Cette thèse étudie les déterminants de l’épargne des ménages, à la fois dans leur dimension microéconomique et macroéconomique, en coupe et en panel. L’étude de ces déterminants ne se limite pas au cas français, mais est également étendue à la zone euro, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le premier chapitre introductif rappelle les principaux modèles et théories de l’épargne développés depuis les années 1930, et compare les approches macroéconomique et microéconomique de l’épargne des ménages. Les principales différences entre ces deux approches sont mises en exergue, ainsi que les hypothèses qui sous-tendent le passage du niveau micro au niveau agrégé. Dans un deuxième chapitre, on teste d'abord l’homogénéité des comportements d'épargne en étudiant les liens entre taux d’épargne et revenu (courant et permanent) des ménages français, à partir des données de l'enquête INSEE Budget de famille 2011. On met ensuite empiriquement en évidence et on quantifie une épargne de précaution liée au risque sur le revenu. Dans un troisième chapitre, on s’attache à décrire et à expliquer l’hétérogénéité des comportements d’épargne à l’intérieur et entre les pays européens, à partir des déterminants socio-économiques et des variables de protection sociale. On cherche ainsi à mettre en évidence un effet d'éviction entre épargne publique et épargne privée. Le dernier chapitre exploite la dimension macroéconomique de l'épargne et de la consommation : on passe en revue les principaux déterminants de la consommation (donc de l’épargne), avec une analyse particulière de l’effet de richesse, c’est à dire l’impact du patrimoine financier et immobilier sur le comportement d’épargne. / This PhD dissertation investigates the determinants of households’ savings, both in theirmicro- and macroeconomic dimensions, on cross section and panel data. This analysis is notrestricted to the French case, but also examines the euro area, the United Kingdom and theUnited States. The introduction recalls main models and theories of savings which were developed in the 1930s, and compares the macroeconomic and microeconomic approaches of households’ savings. The main discrepancies between these two approaches are highlighted, as well as the hypotheses which underpin the aggregation of data. In the second chapter, I investigate the relationship between savings rates and (current and permanent) income to test the homogeneity of French households’ behaviours. Then I highlight and measure precautionary savings related to the income risk. In the third chapter, I describe the heterogeneity of savings behaviours within and between European countries, by analyzing social and economic determinants and social protection variables. I try to highlight a crowding-out effect between public and private savings. The last chapter is on the macroeconomic side: the main determinants of consumption (and savings) are scanned, with an emphasis on wealth effect – i.e. the effect of financial wealth and real estate wealth on savings rate.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017EHES0112 |
Date | 25 October 2017 |
Creators | Antonin, Céline |
Contributors | Paris, EHESS, Bourdieu, Jérôme, Roger, Muriel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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