philosophie de la résistance peut potentiellement être positif. / Racial Contract is one of the pioneering books that brought critical race theories into political philosophy. In this liberal analysis of racial inequalities, Charles W. Mills proposes to use white supremacy as a conceptual tool to describe and explain race-related problems in the United States. However, the emancipatory potential of this subversive approach among "black" people has not been studied. In this master thesis, after comparing various conceptions of "race", we examine how Mills articulates the concepts of "white supremacy" and "epistemology of ignorance" to explain racial injustices. Finally, we explore Shannon Sullivan's theory of resistance to assess its compatibility with Mills' descriptive theory. In the end, we believe that a philosophy of resistance would benefit from turning to critical theories of race other than that of Mills, such as W.E.B. Du Bois, in order to have a concept of the "black" individual that accounts for his or her agentivity and thus his or her capacity to resist. We also argue that the concept of "white supremacy", as developed by Mills, is a coherent, valid and potentially useful theoretical tool for the development of a philosophy of black resistance. Finally, even if its scope is rather limited, we consider that the contribution of "race traitors" such as Shannon Sullivan to a philosophy of resistance can potentially be positive.

Page generated in 0.111 seconds