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Les verbes de manière de mouvement en polonais et en français : éléments pour une étude comparée des propriétés structurelles des prédicats / The Manner of Motion Verbs in Polish and French : contributions to a Cross-linguistic Study of Structural Properties of PredicatesSikora, Dorota 05 December 2009 (has links)
La thèse a pour objectif d’observer le fonctionnement des verbes de manière de mouvement en tant que prédicats en polonais et en français. Il s’avère que les structures argumentales des prédicats sont responsables de certaines caractéristiques et des « comportements » grammaticaux des membres de cette classe verbale dans les deux langues. La thèse répertorie et analyse l’influence des différences structurelles des prédicats sur les propriétés grammaticales des verbes de manière de mouvement en polonais et en français. Le premier chapitre expose les bases théoriques et méthodologiques adoptées dans les analyses. Les chapitres suivants sont consacrés spécifiquement aux verbes déterminés polonais (chapitre 2), aux verbes indéterminés en polonais (chapitre 3) et aux verbes de manière de mouvement français (chapitre 4). Le chapitre 5 est un bilan comparatif. Il montre clairement qu’il n’y a pas d’équivalence entre la classe des verbes de manière de mouvement français et l’une des deux catégories de ces mêmes verbes en polonais. Marcher, rouler, courir, nager, voler, ramper partagent un certain nombre de propriétés avec les verbes indéterminés en polonais chodzic, jezdzic, plywac, biegac, latac, fruwac, pelzac, sans pour autant accepter les mêmes modifieurs. La différence principale entre les verbes polonais des deux groupes et leurs équivalents français se situe sur le plan du prédicat : en polonais, ils sélectionnent l’argument Terminus en formant ainsi des prédicats téliques. Par là même, ils acceptent de modifier les propriétés aspectuelles déterminées par le sens du lexème verbal. En français, à l’exception de courir, les prédicats que forment les verbes de manière de mouvement rejettent l’argument Terminus, car il est incompatible avec l’aspect lexical déterminé par le sens du lexème. / The aim of the dissertation is to analyze Polish and French manner of motion verbs and the properties that they display as predicates. In both languages, the argument structures of such predicates determine the verb grammatical behavior. Chapter 1 is a presentation of the theoretical and methodological frame for the analysis that follow in chapters 2, 3 and 4. Chapter 2 focuses on one of the two sub-groups currently distinguished among Polish manner of motion verbs. Isc, jechac, plynac, biec, leciec, frunac, pelznac are known as determinate verbs; they lexicalize as manner and path of motion. The verbs taken under analysis in chapter 3 form the indetreminate sub-group : chodzic, jezdzic, plywac, biegac, latac, fruwac, pelzac conflate motion and its manner, but unlike their determinate correpondents, their lexical meaning does not contain any information relative to path. The French manner of motion verbs (marcher, rouler, courir, nager, voler, ramper) discussed in chapter 4 share certain semantic properties with Polish indeterminate, thus the former are able to describe a motion spatially ordered along a path, while the latter disallow any adverbial modifier imposes such a scalar organization. Chapter 5 summarizes the main differences between Polish and French manner of motion verbs. They appear clearly in their functioning as predicates. In Polish, manner of motion verbs from determinate and indeterminate group as well, have a multiple argument structure. They may take only one semantic argument or select an aspectual semantic argument. In other words, they are able to describe as well telic and atelic motion events. On the other side, French manner of motion verbs, except courir, are one-argument predicates that reject the aspectual argument Terminus modifying the atelicity of their lexical aspect.
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CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA SEMANTIQUE DE L'ESPACE ET DU TEMPS : ANALYSE DES VERBES DE DEPLACEMENT<br />TRANSITIFS DIRECTS DU FRANÇAISSarda, Laure 15 January 1999 (has links) (PDF)
Ce travail propose une analyse des verbes qui peuvent décrire un déplacement lorsqu'ils entrent dans la construction transitive directe [SN1 V SN2] où le sujet (SN1) dénote l'entité à localiser et où l'objet (SN2) dénote l'entité localisatrice (ex. Léon quitte la ville). de déplacement transitifs directs du français. Parler de classe de 'verbes de mouvement' laisse supposer qu'il s'agit d'une classe homogène rassemblant des verbes qui d'une part présenteraient un ensemble de propriétés communes, et qui d'autres part se distingueraient clairement d'autres verbes, non spatiaux. Or, l'étude du comportement des verbes dits de déplacement comme monter, traverser, heurter, atteindre etc., entrant dans la construction transitive directe [SN1 V SN2], a mis en évidence que ces verbes ne sont pas tous intrinsèquement spatiaux. Je présenterai les critères qui m'ont permis d'établir une typologie de ces verbes, en insistant tout particulièrement sur les rapport étroits existant entre le mode d'ancrage référentiel d'une relation de localisation par rapport à une entité, la nature ontologique de cette entité, l'aspect du verbe et son degré de transitivité sémantique. Cette description linguistique montre qu'un ensemble de facteurs de nature sémantico-référentielle et syntaxique convergent pour former des 'modèles' (patterns) aptes à saisir des modes de représentations des événements de déplacement d'un point de vue dynamique, relationnel et global, ou d'un point de vue statique, référentiel et partiel. Ces deux modes de représentations définissent les pôles d'un continuum qui sont aussi orientés entre un faible et un haut degré de transitivité. Sur la base de cette analyse, plusieurs hypothèses sur les restrictions de sélection, la polysémie des verbes, les phénomènes d'alternance pourront être abordées.
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Les verbes gnat' / gonjat' : sémantique, catégorie grammaticale, dérivation et phraséologie / The verbs gnat’ / gonjat’ : semantics, grammatical category, derivation, phraseologyBiktchourina, Angelina 30 June 2017 (has links)
Dans cette thèse, nous avons étudié d’une manière structurée et détaillée la sémantique des verbes gnat’ et gonjat’. Pour cela, nous avons tout d’abord formalisé leur potentiel sémantique qui comprend les composants de leur valeur de base et ce qu’ils génèrent dans des situations nouvelles, dans des cotextes particuliers. Pour chaque valeur sémantique, nous avons présenté un schéma sémantique, un schéma actantiel en précisant les rôles sémantiques, la nature des actants et leur réalisation syntaxique, ainsi que des illustrations d’emploi dans des cotextes des plus représentatifs, des synonymes, la famille morphologique. Les valeurs plus ou moins communes à gnat’ et à gonjat’ ont été étudiées ensemble, ce qui nous a permis de mettre en évidence leurs similitudes et différences. Puis, nous avons traité la question de la catégorie grammaticale des verbes de mouvement. Après avoir exposé les propriétés traditionnellement attribuées aux corrélats déterminé / indéterminé et les particularités qui sont générées dans l’emploi de chacun de ces corrélats, nous avons analysé la corrélation déterminé / indéterminé en général, et en particulier, entre gnat’ et gonjat’. Faisant partie de la catégorie grammaticale des verbes de mouvement, gnat’ et gonjat’ s’opposent sur le plan grammatical en tant que déterminé vs indéterminé et leurs caractéristiques grammaticales induisent quelques différences sémantiques. Ainsi, la plupart des différences observées entre gnat’ et gonjat’ ne sont pas en fait pas d’ordre lexical, mais résultent des différences grammaticales du déterminé gnat’ et de l’indéterminé gonjat’. Dans la partie consacrée à la dérivation morphologique, nous avons eu pour objectif d’examiner les effets de la préverbation et les modifications de sens que la préverbation entraîne pour ces verbes. Nous avons étudié les préverbés formés sur la base de gnat’ / gonjat’ à valeur spatiale en les regroupant en fonction de l’orientation spatiale : à partir du point de départ, vers le point d’arrivée, les deux en même temps ou en rapport avec un repère. Une attention minutieuse a été accordée aux différences sémantiques et aspectuelles de certains préverbés partageant les mêmes valeurs spatiales. L’étude des préverbés combinés aux préverbes à valeur non spatiale a été organisée en fonction de la morphologie de l’aspect : les préverbés hors couple et les couples de verbes. Quelques particularités ont été observées. Pour que l’étude sémantique soit complète, nous y avons inclus la question des phrasèmes comportant ces verbes. Puis, nous avons analysé le parallélisme qui existe entre gnat’ / gonjat’ simples et préverbés et le verbe dit de position sidet’ : les valeurs que ces verbes ont en commun et aussi, les limites de leur corrélation, Enfin, en partant directement des situations linguistiques concrètes avec gnat’ / gonjat’ simples et préverbés nous avons exposé un certain nombre de mécanismes qui aboutissent à un effet expressif. / In this thesis, we have studied the semantics of the verbs gnat’ and gonjat’ in a structured and extensive way. To achieve this, we began by structuring their semantic potential, which includes their basic value and what it produces in new situations, in specific cotexts. For each semantic value, we have presented a semantic schema, mapping the semantic roles of the actants, their nature and their syntactic development, together with examples of usage in the most representative cotexts, the synonyms, the morphological family. The more or less common values of gnat’ and gonjat’ have been studied together, so that we could bring their similarities and differences to light. Then, we dealt with the question of the grammatical category of the verbs of motion. Having presented the usually attributed properties of the correlate determined / indetermined and the particularities that emerge in the usage of each of these correlates, we have focused on the determined / indetermined correlation in general and between gnat’ and gonjat’ in particular. While belonging to the same grammatical category of the verbs of motion, both gnat’ and gonjat’ are opposed on a grammatical level, as determined and indetermined, and their grammatical characteristics lead to some semantical differences. Hence, most of the observed differences between gnat’ and gonjat’ are not of a lexical type; they are rather the result of the semantical differences between the determined gnat’ and the indetermined gonjat’. In the part of our thesis dedicated to morphological derivation, our goal was to study the impacts of verbal prefixation and the change of meaning as a result of the prefixation for these verbs. We have studied prefixed verbs based on gnat’ / gonjat’ with spatial meanings, clustering them depending on their spatial orientation: from the starting point, to the point of arrival, both at the same time or in relation to a landmark. A particular focus has been placed on the semantical and aspectual differences of some verbs with prefixes that share the same spatial values. The analysis of verbs with spatial prefixes was done according to the morphology of the aspect: the verbs with prefixes outside aspectual pairs and the pair of verbs. Some particularities have been observed. For the semantic study to be complete, we have added the question of the phrasemes using these verbs. Then, we studied the similarity between gnat’ and gonjat’ in their simple and prefixed forms and the verb of position sidet’: what those verbs have in common but also the limits of their similarities. Finally, we have taken concrete linguistic situations involving gnat’ and gonjat’ in their simple and prefixed forms in order to outline a number of mechanisms leading to an expressive result.
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