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La reconstruction et la résilience urbaine : l'évolution du paysage urbain

Jébrak, Yona January 2010 (has links) (PDF)
Malgré l'impression de pérennité qui se dégage de leur structure, les villes sont vulnérables: en l'espace de quelques heures, elles peuvent être détruites durant une catastrophe naturelle ou un conflit. L'histoire urbaine regorge d'exemples de villes ainsi détruites qui ont par la suite été reconstruites. Loin d'être de simples phoenix renaissant de leurs cendres, ces milieux urbains illustrent toute la complexité du processus de résilience urbaine, à savoir la capacité des villes de retrouver un état de stabilité après avoir subi un traumatisme plus ou moins important. Partant de l'idée que les regards contemporains portés sur la reconstruction sont directement hérités des registres d'interprétation mis en place depuis la destruction des villes, la thèse explore le processus de transmission de la ville reconstruite comme paysage urbain. En émettant l'hypothèse que la reconstruction des villes ne dépend pas uniquement d'une démarche pragmatique destinée à rétablir un cadre bâti tangible mais qu'elle est également issue d'un ensemble de discours desquels ressortent des représentations de la ville qui est reconstruite, la recherche propose de mieux comprendre les dimensions physique et symbolique qui font partie intégrante du processus de résilience urbaine. À travers l'analyse des regards portés sur les villes de Dunkerque (France) et de Coventry (Angleterre), toutes deux détruites à plus de 80% durant la Deuxième Guerre mondiale et dont les reconstructions ont été largement présentées dans les médias, la recherche dégage plusieurs registres discursifs: l'étude des plans de reconstruction, des articles des quotidiens locaux et des revues spécialisées de l'époque, des guides touristiques, des journaux municipaux, voire même des cartes postales, des expositions et des affiches permet de mettre en lumière une pluralité des trames narratives et une polysémie de la reconstruction. Ces discours, mis en place par les divers acteurs de l'urbain, ne sont pas linéaires: certains procèdent par rétroaction positive, d'autres apparaissent puis disparaissent, etc. Leur analyse révèle des configurations spatio-temporelles différentes. On comprend ainsi comment l'image de la ville reconstruite est mise en place et évolue. La reconstruction sous-tend des mécanismes complexes de créations et de re-créations, d'interprétations et de réinterprétations du fait urbain. La superposition et la succession des discours illustrent la quête d'une vision commune de la ville reconstruite (modification des temps et des rythmes de la ville en fonction de l'urbanisme choisi, des vitesses de reconstruction, du vieillissement de la reconstruction, etc.). La portée du modèle proposé peut aussi bien être appliquée aux cas anciens pour permettre aux acteurs de l'urbain une intervention adaptée sur la ville d'aujourd'hui que sur les cas récents de milieux urbains détruits pour une meilleure compréhension des enjeux de la reconstruction. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Reconstruction, Résilience urbaine, Paysage urbain, Patrimoine, Urbanisme.
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Les échanges surface-atmosphère en zone urbaine - Projets CLU-ESCOMPTE et CAPITOUL

Pigeon, Grégoire 29 May 2007 (has links) (PDF)
L'urbanisation des surfaces est à l'origine de l'îlot de chaleur urbain : les températures au centre des villes sont plus élevées que dans les zones rurales environnantes. Ces phénomènes ont été étudiés pour deux campagnes de mesures. La première a eu lieu à Marseille pendant l'été 2001. L'îlot thermodynamique a été suivi par un réseau optimisé pour cette ville côtière. La nuit, l'urbanisation est le premier facteur d'explication de la variabilité de température alors que le jour cet effet est balayé par le régime de brise. Le jour les mesures des flux turbulents sont affectées par cet écoulement frais et humide. La deuxième campagne a été menée sur Toulouse pendant un an de février 2004 à mars 2005. Les données acquises ont permis de montrer l'impact des rejets anthropiques de chaleur sur le bilan d'énergie en hiver : ils peuvent atteindre plus de 100 W m-2 et compenser la moitié du déficit d'énergie solaire.
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Les faubourgs et leur évolution du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle : étude comparée d'Angers et de Montréal /

Freney, Sylvie, January 2005 (has links)
Thèse (D. en histoire)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal et l'Université d'Angers. Bibliogr.: f. 502-519. Publié aussi en version électronique.
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L’Atelier Parisien d’Urbanisme tra rénovation e forma urbana (1967-1989) : il ruolo di un’agenzia pubblica nella trasformazione dello spazio urbano a Parigi : i casi delle Halles e del secteur de La Villette / The Atelier Parisien d’Urbanisme Between Renovation and Urban Form (1967-1989) : the role of a public agency within the transformation of urban space : the cases of les Halles and La Villette

Campobenedetto, Daniele 13 April 2015 (has links)
Entre la fin des années 1960 et les années 1980, la ville de Paris a connu à la fois une période de grande transformation urbaine et un changement dans les stratégies de cette transformation par rapport aux héroïques Trente Glorieuses. L'analyse de ces modifications architecturales et urbaines et les processus de leur mise en œuvre sont souvent basés sur le point de vue de la morphologique ou des politiques urbaines. De plus, en France, l'étude des processus de décision et des transformations urbaines relève des sciences sociales. Cela a abouti à une malheureuse séparation des approches académiques: l'une portant sur la recherche du lien entre les politiques ou les théories de la communauté architecturale et les projets, alors que l'autre considère l'espace urbain déjà transformé comme un point de départ pour l'analyse sociale. Cette recherche vise à étudier l'écart entre ces deux approches méthodologiques influentes en France dans les années 1970 et 1980, grâce à une étude dans le domaine de l'histoire urbaine. Le principal objectif de la thèse est d'explorer le rôle de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (ci-après APUR), une entité bureaucratique chargée de tâches multiples, dans le contexte du décalage entre rénovation et forme urbaine quant à la ville de Paris. Entre 1967 et 1989, l'APUR a joué un rôle essentiel dans la traduction du passage susmentionné en termes opérationnels, en créant un lien avec les institutions qui ont le pouvoir de transformer de vastes zones de la capitale française. Cela fut possible grâce au processus de négociation entre des institutions entre elles et avec les architectes et designers urbains dans lequel APUR a joué un rôle important. Dans ce contexte, la recherche étudiera également la relation entre les références culturelles et les processus par lesquels les espaces urbains sont convertis. Deux cas d'études nous permettent d'analyser ces changements urbains et le rôle joué par l'APUR: les transformations des Halles Centrales de Paris, et les projets pour le Secteur de la Villette, en particulier ceux de la place Stalingrad (Bernard Huet, de 1985 à 1989) et le Parc de la Villette au cours du premier concours organisé par l'APUR (1976).Ces deux cas sont liés. D'une part, ils illustrent un point de vue culturel; d'autre part, ils rendent compte des processus institutionnels et politiques, montrant une transformation qui s'est produite dans toute la ville. Enfin, ils croisent la trajectoire de certains des personnages les plus emblématiques de l'architecture française de l'époque. L'un d'eux était Bernard Huet, un enseignant, théoricien, critique et concepteur qui a joué un rôle fondamental dans la définition d'un nouveau paradigme culturel. La recherche montre un changement dans le processus de transformation de l'espace urbain à Paris. Les pratiques sont passées de projets qui ont été générés par un débat animé, fortement lié aux sciences sociales contemporaines françaises, à une normalisation successive des projets urbains et d'un imaginaire urbain ainsi qu'à une légitimation culturelle de l'APUR. Le rôle crucial de l'APUR dans les deux cas d'études est analysé en comparant les archives de l'Atelier, celles des architectes impliqués dans les projets urbains ainsi que les fonds ministériels et présidentiels. Les sources orales sont limitées à un rôle de contrôle. Enfin ce travail vise à mettre en évidence le processus de « faire la ville » en soulignant le rôle d'une bureaucratie publique dans les transformations urbaines qui mènent, entre 1967 et 1989,à la conception contemporaine de la ville de Paris / Between the end of the 1960s and the 1980s, the city of Paris faced a period of extensive urban transformation and a change in the strategies of this transformation at the same time, in comparison with the heroic Trente Glorieuses. The analysis of these architectural and urban changes and the processes of implementation, are often based on a morphological or a policiy-oriented perspective. Moreover, in France, the study of decision-making processes and urban transformation falls within the scope of social sciences. This has resulted in an unfortunate separation of academic approaches: one focusing on finding the link between the theories of the architectural community or policies and the projects, while the other taking the already transformed urban space as a starting point for social analysis. This research aims to investigate the gap between these two methodological approaches, both influential in France during the 1970s and 1980s, through an urban history-oriented study. The main goal of the thesis is to explore the role of the Atelier Parisien d'Urbanisme (hereafter APUR), a bureaucratic entity charged of several different tasks, within the shift from urban renovation to urban form, concerning the city of Paris.Between 1967 and 1989, the APUR had an essential part in translating the aforementioned shift into operative terms, in connection with those institutions that had the power to transform large areas of the French capital. This was possible thanks to a negotiation process involving different institutions , as well as architects and urban designers, in which APUR took a major role. In this context the research will also investigate the relationship between the cultural references and the processes through which urban spaces have been converted. Two case studies allow an analysis of these urban changes and of the role played by the APUR: the transformations of the Halles Centrales of Paris, and the projects for the secteur de la Villette, especially those for Place Stalingrad (Bernard Huet, 1985-89) and Parc de la Villette during the first competition organized by APUR (1976).These two cases are intertwined. On one hand, they illustrate a cultural point of view; on the other hand, they give an account of institutional and political processes, showing a transformation that occurred throughout the whole city. Finally, they cross the trajectory of some of the most emblematic figures in French architecture at that time. One of them was Bernard Huet, a teacher, theorist, critic and designer who played an fundamental role in the definition of a new cultural paradigm. The research shows a change in the process of transformation of urban space in Paris. The practices shifted from projects which were generated through vivid debate, strongly linked to contemporary French social sciences, to a later standardization of urban projects and urban imaginaire and a cultural legitimation of APUR. The central role of APUR in the two case studies is analysed by comparing the Atelier's archives, the ones of the architects involved in the urban projects as well as the ministerial and presidential ones. Oral sources are restricted to a control role. In the end this work aims to highlight the process of city-making trough the role of a public bureaucracy within urban transformations: an active contribution which led, between 1967 and 1989, to the definition of the contemporary conception of the city of Paris
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The assessment of district heating potential in a context of climate change and building renovation / Evaluation du potentiel du chauffage urbain dans le contexte du changement climatique et de la renovation des batiments

Andric, Ivan 22 September 2017 (has links)
Le domaine principal de cette thèse s’intéresse aux conséquences du changement climatique et des actions de rénovation dans le bâtiment sur les réseaux urbains de chaleur, ainsi qu’aux performances environnementales de ces derniers afin d’évaluer leur potentiel dans le futur. Dans ce but, deux modèles complémentaires ont été développés :•Un modèle dynamique de prévision de la demande de chaleur d’un bâtiment. Ce modèle repose sur une analogie thermoélectrique et a comme entrées, non exclusivement, des données climatiques et des scénarii de rénovation. Les résultats de ce modèle ont été comparés avec ceux d’un logiciel de référence (Energie Plus) : les erreurs sont acceptables. Ce modèle est générique et peut être utilisé dans différentes zones géographiques à l’échelle du quartier. Il a été appliqué sur des quartiers à Nantes et Lisbonne;•Un modèle d’évaluation environnementale (reposant sur le concept d’empreinte énergétique, éMergie) de réseau urbain de chauffage a été conçu. Ce modèle est générique et permet de tester différentes technologies de production et de distribution de chaleur. Il a été appliqué sur des applications en Suède et en Serbie;Les résultats des différentes applications indiquent que la nouvelle génération des réseaux urbains de chaleur ayant une infrastructure compacte (utilisant des matériaux à faible impact environnemental) et une production de chaleur à base de ressources renouvelables ou assimilées pourraient être une solution porteuse d’avenir. Cependant, pour maintenir la rentabilité de tels projets, la réduction de la consommation de chaleur des clients, conséquence en direct du changement climatique et en indirect des incitations aux rénovations du bâti, devrait être considérée dès la phase de conception, et intégrée dans de nouveaux business-plan afin de maintenir des prix de vente de la chaleur attractifs. / The main scope of this thesis is to assess the impacts of changed weather conditions and building renovation on district heating systems in the future, as well as the environmental performance of such systems within the urban environment, in order to evaluate the potential of district heating in the future. In order to do so, two models were developed:•A dynamic model for heat demand forecast, based on the thermo-electrical analogy, that takes into account weather and building renovation scenarios. The model had a satisfactory precision, and it can be applied on any location for a given number of buildings, which was proved on the example of multiple case studies;•An environmental assessment model (based onemergy theory) for the assessment of district heating systems environmental performance within the urban environment. The approach can be applied on any type of district heating systems, as well as on competitive urban heating technologies, which was proved by the application on multiple systems within the case studies considered;The results from case studies indicate that the new generation of district heating systems with compact infrastructure (made of non-environmentally intensive materials) and renewable heat production could be a solution for providing sustainable heating services to urban environments. However, in order to maintain the feasibility of these projects, potential heat demand reductions caused by the direct and indirect impacts of climate change should be considered during the design phase, along with the development of new business plans in order to maintain relatively low prices of district heating services. Moreover, the difference between these impacts in different climate types should be considered.
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Le microclimat urbain à haute résolution : mesures et modélisation / The urban microclimate at high resolution : measurement and modeling

Le Bras, Julien 24 June 2015 (has links)
Le confort thermique des habitants d'une ville est principalement affecté par l'îlot de chaleur urbain. Ce phénomène se traduit par des températures plus chaudes en ville que dans sa périphérique, principalement la nuit. Il est causé par les relâchements de chaleur stockée dans les bâtiments et la route le jour mais aussi par des sources anthropiques comme le chauffage ou le trafic routier. L'îlot de chaleur urbain peut atteindre jusqu'à 10°C la nuit pour les plus grandes mégapoles. Mais au cœur d'un quartier, la variabilité de la température, en fonction des ombrages ou de la présence d'eau et de parcs peut aussi atteindre quelques degrés. Elle peut donc être de la même amplitude que l'îlot de chaleur urbain. L'objectif de cette thèse est d'étudier la variabilité de la température à l'échelle de la ville et à l'échelle de la rue. Le but est de mettre en place une chaîne de modélisation de la température à l'échelle de rue à partir de données de stations météorologiques opérationnelles en périphérie d'une ville. Cette chaîne de modélisation doit être rapide et faire appel à des données accessibles au plus grand nombre afin de pouvoir simuler des scénarios d'aménagement urbains sur le long terme en dehors des laboratoires de recherche. La première partie de la chaîne de modélisation s'appuie sur un modèle numérique physique, le générateur de climat urbain spatialisé, permettant de calculer l'îlot de chaleur à l'échelle du quartier à partir de données se situant en dehors d'une ville et d'un modèle de surface de ville comme le modèle TEB. La deuxième partie permet de modéliser statistiquement la variabilité de température à l'échelle de la rue à partir des conditions météorologiques simulées par le générateur au sein d'un quartier et d'une cartographie précise du tissu urbain du quartier considéré. Cette modélisation statistique s'appuie sur des campagnes de mesures effectuées en 2013 et 2014 dans des quartiers des villes de Marseille, Paris et Toulouse. / The thermal comfort of the inhabitants of a city is mainly affected by the urban heat island (difference in air temperature between urban and surrounding area. This effect is caused by anthropogenic sources, low vegetated areas and heat stored in buildings and roads during the night. The urban heat island can reach 10°C at night for the biggest cities. But inside a neighborhood, the temperature variability can reach a few degrees with the effect of the shadow of the trees or the presence of lake or parks. This variability may have the same magnitude than the urban heat island. The objective of this thesis is to study the temperature variability at the city-scale and at the street-scale. The aim of this PhD work is to develop a modeling chain of the temperature at the street-scale from data from operational weather stations located in airports.The modeling chain has to be fast in order to simulate long term urban planning scenarios and have a low computational cost in order to be run outside of atmospheric sciences laboratories. The first step of the modeling chain is the spatialized urban weather generator, a numerical physical scheme which calculated the urban heat island at the neighborhood scale from data of an operational weather station located outside of the city and with sur urban surface model TEB. The second part is a statistical model of temperature variability at the street scale calculated with meteorological data coming from the generator and a mapping of the urban tissue. The statistical model relies on field campaigns achieved in 2013 and 2014 in the neighborhoods of Marseille, Paris and Toulouse.
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L’Atelier Parisien d’Urbanisme tra rénovation e forma urbana (1967-1989) : il ruolo di un’agenzia pubblica nella trasformazione dello spazio urbano a Parigi : i casi delle Halles e del secteur de La Villette / The Atelier Parisien d’Urbanisme Between Renovation and Urban Form (1967-1989) : the role of a public agency within the transformation of urban space : the cases of les Halles and La Villette

Campobenedetto, Daniele 13 April 2015 (has links)
Entre la fin des années 1960 et les années 1980, la ville de Paris a connu à la fois une période de grande transformation urbaine et un changement dans les stratégies de cette transformation par rapport aux héroïques Trente Glorieuses. L'analyse de ces modifications architecturales et urbaines et les processus de leur mise en œuvre sont souvent basés sur le point de vue de la morphologique ou des politiques urbaines. De plus, en France, l'étude des processus de décision et des transformations urbaines relève des sciences sociales. Cela a abouti à une malheureuse séparation des approches académiques: l'une portant sur la recherche du lien entre les politiques ou les théories de la communauté architecturale et les projets, alors que l'autre considère l'espace urbain déjà transformé comme un point de départ pour l'analyse sociale. Cette recherche vise à étudier l'écart entre ces deux approches méthodologiques influentes en France dans les années 1970 et 1980, grâce à une étude dans le domaine de l'histoire urbaine. Le principal objectif de la thèse est d'explorer le rôle de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (ci-après APUR), une entité bureaucratique chargée de tâches multiples, dans le contexte du décalage entre rénovation et forme urbaine quant à la ville de Paris. Entre 1967 et 1989, l'APUR a joué un rôle essentiel dans la traduction du passage susmentionné en termes opérationnels, en créant un lien avec les institutions qui ont le pouvoir de transformer de vastes zones de la capitale française. Cela fut possible grâce au processus de négociation entre des institutions entre elles et avec les architectes et designers urbains dans lequel APUR a joué un rôle important. Dans ce contexte, la recherche étudiera également la relation entre les références culturelles et les processus par lesquels les espaces urbains sont convertis. Deux cas d'études nous permettent d'analyser ces changements urbains et le rôle joué par l'APUR: les transformations des Halles Centrales de Paris, et les projets pour le Secteur de la Villette, en particulier ceux de la place Stalingrad (Bernard Huet, de 1985 à 1989) et le Parc de la Villette au cours du premier concours organisé par l'APUR (1976).Ces deux cas sont liés. D'une part, ils illustrent un point de vue culturel; d'autre part, ils rendent compte des processus institutionnels et politiques, montrant une transformation qui s'est produite dans toute la ville. Enfin, ils croisent la trajectoire de certains des personnages les plus emblématiques de l'architecture française de l'époque. L'un d'eux était Bernard Huet, un enseignant, théoricien, critique et concepteur qui a joué un rôle fondamental dans la définition d'un nouveau paradigme culturel. La recherche montre un changement dans le processus de transformation de l'espace urbain à Paris. Les pratiques sont passées de projets qui ont été générés par un débat animé, fortement lié aux sciences sociales contemporaines françaises, à une normalisation successive des projets urbains et d'un imaginaire urbain ainsi qu'à une légitimation culturelle de l'APUR. Le rôle crucial de l'APUR dans les deux cas d'études est analysé en comparant les archives de l'Atelier, celles des architectes impliqués dans les projets urbains ainsi que les fonds ministériels et présidentiels. Les sources orales sont limitées à un rôle de contrôle. Enfin ce travail vise à mettre en évidence le processus de « faire la ville » en soulignant le rôle d'une bureaucratie publique dans les transformations urbaines qui mènent, entre 1967 et 1989,à la conception contemporaine de la ville de Paris / Between the end of the 1960s and the 1980s, the city of Paris faced a period of extensive urban transformation and a change in the strategies of this transformation at the same time, in comparison with the heroic Trente Glorieuses. The analysis of these architectural and urban changes and the processes of implementation, are often based on a morphological or a policiy-oriented perspective. Moreover, in France, the study of decision-making processes and urban transformation falls within the scope of social sciences. This has resulted in an unfortunate separation of academic approaches: one focusing on finding the link between the theories of the architectural community or policies and the projects, while the other taking the already transformed urban space as a starting point for social analysis. This research aims to investigate the gap between these two methodological approaches, both influential in France during the 1970s and 1980s, through an urban history-oriented study. The main goal of the thesis is to explore the role of the Atelier Parisien d'Urbanisme (hereafter APUR), a bureaucratic entity charged of several different tasks, within the shift from urban renovation to urban form, concerning the city of Paris.Between 1967 and 1989, the APUR had an essential part in translating the aforementioned shift into operative terms, in connection with those institutions that had the power to transform large areas of the French capital. This was possible thanks to a negotiation process involving different institutions , as well as architects and urban designers, in which APUR took a major role. In this context the research will also investigate the relationship between the cultural references and the processes through which urban spaces have been converted. Two case studies allow an analysis of these urban changes and of the role played by the APUR: the transformations of the Halles Centrales of Paris, and the projects for the secteur de la Villette, especially those for Place Stalingrad (Bernard Huet, 1985-89) and Parc de la Villette during the first competition organized by APUR (1976).These two cases are intertwined. On one hand, they illustrate a cultural point of view; on the other hand, they give an account of institutional and political processes, showing a transformation that occurred throughout the whole city. Finally, they cross the trajectory of some of the most emblematic figures in French architecture at that time. One of them was Bernard Huet, a teacher, theorist, critic and designer who played an fundamental role in the definition of a new cultural paradigm. The research shows a change in the process of transformation of urban space in Paris. The practices shifted from projects which were generated through vivid debate, strongly linked to contemporary French social sciences, to a later standardization of urban projects and urban imaginaire and a cultural legitimation of APUR. The central role of APUR in the two case studies is analysed by comparing the Atelier's archives, the ones of the architects involved in the urban projects as well as the ministerial and presidential ones. Oral sources are restricted to a control role. In the end this work aims to highlight the process of city-making trough the role of a public bureaucracy within urban transformations: an active contribution which led, between 1967 and 1989, to the definition of the contemporary conception of the city of Paris
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Les projets urbains et l'enjeu de l'approche participative : cas de la ville de Trois-Rivières

Rkioui, Hamza January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
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Gestion des eaux pluviales : qualité des eaux et contrôle en temps réel

Paré-Bourque, Marie 16 April 2018 (has links)
L'objectif de ce projet est d'intégrer le concept de gestion des eaux pluviales avec le contrôle en temps réel afin de réduire l'impact de ces eaux sur les cours d'eau urbains. Il s'agit d'effectuer la gestion des eaux pluviales d'un bassin versant typiquement urbain, en fonction des prévisions météorologiques, au niveau d'un bassin d'orage, muni d'une vanne à son exutoire, afin d'augmenter le temps de rétention des eaux et ainsi augmenter la sédimentation. Après modélisation de la qualité et quantité des eaux et l'élaboration de règles de contrôle, le contrôle en temps réel s'est avéré être une solution efficace afin d'augmenter la sédimentation des matières en suspension dans le bassin de rétention. Dans tous les cas étudiés, le bassin contrôlé offrait une efficacité de sédimentation supérieure à celle du bassin traditionnel contrôlé par un ouvrage statique, tel un orifice. Le contrôle en temps réel a démontré qu'il augmentait la sédimentation des particules fines, sur lesquelles la majorité des polluants s'adsorbent. La modélisation des matières en suspension, à l'entrée et à la sortie du bassin de rétention, a permis de démontrer l'efficacité de cette solution en quantifiant les charges à ces endroits. Dans tous les cas, la quantité de MES sédimentées était au moins 2 fois plus importante que la quantité sédimentée dans un bassin non-contrôlé. Dans les meilleurs cas, la quantité sédimentée a été de 10 à 25 fois plus importante avec le bassin contrôlé. Sur une période mensuelle, le bassin contrôlé a rejeté au maximum 14,78 kg des 650 kg de MES qui ont été lessivés dans tous les scénarios étudiés. Dans le cas de simulations estivales, des 3 000 kg de MES lessivés en moyenne par saison, pour tous les scénarios, un maximum de 16,59 kg a été rejeté au milieu récepteur. La solution proposée permet donc de réduire considérablement les charges en polluants rejetés, ce qui permet de croire que son intégration, dans la gestion des eaux pluviales, permettrait d'améliorer significativement la qualité des eaux des cours d'eau urbains.
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L'accès à l'eau dans les bidonvilles des villes africaines : enjeux et défis de l'universalisation de l'accès (Cas d'Ouagadougou)

Bohbot, Reine 13 April 2018 (has links)
Au vingtième siècle, l’eau insalubre est la deuxième cause de mortalité infantile. Ainsi, l’eau souillée tue 5 fois plus d’enfants que le sida/VIH. À long terme, cette situation crée un cercle vicieux qui tend à condamner les pauvres à rester pauvres. En effet, les conséquences de l’état nutritionnel et du manque d’eau d’une population risquent de se répercuter d’une génération à l’autre et cela peut limiter l’aptitude à bénéficier d’autres services sociaux, comme l’éducation. Cette étude se concentrera davantage sur les enjeux de l’accès à l’eau potable dans les villes africaines. Le milieu urbain, par sa densité de population et donc son marché de consommation potentiel, devrait en effet favoriser la rentabilité des investissements et l’extension des réseaux d’eau. Des projets d’amélioration de l’accès à l’eau et de sensibilisation sont certes mis en place mais les résultats restent mitigés. Parallèlement, les populations dans les villes ne cessent de croître et la problématique devient criante. De plus, les bidonvilles et quartiers non lotis, réalité incontournable des villes africaines, sont souvent complètement occultés dans les politiques pour desservir le territoire. Nous nous interrogerons donc à savoir si les modèles d’accès à l’eau potable sont de simples copies du modèle occidental (basées sur une logique d’accès individuel à l’eau en lien direct avec la possession d’un titre foncier) ou s’il y a émergence de modèle centrés sur les réalités sociales, économiques et politiques propres aux villes africaines. En résumé, c’est donc la question de la rencontre de l’offre et des solutions techniques, avec la demande et les besoins des usagers qui est en jeu. L’analyse sera d’abord macroéconomique avant de se pencher plus particulièrement sur le cas de la ville d’Ouagadougou qui a fait l’objet d’une étude terrain. / In the twentieth century, diseases transmitted through dirty water are the second worldwide leading cause of death, among children. It kills five times more than the HIV. At long-range forecasts, this situation leads to a vicious circle, in which poor people tend to stay poor. Indeed, consequences of the nutritional status and of the lack of access to safe water have repercussions on the present generation and the next ones. Their vulnerability to infectious diseases is exacerbated by inadequate living conditions. It restricts those people’s abilities to take advantage of other social services, as education, and they cannot rise up the social ladder. This paper will focus on the challenges of the access to safe drinking water in the African cities. The urban area should be, by its density, a potential buying market sufficient for patronizing investments and extension of the water network. In fact, improvements in access and making-sensitive projects, do not gather good results, because of the increasing population and the expansion of shantytowns. Those realities, which are an area of vital concern for developing countries, are not taking into account, by the policies, yet. So, we will wonder if the models for safe access to drinking water imitate the occidental vision (access to water directly linked with the ownership of a real estate) or, if there is emergence of models based on social, politic and economic specificities of African cities. In short, this study is about the junction between supply and technical solutions, with demand and the needs of users. After analyzing a macroeconomic point of view, a study case of Ouagadougou will be produced.

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