À Montréal, nombreux sont les nouveaux immigrants qui choisissent d'apprendre le français langue seconde. Cette situation pose de nouveaux défis aux enseignants qui doivent composer avec une clientèle de plus en plus diversifiée culturellement et linguistiquement. Par cette recherche, nous avons voulu vérifier si la langue maternelle des apprenants adultes avait un impact sur leur capacité à traiter les mots dérivés en français ainsi que sur les stratégies qu'ils utilisent pour décoder et produire ces mots dérivés. Pour vérifier nos hypothèses, deux groupes d'apprenants de langues maternelles différentes ont d'abord été testés à l'aide de C-tests et ont ensuite participé à une tâche de rappel stimulé. Les résultats montrent que les caractéristiques morphologiques du système d'écriture de la langue maternelle affectent d'une manière significative la capacité à reconnaître et à produire les mots dérivés sans influencer toutefois les stratégies déployées pour traiter ces mots. Les différences significatives observées ne seraient pas causées par un manque de connaissances de la morphologie dérivationnelle du français chez certains sujets, mais bien plutôt par un manque de connaissances lexicales. Cette dernière hypothèse reste toutefois à confirmer.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue seconde, Morphologie dérivationnelle, Apprenants adultes, C-tests
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMUQ.3861 |
Date | 09 1900 |
Creators | Lépine, Isabelle |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Detected Language | French |
Type | Mémoire accepté, NonPeerReviewed |
Format | application/pdf |
Relation | http://www.archipel.uqam.ca/3861/ |
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