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Les mécanismes du changement institutionnel : le cas de l'investissement socialement responsable / Institutional Change in the Making : the Case of Socially Responsible Investment

Arjaliès, Diane-Laure 28 June 2010 (has links)
Cette thèse cherche à mieux comprendre quels sont – au niveau des pratiques des acteurs – les mécanismes sous-jacents à un changement institutionnel en cours dans le secteur français de la gestion d’actifs, connu sous le nom d’ « ISR Mainstreaming ». Ce phénomène, apparu dans les années 2000, fait référence à la pénétration progressive et massive de critères d’Investissement Socialement Responsable (ISR) dans les fonds d’investissement conventionnels (également appelés fonds « mainstream » ou « courant principal »). En particulier, la thèse cherche à identifier les raisons qui peuvent expliquer l’émergence d’un tel changement au niveau du secteur et à analyser l’impact de ce dernier sur les pratiques des gestionnaires d’actifs. Pour ce faire, la thèse s’appuie sur une étude de cas longitudinale de trois ans (2006-2009) d’une société de gestion d’actifs française, conduite par l’auteur en tant qu’analyste ISR. D’inspiration pragmatiste, la thèse mobilise une méthode d’enquête coopérative combinant observation participante, entretiens semi-dirigés et analyse de sources documentaires. La thèse se compose de trois articles qui analysent 1) les origines du mouvement de l’ISR, 2) la transformation des pratiques des sociétés de gestion d’actifs en réponse au phénomène d’ISR Mainstreaming et 3) les différences constatées entre gestion actions et gestion taux lors de la transformation de ces pratiques. / This dissertation explores the mechanisms of institutional change in practice. The institutional change under study relates to the progressive penetration of Socially Responsible Investment (SRI) criteria into conventional investment funds, a phenomenon which appeared during the 2000s, known as SRI Mainstreaming. The dissertation aims to explain why SRI Mainstreaming has expanded into France and to identify its impacts on the practices of the French asset management sector. It mobilizes a three-year (2006-2009) longitudinal case study of a French asset management company, conducted as an SRI analyst. Research methods rely on the pragmatist concept of inquiry and combine participative observation, semi-structured interviews and documentary evidence. The dissertation comprises three articles that should be considered together. They explore 1) the origins of the SRI Mainstreaming phenomenon, 2) how asset management companies have transformed their practices in response to SRI Mainstreaming and 3) why practices have been transformed in a different way in fixed-income investment, compared to equity investment, respectively.
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La négociation des contributions dans les wikis publics : légitimation et politisation de la cognition collective

Goldenberg, Anne 01 1900 (has links) (PDF)
Les wikis publics permettent à leur lecteur de participer à l'écriture de leur contenu. Cette recherche s'inscrit dans une perspective d'anthropologie des savoirs, en ce qu'elle vise à comprendre ce que les wikis permettent d'un point de vue cognitif et ce qu'ils questionnent d'un point de vue épistémique et politique. L'usage de ces artefacts s'est notamment répandu avec leur implémentation pour de grands projets de construction et d'organisation de connaissances (encyclopédie, documentation en ligne). Nous émettons l’hypothèse que cette appropriation renvoie à deux enjeux anthropologiques majeurs, l'un ayant trait à la forme de cognition (distribuée socialement et techniquement) rendue possible par les wikis, l'autre étant lié aux problèmes d'organisation de communautés ouvertes dont le projet est épistémique. Cette recherche a pour but premier d'analyser la contribution en tant qu'activité constitutive des projets menés sur les wikis publics. Se faisant, elle questionne non seulement les conditions épistémiques, mais aussi les conditions politiques de la construction de connaissances sur un mode collectif et médiatisé. Notre second but est de comprendre le rôle de la négociation dans la contribution. Ayant défini que les communautés épistémiques se reconnaissent au fait qu'elles produisent des connaissances de façon délibérée et délibérative, nous avons postulée que l'analyse du déroulement des négociations entourant des contributions allait nous permettre d'étudier la façon dont les acteurs gèrent l'intrication des dimensions sociales, politiques et épistémiques. À partir de là, nous avons articulé notre travail autour de cette question : Que révèle l'étude de la négociation des contributions au regard de la construction des connaissances et des conventions de participation dans les communautés épistémiques ? Pour étudier les contributions et leurs négociations, nous avons procédé en trois étapes. D'abord, nous avons réalisé un travail de définition des concepts de communautés épistémiques, de contribution et de politisation. Nous avons aussi pris soin de définir en quoi l'étude des négociations pouvait nous aider à comprendre la participation aux problèmes épistémiques et sociaux. Ensuite, pour réfléchir à ce qui caractérise la contribution épistémique, nous nous sommes appuyée sur le résultat d'une enquête par questionnaires en ligne et sur des entretiens menés auprès de contributeurs de trois communautés (issus du wiki de Debian, du wiki de la communauté Ubuntu-fr et du Projet:Québec de Wikipédia.fr). Ces trois études de cas devaient nous permettre de comparer des témoignages sur l'activité de contribution pour dégager des éléments caractéristiques. En troisième lieu, nous avons procédé à l'analyse détaillée des échanges s'organisant autour d'un litige ayant trait soit aux contenus, soit aux dispositifs, soit aux règles internes de chacune de ces communautés. L'analyse conceptuelle nous a mené à proposer quatre caractéristiques de la contribution. Il s'agirait d'une activité motivée par un intérêt personnel, orientée vers un objectif de mise en commun, impliquant une délibération et une forme de reconnaissance liée aux compétences. Le travail d'enquête nous aura amené à revoir cette caractérisation en considérant ces points comme étant avant tout l'objet de tensions caractéristiques. Ainsi avons-nous découvert que les motivations et attentes des contributeurs se construisaient en tension entre intérêt personnel et collectif, que les principes de sélection des contributions étaient constamment débattus, de même que le rapport à la reconnaissance et à l'identification des participants dans un univers où l'anonymat est souvent de mise. Cependant l'enquête révèle que loin d'être nuisibles, ces mises en débat semblent structurantes, ce qui renforce l'idée que les négociations d'ordre social et politique jouent un rôle majeur dans la vie des wikis. Finalement, l'analyse détaillée nous a permis de distinguer ce qui, des négociations, relevait d'une dispute sociale et d'une dispute épistémique. Elle nous a aussi permis d'observer que les contributeurs les plus impliqués savaient eux aussi faire cette distinction et passer d'un domaine à l'autre à des fins de résolution d'une dispute. Cela nous amène à conclure que les wikis supportent bien une forme nouvelle de cognition collective. Nous pensons voir émerger une culture de la contribution qui s'appuie sur une appropriation communautaire des enjeux politiques et épistémiques ayant trait à une forme participative de production de connaissances. Nous soulignons finalement les formes d'exclusions propres à ce phénomène : les inégalités de l'accès et de la participation à cette forme d'écrit public, la sous-représentation des femmes et des communautés culturelles minoritaires, ainsi que les risques de bureaucratisation, de manipulation de l'information et de formation d'une élite technique ou politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communautés épistémiques, contribution, politisation, négociation, cognition collective, wiki, artefacts cognitifs.
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La connaissance comme norme de l'assertion selon Timothy Williamson

Lizotte, Vincent January 2012 (has links)
Ce mémoire a pour objectif de clarifier la position de Timothy Williamson dans la problématique de la norme de l’assertion. Le premier chapitre permet de circonscrire la perspective strictement épistémologique adoptée par Williamson. Le second chapitre met en relief trois thèses de Williamson qui portent sur la connaissance et permet de dégager les grandes lignes de l’explication épistémique qu’il propose pour l’assertion. La première de ces thèses fait de la connaissance la norme de l’assertion dans le sens où la connaissance est la seule règle constitutive de l’assertion. La seconde thèse examinée fait de la connaissance un état mental factif. Il s’agit d’un état mental particulier qui met en relation causale le monde et l’esprit. La dernière thèse mise en relief défend l’idée selon laquelle la connaissance est équivalente aux éléments probants de l’agent. Le mémoire a pour objectif de démontrer que ces thèses comprises ensembles impliquent que la position de Williamson est radicalement réaliste, invariantiste et externaliste. Le troisième et dernier chapitre cherche à contraster la position de Williamson avec celle de Keith DeRose dans le but de clarifier les conséquences conceptuelles de l’analyse de Williamson. Les principales conclusions à tirer du mémoire sont les suivantes : l’explication épistémique de l’assertion apportée par Williamson est à la fois robuste, informative et ne peut être importée que dans un cadre radicalement réaliste.
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Défense et illustration de l'infinitisme épistémique

Lévesque, Marc-André 09 1900 (has links)
Ce mémoire se concentre sur le problème de la régression épistémique. Il s’agit d’un problème très important puisqu’il remet en question la possibilité de la justification. Nous nous intéresserons aux détails de ce problème, ainsi qu’aux réponses qui lui sont offertes. Traditionnellement, deux réponses sont concurrentes : le fondationnalisme et le cohérentisme. La première propose d’arrêter la régression à un fondement, alors que la seconde propose de s’intéresser à la cohérence partagée par les croyances. Toutefois, le but de notre mémoire est de présenter et de défendre une troisième solution : l’infinitisme. Introduite dans les années 1990 par Peter Klein, l’infinitisme est une des plus récentes théories de la justification et, malgré son intérêt, elle est encore très peu défendue. Cette théorie propose de résoudre le problème de la régression en basant la justification des croyances sur des séries infinies et non répétitives de raisons. Cette idée est intéressante, car l’infinitisme renverse le problème d’origine, puisque les régressions infinies sont généralement perçues comme étant un problème pour la connaissance et la source du scepticisme. Notre objectif est de montrer que l’infinitisme est la meilleure solution possible au problème de la régression. Pour ce faire, nous faisons la synthèse des principaux arguments pour l’infinitisme. Cela nous permettra de distinguer trois types d’infinitisme pour ensuite retenir un de ces types, une forme impure d’infinitisme, comme étant le meilleur. Finalement, nous confronterons l’infinitisme à ces critiques pour montrer qu’il s’agit d’une théorie de la justification qui est réellement viable. / This dissertation focuses on the problem of epistemic regression which questions the possibility of justification. For this reason we’ll take interest in the details of epistemic regression and in the solutions that different critics offer to solve the problem. Generally, two positions oppose each other : foundationalism and coherentism. The first one proposes to stop the regression at a foundation, as the second one takes concern about the coherence shared amongst the beliefs. However the purpose of this dissertation is to present and defend a third position : infinitism. Introduced in the 1990’s by Peter Klein, infinitism is one of the most recent theories of justification. Although it is quite appealing, Klein’s theory is not very popular and few people defend this position. Infinitism offers to solve the problem of regression by basing the justification of the beliefs on series of infinite and non repetitive reasons. Consequently, infinitism reverses the initial problem because infinite regression is often perceived as an issue for knowledge and a source for scepticism. Our goal is to demonstrate that infinitism is the best way to solve the problem of epistemic regression. Therefore, we’ll synthesize the arguments in favor of infinitism and that will mark out three types of infinitism from which we’ll retain one, an impure form of infinitism, as best suited to answer the problem of regression. Finally we’ll respond to the main oppositions to infinitism in order to demonstrate that it is in fact a viable theory of justification.
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Défense et illustration de l'infinitisme épistémique

Lévesque, Marc-André 09 1900 (has links)
Ce mémoire se concentre sur le problème de la régression épistémique. Il s’agit d’un problème très important puisqu’il remet en question la possibilité de la justification. Nous nous intéresserons aux détails de ce problème, ainsi qu’aux réponses qui lui sont offertes. Traditionnellement, deux réponses sont concurrentes : le fondationnalisme et le cohérentisme. La première propose d’arrêter la régression à un fondement, alors que la seconde propose de s’intéresser à la cohérence partagée par les croyances. Toutefois, le but de notre mémoire est de présenter et de défendre une troisième solution : l’infinitisme. Introduite dans les années 1990 par Peter Klein, l’infinitisme est une des plus récentes théories de la justification et, malgré son intérêt, elle est encore très peu défendue. Cette théorie propose de résoudre le problème de la régression en basant la justification des croyances sur des séries infinies et non répétitives de raisons. Cette idée est intéressante, car l’infinitisme renverse le problème d’origine, puisque les régressions infinies sont généralement perçues comme étant un problème pour la connaissance et la source du scepticisme. Notre objectif est de montrer que l’infinitisme est la meilleure solution possible au problème de la régression. Pour ce faire, nous faisons la synthèse des principaux arguments pour l’infinitisme. Cela nous permettra de distinguer trois types d’infinitisme pour ensuite retenir un de ces types, une forme impure d’infinitisme, comme étant le meilleur. Finalement, nous confronterons l’infinitisme à ces critiques pour montrer qu’il s’agit d’une théorie de la justification qui est réellement viable. / This dissertation focuses on the problem of epistemic regression which questions the possibility of justification. For this reason we’ll take interest in the details of epistemic regression and in the solutions that different critics offer to solve the problem. Generally, two positions oppose each other : foundationalism and coherentism. The first one proposes to stop the regression at a foundation, as the second one takes concern about the coherence shared amongst the beliefs. However the purpose of this dissertation is to present and defend a third position : infinitism. Introduced in the 1990’s by Peter Klein, infinitism is one of the most recent theories of justification. Although it is quite appealing, Klein’s theory is not very popular and few people defend this position. Infinitism offers to solve the problem of regression by basing the justification of the beliefs on series of infinite and non repetitive reasons. Consequently, infinitism reverses the initial problem because infinite regression is often perceived as an issue for knowledge and a source for scepticism. Our goal is to demonstrate that infinitism is the best way to solve the problem of epistemic regression. Therefore, we’ll synthesize the arguments in favor of infinitism and that will mark out three types of infinitism from which we’ll retain one, an impure form of infinitism, as best suited to answer the problem of regression. Finally we’ll respond to the main oppositions to infinitism in order to demonstrate that it is in fact a viable theory of justification.
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Analyse sociale et rationalité épistémique / Social Analysis And Epistemic Rationality

Ouzilou, Olivier 08 November 2013 (has links)
Notre travail s'attache à examiner la spécificité ainsi que la pertinence du mode d'explication cognitiviste des croyances, tel qu'il est défini par Raymond Boudon, à travers, tout d'abord, une analyse de la notion de "rationalité épistémique" et un examen de certaines des objections qui peuvent lui être faites. Nous interrogeons ensuite la compatibilité de ce type d'explication avec l'idée, propre à un certain nombre de travaux en sciences sociales, selon laquelle les intérêts sociaux et/ou les mécanismes fonctionnels sont aptes à expliquer la formation des croyances. Enfin, nous réfléchirons à la question de savoir si la présence éventuelle de facteurs explicatifs mixtes doit nous inciter à repenser la question de la rationalité des croyances, c'est-à-dire ici de la contribution explicative des raisons au sein de leurs modes de formation. Cette interrogation nous mènera alors à une tentative d'élucidation de la notion de "contexte épistémique" ainsi qu'à un examen de sa pertinence explicative. / My work aims at examining the specificity and the relevance of what Raymond Boudon calls 'the cognitivist model of belief explanation', through an analysis of the notion of 'epistemic rationality' and an examination of some objections against it. Then I ask the compatibility between this kind of explanation with the common idea in social science that social interests and functional mechanisms are relevant to explain the belief formation process. Finally, I will study the question of the influence of the plurality of explanative factors on the rationality of social agent's beliefs. This interrogation will lead us to an elucidation of the notion of 'epistemic context' and its explanative relevance.
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Considérations dialogiques autour de la dynamique épistémique et de la notion de condition dans le droit / Dialogical considerations about the dynamic of epistemic logics and conditionnal law

Magnier, Sébastien 29 March 2013 (has links)
Le projet de cette thèse émane du constat d'une scission entre épistémologie d'une part et logique épistémique d'autre part. Si des tentatives de conciliation se sont avérées fructueuses, nous explorons ici la possibilité d'une réconciliation entre épistémologie et logique épistémique à travers l'argumentation.Étudier la logique épistémique au sein d'une pratique argumentative, c'est-À-Dire au sein de dialogues, nous permet de bénéficier d'un cadre d'étude dynamique pour explorer le dynamisme et la signification du langage de la logique épistémique. Nous montrons que cette conciliation de l'épistémologie et de la logique épistémique dans une pratique argumentative est pertinente dans le domaine juridique car elle offre une approche originale de la notion de condition dans le droit. / The project of this thesis stems from the observation of a split between epistemology and epistemic logic.If some attempts at conciliation have been successful, here we explore the possibility of reconciliation between epistemology and epistemic logic through argumentation.Studying epistemic logic in argumentative practice, that is to say in dialogues, enables us to benefit from a dynamic framework to explore the dynamics and the meaning of the language of epistemic logic.We show that this reconciliation of epistemology and epistemic logic in an argumentative practice is relevant in the legal field because it offers an original approach to the notion of condition in law.
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The normativity of epistemic rationality

Daoust, Marc-Kevin 05 1900 (has links)
Cette thèse tente de démontrer que la rationalité épistémique est normative, ou plus précisément, que les agents doivent être épistémiquement rationnels. On peut dire provisoirement que la rationalité est un code – ou un ensemble de règles – en ce sens qu’elle correspond à une collection systématique d’exigences. En particulier, la rationalité est souvent identifiée à un ensemble systématique de lignes de conduite ayant pour but de faire en sorte qu’un agent réponde correctement à ses raisons, qu’il évite de se contredire, d’être incohérent ou akratique. La thèse poursuit aussi certains objectifs secondaires, en particulier: (i) montrer que les raisons épistémiques apparentes de croire que P (comprises comme des propositions apparemment vraies qui, si elles étaient vraies, militeraient en faveur de la conclusion que P) sont normatives; (ii) montrer qu’il n’y a pas de dilemme insoluble de la rationalité épistémique; (iii) montrer que, relativement à un ensemble de données probantes ou de raisons épistémiques, un agent idéalement rationnel n’a jamais la permission épistémique de croire que P et de croire que ~P simultanément. Si ces objectifs secondaires sont intéressants en eux-mêmes, ils contribuent aussi à confirmer l’idée selon laquelle la rationalité épistémique est normative. / This thesis argues that epistemic rationality is normative, or that agents ought to be epistemically rational. The property of rationality is here understood as a code. Specifically, the code of epistemic rationality requires various things, such as responding correctly to epistemic reasons one has, remaining coherent and avoiding akratic combinations of beliefs. Additionally, this thesis has secondary aims, such as: (i) arguing that apparent epistemic reasons to believe P (understood as apparently true propositions which, if they were true, would count in favour of the conclusion that P) are deontically significant; (ii) arguing against unsolvable normative dilemmas of epistemic rationality; (iii) arguing against a specific type of permissiveness which roughly states that, relative to a body of epistemic reasons, it can be epistemically rational for an ideal agent to believe P and to disbelieve P. While these secondary aims are interesting in their own right, they confirm the main claim of this thesis, namely, that epistemic rationality is normative.
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Réflexions épistémologiques sur les chercheur.euses en position de privilège par rapport aux groupes marginalisés

Gauthier, Marie-Claire 14 December 2023 (has links)
Cette thèse théorique mobilise les perspectives anti-oppressives et le cadre théorique des injustices épistémiques afin d’explorer les différents rapports de pouvoir en recherche découlant de la position privilégiée de certain.es chercheur.euses en travail social vis-à-vis des groupes marginalisés. Ces rapports de pouvoir sont souvent la source de dommages épistémiques et affectent la pleine participation des personnes marginalisées et la reconnaissance de leurs savoirs dans la production de connaissances concernant leurs réalités. Face à cette problématique, cette thèse vise à répondre à la question suivante : Quelles sont les réflexions épistémologiques et les actions que peuvent entreprendre les chercheur.euses privilégié.es envers les groupes marginalisés afin d’éviter de leur nuire et de nuire à la production de connaissances les concernant ? L’objectif principal est d’offrir une réflexion épistémologique sur les différentes formes de privilèges épistémiques dans la recherche en travail social et sur leurs répercussions sur les groupes marginalisés, ainsi que sur la production de connaissances concernant leurs réalités et leurs besoins. Cet objectif transversal est complété par les six objectifs spécifiques suivants : 1) Proposer une réflexion épistémologique sur les différents types de savoirs (ex. : savoirs experts, savoirs expérientiels) et leur hiérarchisation dans les recherches en travail social ; 2) Mettre en valeur les apports heuristiques des savoirs, des expériences et des vécus des groupes marginalisés dans la recherche en travail social ; 3) Encourager les étudiant.es et les professeur.es en travail social en position de privilège à entamer ou à poursuivre une introspection et une réflexion critique quant au pouvoir qu’occupent leurs savoirs à propos des groupes marginalisés ; 4) Favoriser la co-construction des savoirs entre chercheur.euses privilégié.es et groupes marginalisés dans le but de mieux refléter les réalités et besoins des groupes marginalisés ; 5) Offrir des réflexions quant aux manières de mener des recherches qui permettent d’éviter certains dommages épistémiques, notamment au moyen des recherches participatives et des recherches théoriques anti-oppressives ; 6) Entamer une discussion sur les actions à prendre en tant que chercheur.euses en position de privilège afin d’assurer l’inclusion et la valorisation des savoirs et des vécus des groupes marginalisés dans les universités. À l’aide d’une méthodologie fondée sur un examen critique de la littérature et une analyse thématique, cette thèse permet de mettre en lumière les différents mécanismes et discriminations sur les plans individuels et structurels qui peuvent causer des dommages en recherche et qui écartent les savoirs marginalisés et critiques dans la production de connaissances, ce qui est considéré comme l’épistémicide de ces savoirs. Les réflexions présentées dans cette thèse s’inscrivent dans une démarche de recherches sur l’élite et d’études sur les privilèges, où l’accent est mis sur nos propres pratiques en tant que chercheur.euses privilégié.es et non sur les groupes marginalisés.
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« Ça va de soi de ne pas d'abord considérer les gens comme des menteurs quand ils parlent de leurs propres expériences » : les injustices épistémiques dans le témoignage de la douleur chronique

Côté, Catherine 02 1900 (has links)
L’invalidation de leur expérience par les professionnel·le·s de la santé est partagée par un grand nombre de personnes vivant avec de la douleur chronique. Elle correspond au fait de ne pas prendre au sérieux ce que l’autre personne communique ou de discréditer ses émotions. Le témoignage des personnes qui vivent de la douleur n’est donc pas perçu comme égal et compétent. Les injustices épistémiques, soit la disqualification d’une personne comme agente de savoir, sont une forme d’invalidation. Ce cadre théorique a été mobilisé dans la littérature dans le contexte de la relation médicale afin de comprendre l’invalidation de la douleur chronique. Cependant, ces études, très théoriques, tendent elles-mêmes à reproduire des injustices épistémiques en ne donnant pas la voix aux personnes directement concernées par ces injustices. Les mécanismes ciblés comme favorisant les injustices épistémiques et les conséquences découlant de celles-ci sont donc identifiés de façon théorique, sans égard au vécu réel des patient·e·s. Similairement, les avenues proposées pour favoriser la justice épistémique ne tiennent pas compte des besoins et préférences de réel·le·s patient·e·s. Ce projet de recherche vise à mieux comprendre les injustices épistémiques de façon globale et intégrative dans la relation médicale au moyen d’entretiens qualitatifs narratifs conduits auprès de dix-sept personnes vivant avec de la douleur chronique. Il vise à identifier les mécanismes sous-jacents aux injustices épistémiques et leurs conséquences individuelles, politiques et structurelles. Les avenues pour favoriser la justice épistémique sont également recensées dans la littérature, comparées et analysées à la lumière du témoignage de réel·le·s patient·e·s. Une avenue intégrative, le partenariat patient, est identifiée. / Experiences of chronic pain invalidation by healthcare practitioners are shared by many people living with chronic pain. Invalidation can include not taking seriously someone’s testimony, imposing one's thoughts, or discrediting someone’s emotions. In those cases, the testimony is not perceived as equal and competent. Epistemic injustices, that is, the disqualification of a person as a knower, are a form of invalidation. This theoretical framework has been used in the context of the medical relationship, and to understand the invalidation of chronic pain. However, these studies are theoretical, and tend to reproduce epistemic injustices by not giving a voice to the people directly impacted by these injustices. The mechanisms underlying epistemic injustices and the consequences resulting from them are therefore identified theoretically, without regard to the actual experience of patients. Similarly, the avenues proposed to promote epistemic justice do not consider the needs and preferences of real patients. This research project aims at better understanding epistemic injustices in a global and integrative way in the medical relationship by means of qualitative narrative interviews conducted with seventeen people living with chronic pain. It aims at identifying the mechanisms underlying the epistemic injustices and their individual, political and structural consequences. Avenues for promoting epistemic justice are also identified in the literature, compared, and analyzed though patients’ testimonies. An integrative avenue, patient partnership, is identified.

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