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De la marge Ouest du craton du Yangtze à la bordure Est du plateau Tibétain : évolution géodynamique à partir de l'étude structurale, pétrologique, géochimique et géochronologique de roches magmatiques et métamorphiques / From the Western Yangtze craton to the Eastern Tibetan plateau margin : geodynamic evolution using structures, petrological, geochemical and geochronological signatures of magmatic and metamorphic rocksBillerot, Audrey 25 March 2011 (has links)
La géométrie actuelle de l'est du plateau Tibétain, constitué par le Songpan Ganze et les Longmen Shan, est probablement dictée par une différence de rhéologie entre le craton du Yangtze à l'est, et le Songpan Ganze à l'ouest, qui vient buter contre la marge du craton en réponse à la collision Inde-Asie. L'histoire géodynamique de la région a été reconstituée depuis le Néoprotérozoïque, afin d'évaluer l'influence des différents cycles orogéniques sur la structure thermique, minéralogique et chimique actuelle. L'étude des massifs cristallins bordant le craton du Yangtze et de l'ophiolite de San Dao Qiao a montré que durant le Néoprotérozoïque, le craton était bordé par une marge active, avec ouverture de bassins marginaux sous l'influence de panaches mantelliques. L'étude pétrologique et structurale du complexe métamorphique de Danba permet de déterminer que lors de l'orogénèse Indosinienne (200-180Ma), l'exhumation des niveaux structuraux profonds se produit par extrusion le long d'un grand chevauchement ductile. La position des granites du Songpan Ganze par rapport aux sutures au sein du plateau Tibétain permet de proposer un double retrait de slab sous le Songpan Ganze à la fin de l'orogénèse Indosinienne qui explique la diversité des granitoïdes. Ce double retrait de slab et la différence de réponse à la contrainte entre le Songpan Ganze et le craton du Yangtze a conduit à un déchirement de slab. La délamination complète de la partie mantellique de la lithosphère du Songpan Ganze à la fin de l'orogénèse Indosinienne peut expliquer l'accolement d'une lithosphère à croûte épaisse et manteau fin contre une lithosphère cratonisée à la bordure est du plateau Tibétain / The present geometry of the Eastern Tibetan plateau, made of the Songpan Ganze terrane and the Longmen Shan range, is probably due to a rheological contrast between the Yangtze craton to the East, and the Songpan Ganze, which bump into the craton margin in response to the India-Asia collision. We reconstituted the geodynamic evolution of the area from Neoproterozoic times to present to evaluate how the different orogenic cycles influence the thermal, mineralogical and chemical structures observed today. Studies of the crystalline massifs of the western margin of the Yangtze craton and of the San Dao Qiao ophiolite show that during the Neoproterozoïc times, the craton margin was a subduction zone with opening of marginal basin due to mantle plumes. Petrologic and structural studies of the Danba metamorphic complex allow determining that during the Indosinian orogeny (200-180 Ma), exhumation mechanism of the deep structural level of the complex is an extrusion along a ductile thrust. Plutons position relative to sutures zones in the Tibetan plateau lead to a model of double slab roll-back under the Songpan Ganze at the end of the Indosinian orogeny which explain the diversity of the granites. The double slab roll-back and the difference in deformation between the Songpan Ganze and the Yangtze craton lead to a slab tear along the craton margin. The complete delamination of the lithospheric mantle under the Songpan Ganze terrane can explain the present juxtaposition of a thick crust and thin mantle lithosphere against a cratonized one.
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Mesozoic tectonic evolution of the Longmenshan thrust belt, East Tibet / L’évolution tectonique du Mésozoïque de la ceinture orogénique de Longmenshan, l’Est du TibetXue, Zhenhua 25 September 2017 (has links)
La ceinture orogénique de Longmenshan (LMTB) constitue la frontière orientale du plateau tibétain, qui est reconnue par sa topographie escarpée, son activité tectonique intensive ainsi ses la complexité de ses structures. Comme une orogène typique, le LMTB a subi une forte déformation intracontinentale au cours du Mésozoïque. Ainsi, la connaissance sur l’évolution tectonique du Mésozoïque de la LMTB est cruciale pour comprendre l’orogenèse intracontinentale et la surrection du plateau tibétain. Une ceinture de clivage verticaux divise la LMTB en une zone occidentale et une orientale. La Zone orientale présente un top-to-SE cisaillement tandis que la zone occidentale présente un top-to-NW cisaillement. La zone orientale peut être subdivisée en quatre sous-unités avec de foliations orientées du SE au NW. Le granite syntectonique et les données géochronologiques contraignent cette déformation principale au Mésozoïque inférieur (environ 219 Ma). L’analyse structurale, l’AMS, l’étude microstructurale et la modélisation gravimétrique sur le complexe de Pengguan, l’un des complexes de l’orogène néoprotérozoïques au milieu de segment de la LMTB), révèlent une structure des slices du socle imbriquées de la LMTB et la zone adjacente. Les âges connus, l’exhumation rapide localisée et la subsidence du bassin flextual suggèrent que les slices du socle sont imbriquées au cours du Mésozoïque supérieur (166-120 Ma). La LMTB se trouve loin de la limite de la plaque contemporaine, et est absence de matériel ophiolitique, donc elle peut être considéré comme une orogène intracontinentale. Pendant le début du Mésozoïque, le Yangtze plate subductait vers l’ouest en fermant l’océan paléo-Téthys. Cette tectonique a exhumé des matériaux de différentes profondeurs en surface par des chevauchements vers le SE et chevauchements arrières vers le NW. Au cours de la fin du Mésozoïque, le socle a été soulevé davantage en raison de la collision entre les blocs de Lhasa et de l’Eurasie, qui a conduit à une imbrication des slices du socle et épaissi la croûte. / The Longmenshan Thrust Belt (LMTB), constituting the eastern boundary of the Tibetan Plateau, is well known by its steep topography, intensive tectonic activities and the complicated structures. As a typical composite orogen, the LMTB experienced extensive intracontinental deformation during the Mesozoic. The knowledge on the Mesozoic tectonic evolution of the LMTB therefore is crucial to understand the intracontinental orogeny and uplifting of the Plateau. The vertical cleavage belt divides the LMTB into a Western Zone and an Eastern Zone. The Eastern Zone displays a top-to-the-SE shearing while the western zone a top-to-the-NW shearing. The Eastern Zone can be further divided into four subunits with foliations deepening from SE to NW. The syntectonic granite and published geochronologic data constrain this main deformation to the Early Mesozoic around 219 Ma. Structural analysis, AMS and microstructural study and gravity modeling on the Pengguan complex, one of the orogen-parallel Neoproterozoic complexes located in the middle segment of the LMTB, reveal a basement-slice imbricated structure of the LMTB and adjacent areas. Published ages, localized fast exhumation rate and flexural subsidence of the foreland basin suggest that the basement-slices imbricated southeastwards during Late Mesozoic (166-120 Ma). The LMTB is far away from the contemporaneous plate boundary and devoid of ophiolite-related material, therefore, it is supposed to be an intracontinental orogen. During the Early Mesozoic, the Yangtze basement underthrusted westwards due to the far-field effect of the Paleo-Tethys’ obliteration, and the materials in different structural levels have been exhumated to the surface by southeastward thrusting and contemporaneous backward thrusting. During the Late Mesozoic, the basement is further underthrusted due to the collision between the Lhasa and Eurasia blocks, which led to SE-ward imbrication of the basementslices that may thicken the crust.
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L'évidentialité en anglais - approche contrastive à partir d'un corpus anglais-tibétain / Evidentiality in English - a contrastive study on a Tibetan- English corpusMélac, Éric 12 December 2014 (has links)
Cette étude vise à fournir une description détaillée de l’évidentialité en anglais dans une approche contrastive avec le tibétain. Elle repose sur un corpus spécialement recueilli au Tibet et en Angleterre (TSC et CSC/LAC, 2010-2012, 10 h.). Le tibétain possède un système évidentiel complexe et grammaticalisé dont la description peut fournir une grille d’analyse préliminaire pour notre étude de l’évidentialité en anglais. Des exemples authentiques et des données quantitatives issus du corpus nous permettent d’illustrer et de compléter les descriptions du groupe verbal tibétain dans plusieurs travaux pionniers antérieurs à la présente recherche (Tournadre & Sangda Dorje 1998) afin de poser les bases de la sémantique évidentielle. Les marqueurs évidentiels qui émergent dans les parties tibétaine et anglaise du corpus sont examinés afin de déterminer les paramètres qui motivent leur utilisation. Les marqueurs tibétains sont principalement grammaticaux et intégrés à des paradigmes syntaxiques : copules, suffixes verbaux et enclitiques. Les marqueurs évidentiels anglais sont lexicaux ou semi-grammaticaux : verbes de perception, verbes de cognition, verbes de discours, modaux, adverbes, conjoints, parenthétiques et marqueurs de discours (Nuyts 2001a, Cappelli 2007, Sanders & Sweetser 2009, Mortensen 2010, Whitt 2010, Gisborne 2010, Miller 2008, Boulonnais 2010, Gurajek 2010, Kaltenböck et coll. 2011, Heine 2013). Cette description de l’évidentialité en tibétain et en anglais nous permet d’analyser les conséquences d’un rendu grammatical ou lexical de cette notion (Talmy 2000, Bybee et coll. 1994, Nuyts 2001a, Boye & Harder 2009). Des analyses quantitatives et qualitatives du corpus contrastif et sur large corpus illustrent les différences de complexité, d'optionalité, de fréquence, de restriction sémantique, de prise en charge, de statut informatif, et de stratégie de discours dans les deux systèmes.Enfin, nous réévaluons la dichotomie, souvent considérée comme acquise, entre évidentialité grammaticale et lexicale (Aikhenvald 2004). Nous avançons que les marqueurs évidentiels des deux langues se positionnent à différents endroits sur un continuum multidimensionnel lexique-grammaire. Cette étude ne remet pas en question que le système évidentiel tibétain est plus grammaticalisé que le système anglais, mais démontre que ce dernier présente tous les signes d’une grammaticalisation partielle. Nous concluons ainsi que l’évidentialité est une notion pertinente et nécessaire pour une description linguistique complète de l’anglais. / This study aims to give a detailed description of evidentiality in English in contrast with Tibetan. It is based on a specialised corpus collected in Tibet and in England (TSC and CSC/LAC, 2010-2012, 10 h.).Tibetan has a complex and grammaticalised evidential system, and its description can provide a preliminary analytical grid for a semantic assessment of English evidentiality. Athentic examples and quantitative data from the corpus illustrate and supplement the analyses of the Tibetan verb phrase from previous research (Tournadre & Sangda Dorje 1998), in order to lay the foundation of the semantics of evidentiality. The evidential markers that emerge in the Tibetan and English sections of the corpus are examined so as to determine the parameters that motivate their usage. Tibetan evidentials are mainly grammatical and paradigmatised: copulas, verb suffixes and enclitics. English evidentials are either lexical or semi-grammatical: perception verbs, cognition verbs, speech verbs, modals, adverbs, conjuncts, parentheticals and discourse markers (Nuyts 2001a, Cappelli 2007, Sanders & Sweetser 2009, Mortensen 2010, Whitt 2010, Gisborne 2010, Miller 2008, Boulonnais 2010, Gurajek 2010, Kaltenböck et al. 2011, Heine 2013).This survey of Tibetan and English evidentiality provides precise data for the analysis of the consequences of a grammatical or a lexical rendering of this notion (Talmy 2000, Bybee et al. 1994, Nuyts 2001a, Boye & Harder 2009). Qualitative and quantitative evidence illustrates the differences in complexity, optionality, frequency, semantic restriction, speaker commitment, informative status and discourse strategy in the two systems. Finally, this study reassesses the assumed dichotomy between grammatical and lexical evidentiality (Aikhenvald 2004), arguing that evidentials in both Tibetan and English inhabit a lexicon-grammar multidimensional continuum, merely in different positions. This study does not question that the Tibetan evidential system is more grammaticalised than the English one, but it shows that the latter presents all the signs of partial grammaticalisation. This reassessment leads to the conclusion that evidentiality is a relevant and necessary notion for a thorough linguistic description of English.
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Phonologie et Morphologie du Japhug (rGyalrong)Jacques, Guillaume 09 July 2004 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la phonologie et de la morphologie verbale du japhug, <br />une langue sino-tibétaine de la sous-famille rgyalrong, parlée dans le <br />district de rNga-ba dans la province du Sichuan, en Chine. Ce travail <br />comporte une partie de phonologie synchronique descriptive, où la structure <br />de la syllabe est analysée en détail sur la base des alternances <br />morphophonologiques. Ensuite, il inclut une étude de phonologie <br />diachronique, où nous proposons un ensemble de critères pour distinguer les <br />emprunts au tibétain des mots hérités du proto-sino-tibétain en japhug et <br />en tibétain, et où nous mettons en évidence certains changements <br />phonétiques propres au japhug sur la base de la comparaison avec d'autres <br />langues de la sous-famille rgyalrong. Enfin, notre thèse traite de la <br />morphologie verbale, aussi bien la morphologie flexionnelle, la morphologie <br />dérivationnelle et la formation des mots déverbaux. Les langues de la <br />sous-famille rgyalrong sont d'un archaïsme remarquable, aussi bien du point <br />de vue phonologique que morphologique. Elle conservent nombre de <br />caractéristiques de la proto-langue qu'on ne retrouve que sous forme de <br />traces en tibétain ou en chinois. En dépit de l'intérêt particulier de ces <br />langues pour la grammaire comparée du sino-tibétain, elles sont restées <br />relativement mal décrites. Ce travail est la première monographie consacrée <br />à la langue japhug.
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Déformation polyphasée et importance de l'héritage structural dans les longmen shan (sichuan, chine) : apports d'une approche couplée entre géophysique et géologieRobert, Alexandra 01 September 2011 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de comprendre la formation, la structuration et les processus de réactivation d'une chaîne de montagne intracontinentale atypique : les Longmen Shan, situés dans la province du Sichuan, en Chine. Localisés à la limite entre le craton du Yangtze où s'est déposé le bassin du Sichuan (au Sud-Est) et le bloc du Songpan Garze appartenant au plateau tibétain (au Nord-Ouest), les Longmen Shan se sont majoritairement structurés lors de l'orogénèse indosinienne, à la fin du Trias et ont ensuite subit plusieurs réactivations.Cette chaîne de montagne est donc un endroit privilégié pour étudier la réactivation et l'héritage structural et thermique d'une structure intracontinentale, en relation étroite avec la formation et l'évolution du plateau tibétain. Tout d'abord, pour contraindre les paramètres crustaux, une imagerie crustale détaillée le long d'une coupe à travers cette chaîne est proposée. Une réseau sismologique de 35 stations a été déployé pendant plus de 2 ans le long d'un profil dense. La technique des fonctions récepteurs a été appliquée et les données gravimétriques ont été utilisées conjointement pour renforcer l'imagerie obtenue. Un saut de Moho abrupt de 20km a été imagé, entre une croûte tibétaine épaisse d'environ 63km et la croûte du craton du Yangtze , épaisse de 45km. Ce résultat traduit la confrontation de deux lithosphères d'épaisseurs et de propriétés physiques contrastées. Les rapports Vp/Vs ainsi que les mesures d'anisotropie crustale et mantellique ont montré l'absence d'une zone à faible vitesse ou d'une zone de fluage important au sein de la croûte, ce qui réfute les modèles de déformation de la croûte tibétaine impliquant un chenal de déformation au sein de la croûte tibétaine. L'imagerie crustale a donc mis en évidence un important contraste à l'échelle lithosphérique. Le second axe de ce travail a consisté à étudier cette région à plus long terme en menant une étude stratigraphique, tectonique et métamorphique afin de déduire l'importance de l'héritage géologique dans sa structuration actuelle. Dès le début du Paléozoïque, la marge passive qui sera ensuite inversée présentait déja probablement une variation abrupte de l'épaisseur crustale. Un premier contraste d'épaisseur lithosphérique au niveau des Longmen Shan se situaient donc à la limite entre deux domaines paléogéographiques différents. A la fin du Trias, lors de la fermeture de la Paléotéthys, l'épais prisme sédimentaire du Songpan Garze a débordé sur la marge passive de la bordure Ouest du craton du Yangtze, dans la région des Longmen Shan. Cependant, il n'y a aucune évidence de subduction dans cette chaîne et le métamorphisme associé à cette phase de déformation correspond à des moyennes températures (jusqu'à plus de 600°C) pour des pressions relativement modestes. Les données métamorphiques ont montré un pic de pression (relativement faible, inférieur à 8kbar) suivi d'un pic de température pouvant conduire à une migmatisation associée à une exhumation variable en fonction de la localisation au sein de la chaîne. Les variations latérales de l'exhumation sont interprétées comme directement associées à la dynamique de la mise en place de la nappe du Songpan Garze sur la marge Ouest du craton du Yangtze. L'apex des Longmen Shan correspond donc au front de la nappe du Songpan Garze et délimite deux domaines structuraux et métamorphiques contrastés.Cette étude met en évidence une phase de réactivation à la fin du Crétacé de la chaîne, probablement associée à la rotation dans le sens horaire du craton du Yangtze. Enfin, la dernière phase de déformation affectant les Longmen Shan est une répercussion de la collision entre l'Inde et l'Eurasie qui fini de structurer cette chaîne.Nous avons donc montré qu'une limite paléogéographique majeure, héritée d'une structure en marge passive transtensive peut subir le débordement de nappes sédimentaires provenant d'un prisme distant de très grande taille. Ce débordement a provoqué une inversion de relief et un surépaississement crustal en conséquence de la superposition de ces épaisses nappes. Une fois cette limite tectonique formée, la région va subir plusieurs réactivations liées à des déformations annexes comme l'orogénèse Yanshanienne ou la collision entre l'Inde et l'Eurasie. Cette chaîne est encore active aujourd'hui comme l'a démontré le séisme du Sichuan du 12 Mai 2008 qui a eu lieu dans les Longmen Shan avec des caractéristiques atypiques.
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Entre continuités et ruptures : les institutions politiques tibétaines en exil : reflets d'une désécularisation et d'un nationalisme religieuxDemers, Marijo January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la résilience du religieux à l'intérieur des institutions politiques tibétaines. Il suit le parcours politique des Tibétains à partir de la fin des années 1940 jusqu'au début des années 2000 en remettant en question la théorie de la sécularisation, puisque le religieux n'a jamais cessé d'être omniprésent dans l'arène publique, notamment dans l'expression du nationalisme tibétain. Il y est question du système traditionnel de l'union du politique et du religieux (chos srid gnyis 'brel), symbolisée par le Dalaï-Lama, le rôle des oracles d'État ainsi que de l'expérience politique de la diaspora tibétaine en Inde. Nous analysons les réformes démocratiques du gouvernement tibétain en exil sous l'angle de la continuité avec le régime précédent, tout en faisant la lumière sur les ruptures face au passé politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Institutions politiques, Sécularisation, Bouddhisme, Nationalisme, Tibet, Tibétains, Dalaï-Lama, Exil, Diaspora.
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Aspects socio-économiques et éco-épidémiologiques de l'échinococcose alvéolaire dans les communautés pastorales tibétaines en république populaire de ChineWang, Qian 07 March 2005 (has links) (PDF)
L'analyse multivariée des données chez 7138 sujets a montré que l'âge, dans tous les cas, prévenirle contact des mouches avec les aliments, chez les éleveurs, le nombre de chiens par famille, résider dans le Comté de Ganzi et posséder des peaux de renards, chez les agriculteurs, le sexe féminin, l'habitude de jouer avec les chiens et de boire de l'eau des ruisseaux, chez les urbains, étaient des facteurs de risque. Par des questionnaires sur les pratiques d'élevage, des transects pour détecter les indices de présence de petits mammifères et mesurer les surfaces encloses, et la recherche du parasite dansles fèces des chiens, l'hypothèse de travail a été confirmée: le surpâturage des communaux était significativement associé à la surface des pâtures encloses ainsi qu'aux densités élevées de petits mammifères dans les communaux, elles-mêmes corrélées au niveau d'infection des chiens, susceptible d'expliquer les hautes prévalences de la maladie dans ces communautés pastoralesTibétaines
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Philosophie et imaginaire de la mort dans Bardo-Thödol, Le livre tibétain des morts : parcours de libérationGagnon, Jessie January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Déformation polyphasée et importance de l'héritage structural dans les longmen shan (sichuan, chine) : apports d'une approche couplée entre géophysique et géologie / Polyphased deformation and importance of the structural inheritance in the Longmen Shan (Sichuan, China) : contributions from a coupled study between geophysics and geologyRobert, Alexandra 01 September 2011 (has links)
L'objectif de cette thèse est de comprendre la formation, la structuration et les processus de réactivation d'une chaîne de montagne intracontinentale atypique : les Longmen Shan, situés dans la province du Sichuan, en Chine. Localisés à la limite entre le craton du Yangtze où s'est déposé le bassin du Sichuan (au Sud-Est) et le bloc du Songpan Garze appartenant au plateau tibétain (au Nord-Ouest), les Longmen Shan se sont majoritairement structurés lors de l'orogénèse indosinienne, à la fin du Trias et ont ensuite subit plusieurs réactivations.Cette chaîne de montagne est donc un endroit privilégié pour étudier la réactivation et l'héritage structural et thermique d'une structure intracontinentale, en relation étroite avec la formation et l'évolution du plateau tibétain. Tout d'abord, pour contraindre les paramètres crustaux, une imagerie crustale détaillée le long d'une coupe à travers cette chaîne est proposée. Une réseau sismologique de 35 stations a été déployé pendant plus de 2 ans le long d'un profil dense. La technique des fonctions récepteurs a été appliquée et les données gravimétriques ont été utilisées conjointement pour renforcer l'imagerie obtenue. Un saut de Moho abrupt de 20km a été imagé, entre une croûte tibétaine épaisse d'environ 63km et la croûte du craton du Yangtze , épaisse de 45km. Ce résultat traduit la confrontation de deux lithosphères d'épaisseurs et de propriétés physiques contrastées. Les rapports Vp/Vs ainsi que les mesures d'anisotropie crustale et mantellique ont montré l'absence d'une zone à faible vitesse ou d'une zone de fluage important au sein de la croûte, ce qui réfute les modèles de déformation de la croûte tibétaine impliquant un chenal de déformation au sein de la croûte tibétaine. L'imagerie crustale a donc mis en évidence un important contraste à l'échelle lithosphérique. Le second axe de ce travail a consisté à étudier cette région à plus long terme en menant une étude stratigraphique, tectonique et métamorphique afin de déduire l'importance de l'héritage géologique dans sa structuration actuelle. Dès le début du Paléozoïque, la marge passive qui sera ensuite inversée présentait déja probablement une variation abrupte de l'épaisseur crustale. Un premier contraste d'épaisseur lithosphérique au niveau des Longmen Shan se situaient donc à la limite entre deux domaines paléogéographiques différents. A la fin du Trias, lors de la fermeture de la Paléotéthys, l'épais prisme sédimentaire du Songpan Garze a débordé sur la marge passive de la bordure Ouest du craton du Yangtze, dans la région des Longmen Shan. Cependant, il n'y a aucune évidence de subduction dans cette chaîne et le métamorphisme associé à cette phase de déformation correspond à des moyennes températures (jusqu'à plus de 600°C) pour des pressions relativement modestes. Les données métamorphiques ont montré un pic de pression (relativement faible, inférieur à 8kbar) suivi d'un pic de température pouvant conduire à une migmatisation associée à une exhumation variable en fonction de la localisation au sein de la chaîne. Les variations latérales de l'exhumation sont interprétées comme directement associées à la dynamique de la mise en place de la nappe du Songpan Garze sur la marge Ouest du craton du Yangtze. L'apex des Longmen Shan correspond donc au front de la nappe du Songpan Garze et délimite deux domaines structuraux et métamorphiques contrastés.Cette étude met en évidence une phase de réactivation à la fin du Crétacé de la chaîne, probablement associée à la rotation dans le sens horaire du craton du Yangtze. Enfin, la dernière phase de déformation affectant les Longmen Shan est une répercussion de la collision entre l'Inde et l'Eurasie qui fini de structurer cette chaîne.Nous avons donc montré qu'une limite paléogéographique majeure, héritée d'une structure en marge passive transtensive peut subir le débordement de nappes sédimentaires provenant d'un prisme distant de très grande taille. Ce débordement a provoqué une inversion de relief et un surépaississement crustal en conséquence de la superposition de ces épaisses nappes. Une fois cette limite tectonique formée, la région va subir plusieurs réactivations liées à des déformations annexes comme l'orogénèse Yanshanienne ou la collision entre l'Inde et l'Eurasie. Cette chaîne est encore active aujourd'hui comme l'a démontré le séisme du Sichuan du 12 Mai 2008 qui a eu lieu dans les Longmen Shan avec des caractéristiques atypiques. / The aim of this study is to understand formation, evolution and reactivation processes of an atypic intracontinental mountain range : the Longmen Shan (Sichuan, China). The Longmen Shan are located at the boundary between the Yangtze craton and the tibetan crust and were mostly formed during the indosinian orogeny, at the end of the Triassic. After this orogeny, the Longmen Shan were reactivated by several deformation phases. This mountain range is a key area to study reactivation processes and structural and thermal inheritance. Furthermore, the Longmen Shan tectonic history is linked with the formation and the evolution of the Tibetan Plateau.At first, a detailed seismological imagery was performed along a cross-section through the Longmen Shan, passing by the epicenter of the Sichuan earthquake. 35 seismological stations were deployed during more than 2 years with a small interstation distance. Using the receiver function method and gravimetric data, a steep Moho step of about 20km between the 63km-thick Tibetan crust and the 45km-thick Yangtze craton was imaged. This geometry is the result of the confrontation between the thick and soft tibetan lithosphere abutting the resistant Yangtze lithosphere. Vp/Vs ratio and crustal and mantellic anisotropic measurements indicate that there is no extensive zone of partial melting inside the tibetan crust, which is in disagreement with models that proposed the occurence of a channel flow inside the crust. The second part of this word was focused on the long-term study of the deformation in the Longmen Shan using stratigraphic, tectonic and metamorphic data. This part highlights the importance of the geological inheritance in the present-day crustal geometry of the mountain range. Since the beginning of the Paleozoïc, the Western passive margin of the Yangtze crust was probably already associated with a crustal thickness step, as a consequence of the transtensive openning context. The Longmen Shan were located at a paleogeographic boundary. At the end of the Triassic, the closure of the Paleotethys is responsible of the formation of the thick Songpan Garze accretionary wedge which overflowed on the Western part of the Yangtze craton margin, in the Longmen Shan area. There is no evidence of subduction in this belt and the associated metamorphism consists of middle temperatures and relatively low pressures. Metamorphic data indicates that a pressure maximum (lower than 8kbar) was followed by a temperature maximum which could be associated with partial melting, as observed in Danba metamorphic complexe. Lateral variations of the recorded exhumation are interpreted as a consequence of the dynamics of the setting up of the Songpan Garze nappe on the Yangtze craton margin. The Longmen Shan are located at the front of the Songpan Garze nappe and marks a transition zone between two contrasted tectonic and metamorphic provinces.This study highlights a cretaceous reactivation phase probably associated with the clockwise rotation of the Yangtze craton. At the end, the last deformation phase is a consequence of the India/Eurasia collision.The Longmen Shan were a major paleogeographic boundary at the end of the Paleozoïc which were subject to the overflow of the thick Songpan Garze accretionary wedge. This overflow is responsible of a relief inversion and a crustal thickenning as a consequence of superposition of the sedimentary pile. After this episode, the region will be reactivated by the distant Yanshanian and the Himalayan orogenies.
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Philosophie et imaginaire de la mort dans Bardo-Thödol, Le livre tibétain des morts : parcours de libérationGagnon, Jessie January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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