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La controverse de Janus : l’action sociale et médico-sociale, centre de recyclage de la modernité / Janus’s controversy : social and medico-social welfare, center of recycling of the modernity

Boutet-Civalleri, Lionel 07 May 2009 (has links)
Des orientations de travail, issues du régime politique démocratique d’interaction et de la dynamique de la différenciation sociale s’inscrivent et traversent tous les procès de prises en charge des assistés, faisant qu’il est tout à la fois impossible de les sacraliser et de les déshumaniser. L’articulation de ces orientations faisant que ces derniers sont déqualifiés en tant qu’humain. Cette déqualification démontre que les politiques sociales individualisantes placées sous l’égide de l’humanisme ne solutionnent aucunement le problème de la pauvreté. Cela questionne dès lors l’utilité de telles politiques demandant de lourds investissements pour des résultats sociaux mitigés. La réinscription de cette problématique dans son développement historique permet d’éclairer ce paradoxe : les politiques sociales de lutte contre la pauvreté ont été des facteurs de richesses pour la modernité. Loin des analyses en terme de « crise », l’institutionnalisation desdites politiques témoigne d’un développement exponentiel, bien que dynamique, des possibilités de croissance économique. L’action sociale et médico-sociale est en quelque sorte le déversoir de la modernité, véritable marché artificiel, pour ne pas dire centre de recyclage, du surplus humain. / Working orientations, resulting from the democratic political system of interaction and dynamics of the social differentiation are registered and cross all the institutionalization of assisted, making that it is all at the same time impossible to sacrilize them and to dehumanize them. The joint of these orientations making that these last ones are dequalified as human being. This deskilling demonstrates that the new individualisantes social policies placed under the aegis of the humanism resolve not at all the problem of the poverty. It questions from then on the utility of such policies asking for heavy investments for reserved social results. The re-registration of this problem in its historic development allows to light this paradox: the social policies of struggle against poverty were factors of wealth for the modernity. Far from analyses in term of "crisis", the institutionalization the aforementioned policies testifies of an exponential development, although dynamics, possibilities of economic growth. The social and medical social action is in a sense the overflow of the modernity, the real artificial market of the human surplus.
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"De tout avec ben de la sauce" : community organizing for social housing in an immigrant neighbourhood

Hanley, Jill January 2004 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Impact des restrictions imposées par les États américains sur le nombre d'avortements, de naissances et le moment de la procédure, 1990-2001

Primeau, Marie-Douce January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Stratégies de développement économique et politiques sociales : le cas de la Russie / Strategies of economic development and social policies : the case of Russia

Lefranc, Jérôme 23 September 2015 (has links)
Cette thèse présente l'articulation entre les politiques de développement économique et les politiques sociale de la Russie depuis le début de la transformation postsocialiste. Considérant que la protection sociale peut constituer un tremplin pour conquérir le bien-être collectif, elle examine la capacité de l'État-providence russe à se mettre au service de la croissance économique du pays. Elle s'appuie sur les théories économiques traitant de l'évolution institutionnelle et de la variété des capitalismes pour analyser les conditions initiales et les principales évolutions de l'État-providence et rendre compte de la trajectoire de transformation suivie depuis 1990. Dans un premier temps, les réformes ont engendré une détérioration sensible des conditions d vie de la population qui s'est traduite par une augmentation des inégalités sociales et de la pauvreté. Après 2000, le retour de la croissance a permis de renforcer le système de protection sociale. L'étude des données de dispersion des revenus à partir d'indicateurs de polarisation montre que la polarisation ne décroît pas avant 2005, ce qui permet d'éclaircir les débats fréquents sur la notion de classe moyenne en Russie. L'analyse du nouvel État-providence depuis le début des années 2000 met en évidence la continuité structurelle de l'État social russe. La montée des dépenses d'intervention sociale de l'État témoigne d'un rapprochement avec les pays occidentaux, mais cet essor n'a été possible que grâce aux recettes d'exportation des hydrocarbures. En outre, la politique sociale actuelle reste trop tournée vers la famille et les retraités, au détriment de la population active ou en âge scolaire. / The thesis presents the articulation between economic development policies and social policies of Russia since the beginning of the post-socialist transformation. Whereas welfare system can be a springboard to win collective well-being, the study examines the capacity of the Russian welfare state to serve the country's economic growth. lt relies on economic theories dealing with institutional evolution and the varieties of capitalism to analyze the initial conditions and major changes in the welfare state and explain the path of transformation sin ce 1990. At first the reforms generated a sensitive deterioration of the living conditions of thE population, which led to a sharp increase in incarne inequality and in poverty. After 2000, the return to growth has helped strengthen the social protection system. The study of incarne dispersion data from polarization indicators shows that the polarization does not decrease before 2005, allowing clarify the frequent debate on the concept of middle class in Russia. The analysis of the new welfare state since the beginning of 2000 highlights the structural continuity of the Russian social state. The rise of state social intervention expenditure reflects a closer link with Western countries, but this expansion was possible only thanks to export earnings o hydrocarbons. Furthermore, the current social policy remains tao oriented towards family and pensioners to the detriment of the workforce or the school-aqe population.
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Nostalgia y reclamo : pobreza, identidad y contrato social en Chile/Nostalgie et réclamation : pauvreté, identité et contrat social au Chili

Marquez Belloni, Francisca 11 October 2005 (has links)
Esta tesis se pregunta por las condiciones que inciden en los procesos de superación de la pobreza entre las familias pobres de Chile durante la década de los noventa. Más específicamente se indaga en la incidencia del Estado y las políticas sociales en estos procesos de movilidad social. Para abordar este problema se observan, a través del trabajo etnográfico y los relatos de vida, los procesos de erradicación de campamentos y el traslado de los pobladores a conjuntos de viviendas construidas por el Estado durante la década de los noventa. Este análisis comparativo nos permitirá comprender las dinámicas que dan vida a estas sociedades de campamento y sociedades de villa; así como las formas de resistencia y adaptación que adquieren estos procesos de transformación social promovidos por el Estado y sus políticas sociales a lo largo de diez años (1990-2000). / L'objet de cette recherche est de comprendre les processus par lesquels la pauvreté se construit et les effets des politiques sociales de l'État sur les pauvres. Dans ce but : a) nous avons abordé notre objet d'étude à partir de l'approche de Georg Simmel, qui considère les pauvres à la fois comme des assistés et des sujets d'assistance. En ce sens, la pauvreté n'est pas définie comme un état quantitatif et absolu, mais plutôt comme une relation sociale. b) nous avons voulu centrer notre attention sur la "boîte noire" dans laquelle se construit la relation entre les pauvres et les agents de politiques sociales. Pour aborder cette "boîte noire" nous avons observé, par un travail ethnographique et par des récits de vie, l'éradication des bidonvilles et le déplacement de leurs habitants (les "pobladores") vers des ensembles de nouveaux logements (les "villas") construits par l'État chilien, au cours de la décennie 1990-2000. Cette analyse comparative nous a permis de comprendre et de caractériser : a) les modèles de contrat social qui président aux relations entre les individus pauvres et l'État au Chili, au cours de cette décennie . b) les formes de résistance ou d'adaptation des "pobladores" aux conditions imposées par les politiques sociales pour parvenir à leur intégration. Les résultats de la recherche nous ont permis de préciser quelques hypothèses relatives l'incidence des politiques sociales sur l'intégration des "pobladores" .
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L'ETAT FACE AU SOCIAL: LA (RE)DEFINITION DES FRONTIERES DE L'ETAT-PROVIDENCE EN SUEDE. Une analyse des politiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes et des jeunes enfants de 1930 à 2005.

Morel, Nathalie 21 September 2007 (has links) (PDF)
Ce travail analyse le contenu et les transformations du modèle suédois d'Etat-providence à travers l'étude de deux secteurs : les politiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes et les politiques de prise en charge des jeunes enfants - soit les politiques de care - de 1930 à 2005. L'objectif a été dans un premier temps d'analyser et d'expliquer la teneur institutionnelle et idéologique spécifique de l'Etat-providence suédois, notamment dans le domaine du care, qui est central au modèle suédois et participe largement de sa spécificité. Pour ce faire, nous avons considéré l'Etat-providence suédois comme un contrat social spécifique entre l'Etat et ses citoyens et regardé comment se sont définies les "frontières" de l'Etat-providence, c'est-à-dire comment se sont peu à peu définis les domaines légitimes et les modalités d'intervention de l'Etat. Le deuxième objectif a été d'analyser les transformations de l'Etat-providence suédois non pas - ou pas seulement - d'un point de vue politico-économique comme cela est généralement le cas dans la plupart des travaux concernant les réformes de l'Etat-providence, mais d'un point de vue plus sociologique, en retraçant les évolutions du rapport entre l'Etat et la société qu'induisent ces transformations. Nous avons alors analysé les réformes successives des deux domaines qui nous intéressent, les logiques qui les ont guidées, les facteurs qui les ont déterminées (notamment idéologiques, économiques et politiques). Nous nous sommes également attachée à saisir l'impact des nouvelles mesures mises en place. C'est à partir de cette analyse des réformes, de leur logique et de leur impact que nous avons pu tester l'hypothèse d'une éventuelle remise en cause de ce contrat social spécifique. Notre analyse des réformes a montré des évolutions contrastées entre les deux domaines : focalisation des ressources sur les plus gros besoins dans le domaine de la prise en charge des personnes âgées et dilution des ressources de façon à couvrir un plus grand nombre d'enfants dans le domaine de la prise en charge des enfants, chacune de ces stratégies ayant posé des problèmes de légitimité spécifiques pour ces politiques. Les résultats de notre travail montrent néanmoins une grande stabilité des principes et des institutions de l'Etat-providence suédois, qui a su susciter auprès de la population suédoise le soutien et les attentes qui participent de la solidité normative mais aussi des capacités d'adaptation du modèle.
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L'État social au Chili sous le prisme des politiques de l'enfance : continuités et inflexions 1973-2013 / Estado social en Chile bajo el prisma de las políticas de infancia : continuidades e inflexiones 1973-2013 / The social state in Chile under the prism of childhood policies : continuities and inflections 1973-2013

Cubillos Celis, Paula 26 September 2017 (has links)
Les transformations de l'État social au Chili, suite à la restructuration politico-économique consubstantielle à la dictature militaire (1973-1990), ont fait l'objet d'un intense débat. Cependant, les transformations survenues depuis 1973 dans la relation entre l'État, le marché et la société civile, concernant l'accès aux droits, sont à situer dans une structure de distribution inégale des droits qui s'est forgée tout au long du XXe siècle. Cette philosophie de l'État social, et son rapport aux individus, se caractérise par la classification des bénéficiaires : des porteurs de droits et des récepteurs de l'assistance. Ce système s'organise à partir de la configuration de deux voies d'accès à la protection, en relation directe avec la participation au marché et se caractérise par la dimension privatisée de la conception de la solidarité, soit à travers la famille soit à travers la philanthropie. Le processus de néo-libéralisation introduira trois inflexions dans ce modèle : la libéralisation des secteurs sociaux qui va perfectionner le système de collaboration public-privé ; la technocratisation de la prise de décisions et de l'intervention ; le changement de la nature du ciblage comme mécanisme de justice sociale. Ainsi, le modèle de distribution inégale des droits, majoré par la mise en place de l'État résiduel pendant la dictature puis par la sophistication des politiques de ciblage pendant la démocratie, va prendre forme, notamment sur le plan de la gestion sociale de l'enfance. Les politiques de la santé, de l'éducation et de la protection spécialisée reflètent ce modèle de continuité et les inflexions néolibérales. Il s'agit de la reconfiguration de l'État social sous tension : le rôle fort régulateur qui accompagne la libéralisation des secteurs sociaux est ancré progressivement dans un discours des droits sociaux qui fait écho aux processus de démocratisation vécus par le pays, à partir de 1990. L'objectif de cette recherche est de réfléchir sur les formes que l'État social adopte à partir de la restructuration politico-économique du pays ainsi que de retracer ces transformations dans un cadre sociopolitique et historique. De cette façon, nous nous consacrerons à l'analyse des reconfigurations du social et du politique dans la nouvelle donne, à partir de l'étude des politiques sociales menées envers l'enfance. / The transformations of the Chilean Welfare State, following the political-economic restructuration after the military dictatorship (1973-1990), have been the core of an intense debate. However, the transformations taking place since 1973 in the relationship between the State, the market, and civil society, regarding the access to rights, lie in a structure of unequal distribution of rights forged throughout the 20th century. This philosophy of the Welfare State and its relation to individuals is characterized by the classification of beneficiaries: the bearers of rights and the recipients of assistance. This system is organized based on the configuration of two mechanisms of access to social protection, with the direct participation of the market, and which is characterized by the privatized dimension of the solidarity conception, either through the family or through the philanthropy. The neo-liberalization process introduces three changes to this model: the liberalization of the social sectors, which improves the public-private collaboration system; the technocratic development of the decision-making process and the intervention process; and the change of targeting as a mechanism of social justice. Thus, the model of unequal distribution of rights, enhanced by the establishment of a residual state during the dictatorship and then by the sophistication of targeting policies during the democratic period, takes shape, particularly, in terms of the social management of childhood. The policies of health, education, and specialized protection, crystallize a model of continuity and neoliberal inflections. This is the reconfiguration of the Welfare State as a tension: the strong regulatory role that accompanies the liberalization of the social sectors is gradually anchored on a discourse of social rights that reflects the processes of democratization experienced by the country since 1990. The objective of this research is to reflect on the forms that the Welfare State adopts from the political-economic restructuration of the country and to trace these transformations in a socio-political and historical framework. In this way, this study seeks to analyze the reconfigurations of social and political process, from an empirical regard, discussing the studies of social policies towards the childhood. / Las transformaciones del Estado social de Chile luego de la restructuración político-económica realizada por la dictadura militar (1973-1990), ha sido objeto de un intenso debate. Sin embargo, las transformaciones realizadas desde 1973 en la relación entre el Estado, el mercado y la sociedad civil respecto al acceso a los derechos, se sitúan en una estructura de distribución desigual de derechos, forjada a lo largo del siglo XX. Esta filosofía del Estado social y su relación con los individuos, se caracteriza por la clasificación de beneficiarios: de un lado los portadores de derechos y del otro, los receptores de asistencia. Este sistema se organiza a partir de la configuración de dos vías de acceso a la protección, en relación directa con la participación en el mercado, y se caracteriza por la dimensión privatizada de la concepción de la solidaridad, sea a través de la familia o de la filantropía. El proceso de neo-liberalización introducirá tres inflexiones a ese modelo: la liberalización de los sectores sociales, que perfeccionará el sistema de colaboración público-privada; la tecnocratización de la toma de decisiones y de la intervención; el cambio en la naturaleza de la focalización, en tanto mecanismo de justicia social. De esta manera, el modelo de distribución desigual de derechos, aumentado por la implementación del Estado residual en dictadura, y luego por la sofisticación de la focalización en democracia, toma forma especialmente en el plano de la gestión social de la infancia. Las políticas de salud, educación y protección especializada, reflejan tanto este modelo de continuidad como las inflexiones neoliberales. Se trata de una reconfiguración del Estado social bajo tensión: el rol fuertemente regulador que acompaña la liberalización de los sectores sociales, está anclado progresivamente en un discurso sobre los derechos sociales que hace eco de los procesos de democratización vividos por el país desde 1990. El objetivo de esta investigación es reflexionar sobre las formas que adopta el Estado social a partir de la restructuración político-económica del país, tanto como trazar esas transformaciones en un marco político-histórico. De esta manera, nos interesamos al análisis sobre las reconfiguraciones de lo social y lo político en el nuevo escenario, a partir del estudio de las políticas de infancia.
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La faisabilité politique d'un revenu inconditionnel. Analyse comparative des débats politiques sur l'allocation universelle, l'impôt négatif et le revenu de participation dans cinq pays de l'OCDE (1970-2003)/The Political Feasibility of an Unconditional Minimum Income: A Comparative Analysis of political Debates on a Basic Income, a Negative Income Tax, and a Participation Income in five OECD countries (1970-2003)

Vanderborght, Yannick 04 March 2004 (has links)
Depuis les années 1970, les propositions de réforme des systèmes de protection sociale se sont multipliées dans les pays industrialisés. Parmi celles-ci, l'idée d'introduire un "revenu inconditionnel" (RI) constitue l'une des plus controversées. Sous cette appellation, on regroupe ici trois propositions : l'allocation universelle, l'impôt négatif, et le revenu de participation. Nulle part le RI n'a été mis en œuvre, et certains en ont déduit que ses chances politiques étaient extrêmement faibles. Pourtant, durant la période 1970-2003, on a pu relever d'importantes avancées. Alors que dans certains pays les stratégies des promoteurs du RI ont été vouées à l'échec, ailleurs la proposition a gagné en crédibilité. Ce travail porte en son cœur la question de recherche suivante : quels sont les déterminants de la faisabilité politique d'un revenu inconditionnel ? Il procède en six grandes étapes. Les trois premières sont de nature théorique, alors que les trois dernières sont résolument orientées vers l'investigation empirique et comparative, au départ d'études de cas portant sur cinq pays de l'OCDE : Belgique, Canada, France, Irlande et Pays-Bas. Ce faisant, nous traitons de la question du destin politique du revenu inconditionnel, et indiquons pourquoi la notion de « faisabilité politique » devrait occuper une place centrale en analyse des politiques publiques. Trois grandes conclusions de la thèse peuvent être très brièvement résumées. On relève premièrement que le débat sur le RI confirme l'impact des institutions de protection sociale sur la faisabilité politique des réformes. Le RI a été sérieusement discuté dans deux pays de tradition libérale, le Canada et l'Irlande. Deuxièmement, on note que les organisations de travailleurs sont structurellement enclines à s'opposer à toute progression politique vers un RI. Cette opposition, ouvertement exprimée ou anticipée par les décideurs, affecte la faisabilité politique de la proposition. Enfin, en France et aux Pays-Bas des organisations de chômeurs autonomes ont émergé au cours des années 1980. Elles ont été capables de construire un discours revendicatif distinct du discours syndical, dans lequel le « droit au revenu » a dès l'origine occupé une place centrale, ce qui a manifestement contribué à accroître la faisabilité politique d'un RI. Notons que le modèle explicatif développé, à la différence de la plupart des études portant sur la mise à l'agenda des instruments de l'action publique, n'attribue pas de place décisive aux entrepreneurs politiques individuels. / The idea of introducing an “unconditional minimum income” constitutes one of the most controversial reform proposals in the field of social policy. Under this label or alternative designations such as “basic income” or “citizen's income”, one generally refers to the payment of an income by a political community to all its members, on an individual and regular basis, without means test or work requirement. Such a benefit would differ from existing minimum income schemes, since the latter are means-tested, targeted at the needy, and related to work requirements. Even if it has already been considered by utopian thinkers during the nineteenth century, the proposal has mostly been discussed from the 1960s onwards, first in North-America and later in Europe. In all countries where this idea has been debated, significant oppositions have slowed down or even stopped its political progress. Nowhere a true unconditional minimum income has been implemented, and some have concluded that it was “politically unfeasible”. The research question which constitutes the main thread of this thesis is the following: is it possible to identify explanatory factors which determine the political feasibility of an unconditional income in industrialized countries? To answer this question, the thesis starts with a theoretical overview of the scientific literature on “basic income” and related proposals (a “negative income tax” and a “participation income”, in particular), as well as of comparative welfare state research. It also focuses on the misleading interpretations of the very notion of “political feasibility” that are too often found in political science. It then turns to a systematic comparison of historical outcomes in five OECD countries: Belgium, Canada, France, Ireland and the Netherlands. In this perspective, a significant part of the thesis is devoted to a Qualitative Comparative Analysis (QCA) of the political feasibility of an unconditional income. We show that when it is used together with in-depth analyses of cases, QCA is superior to purely quantitative or qualitative techniques for the study of a small number of cases (small-N). In the case of this research, the Qualitative Comparative Analysis shows that the political feasibility of an unconditional income is negatively affected by the existence of a system in which unions run the subsidized unemployment insurance systems (a so-called Ghent system) or, more surprisingly, by the presence of a social movement advocating the introduction of such a minimum income scheme. From this, one can infer that a major redistributive reform which would take the form of an unconditional income is much more feasible if it is debated outside of the public sphere where many actors can express their views. As should be the case for all studies using Boolean algebra, in the concluding chapter of the thesis one then goes back to a detailed comparative analysis of cases to test this hypothesis. The crucial impact of labor unions and social movements is confirmed, but somewhat qualified, and the importance of taking institutional factors into account – such as the liberal character of the welfare system – is strongly emphasized.
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Revenu universel : pertinence pour accompagner les métamorphoses du travail, rôle dans la politique fiscale et macroéconomique, modalités de mise en oeuvre et effets redistributifs / Relevance of a basic income to address labor automation, contributions to macroeconomic and fiscal policy and fiscal reforms to implement it in the French case

Hyafil, Jean-Éric 13 December 2017 (has links)
Cette thèse porte sur les propositions de revenu universel remplaçant les seules prestations sociales sous condition de ressource dans le système social français (RSA et éventuellement APL). Dans une première partie, nous nous demandons si l’automatisation des emplois et le souhait de désaliéner le travail justifient la mise en œuvre d’un revenu universel. Dans une deuxième partie, nous présentons les intérêts d’un revenu universel dans la politique macroéconomique et fiscale : pour compenser les effets anti-redistributifs d’une hausse de la fiscalité sur la consommation ou écologique, pour concilier austérité salariale et relance keynésienne, etc. Dans une troisième partie, nous nous intéressons aux réformes socio-fiscales permettant d’introduire un revenu universel et à leurs enjeux politiques et techniques : enjeu de la suppression des dépenses fiscales sur l’impôt sur le revenu, de l’individualisation du système socio-fiscal, possibilité d’intégrer les APL au revenu universel, conséquences pour l’allocataire du RSA et l’efficacité des services sociaux, pour le prélèvement à la source, etc. Dans la quatrième partie, nous formulons une proposition de réforme fiscale introduisant un revenu universel, que nous simulons sur un échantillon de 821 812 individus représentatifs de la population française afin de mettre en évidence ses effets redistributifs. Nous nous demandons dans quelle mesure le revenu universel pourrait remplacer les exonérations de cotisation sur les emplois à bas salaire. La dernière partie, plus sociologique, tente de poser les termes du débat sur les enjeux du revenu universel dans l’intégration par le travail et l’exclusion sociale. / This thesis focuses on proposals of basic income in lieu of means-tested cash transfers in the French welfare system. The first part questions whether job automation and a call for unalienating work can justify establishing a basic income. The second part presents the benefits of basic income for fiscal or macroeconomic policies, notably to compensate the anti-redistributive consequences of consumption or ecological taxes, and to conciliate wage wage-competitiveness with demand policies. The third part presents the characteristics of fiscal reforms that include a basic income and examines the specific case of the French socio-fiscal system: consequences of the removal of fiscal expenses on the income tax, individualization of the social and fiscal system, replacement of tax expenditures, consequences for the beneficiaries of means-tested transfers, on tax deduction at source, etc. In the fourth part, we formulate a proposal of fiscal reform that introduces a basic income, and we stimulate its redistributive consequences on a sample of 821,815 individuals representative of population in France. We investigate to what extent a basic income could replace subsidies on low-paid jobs. In the last part, we present key elements in the more sociological debate on the impact of basic income onto work incentives and social exclusion.
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De l'égalité à la pauvreté :les reconfigurations de l'assistance et les transformations de l'Etat social Belge (1925-2015)

Zamora Vargas, Daniel 15 October 2015 (has links)
L'expansion des politiques de lutte contre la pauvreté depuis la fin des années 1970 a profondément transformé la configuration de notre système de protection sociale. Alors que l'ambition de l'après guerre était d'universaliser la sécurité sociale et de voire disparaitre, petit à petit, l'assistance, les politiques menées depuis les 30 dernières années ont dualisé la protection sociale entre un secteur assuranciel et un secteur assistanciel. Cette forte dualisation aura contribué à renforcer les inégalités à accroitre la pauvreté que ces politiques étaient censées combattre. Pour comprendre cette transformation nous allons étudier l'évolutions des politiques d'assistance sociale depuis 1925 ainsi que ses rapports avec le système de sécurité sociale. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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