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Passion et Désillusion. Eli Lotar (1905-1969) : Contribution à une histoire des rapports entre les avant-gardes photographique et cinématographique à Paris dans l’entre-deux-guerres / « Passion et Désillusion ». Eli Lotar (1905-1969) : Contribution to a history of relations between photographic and cinematographic avant-gardes in Paris during the inter-war

Eli Lotar décède en 1969 à Paris après avoir poursuivi une longue et difficile carrière de photographe et de cinéaste. Alors qu’il fait partie des pionniers de la Nouvelle Vision photographique française aux côtés de Germaine Krull, il faut attendre 1993 pour qu’une première exposition monographique posthume lui soit consacrée par le musée national d’art moderne-Centre Pompidou. Entre temps, son documentaire Aubervilliers (1945) et son travail de directeur de la photographie auprès de Luis Buñuel et d’Alberto Cavalcanti lui ont assuré une solide réputation dans les milieux cinéphiles après la Seconde Guerre mondiale.Son identité de photographe moderne prend quant à elle plus de temps à se forger. En parallèle de cette réévaluation initiée à la fin des années 1970, dans le champ des études sur le surréalisme la série des Abattoirs de la Villette qu’il publiait dans la revue Documents (1929) lui permet de faire son entrée dans le panthéon visuel du mouvement d’avant-garde.Le surréalisme, le cinéma d’avant-garde, la Nouvelle Vision : Lotar a livré dans chacun de ces champs des images emblématiques tout en demeurant, encore aujourd’hui, une figure opaque et complexe. À partir de sources inédites, cette étude se propose d’envisager son parcours d’une part dans le réseau élargi des avant-gardes parisiennes et européennes, d’autre part à l’aune de sa deuxième identité, celle de cinéaste et de cinéphile. Sujet marginal dans le champ des études de l’entre-deux-guerres photographique française, ces rapports de la photo et du cinéma fondent, en partie, le nouveau paradigme visuel moderniste de l’époque dont Eli Lotar serait l’une des figures exemplaires à Paris. / Eli Lotar passed away in Paris in 1969 after a long but low-key career as a photographer and filmmaker. While one of the pioneers of the New Vision in France alongside Germaine Krull, one has to wait year 1993 for a first solo show to be devoted by the Centre Pompidou. Meanwhile, his documentary Aubervilliers (1945) and his work as director of photography with Luis Buñuel and Alberto Cavalcanti ensured him a solid reputation in cinephile circles after the Second World War.His identity as a modern photographer, on the other hand, takes more time to take shape. In parallel with this revaluation initiated in the late 1970s, in the field of studies on surrealism, the series of the Abattoirs de la Villette he published in the review Documents (1929) allows him to become one of the icons of the avant-garde.Surrealism, avant-garde cinema, New Vision: Lotar delivered in each of these fields iconic images while he remains an opaque and complex figure. From unpublished sources, this study proposes to consider his career the one hand into the expanded network of Parisian and European avant-garde, the other in the light of its second identity as a filmmaker and cinephile. Peripheral subject in the field of studies of inter-war French photography, links between photography and cinema partly establish the new modernist visual paradigm of the era whose Eli Lotar would be one of the exemplary figures in Paris.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA040036
Date15 March 2014
CreatorsAmao, Damarice
ContributorsParis 4, Pierre, Arnauld
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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