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L'Etat face au social: la (re)définition des frontières de <br />l'Etat-providence en Suède.<br />Une analyse des politiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes<br />et des jeunes enfants de 1930 à 2005.Morel, Nathalie 21 September 2007 (has links) (PDF)
Ce travail analyse le contenu et les transformations du modèle suédois d'Etat-providence à travers l'étude des politiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes et des jeunes enfants de 1930 à 2005. Nous avons d'abord cherché à analyser et expliquer la teneur institutionnelle et idéologique de l'Etat-providence suédois à travers le domaine du care qui est central au modèle suédois et participe largement de sa spécificité. Nous avons considéré l'Etat-providence comme un contrat social spécifique entre l'Etat et ses citoyens et regardé comment se sont définies les “frontières” de l'Etat-providence, c'est-à-dire comment se sont définis les domaines légitimes et les modalités d'intervention de l'Etat en Suède. Nous avons ensuite analysé les transformations de l'Etat-providence suédois non pas seulement d'un point de vue politico-économique, mais aussi d'un point de vue plus sociologique, en retraçant les évolutions des rapports Etat-société qu'induisent ces transformations. Nous avons analysé les réformes successives dans les deux domaines, les logiques qui les ont guidées, les facteurs qui les ont déterminées, mais aussi l'impact de ces réformes. Nous avons ainsi pu tester l'hypothèse d'une éventuelle remise en cause du contrat social spécifique entre l'Etat et la société en Suède. Si on observe bien des transformations de ces deux politiques pendant les années de crise, notre analyse montre néanmoins une grande stabilité des principes et des institutions de l'Etat-providence suédois, qui a su susciter auprès de la population le soutien et les attentes qui participent de la solidité normative mais aussi des capacités d'adaptation du modèle.
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Vers la fin du modèle suédois? : une étude des réformes des politiques d'éducation et de santéLachance, Anne 05 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire est d’identifier la nature des changements des politiques sociales adoptés entre 1988 et 1998 en Suède et ainsi de mieux comprendre l’état actuel du modèle suédois, caractérisé dans la littérature par l’institutionnalisation des valeurs d’égalité sociale et d’universalisme. À l’aide d’une grille d’analyse inférée à partir de la typologie des changements de politiques publiques de Peter Hall, l’auteure pose l’hypothèse selon laquelle un changement de paradigme est survenu dans les secteurs de l’éducation obligatoire et de la santé. À l’issue de cette étude, il est démontré que, si le paradigme a effectivement été contesté au cours de la période de réforme étudiée, il est toujours en vigueur à la fin des années 1990. Toutefois, l’effet cumulé des changements d’instruments l’ont miné peu à peu durant les décennies suivantes. Les conséquences de ces changements, devenues des « anomalies », menacent aujourd’hui l’existence du modèle suédois. / The goal of this Master’s thesis is to identify the nature of the social policy reforms in
Sweden between 1988 and 1998, in order to understand the current Swedish model better. Using three criteria inferred from Peter Hall’s typology of policy change, the author analyzes policy reforms in the compulsory education and healthcare sectors in order to whether a paradigm shift has occurred or not. The conclusion is negative: the social equality and universalism paradigm was indeed contested during the 1990s, but was still actively promoted by the social-democratic government at the end of the decade. The reforms were thus identified as only changes to policy instruments, characterized as second order changes in the typology. However, the cumulative effect of these changes undermined the Sweden model during the next decades. The consequences of the instrument changes thus became anomalies that now threaten the paradigm.
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Les récits du Folkhem et l’utopisme de la social-démocratie suédoise : De Hansson à Palme : 1932-1986 / The Folkhem narratives and the utopianism of the Swedish Social-democracy : From Hansson to Palme : 1932-1986Persson, David 27 May 2014 (has links)
Cette thèse analyse les formes et les effets de l’utopisme qui sous-tend le projet politique du SAP (parti social-démocrate suédois) entre 1932 et 1986. Dans le cadre d’une approche conceptuelle du politique nous nous interrogeons sur le pouvoir des idées, des symboles et de l’imaginaire dans la constitution d’un roman national original, mais aussi à travers la mise en oeuvre de l’action publique. A partir d’un important corpus inédit de discours et d’écrits rédigés par les trois leaders qui se sont succédés à la tête du gouvernement pendant un demi-siècle(Hansson, Erlander, Palme), la thèse s’efforce de mettre à jour « la cristallisation sémantique » qui a structuré le lexique politique du SAP. En son coeur figure la métaphore du Folkhem qui fonctionne comme un mythe mobilisateur pour la nouvelle société, avant de se transformer en élément essentiel de l’identité nationale et de la culture politique de la Suède. Autour du Folkhem, se noue le contrat social suédois, et la notion se transforme en source etressource de légitimité politique. L’histoire des récits du Folkhem permet de mieuxcomprendre les origines du modèle suédois et les modalités récentes de son évolution. Par son extrême plasticité, le Folkhem continue de nos jours à faire l’objet d’appropriations politiques nombreuses et diverses, confirmant ainsi son rôle fondateur d’institution de sens. / This thesis relates the forms and effects of the utopianism that underlies the SAP (Swedish Social-Democratic Party) political project between 1932 and 1986. The power of ideas,symbols and imaginary in politics is our theoretical base. The political discourse of the SAP leaders and the importance of words in the creation of public policy are studied. Our corpus consists of a vast archive material. Guided by utopianism, the leaders express their will to create a new society. The Folkhem political metaphor, narrative at the heart of the political glossary of the SAP, is in the centre of this utopianism. The notion is used as a mobilizingmyth for the new society and it works as a social contract for the Swedes. The Folkhem narratives help us understand the Swedish model and contemporary Sweden. By its extreme plasticity and by being part of the Swedish identity, the notion is still a source of political legitimacy and continues to produce meaning.
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L'héritage impensable. Conscience historique et technologies de l'identité dans la réforme éducative en Suède (1946-1980). / The Unthinkable Heritage - Historical consciousness and identity technologies in the reform of the Swedish education system (1946-1980)Colla, Piero Simeone 02 March 2017 (has links)
Les réformes qui affectent le système d’enseignement suédois de 1945 à 1980 ont abouti à unifier ses structures et son discours au nom de l’égalité et de l’utilité collective. Le réductionnisme instrumental propre à d’autres champs de la construction de l’État-providence investit alors la sphère de l’accès au savoir : légitimation des méthodes par la science, explication des objectifs, rationalisation des outils de programmation et de formation des agents... Le ralliement de l’école à un « modèle » suédois d’hygiène sociale est ici examiné à travers son impact sur les cadres sociaux de la mémoire culturelle. L’accent est mis sur la manière dont la codification du relativisme et la formalisation d’une approche non biaisée des sujets d’enseignement affectent l’autorité du canon pédagogique, en précipitant sa crise. À cette fin, l’évolution du cadre codifié de l’enseignement de l’histoire, l’évolution vers un programme interdisciplinaire pour les humanités et la structure des manuels scolaires d’histoire, font l’objet d’un suivi systématique.La seconde partie de l’étude est consacrée à la manière dont la subordination de la relation éducative à l’intérêt social qu’elle est censée servir se construit, paradoxalement, en tant que régime de vérité. Au nom de son statut émancipateur, l’institution scolaire est appelée à investir le terrain de la formation du sentiment individuel de responsabilité – de la vie de couple à l’éducation correcte des enfants. L’injonction de conformité et de discipline que cet enseignement véhicule, oriente la relation maître/élève vers un tiers symbolique immanent : l’actualisation de valeurs « suédoises », ou prétendues telles. Les enjeux imaginaires de l’introduction de méthodes participatives à l’école et de l’accueil des enfants d’immigrés, entre 1970 et 1980, et l’émergence ultérieure de deux impératifs sociaux – le « devoir » des adultes d’influencer les enfants, et le devoir social de « former » les parents – sont examinés dans cette optique. / The reshaping of the Swedish education system from 1945 to 1980 led to a unification of its structures and discourse in the name of equality and the common good. The instrumental reductionism inherent in the construction of the welfare state was thus extended to the sphere of access to knowledge: scientific validation of the methods used, explanation of the objectives, rationalisation of planning and training tools, etc. The thesis examines the alignment of the school system with a Swedish “model” of social hygiene through its impact on the social frameworks of cultural memory. It focuses on how the codification of relativism and the formalisation of an unbiased approach to the subjects taught impact on the authority of the pedagogical canon, while accelerating its crisis. To this end, the formal framework of history teaching, the shift to a trans-disciplinary curriculum for humanities and the changing focus of history school-books are analysed systematically.The second part of the study focuses on how the subordination of the teaching relationship to the social purpose it was supposed to serve was imposed, paradoxically, as a truth regime. In the name of their emancipatory role, schools were now required to help foster an individual sense of responsibility – whether in the area of married life or with regard to the “correct” way of raising children. The requirement for conformity and discipline reflected in this teaching would shift the teacher/pupil relationship towards an immanent symbolic third: the implementation of “Swedish” (or supposedly Swedish) values. The imaginary challenges involved in introducing a participatory approach in schools and welcoming the children of immigrants between 1970 and 1980, and the subsequent emergence of two social imperatives – the “duty” of adults to influence their children, and the social duty to “train” the parents – are examined in this light.
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