• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 4
  • 1
  • Tagged with
  • 5
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le totem réinventé : exploration de l'identité et redéfinition de soi dans la fiction amérindienne contemporaine / Reinvented Totems : Exploring Identities and Rewriting Oneself in Contemporary Native American Fictions

Durand-Rous, Caroline 02 December 2017 (has links)
La quête de l'identité est au cœur des ouvrages de fiction écrits par les auteurs indiens d'Amérique du Nord au cours du XXe et du XXIe siècle. Les héros, voire anti-héros, de ces romans et de ces nouvelles tentent de reconquérir une dignité perdue et se trouvent confrontés à des épreuves, parfois absurdes, qu'ils surmontent tant bien que mal. Dans les descriptions souvent très crues du quotidien de la vie dans les réserves indiennes ou les réserves urbaines, surgit une part de magie qui s'immisce dans les situations les plus banales, habite les objets les plus inattendus, et transcende la fatalité des destins. Cette magie suscite des esprits tutélaires hybrides, entre monde occidental et traditions autochtones, qui déguisent leur présence pour fédérer les protagonistes en une sorte de clan moderne et revisité. Ce faisant, ils redonnent du sens aux errances existentielles des personnages. Ce procédé littéraire n'est pas sans rappeler le totémisme rituel, pratique animiste ancestrale que l'on croyait oubliée et qui a été largement documentée par les anthropologues dans le courant du XIXe siècle. Notre corpus se réduit à Louise Erdrich, David Treuer, Eden Robinson et Joseph Boyden qui imaginent de nouvelles figures totémiques pour aborder différemment la question identitaire. La présente thèse étudie comment cette réappropriation du totémisme par le biais de la réinvention littéraire engage un mouvement en trois temps qui permet de perpétuer, de régénérer et de (re)créer une certaine identité amérindienne. / The quest for identity is a central topic of North American contemporary Native fiction which recurrently dwells on the ontological confusion experienced by Native and bicultural protagonists and the subsequent urge to come to terms with their distinctiveness. Indeed, in many novels and short-stories the heroes, or anti-heroes, attempt to recover their lost dignity for better or worse while overcoming obstacles and enduring ordeals that sometimes prove absurd. Meanwhile, an unexpected magic pervades the crude descriptions of modern day life on Canadian reserves and American reservations and intrudes in the most trivial situations eventually transcending fate and destiny. The hybrid tutelar spirits thus staged, symbolically referring as much to the Western world as to secular indigenous traditions, disguise their presence with the aim to bring together the estranged protagonists in a reshaped modern clan. By so doing, these supernatural forces endow the characters' physical and spiritual journeys with renewed meanings. Such a process directly alludes to ritualized totemism, an array of ancient animistic practices and beliefs thoroughly documented by 19th century anthropologists. Interestingly, many contemporary Native authors, among whom Louise Erdrich, David Treuer, Eden Robinson et Joseph Boyden, contrive new totems in order to address otherwise the identity issue. This thesis aims to demonstrate how their literary reinvention of totemism engages a threefold movement, to perpetuate, rejuvenate and (re)create a specific form of Native identity.
2

Mobilités écopoétiques et écritures de la nature : espace et paysage dans la littérature contemporaine en français / Nature writing and ecopoetic mobility : space and landscape in contemporary French-speaking literature

De Vriese, Hannes 20 September 2016 (has links)
Cette étude s’interroge sur l’écriture de la nature dans la littérature contemporaine en français. À partir d’un corpus de textes pris dans la littérature européenne (Chevillard, Michon, Mingarelli, Ollier, Réda, Rouaud, Simon, Tesson, Trassard) et antillaise (Chamoiseau, Glissant, Maximin), l’auteur examine comment la menace écologique influe sur la géographie littéraire et plus généralement sur la représentation de l’espace. Le cadre théorique utilisé à cet effet se nourrit, d’une part, de l’écocritique nord-américaine et s’inscrit, d’autre part, dans l’écopoétique, plus à même de rendre compte de la littérature en français. La recherche démontre que la conscience écologique va de pair avec une nouvelle conception du monde qui met à mal les représentations traditionnelles de l’espace. L’exploration de l’espace sauvage ne conduit dès lors pas à une célébration d’un paysage sublime, mais associe les découvertes du voyageur tout au plus à un sublime suspendu, tremblé et par là provisoire. De même, le récit préhistorique ne recourt pas aux stratégies littéraires du roman préhistorique traditionnel. Plutôt que de procéder comme ce dernier à la représentation du temps préhistorique et que de montrer l’arrivée triomphante de l’homme, le récit contemporain se livre, au contraire, à une enquête incertaine autour de la trace humaine dans l’espace. Il apparaît ainsi un décalage entre la relativité de l’histoire humaine et la permanence du temps géologique. La littérature met en avant la nécessaire reconfiguration des représentations traditionnelles de l’espace et remet en cause la place centrale que l’homme s’attribue. Il s’agit pour les textes de montrer en quoi la géographie apparaît comme une entité plastique et mobile, comme en témoigne par exemple le motif du jardin qui réconcilie les efforts d’aménagement de l’homme et l’énergie désordonnée de la nature. L’esthétique contemporaine relève alors d’une mobilité écopoétique en signe d'une nouvelle empathie avec le monde. / This dissertation reflects on nature writing in French-speaking contemporary literature. Drawing on a corpus of literary texts from Europe (Chevillard, Michon, Mingarelli, Ollier, Réda, Rouaud, Simon, Tesson, Trassard) and the Caribbean (Chamoiseau, Glissant, Maximin), the author examines how awareness of ecological peril determines literary geographies and the representation of space more generally. North-American ecocriticism offers a part of the theoretical framework, but recent findings in European ecopoetics prove to be more suitable to analyse literature in French. The study shows that ecological awareness entails a new worldview that invalidates pre-existing representations of space. Thus, exploring the wilderness does not longer lead the observer to celebrate the sublime landscapes that nature offers him. On the contrary, the encounter with the wilderness tends to be unsuccessful, and if it entails any sublime experience, it is equally a temporary and a fragile one. Likewise, the prehistoric narrative does not longer rely on the literary strategies of the traditional prehistoric novel: rather than to reconstruct a prehistoric time and to show the triumphant arrival of humankind as does the latter, the contemporary narrative conducts in the present an uncertain and troubled investigation regarding the significance of prehistoric human traces. Literary texts thus show the discrepancy between the relativity of human history and the permanence of geological time. They underline the need to reconfigure traditional representations of space and question the central position that humankind attributes to himself. Literature then promotes space as a plastic and mobile entity. The garden more precisely appears to be a motive that reconciles human efforts of planning and managing with the disorderly energy of nature. Contemporary literary aesthetics appear then to be determined by an ecopoetic mobility that signals a new empathy with the world. / In deze studie wordt het natuurschrijven (nature writing) in de hedendaagse Franssprekende literatuur ondervraagdUitgaand van een corpus van Europese (Chevillard, Michon, Mingarelli, Ollier, Réda, Rouaud, Simon, Tesson, Trassard) en Caribische teksten (Chamoiseau, Glissant, Maximin), bestudeert de auteur hoe de bewustwording van de ecologische crisis de literaire afbeelding van plaats beïnvloedt. Het theoretisch kader wordt deels door de Noord-Amerikaanse ecokritiek verschaft, maar de recente ondervindingen van de Europese ecopoetiek blijken nog beter aangepast aan de Franstalige literatuur. Het onderzoek toont aan dat de ecologische crisis een nieuw wereldbeeld meebrengt dat de traditionele weergave van plaats in vraag stelt. De verkenning van de wildernis leidt bijvoorbeeld niet tot een sublimering van het natuurlandschap, maar de ontdekkingen van de reiziger blijven beperkt tot een gedempt subliem, een tijdelijke gebeurtenis die op elk ogenblik onderbroken kan worden. Het prehistorisch verhaal vernieuwt evenzeer de literaire structuren van de traditionele prehistorische roman. Daar waar deze laatste de prehistorische tijd getrouw weergeeft en de triomf van de mensheid in beeld brengt, vertelt het prehistorische verhaal veeleer een twijfelende en angstig zoektocht omtrent de prehistorische sporen van de mensheid in het landschap. De relatieve historische tijd van de mens contrasteert zo met de ononderbroken eeuwigheid van de geologische tijd. Wat de literatuur dan naar voor brengt, is de nood om de bestaande verwoordingen van ruimtegevoel te herzien en om de mens te doen afzien van de centrale plaats die hij zich gewoonlijk toekent. Plaats is dan, zoals de teksten aantonen, een plastisch en mobiel gegeven. Zo blijkt de tuin een plek te zijn die de menselijke zin voor ordening en vormgeving verzoent met de ontembare energie van de natuur. De esthetische weergave van plaats in de hedendaagse literatuur beantwoordt zo aan een ecopoëtische beweeglijkheid als teken van een vernieuwde overeenstemming met de wereld.
3

Récits et écologies :pratique de l'attention polyphonique

Kohner, Vanessa 07 September 2018 (has links) (PDF)
La thèse défendue dans le présent travail consiste à montrer qu’il est possible de faire émerger, au départ de certains récits, des concepts, affects, percepts et actions utiles à l’écologie entendue dans la triple acceptation forgée par Félix Guattari, à savoir subjective, sociale et environnementale. Là où l’ampleur des problématiques écologiques pourrait sidérer au point d’anesthésier notre être-au-monde, le pari de ma recherche est qu’il existe un autre chemin qui consiste à « esthésier », à éveiller les sens – dans une acception triple du terme, à savoir charnelle, mais aussi liée à la direction géographique et à la cohérence intellectuelle. Aborder les mutations écologiques par le moyen de récits et d’histoires qui engagent les émotions, c’est opter pour une approche qui fasse sentir ce dont il est question. En explorant les affects qui nous saisissent dès lors qu’il est question de ravages écologiques, on se donne des outils pour façonner d’autres histoires.J’ai choisi de travailler à partir de quatre récits :Vendredi où les limbes du Pacifique de Michel Tournier, L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono, Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée…, biographie de Christiane Felscherinow par les journalistes Kai Hermann et Horst Rieck, et Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. La lecture de ces quatre récits se voit enrichie au contact notamment des pensées de Gilles Deleuze et Félix Guattari, David Abram, Starhawk, Aldo Léopold, Nietzsche, ainsi bien sûr que de mon imagination et de mes questions. Cette lecture permet de faire surgir des « entités actives » ou des « présences activantes » sensibles, affectives, conceptuelles qui pourraient, désormais, incarner, cristalliser, des façons d'être, de ressentir, de faire sentir, de penser et d'agir dans les domaines et sur les terrains de l’écologie.Le travail ici proposé relève donc d’une certaine « pratique » écopoétique qui permet de se situer en tenant compte/conte des mondes qui nous entourent, et active certaines manières d'interroger, de problématiser, d'être au monde, à soi, à son corps et aux autres. De quelles voix ces mondes sont-ils peuplés, habités ?Comment composer avec eux un chant vital individuel et collectif, joyeux et responsable ?Ec(h)opoét(h)iser demande en effet non seulement de cultiver une attention polyphonique à ce qui compose un oikos, un habitat, une situation écologique, mais invite aussi à créer une situation meilleure, respectueuse des êtres avec lesquels il s’agit de partager la terre. J’espère démontrer que l’art du récit, en mobilisant les puissances de création de sens, de fabulation, de mise en relation, de convocation et d’animation, peut nous accompagner sur ce chemin. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
4

Ecological Magic Realism and Magic Realist Ecopoetics: Storying Place in Postcolonial Canadian and Australasian Novels

Maufort, Jessica 06 September 2018 (has links) (PDF)
This comparative reading of contemporary Australasian and Canadian fiction privileges a reciprocal interaction between ecocriticism and magic realism within the field of postcolonial studies. My research shows that few works examine magic realism as a distinct aesthetic mode, while many ecocritical and postcolonial studies favour colonialist and pessimistic perspectives. Seeking to balance thematic and aesthetic concerns, my concepts of ecological magic realism and magic realist ecopoetics re-evaluate this still often misunderstood mode: its techniques in postcolonial narratives not only transcribe the cultural plight of the postcolonial subject, but also translate the missing ecological link between the environment and human beings. Informed by ecopoetic reflections on figurative language, Delbaere-Garant’s notion of mythic realism, and material ecocriticism, my concepts take the narrative and physical agency – or poiesis – of the non-human world as their focal point. Recognizing the dialogical web of human and non-human energies raises the issues of eco-imperialism as well as those of environmental and social justice. My thesis discusses two main configurations of ecological magic realism common to Anglo-Celtic and Indigenous texts within my corpus: synergy and crisis. These shifting interspecies relations are explored through the contexts of eco-spiritualities, scientific approaches to Nature, Nature writing, gothic-like metamorphoses, eco-apocalypse, and the Anthropocene. Rejecting dualistic worldviews, magic realism in these collaborative or competitive humans/Nature interactions remains ambivalent: on the one hand, it re-enacts human beings’ failed embeddedness in their non-human surroundings; on the other, it also re-opens the possibility of a mutually-enriching symbiosis. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
5

Visions croisées dans la littérature du Grand Océan: approche comparatistes des littératures francophones et anglophones de Polynésie / Converging visions in the contemporary literature of Oceania: a comparative approach to french- and english- languages literatures from Polynesia

Close, Anne-Sophie 08 January 2015 (has links)
Ancrée dans les réalités du monde océanien contemporain et prenant comme thématique centrale les questions de la représentation de la terre et du lien à la terre, cette recherche doctorale consiste en une analyse comparative et écocritique des textes et contextes formant le champ particulier des littératures autochtones produites en Polynésie, tant en français qu’en anglais. Les problématiques environnementales et la question de l’attachement à la terre sont au cœur des œuvres littéraires polynésiennes contemporaines, tant francophones qu’anglophones, dont elles permettent de questionner la parenté. Le choix d’une approche critique novatrice et originale, basée sur les "postcolonial ecologies", permet de faire dialoguer « texte » et « monde » et d’ainsi toucher à l’universel. En s’attachant à certaines problématiques humanitaires et écologiques cruciales, dont l’urgence se fait de plus en plus pressante en cette ère où le réchauffement climatique et les pollutions multiples mettent en péril la survie de nombreuses cultures et écosystèmes, ce travail doctoral dépasse le domaine purement littéraire et réaffirme avec force le pouvoir de l’imagination poétique dans la réinvention d’un autre rapport au monde, plus juste socialement et écologiquement.<p>Par le choix de son objet autant que par celui de sa méthode, où le dialogue interdisciplinaire et interculturel occupe une place essentielle, cette étude se veut doublement novatrice. Elle embrasse plusieurs objectifs. Premièrement, faire connaître une production littéraire francophone largement méconnue, issue d’une aire géographique et culturelle spécifique (la Polynésie). Deuxièmement, renforcer le dialogue trans-océanique grâce à la confrontation des productions francophones et anglophones, et s’inscrire ainsi pleinement dans l’actualité de la recherche sur les littératures océaniennes. Troisièmement, usant des apports de ce dialogue et des outils proposés par l’analyse écocritique, poser la question de l’existence ou non d’un univers littéraire trans-linguistique et océanien. Quatrièmement, contribuer à enrichir et éclairer les théories littéraires écocritiques grâce aux spécificités et aux problématiques soulevées par les littératures polynésiennes. Œuvres littéraires et méthode critique s’inscrivent donc dans un processus d’échanges et de retours constant et dynamique, s’éclairant réciproquement afin de parvenir à une compréhension mutuelle plus profonde et féconde de nouvelles possibilités.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0251 seconds