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Déterminants de performance dans le secteur du bâtiment et travaux publics : le cas des entreprises de construction du Burundi

Nivyintizo, Scarie January 1995 (has links) (PDF)
De nos jours, la concurrence intensive des marchés oblige les organisations, tant publiques que privées, à adopter des stratégies appropriées permettant d'accroître leurs niveaux de performance afin de garantir leur survie et leur développement. À cet égard, les pratiques et les techniques organisationnelles deviennent un champ d'études privilégié. Dans le secteur du bâtiment et travaux publics en particulier, ce sujet retient de plus en plus l'attention des industriels, spécialistes de la construction et de la gestion qui s'intéressent à la productivité et à la rentabilité des entreprises de ce secteur dont l'importance dans la vie économique et sociale d'une nation est considérable. La présente étude s'inscrivait dans ce cadre et avait pour objet d'identifier les facteurs qui influencent significativement la performance des entreprises de construction en contexte burundais. Elle cherchait également à vérifier l'effet d'interaction entre les facteurs ainsi identifiés sur la performance de ces entreprises. Pour atteindre ces objectifs, nous avons recueilli auprès d'un échantillon de 32 entreprises de construction, à l'aide d'un questionnaire et d'une série d'entrevues, des informations relatives à diverses activités de gestion, aux finances, et des données intéressant l'entreprise et son dirigeant. Ce travail est présenté en trois parties principales. La première rend compte des caractéristiques du bâtiment et travaux publics et précise la problématique de recherche; la deuxième établit le corpus théorique comprenant les concepts à l'étude et la recension de divers écrits sur les principaux facteurs de performance; la troisième et dernière partie expose la méthodologie suivie et l'interprétation des résultats issus des traitements statistiques. Enfin, une conclusion générale viendra clôturer le rapport. Le traitement des données a été effectué à l'aide du logiciel StatView 512. Trois types d'analyses ont été utilisés: l'analyse factorielle entre variables pour en dégager une mesure agrégée; les analyses de régressions multiples et itératives en vue de tester les hypothèses de recherche; l'analyse de variance enfin pour vérifier, à l'aide du modèle de contingence générale, l'effet d'interaction entre les facteurs sur la performance des entreprises étudiées. Le niveau de signification statistique associé aux résultats est de 5%. Notons également que la performance des entreprises a été mesurée par la productivité du travail, la productivité du capital et la rentabilité financière. D'une manière générale, les résultats obtenus sont apparus relativement concluants dans la mesure où ils ont permis de mettre en évidence un certain nombre de facteurs qui influent significativement sur la performance des entreprises de construction. Il s'agit: de la gestion financière, de la gestion des matériaux, de la gestion du matériel, de la motivation et du profil du dirigeant. Parmi ces facteurs, c'est la gestion financière qui explique le plus et dans une forte mesure la variation de la performance. Toutefois, il n'a pas été démontré que l'effet d'interaction est plus significatif que l'effet de chacun des facteurs pris isolement. Il faut noter cependant que la petitesse de notre échantillon (seulement 32 entreprises d'une seule ville) n'a pas permis une analyse approfondie des données recueillies et une interprétation assez large des résultats. Il est possible qu'avec un échantillon plus grand, l'on aurait pu aboutir à des résultats plus concluants.
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Formation et gestion des dirigeants : le cas des entreprises industrielles du Niger

Aboubakar-Ataka, Zaharatou January 1995 (has links) (PDF)
De nos jours, l'une des préoccupations du monde des affaires demeure la formation des dirigeants d'entreprises susceptibles de jouer un rôle moteur dans le développement économique d'un pays, car constituant un des facteurs déterminants pour la croissance, la prospérité et la survie d'une entreprise. À cet égard, une littérature abondante sur la théorie de développement de l'entrepreneur nous fait remarquer que les dirigeants ressentent des besoins de formation dans les différents aspects touchant à la gestion de l'entreprise. Aussi, la recension des écrits nous a permis de constater que la formation du dirigeant exerce une certaine influence sur ses pratiques et techniques de gestion. Toutes ces considérations nous ont amené à vérifier, auprès d'un échantillon de 34 PME ?uvrant dans le secteur industriel au Niger, l'existence d'un lien entre le profil personnel du dirigeant et ses pratiques de gestion d'une part, et ses besoins de formation les plus ressentis, d'autre part. Pour atteindre l'objectif de cette étude, le présent document a été subdivisé en cinq chapitres. Le premier chapitre, qui définit la problématique, fait ressortir la pertinence du problème de la formation des décideurs dans le développement de l'entrepreneuriat. Le deuxième chapitre, quant à lui, précise le corpus théorique tout en dégageant le profil personnel du dirigeant, ses pratiques de gestion et ses besoins de formation et expose aussi les hypothèses de recherches à vérifier. Le troisième chapitre traite de la méthodologie suivie, tout en présentant les variables à l'étude, les procédures requises pour l'élaboration de l'instrument de cueillette des données, la population, ainsi que le traitement des données qui a nécessité trois types d'analyse: l'analyse descriptive, l'analyse factorielle et le test de corrélation. Enfin, les quatrième et cinquième chapitres ont été consacrés à la présentation des résultats. Relativement aux résultats, dans l'ensemble cette étude a permis de confirmer que certains traits de personnalité du dirigeant ont une influence certaine sur l'utilisation des pratiques et techniques de gestion, étroitement liées au succès de l'entreprise. Aussi, les dirigeants, constituant un ensemble très hétérogène, ressentent des besoins de formation à des degrés variables: soit pour acquérir les outils essentiels de base en gestion pour un bon fonctionnement de leur entreprise, soit pour acquérir des habiletés managériales nécessaires pour faire face aux défis d'un environnement en perpétuelle mutation. Enfin, les résultats de cette étude ont permis de tirer des conclusions pertinentes et de formuler des recommandations qui pourraient aider les autorités publiques nigériennes à prendre des décisions éclairées pour aider à surmonter les limites de croissance des PME et conséquemment, améliorer le profil et la performance des dirigeants.
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Discours, législations et pratiques de la gestion polyvalente des milieux forestiers publics sagamiens, 1960-1994

Brisson, Carl January 1994 (has links) (PDF)
La forêt de la Sagamie forme une entité géographique considérée comme étant un bien collectif majeur de cette région. En plus d'une matière ligneuse abondante et de bonne qualité, ce territoire renferme d'innombrables ressources permettant la pratique d'activités récréo-touristiques. Cependant, nous considérons que l'utilisation actuelle de celle-ci est nettement déficiente. Cet espace a été utilisé selon un modèle de gestion favorisant un prélèvement de la matière ligneuse au détriment d'autres activités. Bien que ce milieu ait été considéré comme inépuisable, des observations, tant à grande échelle qu'à petite échelle, nous font graduellement découvrir tous les impacts négatifs de cette utilisation axée presque exclusivement sur la production de matière ligneuse. De plus, la politique forestière du Québec adoptée en 1986, ne nous permet pas d'envisager des changements importants quant à son utilisation et son mode de gestion plus polyvalent dans un avenir rapproché. En effet, le programme de reboisement et d'aménagement forestier, les plans d'affectation des terres publiques et le guide des modalités d'intervention ne font que confirmer à la forêt sa vocation de production de matière ligneuse. Pour que cette forêt ne devienne une vaste pépinière ne répondant qu'à la demande sans cesse grandissante en matière ligneuse de la grande industrie, il faut une planification tenant compte des besoins des régionaux et de la diversité des activités pratiquées en forêt. Ce mémoire s'inscrit donc dans une démarche de réappropriation et de revalorisation du territoire forestier régional s'appuyant sur une meilleure connaissance de l'état de l'environnement forestier, des attentes du milieu socio-économique, des discours technocratiques et politiques de même que des pratiques de gestion et d'exploitation, vu dans une perspective d'écodéveloppement. Afin de mieux comprendre le contexte historique de la mise en place du développement forestier actuel sagamien et de répondre à notre problématique, nous avons procédé 1) à l'analyse diachronique et comparative des diverses lois et politiques gouvernementales mises en place depuis les trente dernières années, 2) à l'analyse de la complexité de l'appareil administratif (gouvernement du Québec et MRC) et de ses instruments de contrôle, 3) à l'inventaire et à la catégorisation des impacts environnementaux laissés par des pratiques de gestion et d'exploitation utilisées jusqu'en 1985 environ et 4) à l'étude d'un cas concret d'essai d'aménagement polyvalent de la forêt dans le secteur des monts Valin. L'ensemble des observations faites à l'échelle régionale et micro-régionale (mont Valin) découlant de l'analyse des éléments précédemment énumérés, nous démontre qu'il y a une amélioration des instruments de contrôle de l'État visant à une plus grande protection de l'ensemble des ressources forestières. En ce qui concerne le discours politique gouvernemental, celui-ci nous entretient depuis 1986 de la nécessité d'un développement forestier durable axé sur une meilleure utilisation, une gestion intégrée et polyvalente des ressources mais passe sous silence la restauration du lourd passif environnemental québécois et sagamien. De plus, l'exploitation forestière industrielle demeure toujours un des instruments privilégiés par le gouvernement comme fer de lance du développement économique québécois et des régions-ressources dont le Saguenay?Lac-Saint-Jean, laissant comme marginales toutes les autres formes d'utilisation de la forêt. En effet selon les plans d'affectation des terres publiques, 90% de la forêt publique sur laquelle l'État se garde un droit de gestion exclusif, est toujours dédié prioritairement à la récolte de matières ligneuses. En contrepartie, les intervenants régionaux veulent une plus grande participation dans l'aménagement des forêts et la mise en valeur de leurs ressources. Ils réclament du gouvernement une plus grande décentralisation vers les régions des pouvoirs qui permettront une plus grande latitude des décideurs régionaux à prendre en main les orientations de l'aménagement et du développement du milieu forestier sagamien. En accord avec cette revendication, nous croyons que les MRC pourraient être le lieu de concertation et de décision qui prendraient en partie le relais de l'État comme gestionnaire privilégié de la forêt publique et le berceau d'idées novatrices concernant la réhabilitation des espaces forestiers, l'optimisation de leurs ressources et de leur potentiel d'utilisation polyvalente, de même que leur mode de gestion global.
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Les Cohortes de vigiles

Sablayrolles, Robert, January 1988 (has links)
Th.--Etud. lat.--Paris 4, 1987.
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Les périphéries urbaines des villes d'Afrique Noire : réflexion et essai de définition à partir d'un cas paradigmatique : dakar / The suburbs of big sub-saharan cities : analysis and proposal of definition based on the case of study of Dakar

Mounoutchy, Benjamin-William 31 March 2008 (has links)
Les grandes villes d’Afrique noire, à l’instar de toutes les villes du tiers-monde, connaissent une crise urbaine profonde. Entre une croissance urbaine galopante et un étalement territorial non maîtrisé, ces agglomérations sont en même temps confrontées au problème de la structuration de leur tissu urbain. Mais tous les facteurs qui fondent la crise des armatures urbaines africaines, ne sauraient être analysés en dehors du contexte spécifique de ces pays, tant historique que politique, et socioéconomique. La construction de l’urbain en Afrique noire s’est faite par phases successives et incohérentes. De la colonisation européenne du XIX° siècle aux indépendances du XX° siècle, l’organisation des villes africaines était caractérisée par une ségrégation spatiale opposant «la ville des blancs» à «la ville indigène». Au lendemain des indépendances, il a fallu aux dirigeants africains mettre en œuvre à la fois une gestion de l’héritage colonial et de nouvelles politiques urbaines. Près d’un demi-siècle plus tard, les villes d’Afrique noire présentent encore des paysages urbains contrastés, des infrastructures insuffisantes, des équipements défaillants. Toutes ces caractéristiques qui révèlent un certain déséquilibre dans la structuration et la construction du tissu urbain se retrouvent à différents endroits de la ville, créant ainsi des quartiers sous-équipés, presque oubliés au milieu ou à côté d’autres quartiers urbanisés et aménagés. Ces îlots urbains dans lesquels l’action publique est insuffisante voire inexistante, se situent aussi bien dans la ville qu’en marge des limites urbaines. La ville étant elle-même un objet difficile à définir, tant les villes diffèrent d’un contexte à un autre, la périphérie urbaine ne saurait avoir une définition universelle. Dans un contexte aussi particulier que l’Afrique noire, et au-delà de l’opposition classique centre-périphérie, il devient nécessaire de redéfinir et de caractériser la périphérie urbaine : Qu’est ce que la périphérie urbaine d’une ville d’Afrique noire ? Où se situe-t-elle ? Comment se caractérise-t-elle ? Au regard des dynamiques propres aux villes africaines, notamment la généralisation du secteur informel, le flou autour de la question foncière, et les incessantes crises politiques, l’organisation urbaine, aux limites bien approximatives, ne présente pas un schéma bien défini, opposant simplement le centre et la périphérie urbaine. La périphérie urbaine serait plutôt constituée par ces poches urbaines sous-équipées, marginalisées par l’action publique, que l’on retrouve à la fois dans « la ville-centre » et à la frontière du monde rural. Ces enclaves périphériques, dans lesquelles règnent l’informel et la coutume, constituent de véritables centralités secondaires, en termes de lieux d’échanges et de sociabilité. Telle est la conclusion principale de cette thèse qui s’attache à la définition des périphéries urbaines des villes négro-africaines, à partir du cas paradigmatique de Dakar. / The main cities in Black Africa, like all third world cities, are going through a major crisis. Besides and because of their rapid growth ans territorial spread that is clearly lacking control, these urban concentrations suffer from a lack of structure in their urban network. But all the elements at the core of the crisis of these African urban frameworks cannot be analysed outside the specific historical, political and socio-economic background of the studied countries. The urban development in Sub-Saharan Africa took place in successive and often incoherent phases. From the European colonisation in the 19th century until the moment the different countries became independent, the organisation of African cities was caracterised by a territorial segregation, dividing « the white men’s town » and the « indegenous town » . After the countries became independent, the African leaders had to take into account the colonial inheritance as they tried to implement new urban policies. Nearly half a century later, cities in Black Africa still display high contrasts in their urban landscapes, inadequate infrastructures ans precarious equipments. These features, which reveal some imbalance in the structure and building of the urban network, can be seen in different locations in the city, thus developing under-equipped neighbourhoods, that are nearly unaccounted for right in the middle of or next door to other urbanised and developed districts. These urban landlocks where the state authorities hardly ever intervene are as often located inside the city walls as outside, in the outskirts. Bearing in mind that the « city » as such is hard to define, since all cities are different, there is no universal definition for the concept of « outskirt ». In a context as specific as Sub-Saharan Africa, and beyond the classical divide « centre-outskirt » it has become necessary to re-define the suburb : What defines the suburb of a Sub-Saharan city ? Where is it located ? What are its main features ? If you consider the dynamics of African cities, in particular the recurring lack of legislation and taxes, the unsolved ans unclear question of the land, and the constant political crises, it is clear that urban development, with its approximate boundaries and frontiers, does not follow the plain « centre-outskirts » pattern. Rather, the suburbs are constitued by these under-equipped landlocks, deprived of any state intervention, that are sometimes seen in « inner-cities » and on the outskirts of rural places and villages. These suburban enclaves, under the command of local custom and informal rules, have become some sort of real secondary centres, as places of social and economical exchanges. This is the conclusion of this PhD which aims at defining the suburbs of Black cities, based on the case study of Dakar.
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Une éthique descriptive de la ville au regard des éthiques de l'environnement : le cas du projet Imaginer-Réaliser Montréal 2025

Benois, Élodie January 2009 (has links) (PDF)
No description available.
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Scolarisation et développement régional au Québec, 1838-1971, une étude critique du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Ouellet, Jacques January 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse est l'approfondissement de notre mémoire de maîtrise. Un des objectifs de l'enquête est de réviser les sources quantitatives afférentes au système scolaire du Québec. La critique de ces sources invite à voir comment le système d'éducation du Québec fonctionne et s'ajuste avec les idéologies conservatrices qui le sous-tendent, les institutions politiques et religieuses qui en assurent la pérennité et la continuité. Se profile aussi une histoire de l'éducation du Québec et de ses variantes régionales. Elle permettra de reconstituer autant le système formel relevant du Département de l'Instruction publique, qu'informel, que l'on retrouve notamment sous la responsabilité de certains ministères. Elle fait un bilan quantitatif et qualitatif de la scolarisation au Saguenay-Lac-Saint-Jean, de son ouverture (1838) jusqu'après les réformes des années soixante (1971), et compare celui-ci à l'ensemble du Québec, pour la même période. Dans l'historiographie, la scolarisation formelle des Canadiens français catholiques apparaît très peu développée, non obligatoire et peu diversifiée. On y signale que l'infériorité économique des Canadiens français, résultait d'une volonté concertée du haut clergé catholique et de la bourgeoisie d'affaires anglophone protestante et ne laissait que le travail le plus servile, non qualifié et le moins rémunérateur à la majorité francophone. Mais aucune recherche régionale n'entérine cela et certaines laissent plutôt croire que le clergé catholique local, qui contrôlait le système scolaire presque complètement, aurait encouragé la bourgeoisie canadienne-française catholique dans ses projets économiques. Voici comment nous concevons notre question de recherche : La scolarisation des Canadiens français catholiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean a-t-elle été freinée par l'Église causant ainsi un retard social et économique important ? Nous investiguerons le rôle de l'Église, en nous basant sur un cadre théorique de «régulation sociale» né de l'interaction qui existait entre le clergé catholique et l'ensemble du système scolaire d'avant la révolution tranquille. S'ajoutera aussi la notion de «région apprenante» qui, bien que popularisée surtout depuis l'après-guerre, n'en reflétait pas moins des réalités concrètes depuis la deuxième moitié du XIXe siècle et qui mettait en lumière des phénomènes d'apprentissage issus de la coopération entre pairs, entre employeurs et employés ou entre l'Église et ses ouailles. C'est dans l'action, l'innovation et le leadership des institutions et de la société civile, composée d'organismes, d'entreprises et d'organisations diverses que se faisaient ces apprentissages. On y rend compte ainsi des racines de l'éducation populaire du milieu du XIXe siècle avec la création des Sociétés et des Cercles agricoles et leur souci d'informer et d'éduquer la population rurale par des coursconférences et des démonstrations. En bref, nous voulons savoir si ce système scolaire a permis l'alphabétisation massive et la scolarisation : primaire, secondaire, supérieure, générale comme professionnelle ou technique; s'il s'est adapté aux besoins de la société moderne et a permis à la population de progresser autant dans la reconnaissance d'acquis et de compétences (brevets, diplômes) que dans l'échelle sociale ou professionnelle. Cela par une éducation formelle comme informelle.
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Représentations du développement durable : analyse des dynamiques d’acteurs et des processus pour la durabilité en milieu municipal au Québec

Riffon, Olivier 08 1900 (has links) (PDF)
Le gouvernement du Québec s’est doté d’une Loi sur le développement durable (Québec, 2006) et d’une Stratégie quinquennale (2008-2013) pour son application dans l’administration publique (Québec, 2007). La Loi prévoit que les collectivités territoriales (municipalités et municipalités régionales de comté (MRC)) pourraient éventuellement devoir participer à l’effort de mise en oeuvre du développement durable. Un objectif du plan d’action du Ministère des affaires municipales, des régions et de l’occupation du territoire (MAMROT) ainsi que l’avant-projet de loi sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme confirment cette volonté du gouvernement québécois. Malgré l'absence d'obligation, quelques collectivités québécoises ont déjà entrepris une démarche afin de se doter d’un plan d’action de développement durable. Devant l’absence de lignes directrices claires ou de règles d’application à l’échelle locale, divers processus de mise en oeuvre du développement durable ont été utilisés pour guider la démarche de ces collectivités. Ainsi, au Québec, des municipalités ont adopté le cadre de mise en oeuvre de l’Agenda 21 local, de The Natural Step, du réseau Québécois des Villes et villages en santé, de la planification stratégique de développement durable, et enfin des outils de planification territoriale tels le plan d'urbanisme et le schéma d'aménagement et de développement. Tous ces processus suggèrent que la participation des acteurs territoriaux représente une condition de succès. Ils proposent donc des mécanismes de participation variés. Ces différents processus réfèrent toutefois à des interprétations différentes du développement durable et de la participation. Les acteurs qui participent à ces démarches ne partagent pas tous la même représentation sociale de ces concepts complexes. L'objectif principal de la recherche consiste donc à analyser comment les processus spécifiques utilisés pour la mise en oeuvre d’une démarche territoriale de développement durable sont issus de différentes représentations sociales du développement durable, et à évaluer si le degré de concordance entre ces représentations va affecter l’engagement des acteurs territoriaux dans les modalités de gouvernance participative en place. Cette recherche a permis de répertorier, à partir de la littérature, mais également du discours des acteurs et des municipalités, les finalités du développement durable, ses multiples conceptions, les approches de mise en oeuvre, les modalités d’application qui les caractérisent et les différentes logiques de la participation des acteurs à ces démarches. La typologie des représentations sociales du développement durable qui en découle sert par la suite d'outil d’analyse afin de définir les caractéristiques des différents processus de mise en oeuvre territoriale du développement durable au sein des collectivités locales québécoises. Elle sert également à caractériser les représentations des acteurs, afin de vérifier si la concordance entre la représentation des acteurs territoriaux et celle promue par le processus sélectionné peut influencer leur degré d’engagement et, éventuellement, la réussite de la démarche. Les théories de l'engagement organisationnel sont utilisées pour caractériser le niveau d'engagement des acteurs au sein des comités de développement durable des différentes municipalités investiguées. L'objectif est de mieux comprendre les motivations des acteurs et les facteurs qui favorisent la mise en place des stratégies collectives pour le développement durable des territoires. Cette recherche a été réalisée avec une méthodologie scientifique particulière, incluant une approche praxéologique et transdisciplinaire. Pour réaliser cette recherche, des entrevues individuelles ont été menées dans cinq municipalités du Québec, sélectionnées en fonction des processus de mise en oeuvre du développement durable qu’elles mobilisent, de leur degré d’avancement et de la disponibilité des données. Il s’agit des municipalités de Rouyn-Noranda (Réseau Québécois des Villes et Villages en Santé), de Baie-Saint-Paul (Agenda 21 local), de Rivière-du-Loup (The Natural Step), de Salaberry-de-Valleyfield (planification stratégique de DD) et de Lac-Beauport (plan d'urbanisme durable). Les entrevues ont visé soixante acteurs impliqués dans ces démarches (élus, maires, directeurs généraux, fonctionnaires municipaux et autres acteurs territoriaux) afin d'obtenir le portrait le plus complet possible des représentations sociales du développement durable en présence. L'analyse des discours et des démarches avec la typologie a permis de vérifier dans quelle mesure la concordance entre la représentation d'un acteur et celle promue par l’administration de sa municipalité, par le biais de la démarche dans laquelle il s'implique, pouvait influencer son degré d'engagement dans le processus. L'analyse des discours a également permis d'identifier une série de combinaisons de finalités, d'approches et de logiques de participation qui sont plus fréquentes, ou prépondérantes, dans le discours des acteurs. Au-delà d'un enrichissement des théories sur les représentations sociales du développement durable et de la participation publique, les résultats de la recherche pourraient permettre aux municipalités de faire des choix de processus plus adaptés au contexte, aux besoins et à la culture de la collectivité et de son administration, afin de créer des conditions favorables pour la mise en oeuvre locale du développement durable, notamment par une participation et une adhésion accrue des acteurs territoriaux. Cette mobilisation est tributaire d'une meilleure communication entre les acteurs, laquelle pourrait être facilitée par la typologie développée dans cette étude.
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Paysage industriel, lieu de médiation sociale et enjeu de développement durable et de justice environnementale : les cas des complexes d'Alcan (Alma, Québec) et de Péchiney (Dunkerque, France)

Fortin, Marie-José January 2005 (has links) (PDF)
La thèse doctorale conjugue des connaissances en développement régional, en géographie et en aménagement. Elle s'intéresse à l'avenir des régions «ressources», actuellement fragilisées par un contexte de renforcement de la mondialisation, de restructuration industrielle et de délocalisation d'entreprises. La recherche étudie plus spécifiquement les rapports entretenus par des communautés territoriales avec de grandes entreprises productives et ce, en recourant à la notion de «paysage industriel ». Elle part du constat que l'implantation de projets d'aménagement industriel rencontre des oppositions citoyennes récurrentes, entre autres, au nom du paysage. Pourquoi un tel refus? L'hypothèse en est que le paysage s'inscrit comme un nouveau champ de revendication sociale vis-à-vis de l'industrialisation, en continuité avec les champs traditionnels axés sur les conditions de travail, la qualité de l'habitat et l'environnement et qui soulèverait l'enjeu de la qualité des territoires. Dans cette suite, le paysage deviendrait un lieu de médiation et un enjeu incontournable de la gouvernance territoriale et du développement durable des sociétés réflexives. D'emblée, l'hypothèse sous-tend une conception élargie du paysage, qui lie ses dimensions matérielles, symboliques et politiques, associées aux trois paradigmes traditionnels (territorial, culturel, politique). Le paysage est également situé dans un cadre d'analyse plus large et peu utilisé, jumelant l'approche humaniste du développement durable et celle critique de la justice environnementale. Pour explorer l'hypothèse, deux études de cas ont été réalisées selon une démarche qualitative et compréhensive. Elles visaient à comprendre comment des acteurs sociaux négocient les grands compromis concernant l'occupation d'un même territoire. Plus exactement, nous avons examiné, parfois in vivo, des négociations qui concernaient la demande sociale émergente du paysage. Elles prenaient place dans un contexte d'action particulier, celui de l'implantation et de l'opération de deux complexes de production d'aluminium. Le premier, Usine Aima d'Alcan, est situé dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (Québec) et le second, Aluminium Dunkerque de Péchiney, se trouve dans la région Nord-Pas-deCalais (France). Inspiré de la théorie sociologique de YInteractionnisme symbolique, le cadre d'investigation a été structuré selon trois pôles interdépendants, soit : 1) les conduites et négociations d'acteurs, 2) la matérialité et les dynamiques territoriales et 3) les interprétations et significations accordées aux paysages industriels, plus particulièrement par des groupes d'acteurs affectés, soit des résidents de proximité. La situation étudiée est originale sous trois aspects qui fondent la pertinence de la recherche. 1) Les négociations sociales observées se déroulent dans le cadre de la procédure d'évaluation environnementale (EE), incluant la phase du suivi, encore très peu développée dans le monde. 2) Elles s'inscrivent dans un contexte territorial particulier, soit celui d'une région fragile, qui met en présence des acteurs sociaux aux rapports de force asymétriques. Cette caractéristique met à l'avant-plan la dimension normative de l'EE, un aspect reconnu du processus n'ayant fait l'objet que de peu d'attention. 3) Enfin, les négociations portent sur la demande sociale récente du paysage qui, jusqu'ici constitue un thème marginal dans les pratiques de l'EE. La recherche s'intéresse à la signification sociale du paysage, un problème notoire des analyses paysagères. La question générale de recherche se posait ainsi : quelle est la capacité de l'évaluation environnementale, incluant sa phase de suivi, à intégrer l'enjeu social du paysage et ce, particulièrement dans le contexte d'une région «fragile»? L'analyse a été conduite en deux temps, liés aux deux questions spécifiques de recherche. D'abord, le processus d'ÉE concernant l'implantation du complexe d'Alcan a été analysé à partir de quatre indicateurs de gouvernance territoriale. Les résultats montrent plusieurs limites pour chacun. 1) Le processus d'implantation apparaît comme fragmenté sur le plan des objets de négociation, ainsi qu'éclaté et discontinu sur le plan des acteurs impliqués, ce qui induit des problèmes majeurs de coordination pour la conduite d'une action collective. 2) Le processus est caractérisé par des négociations à la pièce et des ententes conclues entre deux acteurs, dans des cadres «privés», et dont les modalités sont rarement resituées et explicitées aux autres acteurs, ce qui entraîne des problèmes de légitimité politique pour la gouvernance territoriale. 3) Plusieurs types de savoirs coexistent dans les rapports sociaux, mais seul le savoir technique positiviste est enchâssé comme tel dans le suivi et l'évaluation environnementale et reconnu par les autorités dans la régulation des activités de la production industrielle. En ce sens, l'ÉE montre une faible capacité à valoriser et à mettre en complémentarité des rationalités et savoirs distincts. 4) Enfin, sous l'angle du pouvoir, les grands acteurs habituellement impliqués dans la gouvernance, soit l'État et l'entreprise privée, dominent la prise de décision. Ce faisant, des parties du projet industriel, devenues objets de négociation centralisée entre de grandes organisations, échappent à l'influence décisive d'instances locales de la société civile et, partant, à la gouvernance territoriale. L'analyse a ensuite porté sur les résultats substantiels attribuables à l'ÉE. Plus exactement, il s'agissait de vérifier si les ententes et les mesures réalisées dans le cadre de l'ÉE avaient permis de prévenir la formation de «paysages de risques». L'analyse, basée sur trois critères, conclut par la négative. 1) L'ÉE a montré une faible capacité à stimuler la recherche et l'adoption de stratégies d'actions concrètes sur la thématique du paysage qui auraient pu répondre aux préoccupations d'acteurs affectés par l'implantation du complexe d'Alcan à Aima. 2) À Aima, les mesures et actions réalisées ne répondent que partiellement aux préoccupations des répondants affectés et ce, concernant particulièrement trois objets de négociation, soit la localisation du site, son aménagement et le suivi environnemental. 3) Enfin, les activités de suivi volontaires et prévues par l'ÉE n'ont pas donné lieu à des pratiques de gouvernance faisant preuve de «solidarité» et qui auraient procuré, aux acteurs affectés, le sentiment qu'ils pouvaient modifier le mégaprojet industriel d'Alcan et maîtriser ses effets indésirables. En définitive, l'évaluation environnementale, y compris sa phase de suivi, a démontré une faible capacité à intégrer l'enjeu social du paysage, lors de l'implantation du complexe d'Alcan, dans ce contexte de région «fragile». Considérant qu'il s'agit d'un champ de pratiques récent, quelques propositions appliquées ont été avancées pour améliorer le suivi en paysage. Une première suggère une compréhension du processus de construction des significations accordées aux paysages industriels par les acteurs sociaux. Basées sur les observations empiriques, trois chaînes de relations ont été décrites à partir d'autant entrées qui sont : 1) la matérialité et les formes du paysage, 2) la dynamique territoriale et 3) les rapports sociaux. La recherche souligne également l'importance de la signification sociale du projet, révélée dans la symbolique des paysages, qui agit comme un cadre d'interprétation et de régulation sociale. La seconde proposition resitue le contenu de ce processus pour la pratique de l'ÉE, sous la forme d'un tableau d'indicateurs et de critères d'action pouvant être utiles au suivi des paysages industriels. Enfin, sur le plan théorique, une définition du paysage a été suggérée, soit celle d'un système territorial signifiant, et précisée dans six caractéristiques. Pour conclure, les résultats confirment partiellement l'hypothèse de départ, dans le sens où le paysage s'affirme comme un lieu de médiation sociale, sans toutefois être un enjeu incontournable de la gouvernance territoriale. Dans les régions fragiles étudiées, la demande de paysage ne remet pas en question le modèle historique de développement. Elle révèle tout de même une demande pour faire autrement les projets d'aménagement industriels, notamment par le biais de partenariats noués avec des entreprises «responsables» et «solidaires» du développement durable des régions.
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Les flux de transport du bois et des pâtes et papiers au Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau : les effets de la distance entre les aires de coupe et les usines de transformations [sic]

Roch, Alain January 2005 (has links) (PDF)
La présente étude se penche sur le thème des transports et du développement régional. Il s'agit d'en savoir davantage sur la nature des flux de marchandises, sur les modes de transport concernés et sur le réseau de transport utilisé. De façon plus précise, cette recherche se concentre sur le transport des produits forestiers soit, en l'occurrence, le bois, les pâtes et les papiers transigent par voies routière et ferroviaire. Ce document sera un outil pour le ministère des Transports afin d'établir des priorités d'action en ce qui concerne les déplacements de marchandises reliées aux ressources forestières. Cette enquête permettra aussi d'avoir une meilleure connaissance de la circulation des véhicules lourds transportant la matière ligneuse sur le réseau routier supra-local. À partir de ces informations, il sera également possible d'analyser l'impact des déplacements des produits forestiers sur les routes de la région. Sur le plan scientifique cette recherche vise inévitablement une meilleure connaissance des flux de transport de la région. Cet apport d'informations sera profitable non seulement pour le Ministère des Transports mais également pour divers acteurs socio-économiques et même pour d'autres chercheurs. En ce qui concerne les principaux résultats de la recherche, ceux-ci démontrent que la grande majorité des produits du bois, des pâtes et papiers qui ont circulé sur le réseau routier du territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau, c'est dans le secteur du Lac-Saint-Jean que les tronçons routiers sont les plus utilisés, en particulier dans la partie sud de ce territoire. D'ailleurs, la plus grande concentration d'usines de transformation du bois se retrouve au pourtour du Lac-Saint-Jean. Les artères interrégionales sont aussi très achalandées pour ce qui est des expéditions de marchandises. L'étude révèle que c'est seulement 7% des produits servant à alimenter les entreprises qui arrivent de l'extérieur du territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau tandis que 93 % des réceptions des produits du bois et pâtes et papiers sont générés au sein même de la région. C'est donc les tronçons routiers autour du Lac-Saint-Jean et dans l'axe Alma-La-Baie qui ont été les plus achalandés pour le transport des produits forestiers en 2002. Dans le cas présent, on doit donc souligner que la forte concentration d'usines dans le secteur Lac-Saint-Jean engendre un trafic plus important que dans les secteurs Saguenay et Chibougamau.

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