Nach der Trennung von Kirche und Staat (1905), waren die französischen Städte nicht länger autorisiert, den Bau von neuen Kirchen zu finanzieren oder sich um die Instandhaltung derjenigen Kirchen zu kümmern, die diesen bis dahin unterstellt waren. Konfrontiert mit Kritik von Seiten der Katholischen Kirche, stufte der französische Staat während der Jahre 1905-1914 viele Kirchen als offizielle historische Monumente ein. Dadurch wurde den Städten erlaubt, ihre Kirchen unter dem Vorsatz der Erhaltung des nationalen Erbes instand zu halten. Ausgestattet mit einem hohen Maß an nationaler Größe, hatten Kirchen eine bedeutende Rolle in der Kriegspropaganda vieler kriegsführender Staaten gespielt. Im Gegensatz zur französischen Propaganda, waren die Kirchen scheinbar nicht vornehmlich durch die deutschen Armeen zerstört worden. Nach dem Krieg führte der französische Staat ein sehr komplexes System zur Entschädigung von Kriegsschäden ein. Im Jahr 1919 gründete der Kanoniker Émile Thouvenin eine Kooperative zum Wiederaufbau in jeder Gemeinde im Departement von Meurthe-et-Moselle. Mit der Unterstützung der Präfektur, rief er 1921 eine Kooperative ins Leben, welche dem Wiederaufbau der Kirchen in der Diözese Nancy galt. Dieses Unternehmen wanderte oft auf dem schmalen Grat zwischen dem Gesetz zur Trennung von Kirche und Staat und dem Gesetz über Kriegsschäden. Gleichwohl bestand das Anliegen dieser Initiative nicht darin, das Gesetz zu umgehen: In erster Linie war es darauf ausgerichtet, den Prozess des Ausgleichs von Zerstörungen und den der Bauzulassung für Projekte zum Wiederaufbau von Kirchen zu beschleunigen. Die Beteiligung von offizieller Hand hatte zusätzlich den Vorteil der Rückkehr der Kirchen in ihre Rolle als offizielle Institution. Während der Einweihungsfeiern von wiederaufgebauten Kirchen waren die zivilen und kirchlichen Eliten von Meurthe-et-Moselle beständig angehalten, den Geist des ‚geheiligten Bundes‘ (Union sacrée) sogar während der antikirchlichen Phase des linken Flügels des Cartel des Gauches (1924-1925) zu bewahren. Darüber hinaus zeigte der Kanoniker Thouvenin mehr Interesse an finanziellen und institutionellen Fragen als an der Stilart der Kirchen. Einige von diesen sind Kopien der neuromanischen oder neugotischen Kirchen, die vor dem Krieg gebaut wurden während andere deutlich moderner wirken.:Volume 1:
Introduction
Première partie. La séparation des Eglises et de l’Etat et ses conséquences pendant
l’avant-guerre. 1905-1914
I. Les églises à la veille de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat
II. Les conséquences de la séparation des Eglises et de l’Etat
III. Catholicisme et patriotisme à la veille de la guerre
Deuxième partie. Les églises pendant la Première Guerre mondiale. 1914-1919
I. La « passion » des églises du diocèse de Nancy
II. Les premiers débats sur la reconstruction
III. Le bilan des destructions
Troisième partie. Le cadre institutionnel et les grandes étapes de la reconstruction des
églises
I. Les prémices de la reconstruction
II. La coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy
III. Les lieux de culte reconstruits en marge ou hors du cadre de la coopérative diocésaine
IV. Le rôle des architectes et des entrepreneurs
Quatrième partie. La loi sur les dommages de guerre et la loi de séparation
I. La place des églises dans l’urbanisme
II. L’application aux églises de la loi sur les dommages de guerre
III. Le contournement de la loi de séparation
Cinquième partie. « Le bouquet sur le faîte », la dimension symbolique des églises
reconstruites
I. Un style « première reconstruction » ?
II. « Domine salvam fac republicam ». La construction des églises et la perpétuation de
l’Union sacrée
III. La réception et la postérité des églises
Conclusion
Sources
Bibliographie
Chronologie
Notices biographiques
Index des personnes
Index des lieux
Table des matières détaillée
Volume 2:
Annexes
I. Chronologie des archives des dommages de guerre
II. Les églises de Meurthe-et-Moselle entre 1905 et 1914
III. L’Eglise et les églises pendant la guerre
IV. Le bilan matériel de la guerre
V. L’organisation de la reconstruction
VI. Les architectes et les entrepreneurs
VII. L’application de la loi Cornudet du 14 mars 1919
VIII. La coopérative de reconstruction des églises
IX. Le coût des églises reconstruites
X. L’association diocésaine de Nancy
Iconographie générale
I. Cartes
II. Les images de lieux de culte pendant la guerre
III. Les églises provisoires
IV. L’urbanisme dans les villages reconstruits
V. Les chantiers de reconstruction
VI. Les matériaux de construction
VII. L’iconographie régionale et patriotique
VIII. Les protagonistes de la reconstruction des églises
IX. Les cérémonies de consécration
X. Les mairies
XI. Les églises construites dans les communes industrielles de
l’arrondissement de Briey hors du cadre de la coopérative
XII. Les églises, lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale
Catalogue des églises de Meurthe-et-Moselle endommagées pendant la
Première Guerre mondiale
Première partie. Les églises gravement endommagées
Deuxième partie. Les églises peu ou très peu endommagées
Répertoire des architectes ayant participé à la reconstruction des églises de
Meurthe-et-Moselle
Table des matières détaillée / Après la séparation des Eglises et de l’Etat (1905), les communes françaises n’étaient plus autorisées à financer la construction de nouvelles églises ou à assumer les grosses réparations des églises qui leur appartenaient déjà. Face aux critiques des catholiques, l’Etat a classé de nombreuses églises comme monuments historiques pendant les années 1905-1914, permettant ainsi aux communes de les entretenir pour des raisons patrimoniales et plus cultuelles. Investies d’une forte dimension nationale, les églises ont joué un rôle très important dans la propagande de guerre des différents pays belligérants en 1914-1918. Contrairement à ce qu’affirmait la propagande française, les églises ne semblent pas avoir fait l’objet d’un acharnement particulier de la part des armées allemandes. À l’issue du conflit, l’Etat français a mis en place un système d’indemnisation des dommages de guerre très complexe. Pour compléter ce système, le chanoine Emile Thouvenin a fondé, en 1919, une coopérative de reconstruction dans chaque commune détruite du département de Meurthe-et-Moselle. Avec l’appui de la préfecture, il a créé, en 1921, une coopérative vouée à la reconstruction des églises du diocèse de Nancy. Cette coopérative œuvra souvent en marge de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat et de la loi sur les dommages de guerre. L’initiative du chanoine Thouvenin n’avait cependant pas pour but de contourner la législation en vigueur : il s’agissait surtout d’accélérer le processus d’indemnisation des dommages et d’approbation des projets de reconstruction des églises. L’implication des autorités officielles dans la reconstruction des églises avait par ailleurs l’avantage de rendre à l’Eglise une partie de son rôle d’institution officielle. Lors des cérémonies de consécration des églises reconstruites, les élites civiles et religieuses de Meurthe-et-Moselle se sont constamment attachées à perpétuer l’esprit de l’Union sacrée, même pendant le Cartel des Gauches (1924-1925) marqué par un regain d’anticléricalisme. Par ailleurs, le chanoine Thouvenin s’est plus intéressé aux aspects financiers et institutionnels qu’au style des églises reconstruites : certaines d’entre elles sont des copies conformes des édifices néo-romans ou néogothiques d’avant-guerre, d’autres apparaissent résolument modernes.:Volume 1:
Introduction
Première partie. La séparation des Eglises et de l’Etat et ses conséquences pendant
l’avant-guerre. 1905-1914
I. Les églises à la veille de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat
II. Les conséquences de la séparation des Eglises et de l’Etat
III. Catholicisme et patriotisme à la veille de la guerre
Deuxième partie. Les églises pendant la Première Guerre mondiale. 1914-1919
I. La « passion » des églises du diocèse de Nancy
II. Les premiers débats sur la reconstruction
III. Le bilan des destructions
Troisième partie. Le cadre institutionnel et les grandes étapes de la reconstruction des
églises
I. Les prémices de la reconstruction
II. La coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy
III. Les lieux de culte reconstruits en marge ou hors du cadre de la coopérative diocésaine
IV. Le rôle des architectes et des entrepreneurs
Quatrième partie. La loi sur les dommages de guerre et la loi de séparation
I. La place des églises dans l’urbanisme
II. L’application aux églises de la loi sur les dommages de guerre
III. Le contournement de la loi de séparation
Cinquième partie. « Le bouquet sur le faîte », la dimension symbolique des églises
reconstruites
I. Un style « première reconstruction » ?
II. « Domine salvam fac republicam ». La construction des églises et la perpétuation de
l’Union sacrée
III. La réception et la postérité des églises
Conclusion
Sources
Bibliographie
Chronologie
Notices biographiques
Index des personnes
Index des lieux
Table des matières détaillée
Volume 2:
Annexes
I. Chronologie des archives des dommages de guerre
II. Les églises de Meurthe-et-Moselle entre 1905 et 1914
III. L’Eglise et les églises pendant la guerre
IV. Le bilan matériel de la guerre
V. L’organisation de la reconstruction
VI. Les architectes et les entrepreneurs
VII. L’application de la loi Cornudet du 14 mars 1919
VIII. La coopérative de reconstruction des églises
IX. Le coût des églises reconstruites
X. L’association diocésaine de Nancy
Iconographie générale
I. Cartes
II. Les images de lieux de culte pendant la guerre
III. Les églises provisoires
IV. L’urbanisme dans les villages reconstruits
V. Les chantiers de reconstruction
VI. Les matériaux de construction
VII. L’iconographie régionale et patriotique
VIII. Les protagonistes de la reconstruction des églises
IX. Les cérémonies de consécration
X. Les mairies
XI. Les églises construites dans les communes industrielles de
l’arrondissement de Briey hors du cadre de la coopérative
XII. Les églises, lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale
Catalogue des églises de Meurthe-et-Moselle endommagées pendant la
Première Guerre mondiale
Première partie. Les églises gravement endommagées
Deuxième partie. Les églises peu ou très peu endommagées
Répertoire des architectes ayant participé à la reconstruction des églises de
Meurthe-et-Moselle
Table des matières détaillée / After the separation of Church and State (1905), French towns were no longer authorized to finance the construction of new churches, or the major repairs of churches that already belonged to them. Faced with criticism from the Catholics, the French State classified many churches as official historical monuments during the years 1905-1914, thus enabling the towns to repair their churches for the purpose of preserving the nation’s heritage. Invested with a strong national dimension, churches have played an important role in the war propaganda of the various belligerent countries. Contrary to French propaganda, the churches were apparently not destroyed by the German armies in particular. After the conflict, the French State established a very complex system of compensation for war damages. In 1919, the canon Émile Thouvenin founded a reconstruction cooperative in each municipality of the department of Meurthe-et-Moselle. With the support of the préfécture, he created in 1921 a cooperative devoted to the reconstruction of churches in the diocese of Nancy. This cooperative worked often on the very edge between the Law of Separation and the Law on War Damages. This initiative’s intention, however, was not to avoid the law: It was first of all created to accelerate the process of compensation for damages and the approval of projects for rebuilding churches. The involvement of the official authorities had the additional advantage of returning the Church to its role as official institution. During the consecration ceremonies of rebuilt churches, civil and religious elites of Meurthe-et-Moselle were constantly attached to perpetuate the spirit of the Sacred Union, even during the anticlerical phase of the Left-Wing ‘Cartel des Gauches’ (1924-1925). Furthermore, canon Thouvenin had shown more interest in the financial and institutional questions than in the style of churches. Some of them are copies of the Neo-Romanesque or Neo-Gothic churches built before the war while others seems definitely modern.:Volume 1:
Introduction
Première partie. La séparation des Eglises et de l’Etat et ses conséquences pendant
l’avant-guerre. 1905-1914
I. Les églises à la veille de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat
II. Les conséquences de la séparation des Eglises et de l’Etat
III. Catholicisme et patriotisme à la veille de la guerre
Deuxième partie. Les églises pendant la Première Guerre mondiale. 1914-1919
I. La « passion » des églises du diocèse de Nancy
II. Les premiers débats sur la reconstruction
III. Le bilan des destructions
Troisième partie. Le cadre institutionnel et les grandes étapes de la reconstruction des
églises
I. Les prémices de la reconstruction
II. La coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy
III. Les lieux de culte reconstruits en marge ou hors du cadre de la coopérative diocésaine
IV. Le rôle des architectes et des entrepreneurs
Quatrième partie. La loi sur les dommages de guerre et la loi de séparation
I. La place des églises dans l’urbanisme
II. L’application aux églises de la loi sur les dommages de guerre
III. Le contournement de la loi de séparation
Cinquième partie. « Le bouquet sur le faîte », la dimension symbolique des églises
reconstruites
I. Un style « première reconstruction » ?
II. « Domine salvam fac republicam ». La construction des églises et la perpétuation de
l’Union sacrée
III. La réception et la postérité des églises
Conclusion
Sources
Bibliographie
Chronologie
Notices biographiques
Index des personnes
Index des lieux
Table des matières détaillée
Volume 2:
Annexes
I. Chronologie des archives des dommages de guerre
II. Les églises de Meurthe-et-Moselle entre 1905 et 1914
III. L’Eglise et les églises pendant la guerre
IV. Le bilan matériel de la guerre
V. L’organisation de la reconstruction
VI. Les architectes et les entrepreneurs
VII. L’application de la loi Cornudet du 14 mars 1919
VIII. La coopérative de reconstruction des églises
IX. Le coût des églises reconstruites
X. L’association diocésaine de Nancy
Iconographie générale
I. Cartes
II. Les images de lieux de culte pendant la guerre
III. Les églises provisoires
IV. L’urbanisme dans les villages reconstruits
V. Les chantiers de reconstruction
VI. Les matériaux de construction
VII. L’iconographie régionale et patriotique
VIII. Les protagonistes de la reconstruction des églises
IX. Les cérémonies de consécration
X. Les mairies
XI. Les églises construites dans les communes industrielles de
l’arrondissement de Briey hors du cadre de la coopérative
XII. Les églises, lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale
Catalogue des églises de Meurthe-et-Moselle endommagées pendant la
Première Guerre mondiale
Première partie. Les églises gravement endommagées
Deuxième partie. Les églises peu ou très peu endommagées
Répertoire des architectes ayant participé à la reconstruction des églises de
Meurthe-et-Moselle
Table des matières détaillée
Identifer | oai:union.ndltd.org:DRESDEN/oai:qucosa:de:qucosa:25956 |
Date | 09 February 2010 |
Creators | Padiou, Nicolas |
Contributors | Leniaud, Jean-Michel, Rehberg, Karl-Siegbert, Technische Universität Dresden, École pratique des Hautes études |
Source Sets | Hochschulschriftenserver (HSSS) der SLUB Dresden |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | doc-type:doctoralThesis, info:eu-repo/semantics/doctoralThesis, doc-type:Text |
Rights | info:eu-repo/semantics/openAccess |
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