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Résistance italienne et littérature : Contribution à une étude de la mémoire collective / The contribution of fictional material to building the memory of the Italian ResistanceSereno, Marie-Noëlle 15 December 2014 (has links)
Est-ce que les romans écrits par six grands auteurs italiens (Beppe Fenoglio, Italo Calvino, Elio Vittorini, Renata Viganò, Mario Tobino), membres de la Résistance, peuvent aider les historiens à mieux comprendre cette période de la Seconde Guerre Mondiale et à analyser les processus de la construction de la mémoire collective. Les fictions apportent des éléments pour comprendre l'état d'esprit des hommes qui ont pris le parti de se battre contre les nazis et les fascistes. Les écrivains présentent le caractère spontané, incertain des motivations de ces rebelles, loin d'être des héros. L'historien Guido Quazza définit ces attitudes par le terme « d'antifascisme existentiel », insistant sur les aspects valeureux de ce mouvement, comme les historiens qui l'ont précédé. Cette différence entre les deux visions apparaît également dans l'examen des attitudes de la population. Les romans insistent sur la multiplicité et l'instabilité des comportements des civils. Les travaux des historiens des années 50 se concentrent sur les formes de soutien du monde paysan. Dans les années 70 ils étudient cette partie de la population italienne qui n'a pas voulu prendre parti, qu'ils nomment « la zone grise ». Les romans accordent une place au rôle des femmes dans la Résistance, pris en compte plus tard par la recherche historique.Cette analyse montre l'efficacité de la littérature pour l'histoire culturelle et anthropologique de la Résistance, par sa finesse et sa subtilité elle permet de percevoir, derrière les événements, les pensées des gens qui y participent. De plus l'utilisation de la littérature comme source peut contribuer à l'élaboration d'une mémoire complexe. / Six notable Italian authors (Beppe Fenoglio, Italo Calvino, Elio Vittorini, Renata Viganò, Luigi Meneghello, Mario Tobino) portrayed what the life of the insurgents was during World War II. This research investigates the potential of their fictional works to help historian better understand this crucial period, they experienced.An appraisal of fictitious accounts of the war, as seen from the insurgent's perspective, may help understanding their state of mind once facing the armed forces of both the German occupant and fascists battalions. Their pre-political sensibility has been defined by the historian Guido Quazza as 'existential anti-Fascism". Historian's accounts of the Italian Resistance portrayed it from a somewhat idealistic view, mostly highlighting the heroic side. However, it is clear from the literature analyzed, that it was far from harmonious. The writer stresses the multifarious and the diversity of the population's comportments. Historical works of the 1950's concentrated on analyzing the support by the peasants to the Resistance, while in the 1970's this focus shifted to the importance of the "grey zone", the non-committal population. The novels underline the factual, supportive attitude of women throughout the Italian Resistance, only corroborated by recent scholarly works.This research indicates the efficacy of fictional literature as a complement to the use of historical cultural anthropology, for analyzing components of the Italian Resistance. Their keenness and subtlety allows scholars to better assess people's thoughts behind observed events. Use of this material may help avoid a simplified building of memory.
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Antifašistická akce: Ideologie a vývoj v letech 1996-2012 / Antifascist action: Ideology and evolution in 1996-2012Fiala, Michael January 2015 (has links)
The thesis titled Antifascist Antifascist action: Ideology and evolution in 1996-2012 aims primarily to chart the historical and ideological development of Antifascist Action (AFA), a radically Czech anti-fascist organization. Thesis also aims to capture the most important moments and changes in the development of this organization since its formation to the present, with emphasis on other sub-questions the thesis places: defining methods of AFA struggle, AFA definition of the current status and the past, searching for causes of development cycles, access explanation for violence or just clarification of terminology. Because of the absence of broader and more complete sources the author came to the study of archival journals, analysis of different anarchist materials and the use of several interviews. In the end the thesis describes the overall history of AFA and creates conclusion that AFA is in its current development dynamic organization, which experienced its period of stagnation and at least two booms that have a direct connection with the development on the far-right scene. It also explains the change in the programm and the strategy of AFA.
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La « seconde génération » de l'élite dirigeante du Parti communiste italien : entre fascisme, antifascisme et communisme / The ''second generation'' of the ruling elite of the Italian Communist Party : between fascism, antifascism and communismNaccarella, Pierpaolo 12 December 2013 (has links)
Les membres de la « seconde génération » de l’élite dirigeante du Parti communiste italien (PCI) se forment sous le fascisme. Pendant les années 1930, ce sont de jeunes intellectuels qui adhèrent au « fascisme de gauche ». A partir du milieu de cette décennie-là, ils commencent à s’éloigner du fascisme. Ils rejoindront ensuite le PCI. Entre 1944 et 2006, une vingtaine d’entre eux publient des « écritures de soi » (des ouvrages autobiographiques et personnels), dans lesquelles ils expliquent leur itinéraire politique. Ils y revendiquent leur cohérence : les principales raisons pour lesquelles ils ont adhéré au fascisme coïncident avec les raisons de leur engagement dans le PCI.Ils écrivent également que leur soutien au régime mussolinien a été le résultat de la tromperie dont ils ont été victimes sous le fascisme, qui leur a imposé une fausse image de lui. La jeunesse intellectuelle n’a pas adhéré au « vrai » fascisme, mais à une représentation erronée de celui-ci. En conséquence, ils ont toujours été antifascistes tout en se croyant fascistes.Le contenu de ces ouvrages est influencé par le leader du PCI, Palmiro Togliatti, qui utilise les « écritures de soi » datant des années 1940 pour attirer les jeunes ex-fascistes, dont son parti a besoin pour former une nouvelle classe dirigeante et gagner le combat pour la conquête du pouvoir.Ces « écritures de soi » influencent à leur tour plusieurs historiens et l’opinion italienne qui, pendant longtemps, ont accepté leurs thèses sans les remettre en question et ont fondé sur elles la façon de représenter et décrire l’engagement politique et culturelle dont la jeunesse intellectuelle a fait preuve sous le fascisme. / The members of the ''second generation'' of the ruling elite of the Italian Communist Party (ICP) come together under fascism. During the 1930s they are young intellectuals who belong to ''left-wing fascism''. From the middle of this decade they start to move away from fascism. They will later join the ICP.Between 1944 and 2006 twenty of them publish ''personal texts'' (personal and autobiographical works), in which they explain their political itinerary. In them they claim to be coherent: the main reasons for which they followed fascism are the reasons for their commitment to the ICP.They also write that their support for the Mussolini regime was the result of the fact that they were deceived under fascism which gave them a false impression of itself. The young intellectuals did not adhere to the ''real'' fascism, but a false representation of it. Consequently they had always been antifascists while believing themselves to be fascists.The content of these publications is influenced by the leader of the ICP, Palmiro Togliatti, who uses the ''personal texts'' dating from the 1940s to attract young ex-fascists whom his party needs to form a new ruling class and to win the battle for the conquest of power.These ''personal texts" in turn influence several historians and Italian opinion which, for a long time, accepted their theses without calling them into question, and based their way of representing and describing the political and cultural commitment shown by young intellectuals under fascism on them.
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La violence dans le discours et les pratiques du PCF de 1920 à la Seconde guerre mondiale / Violence in speeches and practices of the PCF since 1920 to World War twoFrançois, David 27 March 2012 (has links)
La place de la violence dans l'histoire du XX° siècle est l'objet de nombreuses études depuis la publication des ouvrages de l'historien américain George L. Mosse. Si cet intérêt s'est longtemps concentré sur l'étude des mouvements d'extrême-droite, depuis une décennie la recherche historique se penche sur l'étude des relations qu'entretient le communisme, avec la violence. C'est dans cet environnement historiographique que notre étude vise à éclairer la place tenue par la violence dans la vie du PCF de sa naissance, en 1920, à son interdiction en septembre 1939. Dans un premier temps, après avoir analysé la place de la violence dans le mouvement socialiste et ouvrier avant 1914, il s'agit de percevoir la nouveauté introduite par l'idéologie bolchevique dans cette relation au moment où la société française est confrontée à la Grande Guerre et ses séquelles et de déterminer le rôle de la violence dans la naissance du PCF et dans son développement jusqu'à la fin des années 1920. Nous analysons ensuite la période « classe contre classe » où le PC développe pleinement les potentialités contenues dans la culture de guerre civile qu'il cultive depuis sa naissance. Il essaye alors d'inscrire cette guerre civile dans la réalité française. Le discours qui s'appuie sur la simplification de la perception des réalités politiques, économiques et sociales, décryptée au prisme de la culture de la guerre civile se durcit pour marquer l'imminence de la parousie révolutionnaire. Le PCF prône alors la confrontation directe avec les forces de l'ordre dans le but de conquérir la rue tout en essayant de mettre sur pied une force paramilitaire. L'abandon de l'activisme violent à la fin de 1931 entraîne une période d'hésitation sur la place de la violence dans la stratégie communiste, hésitation qui prend fin à partir de 1934 avec le tournant vers le Front populaire qui fait l'objet de notre troisième et dernière partie. La culture de guerre civile, que porte en lui le communisme, s'intègre alors à la culture républicaine sous le signe de l'antifascisme. Ce processus, qui participe aux succès que connaissent alors les communistes, entraîne une atténuation de la place de la violence dans la politique du PCF, mais non sa disparition. Sa trace se retrouve dans la politique interne de vigilance révolutionnaire, l'usage de la force contre les fascistes et les renégats et le rôle des communistes français sur le front espagnol durant la guerre civile. / The place of violence in history of XX ° century is the object of many studies since the studies of the American historian George L. Mosse. If this interest has concentrated for a long time on the study of the far-right movements, for decade historical research leans over the study of relations communism, with violence. It's in this historiographic environment that our study aims at lighting the place held by violence in the life of PCF since its birth, in 1920 to its ban in September, 1939. At first, having analysed the place of violence in socialist and working movement before 1914 and the novelty introduced by the bolchevik ideology in this relation at the time when the French society is confronted with First World War and its consequences to determine the role of violence in the birth of PCF and in its development during 1920s. We analyse the period «class against class» where the PC develops entirely potentialities contained in the culture of civil war which it cultivates since its birth. He tries to register this civil war in French reality. The speech which leans on the simplification of the perception of political, economic and social realities, having read in prism of the culture of civil war to mark the imminence of the revolutionary parousie. PCF search direct confrontation with police force in the intention of winning the street, while trying to set up a paramilitary force. The end of violent activism at the end of 1931 draws away a period of hesitancy on the place of violence in communist strategy, hesitancy which comes to end from 1934 with turn towards the Popular Front which makes the object of our third and last part. The culture of civil war, that hits in him communism, integrates then with republican culture under the sign of antifascism. This process, which participates in the successes which know then the communists, draws away an alleviation of the place of violence in the policy of PCF, but not its disappearance. Its trace is in the internal policy of revolutionary alertness, the usage of force against the fascists and the renegades and the role of the French communists on the Spanish front during civil war.
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Pio Turroni et le mouvement anarchiste italien en exil en France durant l’entre-deux-guerres : de l’engagement individuel à la mobilisation collective / Pio Turroni and the anarchist Italian movement in exile in France between the two wars : from individual commitment to collective mobilisationFontanelli Morel, Françoise 08 December 2016 (has links)
L’histoire du mouvement libertaire italien en exil en France est un sujet faiblement étudié. Il convient de la replacer dans le cadre des migrations politiques de l'antifascisme et du fuoruscitismo. L’historiographie s’est concentrée sur les partis de masses occultant ainsi les formations politiques minoritaires que sont les giellistes et les anarchistes. Les historiens ont surtout privilégié les portraits des « ténors » de l’antifascisme des personnages les plus connus au détriment des « obscurs ». À travers le parcours d’un militant secondaire du mouvement libertaire italien, Pio Turroni, cette étude retrace l’histoire des anarchistes italiens exilés en France et plus particulièrement dans le sud-est de la France entre les deux guerres. Après un bilan historiographique et l’inventaire des sources mobilisées pour mener à bien cette étude, nous avons décidé d’écrire la biographie de l’un d’entre eux pour étudier le parcours du groupe entier. Le changement d’échelle, le passage du portrait de groupe à l’étude d’une trajectoire individuelle permet enfin d’appréhender l’engagement individuel d’un acteur et le réseau de ses relations au sein du mouvement anarchiste en exil comme au sein des autres familles de l’antifascisme italien. Cette étude analyse enfin, la culture politique, les pratiques et les stratégies d’un ensemble de militants à partir d’un des maillons de la chaîne. Nous avons tenté de faire de la biographie de Pio Turroni une entrée permettant de comprendre l’histoire des réseaux anarchistes en exil en France et au-delà contribuer à une meilleure connaissance de l’antifascisme. / The History of Italian libertarian movement in exile to France, is a faintly studied topic . It is important to situate this study in link with an another wide topic: the politics migration of the Anti-fascism in France. Firstly, historiography is focused on the masses parties eclipsing the creation of politics minorities groups like Giustizia e libertà movement and anarchist. Secondly, historians favored particularly portraits of « ténors » to deal with anti-fascisme of the most famous figures to the detriment of « obscurs ». This study traces the history of Italians anarchists who were exiled in France and particularly in South-east France during interwar, through the path of a secondary militant from Italian libertarian movement, Pio Turroni. After a historiographic assessment and an inventory of sources mobilized to complete this study, we decided to write the biography of one amongst themselves to work on the history of the entire group. Change at scale, passage from the group’s portrait to the study of an individual trajectory enables to understand the role of a character played by an individual commitment and galloping network of his relations within anarchist movement in exile like others Italian anti-fascism groups.Finally, this study analyses cultural politics, practices and strategies of a militants group from the link plays by Pio Turroni. From the biography of Pio Turroni, we tried to create a way to understand the History of anarchists network in exile to France, and above all contributes to a better knowledge about antifascism and its insertion into the political and social fabric of receiving countries.
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De la naissance de Giustizia e Liberta à la dissolution du Partito d'Azione (1929-1947) : un antifascisme européiste / From the birth of Giustizia e Libertà to the dissolution of the Partito d’Azione (1929-1947) : a Europeanist Anti-fascismTortorella, Francesca 04 July 2019 (has links)
L'évolution du débat européiste de la naissance du mouvement antifasciste Giustizia e Libertà (GL) en 1929 jusqu'à la dissolution du Partita d'Azione (PdA) en 1947 est le cœur de cette recherche. Le propos est sa contextualisation dans une dimension européenne. Si GL agit surtout en exil dans les années Trente, le PdA, né en 1942, est l'un des protagonistes de la Résistance armée italienne. Leur révolution démocratique aspire à souder les valeurs de la liberté politique et de la justice sociale. Ils souhaitent la constitution d'une Italie républicaine dans le cadre d'une Europe politiquement unifiée et démocratique. Cette thèse met en exergue les idées d'unité européenne élaborées dans ce milieu antifasciste pluriel. Dans une période de crise du processus de la construction européenne, l'exploration de cette filiation politico-intellectuelle ambitionne de contribuer à la connaissance des courants européistes et des réflexions diverses autour de l'unité de l'Europe. / The evolution of the Europeanist debate from the birth of the anti-fascist movement Giustizia e Libertà (GL) in 1929 until the dissolution of the Partita d'Azione (PD) in 1947 is the heart of this research. The purpose is its contextualization within a European dimension. If GL acts mainly in exile in the Thirties, the PdA, born in 1942, is one of the protagonists of the ltalian Armed Resistance. Their democratie revolution aspires to weld the values of political freedom and social justice. They want the constitution of a republican ltaly within the framework of a politically unified and democratie Europe. This thesis highlights the ideas of European unity developed in this plural anti-fascist milieu. ln a period of crisis in the process of European construction, the exploration of this political and intellectual filiation aims to contribute to the knowledge of Europeanist currents and the various thoughts regarding the unity of Europe.
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Les intellectuelles européennes et la guerre d’Espagne : de l’engagement personnel à la défense de la République espagnole / European women intellectuals and the spanish civil war : from personal commitment to activism in support of the spanish RepublicTaillot, Allison 10 December 2012 (has links)
La défense de la République espagnole pendant la guerre d’Espagne (1936-1939) a constitué un point de cristallisation de l’engagement des intellectuels européens et un catalyseur de la mobilisation des femmes en faveur d’un régime qui leur avait reconnu des droits dans la Constitution de 1931. A la croisée de ces deux communautés, seize femmes se sont impliquées dans cet épisode majeur de l’histoire européenne du XXème siècle en apportant leur soutien actif au gouvernement républicain. En mettant en regard ces huit Espagnoles (Rosa Chacel, Ernestina de Champourcin, Carmen Conde, María Teresa León, Concha Méndez Cuesta, Margarita Nelken, Isabel Oyarzábal de Palencia et María Zambrano) et ces huit étrangères (Valentine Ackland, Agnia Barto, Nancy Cunard, Clara Malraux, Anna Sehers, Sylvia Townsend Warner, Andrée Viollis, Simone Weil), cette thèse prétend mettre au jour des personnalités et des trajectoires individuelles méconnues – voire inconnues – et apporter sur le conflit un éclairage nouveau. A travers la prise en compte des prémices de leur engagement commun contre le fascisme entre 1936 et 1939, l’analyse de leur contribution directe à l’effort de guerre et l’étude de leur participation à la défense de la culture, il s’agit de montrer que la guerre d’Espagne fut pour toutes un espace d’affirmation et de revendication d’elles-mêmes comme femmes, comme antifascistes et comme femmes de lettres. / During the Spanish Civil War (1936-39), many European intellectuals took position supporting the Spanish Republic. So did women, who rallied to defend a regime whose 1931 Constitution had granted them voting rights. Thus sixteen women of letters got involved in one of the critical events of the 20th century, taking an active part in defending the Republican Government. Comparing these 8 Spanish women (Rosa Chacel, Ernestina de Champourcin, Carmen Conde, María Teresa León, Concha Méndez Cuesta, Margarita Nelken, Isabel Oyarzábal de Palencia et María Zambrano) and 8 foreigners (Valentine Ackland, Agnia Barto, Nancy Cunard, Clara Malraux, Anna Sehers, Sylvia Townsend Warner, Andrée Viollis, Simone Weil), the PhD dissertation aims to both cast light on these not very well-known women and their personal commitments and destinies, and provide new insight on the Civil War. Taking into account the early stages of their common commitment against fascism between 1936 and 1939, and analyzing their direct contribution to the war effort and their defense of culture, the dissertation aims to show that the Spanish Civil War gave these women the opportunity to assert themselves as women, as activists and as women of letters.
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Édition critique de La guerra a Milano de Franco Fortini / A critical edition of Fortini’s La guerra a MilanoLa Monica, Alessandro 25 May 2016 (has links)
Ma recherche est une étude qui reconstitue le milieu littéraire, culturel et intellectuel dans lequel se trouve l’écrivain italien Franco Fortini (1917-1994) pendant son séjour en Suisse. La section centrale de la thèse est une édition critique de La guerra a Milano qui, d’un côté, fait ressortir la leçon originaire destinée à être publiée en Suisse, et qui de l’autre rend évident, à travers l’apparat critique, l’évolution des variantes introduites par les éditions de presse. Le texte qui fut publié en 1963, en effet, issu d’un travail de correction effectué vingt ans plus tard, fut privé des passages en italique qui, décrivant la condition de réfugié du jeune écrivain, créaient un remarquable contrepoint à la narration historique. Le texte du ’63, de plus, n’a plus un rôle autonome, mais est accompagné (ou mieux – contre la chronologie – anticipé) par le récit Sere in Valdossola. Avoir récupéré cette forme originaire du texte, en la préférant aux deux éditions (1963 et 1985), nous a fait pencher pour une édition qui mette en évidence la leçon de Z (1943-44) et signale en apparat soit les variantes génétiques (celles de Z, placées dans le premier paragraphe), soit les variantes évolutives des éditions de presse (à recenser dans un second paragraphe). Dans l’appendice on a reproduit aussi la leçon du manuscrit, accompagnée d’un apparat qui signale les variantes internes. Un bref commentaire final comprend des notes explicatives du texte (des traductions des passages en langue étrangère, des références à des personnages ou à des évènements historiques, etc.). Ma recherche permettra ainsi aux chercheurs (et, plus tard, par une éventuelle publication de la thèse à des lecteurs plus nombreux) de connaître un document inédit d’un des auteurs italiens les plus remarquables de la seconde moitié du vingtième siècle. / My research examines the literary, cultural and intellectual milieu in which the Italian writer Franco Fortini (1917-1994) lived during his stay in Switzerland. During this stay, in fact, Fortini tied many friendships with Italian and French intellectuals, such as Ignazio Silone, Adriano Olivetti, Gianfranco Contini, Starobinski, Paul Eluard, Jean-Paul Sartre and Simone de Beauvoir. The central section of the thesis is a critical edition of La guerra a Milano which, on one hand, highlights the original lesson to be published in Switzerland, and on the other, makes clear, through the critical apparatus, the changing variants introduced by the new editions. The text was published in 1963, in fact, after a twenty-years-long correction work, and was deprived of the italicized passages describing the refugee status of the young writer, that created a remarkable counterpoint to the historical narration. The 1963 text has an autonomous role, but it is accompanied (or better - against the timing - advanced) by the story in Sere Valdossola. To have recovered this original text, instead of the two editions (1963 and 1985), highlights the lesson of the typescript (1943-1944). In the appendix we have also reproduced the lesson of the manuscript, accompanied by notes that signal internal variants. A brief final comment includes explanatory notes of the text (translations of foreign-language passages, references to characters or historical events, etc.). My research will thus enable researchers (and, later, thanks to eventual publication of the thesis, many others readers) knowing an unpublished document of one of the most outstanding Italian writers of the second half of the twentieth century. La guerra a Milano is Fortini’s first text to be written in its entirety and to be reissued during the postwar period with the publication of Sere in Valdossola (1963).
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Ženy v Asociaci protifašistických skupin aneb "Nejde jen o to, aby i holky mohly mlátit nácky" (Analýza postavení žen-antifašistek ve vybrané antifašistické organizaci) / Women in the Association of anti-fascist groups or "It's not just that girls could beat the Nazis" (Analysis of the status of women-antifascist in the selected anti-fascist group)Cachová, Tereza January 2012 (has links)
The aim of my thesis is to discover what is the status of women in czech Association of anti- fascist groups (AAFG). I am interested in how gender affects and limits the participation of women within the movement. This thesis also aims to describe the inner workings of selected anti-fascist organisation. The theoretical part is devoted to show the concept of subcultural and social movement, which is the Association of anti-fascist groups (AAFG) part. I will also offer a gender perspective of the researches of subcultures and women's participation in them to the readers. The main part of the thesis describes selected methods of the research - especially semi-structured interview and semiotic content analysis - and their use in practice. This part of the thesis is at the same time devoted to the theme of ethical discussion of the research and research's self-reference of the researcher. Then this part analyzes the data and presents the findings resulted from the research. In this thesis I focus on the "revival" of the Association of anti-fascist groups (AAFG) and its possible impact of larger involvement of women.
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Les volontaires afro-américains et la guerre civile espagnole : une vision internationaliste du conflitPaquet, Anne-Valérie January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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