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Inciter au travail : la convergence des instruments, cadres cognitifs et objectifs des réformes sociales "actives" dans le contexte de la Stratégie Européenne pour l'Emploi (Espagne, France, Pays-Bas)

Arrignon, Mehdi 12 December 2012 (has links) (PDF)
Bien que n'ayant ni les mêmes résultats ni les mêmes traditions en matière de protection sociale, la France, l'Espagne et les Pays-Bas ont tous mis en œuvre des réformes d'" activation " de leurs politiques sociales dans les années 2000. Ces réformes ont-elles été guidées par des objectifs et des attendus comparables ? " L'activation " a-t-elle eu des effets similaires sur les systèmes de protection sociale ? S'ils sont similaires, les changements communs peuvent-ils être imputés à des facteurs communs ? La thèse traite ces trois questions principales en adoptant une approche théorique et méthodologique attentive aux facteurs sociaux et cognitifs du changement en matière de politiques sociales. En croisant l'étude des dispositifs publics et des textes officiels avec des entretiens semi-directifs réalisés dans quatre pays et à plusieurs niveaux de gouvernement (n=71), l'analyse comparée des réformes sociales " actives " permet de tirer deux conclusions principales : les cadres cognitifs, les instruments et les objectifs des politiques sociales tendent à se rapprocher sous l'effet des réformes d'" activation " menées dans les années 2000 en France en Espagne et aux Pays-Bas, et cette convergence a été favorisée par des mécanismes communautaires mis en œuvre dans le cadre de la Stratégie Européenne pour l'Emploi.
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La participation associative dans les quartiers populaires : associations, problèmes publics et configurations politiques locales dans la périphérie urbaine de Paris et de Buenos Aires / Grassroots volunteering in working-class neighborhoods : grassroots organizations, public problems and local political configurations in the urban periphery of Paris and Buenos Aires

Trenta, Arnaud 20 May 2014 (has links)
La thèse se positionne au croisement de la problématique de la publicisation des problèmes sociaux et de celle de la transformation des engagements militants. La recherche entend expliquer, par une double approche locale et internationale, l’essor de la participation associative depuis les années 1970 dans les quartiers populaires urbains situés en périphérie de Paris et de Buenos Aires. La première partie est consacrée à l’analyse des théories politiques du fait associatif et à leur insertion au sein d’une sociologie empirique de la participation associative. La généalogie de la notion de société civile est mise en relation avec l’avènement de la démocratie moderne afin d’inscrire l’essor associatif des dernières décennies dans une perspective historique de longue portée. Notre approche de la participation associative est ensuite explicitée en référence à trois grandes thématiques du fait associatif : le tiers secteur, le capital social et l’engagement militant.La deuxième partie articule la participation associative avec les transformations socio-économiques des classes populaires et le développement des politiques sociales territorialisées. L’analyse d’une association dans le territoire français illustre d’abord les possibilités offertes par la désagrégation du système politique communiste des « banlieues rouges » et l’intervention croissante de l’État dans les quartiers populaires au travers de la politique de la ville. L’étude de l’activité et du fonctionnement de cette association, des années 1980 aux années 2000, met en lumière à la fois la capacité des acteurs à s’auto-organiser en référence à un problème public local et les tensions générées par la relation partenariale avec les pouvoirs publics. En Argentine, les conséquences de la fragilisation de la société salariale sur les formes de sociabilités populaires dans la périphérie urbaine de Buenos Aires sont analysées au travers d’une association qui s’inscrit dans le prolongement du mouvement social des travailleurs au chômage (piqueteros). Le rôle d’intermédiaire des politiques sociales joué par cette association permet de questionner les liens qui unissent ces organisations populaires aux pouvoirs publics et le possible redéploiement des réseaux politiques clientélaires du péronisme.La troisième partie s’attache à analyser la participation associative en relation avec les évolutions des principaux partis politiques des classes populaires et les changements intervenus dans les configurations politiques locales. Dans le cas français, les phénomènes de désengagement communiste et de désarticulation des « organisations satellites » du parti sont intégrés à l’analyse d’une association regroupant d’anciens militants communistes. Les trajectoires de ces militants et le fonctionnement de cette association permettent de cerner les raisons d’un changement dans les formes d’engagement et de s’interroger sur le processus d’autonomisation des associations locales à l’égard des systèmes politiques. Dans le cas argentin, la recomposition des liens entre le parti justicialiste et les classes populaires est questionnée au travers de l’analyse d’une association fondée par des militants péronistes dans le contexte d’un discrédit des institutions politiques. L’adaptation de ces militants politiques à la forme associative illustre les changements dans les modalités d’engagement et permet une réflexion sur la proximité entre les associations locales et les partis politiques. / This thesis is situated at the intersection of two historical phenomena: the publicization of social problems and the transformation of activist commitment. The research undertaken has sought to explain, through an approach that is both local and international in scope, the rise of grassroots volunteering since the 1970s in working-class urban neighborhoods on the periphery of Paris and Buenos Aires. The first part presents an analysis of the various political theories which relate to the voluntary movement, and discusses their place within an empirical sociological study of grassroots volunteering. The intellectual genealogy of the notion of civil society is considered in relation to the appearance of modern democracy, in order to situate the rise of volunteerism in recent decades within a larger historical perspective. Attention is given to the emergence of three characteristic themes: the third sector, social capital, and activism. The second part relates volunteerism to socio-economic transformations within the working class and to the development of social policy at the local community level. The study of grassroots organization in France reveals the importance of possibilities created by the breakdown of the communist political system in certain Paris suburbs (banlieues rouges) along with increased state intervention in working-class neighborhoods through urban policy initiatives. An analysis of the activities and the workings of the grassroots organizations which appeared in these neighborhoods between the 1980s and the 2000s, reveals that these organizations had the capacity to self-organize for the purpose of addressing public problems at a local level, and that tensions resulted from partnership arrangements with local public authorities. In Argentina, consequences of the labor society’s weakening in terms of working-class social solidarity in neighborhoods on the outskirts of Buenos Aires are analyzed through the prism of grassroots organizations operating in the wake of social movements among unemployed workers (piqueteros). The grassroots organization’s role as an intermediary for social policy raises questions concerning the link between these popular movements and public authorities, and the possible redeployment of Peronist corporatism. The third part relates volunteer participation to historical transformations within the principal working-class political parties and to the changes observed in the local political landscape. In France, popular withdrawal from communism and the disassociation of the Party’s former “satellite organizations” are considered through an analysis of a grassroots organization composed primarily of former communist partisans. Their personal trajectories as activists, as well as the workings of their organization, reveal the causes of a change in the operative forms of political commitment and give rise to questions concerning the processes by which these local organizations are made autonomous of political systems. In Argentina, new links emerging between the Justicialist party and the working class are considered through the study of an organization founded by Peronist partisans in a context where political institutions are represented as lacking legitimacy. The adaptation of these political activists to grassroots volunteerism is likewise indicative of changes in the operative forms of political commitment and gives rise to questions concerning the proximity between grassroots organizations and political parties.
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Droits individuels et intérêt général : l'exemple de la protection de l'enfance / Individual rights and common interest : the case of childhood protection

Capelier, Flore 11 December 2013 (has links)
Aujourd’hui, le plein épanouissement de chaque être humain semble constituer la principale finalité du droit du droit. Les règles juridiques instituées sont alors soumises à des tensions inédites entre d’une part, l’exigence de normes générales et impersonnelles qui s’appliquent pareillement à tous, et d’autre part, la nécessité d’une individualisation de l’action publique qui puisse permettre de tenir compte de la singularité de chaque situation. Dans ce cadre, le respect des droits fondamentaux reconnus à tout individu se présente comme un moyen d’assurer la satisfaction de l’intérêt général. L’attention est alors portée sur les personnes considérées comme vulnérables, dont la dignité risque de ne pas être assurée. Étudier les règles applicables dans le champ de la protection de l’enfance permet de mettre en évidence cette évolution du droit et ses conséquences. En effet, lorsque l’enfant est en danger au sein de son milieu d’origine, les personnes publiques et privées qui participent à la protection de l’enfance sont soumises à des injonctions contradictoires entre la nécessité de s’assurer du plein épanouissement du mineur et le devoir de respecter les attributs de l’autorité parentale. La protection des droits et libertés individuels reconnus à chacun des membres de la famille impose alors une individualisation de l’action publique qui a pour limite la protection égale des droits et libertés sur l’ensemble du territoire. La construction d’une réponse publique organisée selon ces différentes exigences est porteuse de contradictions au sein du droit entre le respect des droits et libertés individuels d’une part, et la libre administration des collectivités territoriales d’autre part. / Since the second half of the twentieth century, the self-fulfillment of each human being has become a major concern in the law. Legal rules are therefore subject to new kinds of tension bringing into conflict, in the one band, the requirement of general, impersonal standards that apply in the same way to each and everyone and, in the other hand the need for an individualization of the public action that may make it possible to take account of the uniqueness of each situation. ln this context, the respect of fundamental rights acknowledged to any individual is a way to insure the fulfillment of common interest. Persons regarded as vulnerable, whose dignity may not be ensured, are now at stake. This general evolution of law is particularly notable in the field of childhood protection. When a child is endangered in his or her family environment, public authority is subject to contradictory requirements: ensuring the child's full development and respecting the prerogatives of parental authority. Therefore, the protection of individual freedom acknowledged to each family member demands an individualization of public action within the Iimits of an equal protection of rights and Iiberties throughout the country. The elaboration of a public response organized according to these various demands carries new contradictions within the law, between the protection of individual freedom in the one hand, and the free administration of local authorities in the other hand.
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Comprendre l’exclusion sociale à la lumière de la reconnaissance : réflexions théoriques sur l’approche d’Axel Honneth et illustration à partir d’une étude de cas à Bogotá / Understanding social exclusion in the light of recognition : theoretical exploration of Axel Honneth's approach based on a case study in Bogotá / Entender la exclusión social a través del reconocimiento : reflexiones sobre la teoría de Axel Honneth e ilustración basada en un estudio de caso en Bogotá

Carrillo, Juan 12 January 2012 (has links)
Aujourd’hui, le concept d’exclusion sociale est ambigu, voire banalisé, alors que le processus même affecte des millions d’individus. La plupart des études en sociologie et en politiques sociales dont il est l’objet s’adonnent principalement à une analyse de sa dimension matérielle (et objective). Malgré l’avancée et l’importance de ces études, il existe une dimension symbolique (et subjective) à nos yeux très partiellement explorée jusqu’alors, et qui permettrait de mieux appréhender le processus d’exclusion en termes relationnels. Notre travail se propose d’examiner avec précision cette dimension symbolique dont le contenu moral suggère que l’exclusion peut être conçue comme le signe d’une injustice et plus précisément le signe d’une situation de non-reconnaissance.Ainsi, en faisant appel aux réflexions du philosophe allemand Axel Honneth sur la notion de reconnaissance, et plus particulièrement sur les catégories définies comme étant de « non-reconnaissance », nous traçons de manière critique le chemin théorique qui conduit à une lecture de l’exclusion sociale à la lumière de l’approche honnethienne de la reconnaissance, c’est-à-dire, à une analyse de l’exclusion en termes de non-reconnaissance. En outre, notre travail vise à illustrer le lien entre exclusion sociale et reconnaissance à partir d’une étude de terrain basée sur 40 entretiens réalisés entre juin 2007 et mars 2009 à Bogotá en Colombie. Ceci nous permettra non seulement d’analyser le « caractère opératoire » de la reconnaissance, mais surtout de voir jusqu’à quel point la démarche entreprise favorise la découverte de nouvelles compréhensions du processus d’exclusion, compréhensions sans lesquelles une analyse « opératoire » resterait incomplète.La première partie de cette thèse offre un aperçu général des concepts d’exclusion et de reconnaissance selon l’idée qu’au sein de la dimension symbolique de l’exclusion se révèle un contenu moral que nous nous proposons d’examiner à partir de l’approche de la reconnaissance d’Axel Honneth. La deuxième partie s’attache à l’étude de ce contenu moral ainsi que des éléments qui permettent de faire une lecture de l’exclusion selon les travaux de Honneth. Cette lecture théorique est illustrée sur le terrain comme le montre la présentation de notre étude de cas à Bogotá. La troisième partie examine, à travers l’analyse des entretiens, dans quelle mesure le potentiel heuristique de l’approche honnethienne favorise la compréhension du processus d’exclusion sociale. / The concept of social exclusion might nowadays seem ambiguous and banal, but its underlying processes affect millions of people. The majority of studies in sociology and social policy about the topic mainly analyze its material (and objective) dimension. Despite the progress and importance of these studies, there is also a symbolic (and subjective) dimension to social exclusion – a dimension which has in our opinion only been partially explored and could help to grasp the processes of exclusion from a relational point of view. Our work attempts to examine this symbolic dimension, the moral content of which suggests that exclusion can be perceived as a sign of injustice and more precisely, as a sign of non-recognition.Based on the reflections of the German philosopher Axel Honneth on the notion of recognition, and more precisely on the categories defined as “non-recognition”, we critically draw the theoretical path towards understanding social exclusion in the light of the Honnethian approach to recognition, i.e. towards an analysis of exclusion in terms of non-recognition. Our work also aims to illustrate the link between social exclusion and recognition through a field study consisting of 40 interviews carried out between June 2007 and March 2009 in Bogotá, Colombia. This will not only allow us to analyze the “operational character” of recognition, but more still, to explore to what extent our approach fosters the discovery of new understandings of the process of exclusion, without which a merely “operational” analysis would remain incomplete.The first part of this thesis presents a general overview of the concepts of exclusion and recognition according to the idea that the symbolic dimension of exclusion reveals a moral content that we aim to examine through Axel Honneth’s approach. The second part focuses on examining this moral content as well as the elements that allow an analysis of exclusion following this approach. This analysis is both theoretical and practical as shown by our field study in Bogotá. Finally, the third part uses the interviews to explore to what extent the heuristical potential of the Honnethian approach helps understanding the process of social exclusion. / Hoy en día, aunque el concepto de exclusión social es ambiguo, al punto de parecer banal, el proceso al que está asociado afecta millones de personas. La mayoría de los estudios sociológicos y de políticas sociales sobre este proceso suelen hacer énfasis en una dimensión material (y objetiva). Sin embargo, pese a la importancia de estos estudios, existe también una dimensión simbólica (y subjetiva) la cual, desde nuestro punto de vista, no ha sido lo suficientemente explorada y permitiría una mejor comprensión del proceso de exclusión en términos relacionales. Nuestro trabajo busca examinar esta dimensión simbólica tomando en cuenta su contenido moral, el cual sugiere que la exclusión puede ser considerada como el signo de una injusticia, y más aún como el signo de una situación de no reconocimiento.De esta manera, tomando como base las reflexiones del filósofo alemán Axel Honneth sobre la noción de reconocimiento, y de manera más precisa las categorías de “no reconocimiento”, nuestro trabajo marca, con sentido crítico, las pautas del camino teórico que permiten une lectura más precisa de la exclusión social a la luz del estudio honnethiano del reconocimiento, o dicho de otra forma, releva con precisión el camino hacia un análisis de la exclusión social en términos de no reconocimiento. Además, nuestro trabajo busca ilustrar la relación entre exclusión social y reconocimiento por medio de un estudio de caso basado en 40 entrevistas realizadas entre junio de 2007 y marzo de 2009 en Bogotá (Colombia). Dicha ilustración nos permite no sólo analizar el “carácter operativo” del reconocimiento, sino también observar hasta qué punto nuestro trabajo facilita descubrir nuevas comprensiones sobre el proceso de exclusión sin las cuales el análisis “operativo” resulta incompleto.La primera parte presenta una visión global de los conceptos de exclusión y reconocimiento, según la cual la dimensión simbólica de la exclusión revela un contenido moral que proponemos examinar a partir del estudio de Honneth. La segunda parte está consagrada a estudiar dicho contenido moral, así como los elementos que hacen posible un análisis de la exclusión basado en los trabajos de Honneth. Se trata de un análisis teórico ilustrado gracias a un estudio de caso en Bogotá. La tercera parte examina, por medio de una serie de entrevistas, hasta dónde el potencial heurístico de la teoría de Honneth favorece la comprensión del proceso de exclusión social y su eventual atenuación para permitir un análisis más acertado de un fenómeno que requiere considerar su dimensión simbólica, poniendo de presente lo sugerido por el contenido moral que esta tesis expone.
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L’État-providence soutient qui et comment? Le logement des ménages à revenu modeste dans trois provinces canadiennes, 1975-2015

Bendaoud, Maroine 10 1900 (has links)
Bien qu’elles soient peu étudiées, les politiques provinciales de logement ont subi plusieurs changements fondamentaux depuis l’époque des Trente Glorieuses. Ces changements portent sur qui reçoit l’aide gouvernementale et comment cette aide est dépensée. Toutes ces modifications soulèvent des questions cruciales pour notre compréhension de l’État-providence. La thèse examine la similarité des politiques de logement destinées aux ménages à revenu modeste en Colombie-Britannique, en Alberta et au Québec. Cette ressemblance est particulièrement intéressante après le désengagement du gouvernement fédéral au milieu des années 1990. Elle s’articule autour de trois changements fondamentaux : 1) l’aide est surtout canalisée vers les ménages en situation vulnérable ; 2) les nouvelles unités de logement social/abordable se réalisent essentiellement à travers les organismes sans but lucratif du tiers secteur et non plus sur le modèle des habitations à loyer modique (HLM) appartenant à l’État ; 3) les mesures axées sur le marché locatif privé (allocation-logement et supplément au loyer) sont beaucoup utilisées. Comment et pourquoi les provinces ont-elles décidé de formuler des politiques de logement semblables ? Ces trois provinces sont pourtant connues pour avoir des approches distinctes en matière de politiques sociales. À partir du matériel obtenu dans les archives et à travers des entrevues avec des personnes clés, notre analyse démontre que les trois changements fondamentaux dans les provinces sont le résultat de l’interaction de deux processus. Le plus important est le processus de puzzling et ses deux mécanismes d’apprentissage (social et instrumental) qui permettent de comprendre qu’en contexte de resserrement budgétaire, les décideurs aient fait le choix difficile de cibler les personnes plus vulnérables selon le principe d’équité, puis de se détourner du modèle HLM appartenant à l’État pour des raisons d’efficience. Les administrateurs des trois provinces ont davantage financé le logement sans but lucratif possédé par les groupes du tiers secteur et misé sur les instruments axés sur le marché locatif privé pour les avantages économiques et non économiques de ces formules. Cependant, le processus de puzzling rencontre le processus de dépendance au sentier et ses deux mécanismes (rétroaction des politiques publiques et rendements croissants) dans la prise de décision. Ces deux mécanismes liés à la dépendance au sentier aident à comprendre pourquoi les subventions aux groupes du tiers secteur ainsi que le recours aux allocations-logement et suppléments au loyer, qui avaient débuté avant le repli fédéral, se sont poursuivis. Les changements fondamentaux à propos des instruments utilisés s’inscrivent donc dans une certaine continuité. Outre notre contribution empirique découlant de l’étude de la politique de logement dans trois grandes provinces des années 1970 aux années 2010, la thèse développe un cadre analytique autour de l’apprentissage et de la recherche permanente d’une meilleure utilisation des ressources limitées. Ce cadre d’analyse mécanistique permet de mieux comprendre la prise de décision des gouvernants, entre les forces d’innovation et de continuité, avec l’objectif de maximiser le bien-être au moindre coût possible pour l’État. Basé sur les prémisses de l’économie du bien-être, ce cadre analytique s’appuie sur l’évaluation coûts-bénéfices traditionnelle en lien avec l’efficience, en intégrant l’aspect normatif de l’équité. / Although understudied, low-income housing policy in Canadian provinces have experienced fundamental shifts since the welfare state’s expansion during the post-war era. These shifts relate to who benefits from public monies and how these are spent. Such changes raise important questions for our understanding of the welfare state. This dissertation examines the policy similarity of low-income housing policy in British Columbia, Alberta and Quebec. The resemblance is particularly interesting after the federal government’s disengagement from the low-income housing domain in the mid-1990s. The policy similarity focuses around three fundamental shifts: 1) targeting of vulnerable citizens; 2) construction of new social/affordable housing units through third sector providers rather than government-owned public housing projects; 3) stronger use of private market instruments (housing allowance and rent supplement). How and why did the provinces decide to design similar housing policies? Yet the three provinces are known to have different approaches with regard to social policy. Starting with empirical material collected in archives and through interviews with policy elites, the analysis demonstrates that the three fundamental shifts in each province result from the interaction of two processes. The most important one is the puzzling process with its two learning mechanisms (social and instrumental). They can help us to understand that in a context of cost-containment, decision-makers have made the difficult choice to target the most vulnerable citizens following an equity principle, and to move away from the traditional public housing model for efficiency reasons. Public administrators in the three provinces have mostly financed non-profit housing owned by non-profit groups in the third sector and supported private market instruments. However, the puzzling process meets with the path dependence process and its two mechanisms (policy feedback and increasing returns) in the decision-making phase. Both of these mechanisms are useful to understand why subsidies to third sector groups and the use of housing allowances as well as rent supplements, which have started before the federal withdrawal, were pursued. Therefore the fundamental shifts with regard to policy instruments exhibit a certain form of continuity. In addition to the empirical contribution resulting from the study of three major provinces from the 1970s to the 2010s, the thesis develops an analytical framework around policy learning and the permanent search for the best use of scarce resources. This mechanismic framework furthers our understanding of government decision-making, between innovation and continuity forces, with the objective to maximize social welfare at the lowest possible cost for government. Based on welfare economics premises, this analytical framework relies on traditional cost-benefit evaluation seeking efficiency, but also integrates the normative aspect of equity.
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Articulation entre facteurs contextuels relatifs aux mécanismes délibératifs et processus de formulation des politiques publiques : le cas des politiques sociales au Nouveau-Brunswick

Paulin, Christine Charlotte January 2016 (has links)
Cette recherche se penche sur l’analyse comparée de deux cas particuliers de politiques publiques au Nouveau-Brunswick : la politique familiale et la politique sur la réduction de la pauvreté. Elle pose la question suivante : Comment les facteurs contextuels influencent-ils le processus de formulation des politiques sociales mené à l’aide d’instruments délibératifs? S’appuyant sur les fondements méthodologiques de la recherche inductive, elle s’inscrit dans la continuité des travaux menés dans le domaine de la démocratie délibérative et des instruments d’action publique et vient ainsi enrichir les écrits en administration publique dans ce champ. Ancrée dans une approche fonctionnaliste, notre recherche analyse la conception et la mise en œuvre des dispositifs délibératifs (plus précisément l’étude du Dialogue public/citoyen), ainsi que le processus de formulation des politiques publiques qui en découle. En nous inspirant principalement des travaux de Abelson et Gauvin (2006), nous avons initialement identifié cinq grands axes d’analyse (facteurs contextuels) : les caractéristiques sociopolitiques (FC1); les facteurs communautaires (FC2); l’enjeu public (FC3); les attributs organisationnels (FC4) et les aspects du processus décisionnel (FC5) pour mener cette analyse. Nos travaux nous ont permis d’identifier plusieurs dimensions associées à chacun de ces cinq facteurs contextuels et qui ont une influence certaine sur l’ingénierie des instruments délibératifs et le processus de formulation des politiques publiques. Nos constats de recherche permettent d’atteindre deux grands objectifs : 1) décrire et expliquer les principaux facteurs contextuels qui conditionnent les dispositifs délibératifs spécifiquement utilisés lors des processus de formulation des politiques sociales au Nouveau-Brunswick; et 2) développer et définir un cadre analytique qui tient compte de la réalité et des spécificités contextuelles dans le domaine de l’élaboration des politiques sociales au sein de la conjoncture néo-brunswickoise. En plus d’identifier et d’expliquer les éléments contextuels qui ont un impact prépondérant sur notre objet d’étude, l’analyse menée permet de mieux comprendre la trajectoire des changements et des spécificités qui influencent les instruments délibératifs utilisés au Nouveau-Brunswick, dans une optique de formulation des politiques sociales. Les principaux constats de recherche se traduisent notamment par l’ajout de nouveaux facteurs et dimensions contextuelles au modèle conceptuel original proposé par Abelson et Gauvin (2006) qui ont un degré d’influence plus élevé que les autres sur la conception et la mise en œuvre des dispositifs délibératifs, de même que le processus de formulation des politiques publiques. Deux dimensions favorables et trois contraignantes ressortent de l’analyse. Les premières réfèrent aux caractéristiques des principaux acteurs non gouvernementaux – Groupes/réseaux provinciaux à désignation bilingue (nouvelle dimension qui s’ajoute dans le facteur contextuel portant sur les caractéristiques sociopolitiques) et à la transformation et compréhension du rôle des acteurs traditionnellement et nouvellement impliqués dans le processus de formulation des politiques publiques – « décideurs citoyens » et « décideurs partenaires » (nouvelle dimension qui s’ajoute dans le facteur contextuel portant sur le contexte décisionnel). Les secondes se rapportent aux attributs organisationnels — culture/pratiques institutionnelles courantes au sein de la fonction publique néo-brunswickoise et gouvernance en silos (facteur contextuel portant sur les attributs organisationnels), au rôle de l’information (nouveau facteur contextuel) et à la caractéristique linguistique (nouveau facteur contextuel). Notre étude permet de répondre aux sous-questions de recherche suivantes : Quels sont les instruments délibératifs utilisés dans la formulation des politiques sociales au Nouveau-Brunswick? Quels sont les principaux facteurs contextuels intrinsèques aux instruments délibératifs étudiés? De quelle(s) façon(s) se manifeste l’influence de ces facteurs contextuels lors de la conception et de la mise en œuvre des instruments délibératifs? Comment se manifeste l’influence de ces facteurs contextuels sur l’élaboration des politiques sociales au Nouveau-Brunswick? En somme, cette recherche s’avère pertinente pour la compréhension de trois dimensions importantes en administration publique : 1) la conception et la mise en œuvre de nouveaux instruments de formulation des politiques publiques, 2) les principales conditions d’élaboration des politiques sociales et 3) la présentation du contexte des politiques publiques au Nouveau-Brunswick (en tenant particulièrement compte de la dimension linguistique de cette province officiellement bilingue).
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Les avancées et les limites de l’essai néodéveloppementaliste au Brésil : le projet socio-économique des gouvernements petistas (2003-2015)

Djaia Oliveira e Souza, Julia 10 1900 (has links)
Ce mémoire problématise les tenants et les aboutissants de la stratégie de développement adoptée au Brésil par le Parti des travailleurs entre 2003 et 2015, appelée néodéveloppement, compte tenu de la position périphérique qu’occupe le pays dans le système international. Elle cherche à démontrer que les gouvernements du Parti des travailleurs, même en ayant assuré la protection sociale prévue par la Constitution de 1988 et réalisé des avancées sociales significatives, n’ont pas pu rompre avec la logique néolibérale, hégémonique dans le pays depuis les années 1980. À cette fin, nous reprenons la discussion sur le développement brésilien au 20e siècle, depuis l’ère Vargas (1930) jusqu’à la fin de la dictature militaire (1985). Nous discutons ensuite de la période néolibérale — qui débute au milieu des années 1980, mais se consolide dans les années 1990 — et de ses conséquences, ainsi que de la montée au pouvoir du Parti des travailleurs et de sa tentative de reprendre le développement national. Enfin, nous aborderons l’incapacité du néodéveloppementalisme à générer des changements réels par rapport au néolibéralisme, car non seulement il cherche à se réconcilier avec la logique hégémonique actuelle, mais la renforce. / This dissertation problematizes the ins and outs of the development strategy adopted in Brazil by the Workers' Party between 2003 and 2015, called neo developmentalism, considering the country's peripheral position in the international system. It seeks to demonstrate that the Workers' Party governments, even though they have provided the social protection guaranteed by the 1988 Constitution and have made significant social advances, have not been able to break with the neoliberal logic that has been hegemonic in the country since the 1980s. To this end, we return to the discussion of Brazilian development in the 20th century, from the Vargas era (1930) to the end of the military dictatorship (1985). We then discuss the neo-liberal period - which began in the mid-1980s but was consolidated in the 1990s – and its consequences, as well as the rise to power of the Workers' Party and its attempt to resume national development. Finally, we discuss the impossibility of neo developmentalism being able to generate real changes with respect to neoliberalism, since it not only seeks to reconcile itself with the current hegemonic logic, but also reinforces it. / Esta dissertação visa discutir os avanços e limites da estratégia de desenvolvimento adotada no Brasil pelo Partido dos Trabalhadores entre 2003 e 2015, chamada neodesenvolvimentismo, considerando a posição periférica que o país ocupa no Sistema internacional. Procura-se demonstrar que os governos petistas, embora tenham assegurado a proteção social prevista na Constituição de 1988 e feito avanços sociais significativos, não conseguiram romper com a lógica neoliberal que tem sido hegemônica no país desde os anos 1980. Para isso, retomamos a discussão sobre desenvolvimento brasileiro no século XX, entre a Era Vargas (1930) e o fim da ditadura militar (1985). Discutimos então o período neoliberal no país – iniciado em meados dos anos 1980, mas consolidado nos anos 1990 – e suas consequências, bem como a ascensão ao poder do Partido dos Trabalhadores e sua tentativa de retomar o desenvolvimento nacional. Finalmente, discutimos sobre a impossibilidade de o desenvolvimentismo ser capaz de gerar mudanças reais em relação ao neoliberalismo, uma vez que ele não só procura conciliar-se com a lógica hegemônica atual, mas também a reforça.
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Nations sans état autre que social ? : l'impact du nationalisme subétatique dans la transformation de l'état social au Canada et en Espagne (1980-2004)

Chapados, Maude January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Vers la fin du modèle suédois? : une étude des réformes des politiques d'éducation et de santé

Lachance, Anne 05 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire est d’identifier la nature des changements des politiques sociales adoptés entre 1988 et 1998 en Suède et ainsi de mieux comprendre l’état actuel du modèle suédois, caractérisé dans la littérature par l’institutionnalisation des valeurs d’égalité sociale et d’universalisme. À l’aide d’une grille d’analyse inférée à partir de la typologie des changements de politiques publiques de Peter Hall, l’auteure pose l’hypothèse selon laquelle un changement de paradigme est survenu dans les secteurs de l’éducation obligatoire et de la santé. À l’issue de cette étude, il est démontré que, si le paradigme a effectivement été contesté au cours de la période de réforme étudiée, il est toujours en vigueur à la fin des années 1990. Toutefois, l’effet cumulé des changements d’instruments l’ont miné peu à peu durant les décennies suivantes. Les conséquences de ces changements, devenues des « anomalies », menacent aujourd’hui l’existence du modèle suédois. / The goal of this Master’s thesis is to identify the nature of the social policy reforms in Sweden between 1988 and 1998, in order to understand the current Swedish model better. Using three criteria inferred from Peter Hall’s typology of policy change, the author analyzes policy reforms in the compulsory education and healthcare sectors in order to whether a paradigm shift has occurred or not. The conclusion is negative: the social equality and universalism paradigm was indeed contested during the 1990s, but was still actively promoted by the social-democratic government at the end of the decade. The reforms were thus identified as only changes to policy instruments, characterized as second order changes in the typology. However, the cumulative effect of these changes undermined the Sweden model during the next decades. The consequences of the instrument changes thus became anomalies that now threaten the paradigm.
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Les politiques de revenu minimum dans les provinces canadiennes : une étude comparée de l’aide sociale au Canada

Deault-Picard, David 10 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire est d’identifier les déterminants de la générosité de l’aide sociale au Canada. Plus précisément, quels sont les facteurs qui expliquent les variations entre les montants d’aide sociale entre les provinces canadiennes de 1990 à 2009? Pourquoi le Québec, la Saskatchewan et Terre-Neuve-Labrador sont plus généreux que le Nouveau-Brunswick et l’Alberta? L’analyse de ces 10 politiques distinctes est produite à partir d’un cadre théorique quadripartite qui inclut le rôle des acteurs (partis politiques et syndicats), les traits institutionnels (dépenses publiques et engagement à la redistribution), les contraintes budgétaires (taux d’assistance sociale, dette, économie) et le rôle du gouvernement fédéral (montant et type de transfert). Les résultats démontrent que l’aide sociale est une politique hautement dépendante au sentier et incrémentale. Des transferts fédéraux à coût partagé et un taux de syndicalisation élevé sont des facteurs qui exercent une influence positive sur la générosité des provinces. À l’inverse, les partis de droite ainsi qu’une situation budgétaire difficile ont un impact négatif. Il faut noter que la richesse économique des provinces n’est pas associée à une plus grande générosité de l’aide sociale, au contraire les prestations d’aide sociale étaient plus faibles en 2009 qu’en 1990 malgré un PIB qui a presque doublé. De plus, des provinces riches comme l’Alberta et la Colombie-Britannique sont peu généreuses. Finalement, il faut noter que les partis politiques de gauche n’ont pas l’effet positif escompté sur la générosité des politiques de revenu minimum. / This thesis aims at identifying the determinants of minimum income protection in Canada. Specifically, we seek to explain the variations in social assistance generosity across Canadian provinces from 1990 to 2009. Why are Quebec, Saskatchewan and Newfoundland-Labrador more generous than Alberta and New-Brunswick? We analyse 10 different provincial policies through a theoretical framework that focuses on 4 dimensions: the role of actors (political parties and unions), institutions (public expenses and redistribution), budgetary constraints (social assistance rate, debt, economy) and the role of the central government (amount and type of transfers). Results show that social assistance is a highly path dependent and incremental policy. The presence of shared-cost programs with the federal government and high union density increase social assistance generosity, while a difficult budgetary context and right wing parties have negative effects. It is noteworthy that provincial wealth is not associated with higher benefits rates. In general, welfare income decreased between 1990 and 2009 in Canada, while GDP per capita almost doubled. Furthermore, Alberta and British-Columbia, two wealthy provinces, have a below-average generosity level. Last of all, the expected relationship between the presence of left wing parties and a more generous minimum income protection hasn’t been empirically demonstrated.

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