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La région aujourd'hui : une référence viable pour demain? : le cas beauceronVigneault, R Mathieu January 2002 (has links) (PDF)
Depuis le début des années 1990, un vent de changement souffle sur notre monde; des changements qui nous semblent importants dans la mesure où ils portent en eux les germes d'une redéfinition du concept de région. À ce chapitre, la conjoncture socio-économique internationale qui prévaut actuellement constitue l'arène dans laquelle la région devra opérer sa mutation.
Dans cette ambiance générale, pour qu'une région puisse se renouveler, elle doit être bien plus qu'une illusion idéologique, comme certains le soutiennent. Dans ce cas, la lecture que l'on fera d'une région viable devra être porteuse d'une profondeur sémantique en adéquation avec les champs de mutations constitutifs de cette internationalité contemporaine.
Dans le cas qui nous intéresse, c'est-à-dire celui de la région beauceronne, il nous apparaît qu'historiquement la variable économique et le communautaire se sont fondus pour produire un type spécifique de territorialité laissant présager un certain avenir pour cette région.
Toutefois, au cours des années 1980, le potentiel de viabilité de la région beauceronne semble s'affaisser et la culture régionale beauceronne apparaît, sous certains aspects, comme un frein au développement de la région. Ce nouvel état des choses est incarné par un taux de décrochage scolaire particulièrement catastrophique compte tenu de la nouvelle économie. On identifiera, entre autres, la vision et le rapport que les acteurs entretiennent face à l'instruction comme problème majeur de développement.
Dans ce contexte, la création du Centre Intégré de Mécanique Industrielle de la Chaudière (CEVIIC) fera suite à l'effort de sensibilisation et de conscientisation sur l'importance du virage technologique et de la formation de la main-d'?uvre effectuée par le groupe Défi Éducation 2000. Selon notre lecture, la création de ce centre témoigne d'une transformation majeure et structurante, ayant pour objectifs la bonification de la production régionale et le développement socio-économique de la communauté.
Ainsi, il apparaît que le nouveau pouvoir économique mondial presse les acteurs socio-économiques beaucerons de se repositionner et de prendre un virage technologique dans les usines comme dans les écoles. Ceux-ci composeront avec la nouvelle donne de la même façon qu'ils l'ont toujours fait, c'est-à-dire avec l'objectif d'obtenir le meilleur parti pour la région et son développement.
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La valorisation et la reconnaissance des savoirs collectifs locaux : un outil de transformation sociale pour les petites communautés?Brassard, Marie-Joëlle January 2002 (has links) (PDF)
La recherche porte sur les savoirs collectifs locaux, plus précisément sur la question de leur reconnaissance et de leur valorisation envisagée comme une voie de développement pour les petites communautés. Existe t-il des savoirs collectifs locaux qui s'inscrivent dans une approche de développement territorial? Si oui, quel en est le processus de construction ? Notre postulat de départ était que les savoirs collectifs locaux peuvent être un outil de développement pour les petites communautés dans la mesure où ils sont reconnus et valorisés, par les acteurs locaux eux-mêmes, comme par les acteurs supra-locaux.
Notre démarche méthodologique s'appuie sur une approche compréhensive et qualitative, traduite dans une recherche-action auprès d'une communauté rurale de moins de 1000 habitants. Nous avons accompagné les acteurs d'un comité de revitalisation des terres agricoles en friche sur une période de 18 mois. Notre méthodologie favorise l'expression, par les acteurs locaux, de leurs spécificités tout en expérimentant le changement avec eux. Nous avons voulu réunir les conditions pour que les acteurs locaux se réapproprient leur démarche, leurs savoirs construits et ce, dans le temps réel.
Sur le plan théorique, et pour nous conduire vers une définition des savoirs collectifs locaux, nous avons dégagé trois (3) approches et stratégies de développement applicables au niveau local : le « territoire entrepreneur », le développement économique communautaire et celle des mouvements sociaux territoriaux. Notre conception des savoirs collectifs locaux chevauche les deux dernières approches et exclut une vision néo-libérale.
Nous avons défini les savoirs collectifs locaux en empruntant à plusieurs disciplines; l'éducation, l'anthropologie, la foresterie, l'urbanisme, etc. D'autres notions ont été développées : la communauté, la ruralité, la praxis, la réflexivité et le capital socio-territorial.
De la recherche-action, nous avons cerné la mémoire collective et observé cinq logiques en interrelation dans la communauté. Ce sont la logique territoriale, technocratique, sectorielle, économique et consensuelle. Chacune était porteuse de stratégies d'action spécifiques.
Sur le « terrain », les acteurs locaux ont posé un éclairage nouveau de leur situation, modifiant alors leurs stratégies. Outre certaines observations généralisables, tel par exemple l'absence d'homogénéité dans la communauté, des questionnements se sont ajoutés qui demandent à être approfondis. Nous pensons à la possibilité et à la capacité pour les acteurs locaux de trouver un espace d'expression des conflits et de débattre collectivement pour être en mesure de trouver des solutions. La tendance démontrée réfère à l'arbitrage par les représentants élus plutôt que par les acteurs directement impliqués dans le projet. La démocratie participative locale constitue t-elle un savoir-faire collectif encore à développer dans les communautés? Nous avons aussi identifié trois dimensions du processus de construction des savoirs collectifs locaux, les dernières étant tributaires de la première. Ce sont : la recomposition des liens sociaux, la production d'un modèle de gestion agricole et la présence d'un savoir collectif d'expérimentation. Pour terminer, un pouvoir d'agir accru passe davantage par l'appropriation du processus, le savoir-faire construit étant situé à ce niveau.
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Une évaluation ex post des pratiques de développement local en milieu rural : le cas d'Albanel dans la MRC Maria-ChapdelaineGagnon, Luc January 1997 (has links) (PDF)
Nous estimons au départ que les acteurs du développement local en milieu rural manquent de moyens appropriés et surtout utilisables pour les appuyer dans leurs pratiques. De plus, les indicateurs socio-économiques traditionnels ne permettent pas d'en arriver à des informations utilisables par les acteurs à la base. Un des objectifs de notre recherche est de contribuer au développement de tels moyens. Dans cette optique, nous nous sommes demandé si l'évaluation des pratiques de développement local pouvait constituer un moyen valable pour le renforcement des pratiques de la dynamique de développement local en milieu rural.
La méthodologie privilégiée pour la recherche a été l'étude de cas, en l'occurrence l'expérience d'Albanel au Lac-Saint-Jean entre 1989 et 1995. L'approche se veut constructiviste et qualitative car elle utilise les perceptions des acteurs locaux comme matière principale pour produire une évaluation ex post qui reflète l'état de la situation à un moment de la vie locale dans l'optique de l'amélioration continue des pratiques.
Les données recueillies (perceptions des acteurs locaux et autres données socio-économiques composant le portrait préliminaire) sont analysées à travers un cadre d'évaluation bâti en s'inspirant des écrits de la littérature sur le développement local. Ce cadre d'évaluation comprend six variables : vision et dynamisme, leadership et mobilisation, concertation et prise de décision locale, culture entrepreneuriale, diversification économique et mise en valeur des ressources, réseautage, maillage et synergie et finalement information, formation et support au développement.
Outre un cadre d'évaluation des pratiques, les résultats de la recherche se traduisent par éléments significatifs relatifs au déroulement d'une démarche d'évaluation et des recommandations d'actions pour la communauté étudiée.
Quant à la pertinence de l'évaluation qualitative des pratiques basée principalement sur les perceptions des acteurs locaux comme moyen pour renforcer les pratiques de développement local en milieu rural, nous concluons qu'elle peut être appropriée dans la mesure où elle demeure simple, adaptée et utilisée comme support à la prise de décision locale.
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Vers la reconversion industrielle d'une région-ressource : contexte théorique et empirique de la création et de l'évolution de soccrent au Saguenay-Lac-Saint-JeanFarram, El Mustapha January 1996 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit à l'intérieur d'un cadre général dont l'objectif est l'analyse des dynamismes territoriaux. Les recherches sur les dynamiques territoriales convergent sur le fait que les nouvelles dynamiques des régions gagnantes s'insèrent dans un modèle productif de " spécialisation flexible", qui remplace le modèle fordiste. En outre, les facteurs les plus importants pour la compétitivité industrielle aujourd'hui sont acquis et non hérités. Ainsi, pour que ces facteurs acquis deviennent des avantages concurrentiels durables, les organisations territoriales et fonctionnelles doivent s'atteler à un processus d'amélioration et d'innovation dynamique. Ce processus consiste à acquérir des compétences supérieures, à améliorer les produits et à élaborer des procédés perfectionnés. La présente étude essaie d'apporter un certain nombre de réponses à la question générale suivante: Qu'en est-il des régions-ressources périphériques dont le pivot du dynamisme réside dans les facteurs hérités ? Sont-elles condamnées à la dévitalisation et à la désintégration ?
Pour pouvoir apporter des éléments de réflexion à cette question, nous avons opté pour le traitement des dynamismes des régions périphériques, sous l'angle des stratégies d'adaptation des acteurs. Nous avons décomposé la question générale en plusieurs sous questions: Que font-elles face à cette situation ? Assurent-elles, ou non, leur reconversion selon le modèle de production flexible ? Quelles structures régionales permettent aujourd'hui le dynamisme ? Quels sont les acteurs de ces dynamismes? Quel est le rôle respectif des différents acteurs (pouvoirs publics, entreprises industrielles, organisations locales)? Quels sont les discours sur leur réalité économique?
De façon à apporter des éléments de réponse à ces interrogations, notre recherche fut scindée en deux volets: une réflexion théorique et une recherche empirique. La réflexion théorique constitue un effort de synthèse conceptuelle centrée sur les acteurs (stratèges) et le territoire (système). La structuration du modèle s'inspire donc d'une double approche, à la fois systémique et stratégique. Le modèle de recherche développé ainsi est proposé comme un cadre théorique exploratoire. H permet d'étudier la dynamique des acteurs des régions-ressources périphériques, en particulier en ce qui concerne la reconversion industrielle de leurs territoires. Le territoire est considéré dans le modèle comme cadre de vie des populations (l'expression de l'enracinement et de l'appartenance des populations) et cadre de fonctionnement (économique, administratif ou relationnel régional par rapport à l'espace national et international) d'une multitude d'acteurs. Le cadre de fonctionnement est conçu dans le modèle comme un système spatio-économique constitué par deux composantes de structures: l'organisation territoriale et l'organisation fonctionnelle. Les structures de ces organisations sont continuellement à réguler suite à la poussée des technologies nouvelles, des technologies inductrices de crises (pertes d'emplois, faillites,...etc.).
D'une façon générale, les résultats issus de l'observation empirique permettent de croire au bien-fondé de l'approche théorique utilisée et du modèle de recherche proposé. L'étude a porté sur une tentative de reconversion industrielle dans une région périphérique québécoise et canadienne, en l'occurrence le Saguenay?Lac-Saint-Jean. Cette tentative consiste en l'expérimentation d'un partenariat régional comme instrument de diversification de la base économique d'une région, considérée jusqu'à maintenant exclusivement comme une région-ressource. Ce partenariat régional est intervenu entre les grandes entreprises et les gens d'affaires de la région en vue de créer et développer la Société en commandite de création d'entreprises (SOCCRENT). Par ailleurs, dans le but de concrétiser ces objectifs, le gouvernement a instauré une instance régionale appelée le conseil de concertation et développement (CRCD). La vocation du conseil est la coordination des axes de développement, des stratégies, des programmes et des budgets en partenariat avec le gouvernement. C'est au sein de cet organisme que la plupart des projets qui ont affecté l'économie de la région du Saguenay?Lac-Saint-Jean ont été endossés, essentiellement la Société en Commandite de Création d'Entreprises.
Les résultats découlant des trois phases de la création et de l'évolution de
SOCCRENT démontrent que la société est un partenaire de la reconversion industrielle au Saguenay?Lac-Saint-Jean. La compilation réalisée au début de 1994 démontrait que le réseau de SOCCRENT est constitué de 34 entreprises représentant des actifs de 100 millions $, un chiffre d'affaires de 80 millions $ et près de 1000 emplois directs. La société mise beaucoup sur le développement des synergies (approvisionnement, transformation, distribution, logistique...etc.) au sein de son réseau. Le résultat de son dynamisme (lancement et participation financière dans des entreprises locales, formation de nouveaux réseaux de relations interindustrielles "minicentres technologiques", formation d'un fonds partenarial financier privé de développement régional) tend vers la constitution, sur le plan spatial, d'un espace « techno-productif » et, sur le plan financier, d'un holding financier privé de développement. Les acteurs qui ont oeuvré dans la création et le développement de SOCCRENT ont donc eu recours aux modalités de partenariat interétatique, corporatiste et technoproductif.
On peut donc considérer que les régions ressources périphériques ont la possibilité de promouvoir et de susciter une véritable dynamique partenariale territoriale.
Le processus d'adaptation et de reconversion a pour origine des dynamiques partenariales d'acteurs internes à la région. Ces dynamiques sont supportées par les gouvernements centraux. Elles indiquent la capacité des acteurs régionaux de percevoir les changements qui se produisent dans leur environnement immédiat, à réaliser des projets pour s'y adapter et à revitaliser le système territorial auquel ils sont attachés selon une approche partenariale dynamique. Les constats issus de cette étude de cas coïncident avec ceux de l'OCDE (1993).
Vu sous l'angle des stratégies d'adaptation des acteurs vis-à-vis de la crise du fordisme, il est possible d'induire le partenariat au niveau d'une région-ressource périphérique. La stratégie serait d'inciter et de renforcer la symbiose, la coopération, le maillage, les synergies du moins par rapport à la problématique de reconversion industrielle. Cette reconversion, qui s'effectue dans un contexte où les fonds sont limités, nécessite l'articulation des acteurs dans les domaines de la science, de la technologie et de l'industrie au niveau d'une région-ressource périphérique. L'objectif serait l'acquisition des facteurs avancés et spécialisés et l'atteinte de l'optimum spatio-socio-économique de façon dynamique et compétitive. En d'autres mots, l'objectif sera de contrecarrer la dévitalisation et la désintégration de ces régions.
Par ailleurs, les limites de notre étude, comme toute recherche, sont intimement liées aux choix théorique, méthodologique et du cas d'étude. Ces caractéristiques nous astreignent donc à limiter les possibilités de généralisations qui pourraient s'inférer à des dynamiques des acteurs d'autres régions-ressources périphériques. Toutefois, c'est dans la perspective du développement et de l'application d'un cadre théorique exploratoire à l'étude d'une problématique dont on compte peu de publications que la présente étude se veut originale. Le cadre théorique pose ainsi les jalons d'une approche permettant éventuellement d'approfondir la connaissance de la dynamique des acteurs des régions-ressources périphériques.
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L'optimum organisationnel régional et la circulation des décideurs au Saguenay-Lac-Saint-JeanBrochu, Isabel January 1995 (has links) (PDF)
Les différentes interventions québécoises et canadiennes, depuis une trentaine d'années, ont amené la multiplication des organisations publiques, parapubliques et collectives à divers échelons territoriaux (infra local, local, infra régional, régional) et dans plusieurs secteurs. Cependant, malgré la présence de toutes ces organisations de promotion économique, d'animation, de développement, de gestion, de concertation, etc. la détresse des régions du Québec est toujours aussi présente. Face à cela, il nous apparaît important de scruter davantage l'environnement organisationnel et de poser le problème en terme d'optimum.
La première partie du mémoire consiste donc à élaborer un cadre d'analyse qui définit l'environnement organisationnel régional. Celui-ci se définit à partir de deux composantes majeures: l'environnement interne (ou structure interne de l'organisation) et l'environnement organisationnel territorial. Ainsi, l'environnement organisationnel régional n'est pas seulement une simple liste des organisations présentes sur un territoire mais aussi et surtout il correspond à un portrait de leur fonctionnement et un ensemble de relations d'interdépendance qui existent, ou qui sont absentes, entre elles.
La seconde partie consiste à proposer un modèle pouvant servir à l'étude de l'optimum organisationnel. Tous les indicateurs que nous avons définis dans notre concept d'environnement organisationnel permettent de guider notre analyse dans une perspective d'optimum organisationnel. Autrement dit, après avoir défini le concept d'environnement organisationnel nous avons tenté de regarder comment nous pouvons appliquer l'optimum dans cette perspective. En effet, c'est à partir des données de l'environnement et d'une analyse de celles-ci que sera possible la réflexion de l'optimum.
La dernière section consiste à vérifier, à partir de données relevées dans la région du Saguenay?Lac-Saint-Jean, une des variables de notre cadre d'analyse de l'optimum. Dans ce cas-ci, nous avons retenu celle de la circulation des décideurs. Elle a été analysée à partir des indicateurs de renouvellement, de durée de vie, de taux de femmes et de taux de simultanéité des individus qui siègent dans les conseils d'administration et les comités exécutifs.
Nous tentons de démontrer, du moins en théorie, qu'une bonne circulation des décideurs (et des idées), par la participation d'un plus grand nombre d'acteurs, permet de stimuler la capacité créatrice et l'innovation et que ce processus s'avère essentiel pour le développement d'une communauté. L'hypothèse de base de cette recherche réside dans le fait que la circulation des décideurs en région n'est pas optimale. L'analyse des divers indicateurs retenus nous permettra de la confirmer.
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Vers un modèle de gestion des déchets solides pour les municipalités et les MRCBouffard, Gaston January 1994 (has links) (PDF)
Ce mémoire de Maîtrise ne s'inscrit pas dans le cadre d'un projet de recherche de l'Université du Québec à Chicoutimi, mais bien à titre de recherche pour mon cheminement personnel et c'est la principale raison pour laquelle il fut traité.
Les objectifs principaux sont orientés vers la constatation et la compréhension du phénomène de la pollution, particulièrement, des déchets domestiques. L'ultime objectif est de trouver des solutions viables à ce type de problème qui devient de plus en plus important pour les villes et les régions.
Afin de trouver une solution que l'on peut qualifier de modèle de gestion des déchets pour les municipalités locales et régionales, la méthodologie utilisée s'est orientée vers la planification prospective quinquennale de développement. Pour ce faire, il a fallu regarder la situation actuelle pour établir le diagnostic environnemental en matière de gestion des déchets. Deuxièmement, il a fallu déterminer quelles sont les causes qui ont permis d'en arriver à la situation actuelle. Enfin, quelle est la référence sur laquelle il faut se baser pour atteindre une situation d'équilibre entre l'homme et son milieu. Tout ce cheminement a permis d'élaborer une structure de planification qui permettra d'édifier différents scénarios alternatifs en matière de gestion des déchets pour les municipalités et les MRC. Ce processus permet donc d'en arriver à un modèle basé sur une planification prospective de développement. Enfin, il a fallu regarder de près la situation qu'a connue la MRC du Fjord du Saguenay afin de comprendre et comparer la logique ou la faisabilité du modèle proposé.
Les résultats obtenus ne sont, bien entendu, que des pronostics puisqu'il est impossible d'en vérifier la faisabilité1 réelle sur le terrain dans le cadre d'une recherche de Maîtrise. Cependant, il faut retenir que ce modèle est structuré d'une manière simple et qu'il met en relief les cinq composantes suivantes, c'est-à-dire : la réduction à la source, le choix et la gestion des sites d'enfouissement sanitaire, la collecte sélective, le compostage et l'élimination des autres déchets plus dangereux pour la santé humaine.
Ainsi, les villes et les MRC pourront utiliser la structure du modèle présenté en modifiant les composantes de base pré-citées afin d'adapter celles-ci aux conditions physiques et socio-économiques de leur milieu.
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La régionalisation de l'immigration et les attentes des immigrants : le cas du SaguenayBoisclair, Léonie January 1993 (has links) (PDF)
Ce mémoire est le résultat d'une étude, qui porte sur les immigrants au Saguenay, réalisée dans un contexte où le gouvernement du Québec dit ne plus avoir les moyens financiers pour soutenir seul le développement (Québec, 1992). L'État providence semble bel et bien terminé et les collectivités régionales et locales doivent se prendre en main. On est à l'heure de "l'État accompagnateur".
On commence de plus en plus à parler de déconcentration des pouvoirs décisionnels en région. La régionalisation de l'immigration devient dans ce contexte une avenue possible pour le développement régional selon le discours gouvernemental (Québec, 1988, Bonneau et Tremblay, 1993). Mais, les immigrants qu'en pensent-ils...?
Cette étude s'intéresse donc à cette question. Mais dans un premier temps, elle aborde l'immigration au Québec et aussi en région sur un plan global. On aborde la répartition de l'immigration au Canada et au Québec. On trace aussi le portrait de l'immigration au Saguenay.
Le deuxième chapitre, qui présente le cadre théorique de la thèse, met en relief quelques concepts tels que ceux de région, d'identité culturelle, de régionalisation. On parle également de l'ethnicité au Québec et des types d'intégration.
Dans le troisième chapitre, notre attention est portée sur la régionalisation de l'immigration en rapport avec le développement régional. On y traite du problème de la concentration de l'immigration à Montréal. On fait l'historique de l'immigration au Canada et au Québec. On traite aussi plus spécifiquement de l'immigration en rapport avec le développement régional et on examine les perspectives de régionalisation de l'immigration au Québec.
Le quatrième chapitre présente le résultat d'une enquête par entrevues auprès des néo-Québécois. On aborde des éléments tels que le contexte de l'immigration, les premiers contacts, l'intégration des immigrants au milieu de vie et de leurs perceptions de la vie en région. Cette partie est abondamment illustrée de tableaux récapitulatifs qui apportent un soutien au texte.
Enfin, dans le dernier chapitre, on présente la perception des néo-Québécois au sujet d'une éventuelle régionalisation de l'immigration. On apprend entre autres que les personnes interrogées sont favorables à ce que les immigrants s'installent en région pourvu que le milieu régional soit préparé à les recevoir et que les immigrants soient, eux aussi, préparés à vivre en région.
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Logement et différenciation socio-spatiale / : étude rétrospective de la rénovation domiciliaire à Chicoutimi : 1974-1989Boudreault, Stevens January 1993 (has links) (PDF)
Respectivement depuis 1946 et 1948, les deux paliers de gouvernements fédéral et provincial ont pris une part importante dans le maintien de la qualité du logement, soit par la création de programmes de rénovation, soit par l'accession à la propriété pour une plus grande partie de Canadiens et Québécois.
Ces programmes furent nombreux (et leurs objectifs tout autant) et visèrent des clientèles et des bénéficiaires tout aussi disparates. Plus le stock de logements tend vers le vieillissement et la décrépitude, plus la situation économique s'avère précaire et plus on assiste à un déferlement de programmes dont les juridictions et l'administration sont partagées entre intervenants, relevant de juridictions tantôt fédérale, tantôt provinciale, tantôt municipale ou parfois même les trois à la fois.
Dans la présente étude, nous tentons de connaître les effets pervers (s'ils existent) de la rénovation domiciliaire. Par effets pervers nous entendons ici:
? appauvrissement des bénéficiaires par suite de la rénovation;
? universalité compromise des programmes (enrichissement pour certains ménages);
? limitations ou contraintes qu'engendrent les types de travaux admissibles
? d'ordre esthétique (rénovation extérieure, etc.)
? d'ordre structurel (amélioration de l'isolation, plomberie, chauffage, etc.)
Afin de résoudre la problématique, on dresse un portrait de la situation socioéconomique municipale, avant l'intervention de la rénovation domiciliaire. Pour y arriver, on y compare deux bases de données se rapportant au logement sur le territoire municipal. La première est associée à l'inventaire du stock logement, sa qualité relative, son âge, sa valeur, la situation socio-économique de ses habitants, etc. La seconde dresse un inventaire exhaustif des interventions de rénovation domiciliaire pour la période couverte par notre étude et en analyse la répartition micro-spatiale.
Les données ainsi recueillies tentent donc de mesurer les impacts des rénovations (ou effets pervers) en mettant en corrélation les fluctuations socio-économiques par secteur de recensement par rapport aux interventions de rénovation ayant eu lieu entre 1974 et 1989.
Les résultats obtenus ne permettent pas d'établir des corrélations statistiquement significatives entre lès rénovations et leur effets, compte tenu des incidences déterminantes de facteurs socio-économiques conjoncturels à l'échelle nationale et internationale mais aussi locale (échelle d'analyse et hétérogénéité sociale des secteurs de recensement). La conclusion nuance ces résultats en les insérant dans un contexte socio-spatial plus large.
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Une stratégie de planification récréo-touristique en milieu naturelDumas, Michel January 1991 (has links) (PDF)
La faible performance du Québec en matière de tourisme nous amène à redécouvrir certains aspects de cet important secteur socioéconomique.
Le champ de préoccupation de ce mémoire est la planification rêcréo-touristique en milieu naturel et semi-naturel.
Ce mémoire explore aussi les besoins fondamentaux humains et propose que dans la planification récréo-touristique, on tente de mieux satisfaire ces instincts lesquels ramènent aujourd'hui l'humain vers la nature.
Nous suggérons aussi dans la stratégie proposée des moyens afin d'établir une plus grande participation de l'utilisateur au processus de planification. Cette stratégie est illustrée par deux expériences d'application.
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Une science communale ? : réseaux réformateurs et municipalité providence /Payre, Renaud, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Science politique--Grenoble 2, 2002. / Bibliogr. p. 294-302. Index.
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