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La migration des silences (Bulgarie-France) : de la mise en récit du non-dit de l’histoire communiste à son impossible transmission familiale / The migration of silences (Bulgaria-France) : storytelling of the unspoken from the communist history to its impossible family transmission

Salabaschew, Sophia 30 November 2017 (has links)
Cette recherche se propose d'examiner, grâce aux outils et aux méthodes de l'anthropologie de la parole et de l'analyse discursive des récits de vie, la transmission des silences et des non-dits au sein de familles dont un membre est issu de la migration de la Bulgarie communiste. À partir d'un ensemble de récits de vie qui se composent de conversations avec les membres de douze familles dans lesquelles un des parents a émigré en France avant 1989, et d'une observation participante de trois années dans une classe de licence de bulgare à l'Inalco, les analyses s'organisent autour de trois axes de réflexion : les liens entre l'histoire socio-politique traversée et les histoires particulières vécues ; ceux entre la transmission et la réception d'une parole marquée par le silence ; ceux entre l'intégration d'un héritage oral et silencieux et l'extériorisation d'une performativité singulière. Outre les histoires familiales, des silences et des non-dits sont transmis par une génération élevée dans la censure et l'autocensure du régime totalitaire. Ce père ou cette mère ayant grandi dans un silence forcé, renvoie à ses enfants, à travers les récits de vie, bien plus que des mots et des paroles. Dans la première partie, une contextualisation historique de l'étude retrace la stratégie du silence dans l'idéologie communiste comme étant à l'origine de la difficulté à inscrire une histoire individuelle dans la grande Histoire. La seconde partie fait état de l'impact de l'expérience subjective du communisme bulgare sur le vécu du silence des parents dans leurs énonciations. Dans la troisième partie, l'étude se concentre sur les effets de ce silence parental sur la seconde génération qui perçoit des failles et des dissimulations dans les histoires reproduites elles-mêmes comme une épopée mythique familiale. Ce constat amène à la dernière partie qui démontre que pour répondre à ce silence, certains enfants vont agir dans leurs discours mais aussi au-delà de la parole, dans leur vie quotidienne. Certains tentent ainsi de performer ces silences pour transformer, par l'art et la création notamment, le poids d'un héritage oral et silencieux en richesse personnelle. Ce travail a pour but d'éclairer la façon dont les événements historiques vécus subjectivement conditionnent les récits de vie familiaux mais plus encore déterminent bien des manières de faire et de dire des enfants, constituant une seconde génération du silence qui n'a rien à perdre à le mettre en mots, et même à le crier haut et fort. / Using the tools and methods of anthropology of speech and discursive analysis of life stories, this research aims to examine the transmission of silences and the unspoken (non-dit) within families in which a member migrated from Communist Bulgaria. Based on several life stories stemming from conversations with members of twelve families in which one parent emigrated to France before 1989, and on three years of participant observation in an undergraduate Bulgarian class at the National institute for oriental languages and civilizations (INALCO), analyses are carried out around three foci: the study of links between socio-political history as it is crossed by particular life stories; those between the transmission and the reception of discourses marked by silence; those between the integration of an oral and silent heritage and the acting out of singular performativity. Besides family history, silences and the unspoken are transmitted by a generation raised under censorship and self-censorship within that particular totalitarian regime. Through these life stories a father or a mother raised in a context of forced silence indeed sends back much more than just words and talk to their children. The first part of this study will be a historical contextualization tracing back a strategy of silence within the Communist ideology as the origin of the difficulty to inscribe individual stories in larger History. The second part demonstrates the impact of the subjective experience of Bulgarian communism on the apprehension of silence by the parents in their discourse/narrations. In the third part, the study focuses on the effects of parental silence on the second generation, who necessarily perceive cracks and concealment in stories reproduced as a mythical family saga. This observation opens to the final part that argues that to answer this silence, some children act through discourse, but also beyond speech, in their daily lives. Some thus try to perform these silences to transform, through art and creation in particular, the weight of an oral but silent heritage into personal resources. This thesis aims to shed light on the way subjectively experienced historical events condition family life stories or even how they determine the way children do things and say things, thereby constituting a second generation that has nothing to lose in talking about this silence, or even to shout it loud and clear.
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Hors-jeu : transmission des valeurs du régime soviétique auprès des ouvriers dans la couverture du soccer de la Komsomol'skaâ pravda, 1948-1950

Limoges, Jean-François 03 1900 (has links) (PDF)
Entre 1948 et 1950, la presse d'URSS mène une campagne visant à augmenter la discipline dans le soccer soviétique et à affermir l'éducation politique dans ce sport. L'historiographie de l'école totalitaire voit dans le phénomène sportif soviétique une manifestation de l'omnipotence d'un régime qui emploie le succès sportif comme un outil de propagande pour asseoir sa légitimité. Cependant, des travaux plus récents sur l'histoire du sport en URSS se sont intéressés à la signification sociale et culturelle de celui-ci et en ont esquissé un portrait plus nuancé. Le sport est un élément de la culture populaire qui, malgré la mainmise du régime soviétique sur ce dernier, se prête à une appropriation et à une redéfinition par la population. Compte tenu de l'ancrage ouvrier du soccer auprès de sa base de partisans et la popularité croissante de ce sport dans l'après-guerre, le présent mémoire lie la question de l'encadrement disciplinaire de ce sport dans la presse à la situation particulière des ouvriers en URSS durant la campagne d'éducation politique dans le sport. Plus précisément, alors que la main-d'œuvre industrielle soviétique connaît un fort renouvellement suite à la guerre et que le régime est aux prises avec des problèmes endémiques de discipline de travail (principalement chez les jeunes recrues ouvrières), ce mémoire met en lumière l'articulation du discours au sujet du soccer et du discours disciplinaire à l'endroit des jeunes ouvriers dans la Komsomol'skaâ pravda (journal du Komsomol, l'organisation jeunesse du régime). À travers cette étude, c'est la volonté de suppléer à une discipline de travail par une discipline de loisir qui ressort, inscrivant le sport soviétique dans une perspective paneuropéenne, et non comme un avatar du totalitarisme, sans que l'on puisse faire abstraction du contexte particulier dans lequel celui-ci s'est développé. Au final, le présent mémoire illustre à travers l'étude de cette campagne comment le traitement de cet important élément de la culture ouvrière dans la presse du Komsomol diffuse des techniques d'individualisation et d'autodiscipline propres à l'URSS et amène le football à contribuer discursivement à un aplanissement des divisions identitaires d'une société morcelée après la Seconde Guerre mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : URSS, culture populaire, football (soccer), ouvriers, Komsomol, Komsomol'skaâ pravda.
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La figure de la masse dans la poésie futuro-socialiste de Vladimir Maïakovski : le cas de 150 000 000

Lamoureux-Lafleur, Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le début du 20e siècle en Russie aura été une période de grands bouleversements politiques, économiques, sociaux et artistiques. De la première révolution de 1905 vers la Révolution d'octobre 1917 plusieurs changements se sont opérés mais le grand tournant dans l'histoire socio-politique de la Russie se fera surtout après 1917. Vladimir Maïakovski, l'un des fondateurs du futurisme russe, un poète révolutionnaire, artiste pluridisciplinaire de l'avant-garde, participera artistiquement au projet révolutionnaire entre 1917 et 1930. J'analyserai dans ce mémoire la figure de la masse que le poète projette dans l'œuvre de circonstance 150 000 000. Ceci, dans le but de saisir le rapport art/masses qui se dégage de cette œuvre. Pour ce faire, je tenterai de comprendre l'œuvre en la situant dans son contexte de production générale, soit la période socio-historique entourant l'année de sa publication, 1921. En lien avec son contexte de création, je présenterai une analyse littéraire du poème qui ciblera plus particulièrement les procédés stylistiques utilisés par Maïakovski. En m'appuyant sur les critiques manichéennes qui ont été adressées à Maïakovski concernant ce poème, je dresserai un portrait général des diverses positions préconisées par la critique ainsi que les hauts dirigeants bolchéviques, concernant l'art de masse et son public. Une œuvre que Lénine qualifiera de prétentieuse et stupide. De cette polémique entre Lénine et Maïakovski, il sera question de comprendre comment leur vision de la masse s'oppose. Le but premier de ce mémoire est donc de cerner la figure de la masse au travers l'épopée pathético-héroïque 150 000 000. De cette figure se dégage le regard que Maïakovski portait sur les masses russes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vladimir Maïakovski (1893-1930), avant-garde, futurisme russe, propagande, masse, révolution.
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Leviathan's rage state sovereignty and crimes against humanity in the late twentieth century /

Lawson, Cecil Bryant, January 2009 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Massachusetts Amherst, 2009. / Includes bibliographical references (p. 178-189). Print copy also available.
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Contemporary Perspectives on the French Communist Party: A Dying Ideology?

Hughes, Hannah Cole 14 May 2013 (has links)
No description available.
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Soviet spies and the fear of communism in America : reactions of Congress to the Alger Hiss Case, 1948-1960

Rainville, Brigitte 19 April 2018 (has links)
Le but de ce mémoire est de mettre en évidence la réaction des membres du Congrès des États-Unis dans le cadre de l'affaire Alger Hiss de 1948 à 1960. Selon notre source principale, le Congressional Record, nous avons pu faire ressortir les divergences d'opinions qui existaient entre les partisans des partis démocrate et républicain. En ce qui concerne les démocrates du Nord, nous avons établi leur tendance à nier le fait de l'infiltration soviétique dans le département d'État américain. De leur côté, les républicains ont profité du cas de Hiss pour démontrer l'incompétence du président Truman dans la gestion des affaires d'État. Il est intéressant de noter que, à la suite de l'avènement du républicain Dwight D. Eisenhower à la présidence en 1953, un changement marqué d'opinions quant à l'affaire Hiss s'opère ainsi que l'attitude des deux partis envers le communisme. Les démocrates, en fait, se mettent à accuser l'administration en place d'inaptitude dans l'éradication des espions et des communistes. En ayant recours à une stratégie similaire à celle utilisée par les républicains à l'époque Truman, ceux-ci n'entachent toutefois guère la réputation d'Eisenhower. Nous terminons en montrant que le nom d'Alger Hiss, vers la fin de la présidence Eisenhower, s'avère le symbole de la corruption soviétique et de l'espionnage durant cette période marquante de la Guerre Froide. / This masters thesis examines the reactions of members of the House of Representatives and the Senate to the Alger Hiss case starting in 1948 until the end of 1960. Through analysis of the Congressional Record, a striking contrast in political opinions emerged. While Northern Democrats denied the possibility of Soviet infiltration during the HUAC hearings, Republican’s used the Hiss scandal to demoralize the Truman administration. The election of Dwight D. Eisenhower to the presidency in 1952 changed the way both parties reacted to the communist issue and the repercussions of the Hiss case. Whereas Democrats had previously contradicted accusations of Soviet espionage in the State Department, they began criticizing the Republican administration of being soft on communism in an attempt to recreate the same atmosphere of distrust that had plagued Truman’s time in office. By the end of Eisenhower’s presidency in 1961, Alger Hiss’ name came to represent Soviet espionage of the Cold War era.
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Stratégie américaine et guerre hybride au Vietnam : les succès contre-insurrectionnels américains et le spectre militaro-hybride qui engendra l'impasse militaire au Vietnam, 1960-1972

Fournier, Ismaël 11 April 2019 (has links)
La présente thèse porte sur la guerre du Vietnam et les facteurs fondamentaux qui ont empêché les Forces armées américaines d’enrayer les opérations militaires communistes. Plusieurs générations d’historiens ont souligné que l’erreur militaire la plus importante des Américains au Vietnam a été d’adopter un concept d’opération axé sur la guerre conventionnelle plutôt que de maximiser les opérations de contre-insurrection. Ces mêmes opérations de contre-insurrection se sont également souvent vues critiquées pour leur inefficacité à enrayer les opérations de guérilla du Viêt-Cong. Cette thèse va à contre-sens de ces théories et entend montrer d’une part que les opérations conventionnelles américaines étaient tout à fait justifiées, voire impératives, au Vietnam. D’autre part, une analyse détaillée cherchera à démontrer que la contre-insurrection n’a nullement été la cause de l’échec militaire américain et qu’en fait, elle a été très efficiente et engendra une défaite du Viêt- Cong. Cette thèse suggère que les insuccès américains à préserver la République démocratique du Vietnam ont été la résultante du concept d’opération communiste qui maximisait les bases d’une doctrine offensive de nature hybride. Ce modus operandi hybride avait pour caractéristique la synergie des opérations d’insurrection du Viêt-Cong avec les opérations conventionnelles des forces régulières de l’Armée nord-vietnamienne, appuyées par le réseau logistique complexe des communistes. Par sa synergie, ce concept a provoqué un effet domino qui frappa en succession les éléments militaires, politiques, économiques, médiatiques et sociaux des États-Unis. Au combat, l’impuissance des Américains à contrer ce procédé offensif a été la conséquence de leur inhabilité à briser la synergie du système hybride communiste, c’est-à-dire l’isolement et la destruction des éléments conventionnels, insurrectionnels et logistiques de l’effort de guerre communiste.
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Rebelle devant les extrêmes : Paul Levi, une biographie politique

Cyr, Frédéric 10 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat est une biographie politique de Paul Levi, militant marxiste qui a fait carrière en Allemagne durant la période de l’entre-deux-guerres. Dès 1914, Levi incarne un courant radical à l’intérieur du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD). Il dénonce, entre autres, aux côtés de Rosa Luxemburg l’appui du parti à l’effort militaire national. Levi s’inspire également de Lénine qu’il rencontre pour la première fois en Suisse en 1916-1917. Lorsqu’il prend les commandes du Parti communiste d’Allemagne (KPD) en 1919, Levi dirige celui-ci d’une main de fer, selon le concept du « centralisme démocratique ». Il fait également tout en son pouvoir pour faire éclater la révolution ouvrière en Allemagne afin d’installer une dictature du prolétariat qui exclurait toutes les classes non ouvrières du pouvoir. En ce sens, Levi imagine un État socialiste semblable à celui fondé par Lénine en Russie en 1917. Contrairement à l’historiographie traditionnelle, notre thèse montre conséquemment que Levi n’était guère un « socialiste démocrate ». Il était plutôt un militant marxiste qui, par son radicalisme, a contribué à diviser le mouvement ouvrier allemand ce qui, en revanche, a fragilisé la république de Weimar. Cette thèse fait également ressortir le caractère résolument rebelle de Paul Levi. Partout où il passe, Levi dénonce les politiques bourgeoises des partis non-ouvriers, mais aussi celles de la majorité des organisations dont il fait partie, c’est-à-dire les partis ouvriers de la république de Weimar et le Reichstag. Son tempérament impulsif fait de lui un homme politique isolé qui, d’ailleurs, se fait de nombreux ennemis. En 1921, à titre d’exemple, il se brouille avec d’importants bolcheviques, ce qui met fin à sa carrière au sein du KPD. Les communistes voient désormais en lui un ennemi de la classe ouvrière et mènent contre lui de nombreuses campagnes diffamatoires. Levi, de son côté, dénonce ouvertement la terreur stalinienne qui, selon lui, est en train de contaminer le mouvement communiste européen. Notre travail montre également que Levi, cette fois en tant qu’avocat juif, lutte corps et âme contre les nazis. En 1926, dans le cadre d’une commission d’enquête publique du Reichstag chargée de faire la lumière sur des meurtres politiques commis en Bavière, il tente par tous les moyens d’inculper certains criminels nazis. Levi est conséquemment la cible de la presse antisémite allemande. Il refuse toutefois de céder à l’intimidation et choisit plutôt de poursuivre en justice quelques-uns des plus importants membres du Parti nazi, dont Alfred Rosenberg et Hitler lui-même, en plus de forcer de nombreux autres nazis à comparaître devant la commission d’enquête du Reichstag. Bref, si ce travail se veut critique envers la pensée révolutionnaire de Levi, il souligne aussi l’intégrité politique de cet homme dont les convictions sont demeurées inébranlables face aux dérives criminelles des extrêmes idéologiques de son époque. / This Ph.D. thesis is a political biography of Paul Levi, a German Marxist of the interwar period. Already in 1914, Levi embodied a radical faction within the Social Democratic Party of Germany (SPD). Alongside Rosa Luxemburg, the leader of this same left wing, he is contesting, above all, the party’s participation in the national war effort. But Levi is also inspired by Lenin, who he met in Switzerland in 1916-1917. In fact, when taking over the leadership of the German Communist Party (KPD) in March 1919, Levi ruled with an iron fist according to the theory of “democratic centralism”. As Lenin has done in Russia in October 1917, Levi also did everything in his power to promote a workers’ revolution in Germany in order to set in power a dictatorship of the proletariat, which would exclude all other social classes from sitting in the government. Consequently, in opposition to traditional historiography, this thesis shows that Levi was not a “democratic Socialist” of the Luxemburg school, but rather a Marxist whose political thought resembled that of the Bolsheviks. In fact, his action contributed to further weaken an already frail Weimar Republic and all its democratic institutions. This study also shows that Levi’s outstanding career was in large part the result of his rebellious character. Throughout his life, Levi consistently denounced the bourgeois politics of the non-workers’ parties, but he also systematically went against the majority within the political organizations in which he took part: the workers’ parties and the Reichstag. His impulsive nature set him apart as a solitary politician. In fact, Levi had many enemies. In 1921, he ran afoul of major Bolshevik leaders, which caused him to lose the leadership of the KPD. The Communists subsequently saw him as an enemy of the working class, slandering him in the press and in the Reichstag. Levi denounced, for his part, the Stalinist terror and made a mockery of the KPD, which had become, according to him, no more than a Soviet puppet. But this thesis also reveals that Levi, as a Jewish lawyer, led a major political campaign against the Nazis. In 1926, for example, as he served on a Reichstag public commission investigating Bavarian political assassinations, he tried by all possible means to charge important Nazis with murder. The Nazi press replied with a vicious anti-Semitic press campaign against him. Levi, however, refused to kneel before such intimidation and rather chose to sue important Nazi leaders, such as Alfred Rosenberg and Hitler himself before the court, in addition to summoning many others before the above-mentioned Reichstag commission. In the end, despite the fact that this study very critically evaluates Levi’s ideology, it praises his political integrity, which remained unshakable though faced with adversity and the criminal drift of the political extremes of the interwar period.
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Rebelle devant les extrêmes : Paul Levi, une biographie politique

Cyr, Frédéric 10 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat est une biographie politique de Paul Levi, militant marxiste qui a fait carrière en Allemagne durant la période de l’entre-deux-guerres. Dès 1914, Levi incarne un courant radical à l’intérieur du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD). Il dénonce, entre autres, aux côtés de Rosa Luxemburg l’appui du parti à l’effort militaire national. Levi s’inspire également de Lénine qu’il rencontre pour la première fois en Suisse en 1916-1917. Lorsqu’il prend les commandes du Parti communiste d’Allemagne (KPD) en 1919, Levi dirige celui-ci d’une main de fer, selon le concept du « centralisme démocratique ». Il fait également tout en son pouvoir pour faire éclater la révolution ouvrière en Allemagne afin d’installer une dictature du prolétariat qui exclurait toutes les classes non ouvrières du pouvoir. En ce sens, Levi imagine un État socialiste semblable à celui fondé par Lénine en Russie en 1917. Contrairement à l’historiographie traditionnelle, notre thèse montre conséquemment que Levi n’était guère un « socialiste démocrate ». Il était plutôt un militant marxiste qui, par son radicalisme, a contribué à diviser le mouvement ouvrier allemand ce qui, en revanche, a fragilisé la république de Weimar. Cette thèse fait également ressortir le caractère résolument rebelle de Paul Levi. Partout où il passe, Levi dénonce les politiques bourgeoises des partis non-ouvriers, mais aussi celles de la majorité des organisations dont il fait partie, c’est-à-dire les partis ouvriers de la république de Weimar et le Reichstag. Son tempérament impulsif fait de lui un homme politique isolé qui, d’ailleurs, se fait de nombreux ennemis. En 1921, à titre d’exemple, il se brouille avec d’importants bolcheviques, ce qui met fin à sa carrière au sein du KPD. Les communistes voient désormais en lui un ennemi de la classe ouvrière et mènent contre lui de nombreuses campagnes diffamatoires. Levi, de son côté, dénonce ouvertement la terreur stalinienne qui, selon lui, est en train de contaminer le mouvement communiste européen. Notre travail montre également que Levi, cette fois en tant qu’avocat juif, lutte corps et âme contre les nazis. En 1926, dans le cadre d’une commission d’enquête publique du Reichstag chargée de faire la lumière sur des meurtres politiques commis en Bavière, il tente par tous les moyens d’inculper certains criminels nazis. Levi est conséquemment la cible de la presse antisémite allemande. Il refuse toutefois de céder à l’intimidation et choisit plutôt de poursuivre en justice quelques-uns des plus importants membres du Parti nazi, dont Alfred Rosenberg et Hitler lui-même, en plus de forcer de nombreux autres nazis à comparaître devant la commission d’enquête du Reichstag. Bref, si ce travail se veut critique envers la pensée révolutionnaire de Levi, il souligne aussi l’intégrité politique de cet homme dont les convictions sont demeurées inébranlables face aux dérives criminelles des extrêmes idéologiques de son époque. / This Ph.D. thesis is a political biography of Paul Levi, a German Marxist of the interwar period. Already in 1914, Levi embodied a radical faction within the Social Democratic Party of Germany (SPD). Alongside Rosa Luxemburg, the leader of this same left wing, he is contesting, above all, the party’s participation in the national war effort. But Levi is also inspired by Lenin, who he met in Switzerland in 1916-1917. In fact, when taking over the leadership of the German Communist Party (KPD) in March 1919, Levi ruled with an iron fist according to the theory of “democratic centralism”. As Lenin has done in Russia in October 1917, Levi also did everything in his power to promote a workers’ revolution in Germany in order to set in power a dictatorship of the proletariat, which would exclude all other social classes from sitting in the government. Consequently, in opposition to traditional historiography, this thesis shows that Levi was not a “democratic Socialist” of the Luxemburg school, but rather a Marxist whose political thought resembled that of the Bolsheviks. In fact, his action contributed to further weaken an already frail Weimar Republic and all its democratic institutions. This study also shows that Levi’s outstanding career was in large part the result of his rebellious character. Throughout his life, Levi consistently denounced the bourgeois politics of the non-workers’ parties, but he also systematically went against the majority within the political organizations in which he took part: the workers’ parties and the Reichstag. His impulsive nature set him apart as a solitary politician. In fact, Levi had many enemies. In 1921, he ran afoul of major Bolshevik leaders, which caused him to lose the leadership of the KPD. The Communists subsequently saw him as an enemy of the working class, slandering him in the press and in the Reichstag. Levi denounced, for his part, the Stalinist terror and made a mockery of the KPD, which had become, according to him, no more than a Soviet puppet. But this thesis also reveals that Levi, as a Jewish lawyer, led a major political campaign against the Nazis. In 1926, for example, as he served on a Reichstag public commission investigating Bavarian political assassinations, he tried by all possible means to charge important Nazis with murder. The Nazi press replied with a vicious anti-Semitic press campaign against him. Levi, however, refused to kneel before such intimidation and rather chose to sue important Nazi leaders, such as Alfred Rosenberg and Hitler himself before the court, in addition to summoning many others before the above-mentioned Reichstag commission. In the end, despite the fact that this study very critically evaluates Levi’s ideology, it praises his political integrity, which remained unshakable though faced with adversity and the criminal drift of the political extremes of the interwar period.
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Canadian reds : the Young Communist League of Canada, international communism and the Soviet experience (1917-1939)

Pankratova Dyakonova, Daria 12 1900 (has links)
La thèse représente une première tentative de construire un narratif sur la Ligue de la jeunesse communiste du Canada (fondée en 1923) pendant la période de l'entre-deux-guerres, jusqu'ici absente des recherches existantes sur le communisme ou le socialisme canadiens. La thèse porte sur l'évolution des relations entre la Ligue de la jeunesse communiste (LJC), l'Internationale communiste (ou Komintern) et l'Internationale des jeunes communistes, où les communistes soviétiques ont joué un rôle prédominant. Cette recherche met en lumière de nombreux changements mineurs et majeurs dans la politique de la LJC, façonnés par les contextes nationaux et internationaux dans lesquels l’organisation a dû agir. La thèse soutient que malgré un enthousiasme sincère pour la ligne de l'Internationale et l'expérience soviétique, les jeunes communistes canadiens souvent avait de la difficulté d’appliquer les directives de l'Internationale au Canada. Ni le Komintern, ni le mouvement communiste au Canada n'étaient monolithiques. Au contraire, il y a eu de nombreux conflits à trois niveaux: entre le mouvement communiste international et la Ligue; entre la Ligue et le Parti communiste du Canada (PCC); et entre les groupes locaux ou linguistiques de la Ligue et son leadeurship national. La répression de la gauche par l’État dans les années 1920s et 1930s, les problèmes de financement et le nombre de membres dérisoire ont également entravé la mise en œuvre des politiques de l’Internationale. En même temps, le faible niveau de contrôle permettait un certain degré de flexibilité et d’autonomie dans les politiques de la Ligue canadienne. Suivant la position de l’International des jeunes communistes, la jeunesse communiste canadienne a mis un accent particulier sur le militantisme anti-capitaliste et anti-impérialiste, puis anti-fasciste et anti-nazi. Cependant, la Ligue semblait avoir agi de manière indépendante en ce qui concerne les revendications immédiates de la jeunesse canadienne et les politiques culturelles, en particulier pendant la Grande Dépression. La Ligue s'est engagée conjointement avec d'autres organisations de jeunesse pour promouvoir les demandes immédiates des jeunes, même lorsque Moscou n’encourageait pas une telle stratégie. Les initiatives venaient souvent des organisateurs locaux, même si les autorités canadiennes étaient convaincues que Moscou était à l'origine de chaque action de la Ligue. Dans les années 1930 en particulier, la LJC, à travers un réseau d’organisations sociales et culturelles, a eu accès à des jeunes de différentes orientations politiques - la gauche socialiste, le centre-gauche et même les «forces bourgeoises». L’impact et la portée de la LJC ont encore été renforcés par la fait que les sympathisants de l'organisation appartenaient à des milieux sociaux divers et incluaient non seulement des jeunes travailleurs et fermiers, mais aussi les étudiants du secondaire et de l'université, les artistes, les sportifs et les jeunes cols blancs, dont beaucoup appartenaient à des organisations religieuses de jeunesse. Pour ces jeunes, la LJC était le lieu qui fournissait les solutions marxistes à des questions brulantes de l’époque, telles que le chômage des jeunes et l’absence de sécurité sociale, l’injustice sociale ou encore la montée du fascisme et de l’impérialisme au Canada et à l’étranger. / The dissertation represents the first attempt to construct a narrative about the Young Communist League of Canada (founded in 1923) during the inter-war period, so far absent in existing research on Canadian communism or socialism. The thesis focuses on the evolution of the relationship between the Young Communist League (YCL) and the Communist International and Young Communist International where Soviet Communists played a predominant role. It sheds light on numerous minor and major changes of policy shaped by the national and international contexts in which these organisations had to act. The dissertation argues that despite genuine enthusiasm toward the International’s line and the Soviet experience, Young Canadian Communists often found it difficult to implement the International’s directives in Canada. Neither the International nor the communist movement in Canada was monolithic. On the contrary, there appear to have been numerous conflicts on three levels: between the International and the League; between the League and the Communist Party of Canada; and between local or linguistic groups in the League and its national leadership. The state repression of the left during the whole inter-war period, derisory level of funding and membership numbers also impeded the implementation of the International’s policies. At the same time, the International’s weaker levels of control allowed for a certain degree of flexibility and autonomy in the Canadian League’s policies. Following the position of the Young Communist International, the Canadian communist youth placed special emphasis on anti-capitalist and anti-imperialist, and later anti-fascist and anti-Nazi, militancy. However, the League appeared to have acted independently as far as immediate demands of the youth and cultural policies were concerned, especially during the Great Depression era. The League engaged in joint activism with other youth organisations, even when Moscow did not encourage such strategy. The initiatives often came from local grassroots organizers, although Canadian authorities were convinced that Moscow was behind each and every action of the League. In the 1930s in particular the YCL, through a network of social and cultural organisations, gained access to youth of different political orientations – the socialist left, centre-left and even “bourgeois forces.” The YCL’s impact and outreach were further increased by the fact that the organisation’s sympathizers, if not members, belonged to diverse social backgrounds and included not only young workers and farmers but also High School and University students, artists, sportsmen, young white collars, many of them belonging to religious youth groups. For these young people, the YCL was the place that provided Marxist solutions to burning questions of the time such as youth unemployment and absence of welfare, social injustice, growth of fascism and imperialism in Canada and abroad.

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