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Memorias et titulos fecerunt in Alpibus Maritimis : la construction des modèles régionaux et locaux dans l'épigraphie latine impériale des Alpes Maritimae / Memorias et titulos fecerunt in Alpibus Maritimis : construction of regional and local models in Latin epigraphy imperial Alpes MaritimaeKatarzynski, Nicolas 15 December 2014 (has links)
Plus qu’une science auxiliaire, l’épigraphie est une source majeure de l’Histoire romaine. Elle permet de dévoiler des pans de la société antique que ne dévoilent pas toujours des sources littéraires, plus particulièrement lorsqu’on étudie l’histoire des régions du monde romain. Tel est le cas des Alpes-Maritimes, très peu documenté sur le plan littéraire. Il convient alors d’analyser les inscriptions latines qui révèlent certaines mentalités des habitants locaux par rapport à l’écriture sur la pierre et à son support. Pour mieux connaître les rapports entre les anciens et les inscriptions, on établit une comparaison entre l’épigraphie locale (c’est-à-dire les Alpes-Maritimes) et l’épigraphie extérieure, régionale comme universelle. Quelle est la particularité de l’épigraphie locale par rapport à elles ? Quelles sont les formules qui y apparaissent ? Quels sont les supports d’inscriptions qui sont prisés par les habitants ? La géographie joue-t-elle un rôle dans la circulation des idées épigraphiques ? On établit une liste des inscriptions susceptibles d’éclairer les spécificités de l’épigraphie locale. Ces inscriptions concernent principalement les cités de la province des Alpes-Maritimes (Cimiez, Vence, Briançonnet, Castellane), ainsi que les régions qui n’en font pas partie (la côte de Nice jusqu’à Monaco, Saint-Dalmas-de-Valdeblore). S’ensuit une comparaison entre les Alpes-Maritimes et l’extérieur, plus particulièrement les régions les plus proches comme le pays antibois ou la région vintimilloise. La chronologie est prise en compte. La période du Ier au IIIe siècle ap. J.-C. a été choisie, entre autres pour le nombre faramineux des inscriptions de l’Empire Romain, puisque l’épigraphie locale des IVe-Ve siècles manque de documents susceptibles de permettre une comparaison. Une mutation importante des formules ou des matériaux à l’époque chrétienne n’est pas étrangère non plus au rejet de cette période. La thèse se divise en trois parties : à part le catalogue des inscriptions analysées, les deux autres reposent sur une comparaison des matériaux (stèle, urne cinéraire, sarcophage, etc.) et des formules religieuses, funéraires et honorifiques. Les deux derniers chapitres permettent de discerner des différences fondamentales non seulement à l’échelle de l’Empire, mais également au niveau régional (Provence orientale ou Ligurie) et au niveau local (différences intéressantes entre Cimiez et Vence). / More than an auxiliary science, epigraphy is a major source of Roman history. It can reveal pieces of ancient society that does not always reveal the literary sources, especially when studying the history of the regions of the Roman world. Such is the case of the Alpes-Maritimes, poorly documented on the literary map. It is then necessary to analyze the Latin inscriptions that reveal certain attitudes of local people in relation to the writing on the stone and its support. To better understand the relationship between the old and inscriptions, a comparison is made between local epigraphy (that is to say, the Alpes-Maritimes) and external epigraphy, regional as universal. What is special about the local epigraphy in relation to them ? What are the formulas that appear? What are the enrollment materials that are popular with people? Geography does play a role in the movement of epigraphic ideas?It establishes a list of inscriptions that can inform the specifics of local epigraphy. These inscriptions relate mainly to the cities of the province of Alpes-Maritimes (Cimiez, Vence, Briançonnet Castellane) and regions that do not belong (the coast from Nice to Monaco, Saint-Dalmas-de-Valdeblore). Follows a comparison of the Alpes-Maritimes and the outside, especially the closest regions like Antibes country or region vintimilloise. The chronology is taken into account. The period of the first to third centuries AD was chosen among others for the huge number of entries of the Roman Empire, since the local epigraphy fourth-fifth centuries of lack of documents that allow comparison. A significant change formulas or materials in the Christian era is no stranger to the rejection of this period. The thesis is divided into three parts : besides the catalog inscriptions analyzed, the other two are based on a comparison of materials (stone, urn, sarcophagus, etc.) and religious, funerary and honorific forms. The last two chapters can be discerned fundamental differences not only across the Empire, but also at the regional (eastern Provence and Liguria) and local (interesting differences between Cimiez and Vence).
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Les inscriptions latines de la Régence de Tunis à travers le témoignage de F. Ximenez / Latin inscriptions of the Regency of Tunis throw the manuscripts of F. XimenezGonzález Bordas, Hernán 29 April 2015 (has links)
Cette thèse porte sur l’activité épigraphique de F. Ximenez, administrateur de l’hôpital trinitaire de Tunis qui, entre 1720 et 1735, a entrepris plusieurs excursions dans la Régence. Ses ouvrages sont restés inédits pour la plupart et, bien qu’ils aient été dépouillés à l’occasion de la publication du huitième volume du Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL), une relecture s’avérait nécessaire. En effet, plusieurs des informations relatives aux inscriptions n’avaient pas été relevées, tandis que d’autres n’avaient pas été interprétées de manière satisfaisante. Ces informations concernent les caractéristiques des monuments épigraphiques, leur localisation ainsi que les conditions de leur découverte. Les erreurs d’interprétation faites lors du dépouillement des manuscrits de F. Ximenez ont mené à la création de doublons, mais ont conduit également à situer la provenance de certaines inscriptions loin du site qui leur correspond. Afin de mieux cerner les itinéraires empruntés par F. Ximenez pour déterminer les sites de provenance des inscriptions, il a été indispensable de consulter des cartes archéologiques tant anciennes que récentes et de se rendre sur le terrain afin de suivre les pas de cet auteur et ainsi reconstituer ceux de ses parcours qui apparaissaient comme les plus obscurs. De même, la relecture des manuscrits de F. Ximenez et la comparaison avec les textes des voyageurs qui lui étaient contemporains ont permis de reconstituer les stemmata de la tradition manuscrite des inscriptions. Il s’agissait d’analyser la transmission des informations entre les antiquaires de l’époque et de rendre à chacune des parties en cause ce qui lui était dû. Ces comparaisons nous ont mené à analyser les motivations et les intérêts de F. Ximenez relativement aux inscriptions anciennes. Qu’est-ce qui l’intéresse principalement dans les épigraphes ? Quels types de données collecte-t-il les concernant et quelles informations tente-t-il de déduire à partir de ces documents ? Comment en fait-il les relevés ? Ces aspects nous ont permis de mieux situer F. Ximenez au sein des antiquaires de son époque ; pour cela, il a d’ailleurs été nécessaire d’étudier la réception par quelques-uns de ces antiquaires. Quelle était l’opinion de ces savants le concernant ? Comment se sont-ils servis des informations que F. Ximenez a recueillies ? / This thesis deals with the epigraphical activity of F. Ximenez, the administrator of the Trinitarians hospital at Tunis who, between 1720 and 1735, undertook several excursions in the interior of the Regency. Most of his work remains unpublished, and even and even after being dissected for the publication of the Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL), a re-reading have been proved to be necessary. Indeed, a certain amount of the information on the inscriptions was yet to be discerned and a significant part extracted from it hasn’t been correctly interpreted. They concern the features of the epigraphical monuments as well as their localisations and the conditions of their discovery. The major blunders committed interpreting the manuscripts of F. Ximenez have created duplications of inscriptions and have let researchers think that some inscriptions came from what it tourned out to be the wrong places. In order to draw up the itineraries of F. Ximenez and to determine the sites of origin of the inscriptions it has been essential to consult the ancient and recent archeological maps, along with a field visit in the country in order to follow his steps, shedding light on the case of his more unclear journeys. This new reading of the manuscripts of F. Ximenez and the comparison with the works of the contemporary travellers have also allowed to recreate the stemmata of the manuscript tradition of inscriptions. The aim has been to analyse the transmission of information between the antiquarians of that time and give back to all of the parties involved what was due to each one of them. These comparisons have led us to analyse the reasons and the interests of F. Ximenez with regard to the ancient inscriptions. What's his main interest concerning the epigraphs? What kind of data does he gather from them and what kind of information does he try to deduce from them? How does he take the tracings? These approaches have allowed to place F. Ximenez within the antiquarians of his time, but in order to do this it has been essential to study the reception which some of them have made of the manuscripts of F. Ximenez. What was the opinion of those scholars on F. Ximenez? How did they use the data he has gathered? We have attempted to answer these as well as other questions in this thesis.
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Census : les recensements dans l'empire romain d'Auguste à Diocletien / Census : the censuses in the provinces of the Roman Empire from Augustus to DiocletianLe Teuff, Béatrice 01 December 2012 (has links)
Le recensement provincial est une institution centrale de l’Empire romain. Né avec le Principat, il était destiné à estimer les ressources humaines et matérielles des territoires sous domination romaine, et s’est imposé comme la clé de voûte de la fiscalité provinciale. Néanmoins, il demeure mal connu. Cette situation vient de la faiblesse numérique des sources et de leur nature. En dehors de l'Égypte, les cens provinciaux sont essentiellement connus grâce à des inscriptions dédiées aux sénateurs et chevaliers ayant participé à ces opérations. Pour étudier le recensement à l'échelle de l'empire, il nous donc a paru nécessaire de diversifier les points de vue et de ne pas nous limiter à l'approche la plus fréquemment adoptée dans les études consacrées au census, l'analyse prosopographique. Bien que cette dernière s'impose comme la plus naturelle étant donné la nature de la documentation qui nous est parvenue, elle limite le champ d'étude aux seules provinces dans lesquelles sont attestés des censiteurs impériaux et peine à rendre compte de la logique d'ensemble de l'institution comme des modalités selon lesquelles l'information était collectée. Notre objectif était d'écrire une histoire fiscale et politique du recensement, mais aussi une histoire de ses procédures et non pas seulement de ses agents. Nous avons donc choisi d’élargir l’angle d’approche et d'inclure dans notre corpus toutes les sources littéraires, papyrologiques et juridiques susceptibles de nous éclairer sur cette institution. La première partie est consacrée aux aspects fiscaux et tente de comprendre le fonctionnement de l’impôt provincial. Dans quelles mesures le recensement se prêtait-il à la collecte des informations nécessaires à la levée des tributa ? La deuxième s'intéresse au déroulement des opérations dans les diverses provinces. Notre objectif est d'identifier les différents niveaux de collecte de l'information tout en rendant compte des différences régionales dont témoignent les sources. Au coeur de cette partie se trouve une réflexion sur la complémentarité entre le niveau local et le niveau provincial et sur les documents qui étaient produits aux divers échelons. Enfin, nous abordons dans un troisième temps les aspects institutionnels et politiques afin de comprendre dans quelles mesures cette institution était caractéristique du nouveau régime qui vit le jour avec Auguste. Cette partie est également consacrée à l'étude des relations entre les agents en charge des opérations et les provinciaux qui y étaient soumis. / The provincial census is a key institution of the Roman Empire. Instituted by the first Princeps, Augustus, it was aimed at estimating the human and material resources of the territories which were under Roman control, and thus proved to be a cornerstone of the Roman fiscal system. Nevertheless, it remains mostly unknown to this date, which can be explained by the lack of sources and by their nature: apart from Egypt, provincial censuses are mostly attested through inscriptions dedicated to senators and knights who took part in these operations. In this dissertation, we chose to tackle the subject from novel perspectives and not to limit ourselves to the prosopographic approach that remains so far the most frequently adopted one. Despite its relevance given the nature of the sources, it restricts the study to the provinces in which census officials are known, and fails to give a comprehensive idea of the institution and of the methods through which information was collected. Our goal was not only to write a fiscal and political history of the census, but also to describe its process and identify its agents. To this end were included into our corpus all the literary, papyrological and juridical sources that might improve our understanding of this institution. Firstly, we focused on the two main provincial taxes, i.e. tributum soli and tributum capitis, in order to describe the fiscal system at work in the provinces and to identify the criteria on which these tributa were imposed. Secondly, we studied the way information was collected during the census. Our goal was to unravel the levels (local, provincial) through which data transited, their interactions, and the documents each one of them produced. At the same time, we wanted to emphasize the differences that existed between provinces, and to explain them. Finally, we addressed the institutional and political aspects of the provincial census: to what extent was this institution representative of the new regime that appeared with Augustus, and an opportunity for the provincials to initiate a dialog with the Princeps through his representatives?
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Le matériel prépositionnel, préverbal et préfixal en latin littéraire et non littéraire : étude de la documentation autographe / Prepositional, preverbal and prefixal material in non literary latin : a study of autographical documentsRedoutey-Grosjean, Nicolas 16 March 2019 (has links)
La présente thèse a pour sujet la question du système des prépositions en latin vulgaire, ainsi que des morphèmes liés à ces dernières dans les langues indo-européennes (préverbes et préfixes). Notre objectif a été d’évaluer quelles ont pu être les spécificités relatives à l’emploi des prépositions (et des morphèmes connexes) dans la langue ordinaire, sur le plan sémasiologique comme onomasiologique. Est bâti pour ce faire le corpus le plus large possible de documents « autographes », c’est-à-dire de pièces portant une inscription directement réalisée par un latinophone (graffites, ostraca, tablettes de cire, defixiones, papyri documentaires), rédigés entre 1 et 395 p.C. La construction même de ce corpus et l’établissement d’une référenciation stable ont constitué un objectif secondaire de ce travail. La première partie établit les outils terminologiques nécessaires. Sont donc passées en revue toutes les théories relatives aux prépositions et à leur sémantisme depuis l’Antiquité, dans le but de souligner les manques et les imprécisions de la tradition terminologique. L’attention est ensuite portée sur le problème récurrent du « latin vulgaire », appellation nécessairement tolérée, même si elle demeure insatisfaisante et embarrassante. La question est spécifiquement posée au regard de la particularité du corpus, sur le plan matériel comme théorique. La notion « d’autographie » est en effet très floue, du fait de l’immixtion d’intermédiaires humains (comme les scribes, professionnels ou non), de la question de la « formularité » et des text types, et des problèmes complexes liés aux différentes formes de littératies à travers les provinces romaines. Cette partie se clôt sur les choix terminologiques et méthodologiques opérés, relativement au processus sous-jacent de collecte des données. La seconde partie présente les données. Celles-ci sont d’abord traitées sous l’angle quantitatif, avec prudence ; il s’agit d’abord d’établir quels sont les morphèmes encore en usage, quels sont ceux qui déclinent et quels sont ceux qui ont déjà disparu. Il s’agit également de comprendre quels écarts peuvent se manifester entre les données et nos attentes. On souligne ce faisant les différents processus de développement, en synchronie ou en diachronie, de certains morphèmes ou usages ; la notion de « préfixation pré-nominale », jusqu’ici peu envisagée dans les études latines, et ainsi étudiée. Le second chapitre de cette partie étudie ce matériel, sur un plan phonétique, morphosyntaxique et lexical. Il s’agit alors non seulement de découvrir les signes d’un possible renouvellement dans certaines zones de la langue (il est fait ici usage du concept de sermo castrensis, mais aussi de celui – encore peu envisagé – de sermo mercatorius) ; il s’agit en outre de comprendre pourquoi ce corpus manifeste une véritable résistance à l’égard des vulgarismes, et pourquoi l’on ne constate aucun véritable fossé entre la langue normée et celle du corpus.Le dernier chapitre se concentre sur le problème déjà ancien, mais complexe, de la chute des <-m> (et accessoirement, des <-s>) en latin vulgaire, et sur la conséquence de celle-ci au sein des groupes prépositionnels. Ce problème a une histoire (depuis Diehl), qui est rappelée afin d’expliquer comment se mélangent ici les niveaux graphiques, phonologiques et grammaticaux. Il s’agit de comprendre dans quels cas la disparition de <-m> peut être attribuée à une pure convention graphique, dans quels cas elle est relative à l’analphabétisme ou à la faible littératie des scripteurs, et dans quels cas elle constitue effectivement le premier signe (mesuré) d’un effondrement des systèmes flexionnels, dans une perspective romane. Ce chapitre s’interroge ine fine sur la capacité des locuteurs semi-lettrés, à un moment de la diachronie, à faire usage d’un « système polymorphique » (Banniard), et à choisir ainsi, bien qu’ils fussent relativement conscients des règles morphologiques, de marquer ou non le cas accusatif. / In this thesis, we deal with the question of prepositional systems in Vulgar Latin, and the linguistic material wih which it is usually associated, in indo-european languages, i.e. preverbs and prefixes. Our work aims to evaluate how specific usages of prepositions (and related material) in colloquial speech may have been, in both semasiological and onomasiological ways. For this purpose, we draw on the largest corpus of « Autographical » documents, i.e. directly inscribed artifacts, such as graffiti, ostraca, wax tablets, defixiones, documentary papyri, etc., from 1 to 395 a.D. Moreover, as a second objective ot the dissertation, we set up a fully-ordered and well-referenced corpus of our archaeological material.The first part of the thesis tries to lay the methodological tools of such the said design. Theories of prepositions and prepositional meanings from Antiquity to present reviewed are reviewed, in order to understand the lack and fuziness of inherited terminological displays. We then consider the customary problem of utilising and defining the terme « Vulgar latin » (which we tolerate, as embarrassing and unsatisfying as it is) and most specifically the peculiarity of our corpus, in a theorical and practical ways : « autography » is indeed a messy concept, due to the involvement of human go-betweens (like professional or casual scribes), the question of formularity and « text types », and the complex pattern of literacy, throughout the Roman provinces. This chapter ends with terminological and methodological choices, referring to the undergoing process of the data report.In second part of the thesis we lay out the data itself. We first deal with this data quantitativly by cautiously using statistical approaches, we try to establish which morphemes were still in use, recessing, or had already disappeared. Furthermore, we examine what kind of discrepancies could arrise between our expectation and the data. We stress, by doing so, the synchonical and diachronical expansions of certain morphemes or usages, and more specifically the question of « Pre-nominal prefixation », on which little has yet been written in classical tradition. The second part of this chapter studies the dynamics of our material phonetically, morphosyntaxically and lexically. Not only do we try to catch sight of linguistic renewals in some areas of language (dealing with the concept of sermo castrensis, or the yet unexplored sermo mercatorius), but also the evidence of a structural dragging into vulgarisms and linguistical changes in our corpus, questioning the lack of an expected « gap » between litterary standards and the language that our documents are using.The third part of our thesis deals with the very well known but very intricate problem of falling /-m/ (and, casually, falling /-s/) in Vulgar Latin, and their consequences in the prepositionnal phrases. The problem’s history (from Diehl’s work) shows up, explaining the entanglement of graphical, phonological and grammatical levels in such an inquiry. We then try to establish which part of the disappearing <-m>, in prepositional phrases, could be assigned to graphical convention, which part goes to real illiteracy (or « low-level literacy ») and which part shows the evidence for a real (but limited) starting point toward a future collapse of nominal flection, from a romance perspective. We conclude this chapter by questioning the ability of semi-literate latin-speakers, at some point of the diachronic evolution of latin language, to deal with « polymorphic » systems (as proposed by Banniard), who ware quite aware of morphological rules but choosing to mark or not mark or to omit the accusative case.
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