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"Capabilities of enjoyment" : plaisirs et jouissance dans l'oeuvre en prose de Herman Melville / "Capabilities of enjoyment" : the use of pleasures in Herman Melville's fiction

Marsoin, Edouard 09 December 2016 (has links)
Prenant le contre-pied d’une certaine tradition critique qui privilégie la vision d’unMelville sombre et désincarné, ce travail cherche à souligner les potentialités, possibilités etpuissances du plaisir dans la fiction melvillienne. Il s’agit d’étudier les représentations etproblématisations de cet affect qui signale la rencontre du corps sentant et des matières. Cetterencontre est elle-même prise dans des formes et des codes culturels déterminant les conditions depossibilité du plaisir, et dont les traces sont disséminées dans le texte littéraire. En cela, la fictionmelvillienne est à la fois matérialiste et affective. Dans les mondes fictifs melvilliens, le plaisir et lajoie entrent dans des relations de contraste dynamique avec la souffrance et la mort, ce qui peutdonner naissance à des formes complexes de jouissance. L’oeuvre en prose de Melville produit ainsiun discours qui interroge, inquiète ou célèbre la possibilité du plaisir et des plaisirs sous différentsangles : esthétique, épistémologique, éthique, diététique, genré, politique et économique. Uneapproche à la fois textuelle, contextuelle et intertextuelle, mobilisant des outils d’analyse issus de laphilosophie, la psychanalyse ou la théorie littéraire, informe notre étude de l’usage des matières àplaisirs (nourriture, alcool, tabac) dans la poétique melvillienne (chapitre 1), des liens entreaffectivité et pensée, constitutifs de ce que l’on nomme une épistémè de la jouissance (chapitre 2),des éthiques et régimes élaborés par des sujets fictifs pour régler leurs plaisirs (chapitre 3), et de lacomposante collective (sociale, politique et économique) des plaisirs possibles (chapitre 4). / This thesis counters a commonly held critical view according to which Melville is a darkand disembodied author; in contrast, it aims to highlight the possibilities, potentialities andcapabilities of enjoyment in his fiction. Its object is to study the representations andproblematizations of pleasure as an affect which signals the encounter of a feeling body with matter.Such an encounter is enmeshed in cultural forms and codes that determine pleasure’s conditions ofpossibility and whose traces are disseminated through the literary text. Melville’s fiction is thereforematerialistic and affective. In melvillean fictional worlds, pleasure and joy enter into dynamic,contrasting relationships with pain and death, which can give rise to complex forms ofenjoyment/jouissance. Melville’s prose work consequently produces a discourse that interrogates,troubles or celebrates the possibility of pleasure and pleasures from aesthetic, epistemological,ethical, dietetical, gendered, political, and economic viewpoints. A textual, contextual andintertextual approach, mobilising analytical tools drawn from philosophy, psychoanalysis, andliterary theory, informs my study of the use of pleasurable matters (food, alcohol, tobacco) inMelville’s poetics (chapter 1), the links between feeling and thinking in what I call an episteme ofenjoyment (chapter 2), the ethical and dietetical systems elaborated by fictional subjects to regulatetheir pleasures (chapter 3), and the collective (social, political and economic) dimensions ofavailable pleasures (chapter 4).
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Épistémè du partage

Candau, Joël 24 September 1999 (has links) (PDF)
Les positions de recherche exposées sous le titre Épistémè du partage sont une réponse à un doute épistémologique et à un embarras méthodologique. Le doute épistémologique est né du flou conceptuel qui entoure le terme « anthropologie » ; l'embarras méthodologique a été provoqué par le caractère faiblement opératoire - dans mes travaux sur la mémoire - de certains concepts hérités de la discipline, en particulier ceux qui relèvent du tropisme molaire des sciences humaines et sociales.<br /> L'argumentation est développée en trois parties. La première est consacrée, pour l'essentiel, à la présentation de ma posture épistémique. Revendiquer une telle posture suppose, au minimum, une théorie de la discipline. Après un inventaire critique des théories concurrentes, je développe la mienne, en défendant l'idée que l'anthropologie générale a un objet qui lui est propre : le partage. Du même coup, je dissipe mon doute épistémologique.<br />Après cette prise de position théorique, c'est à l'ontologie et à l'épistémologie de l'objet de l'anthropologie générale, à ce qu'il est et à ce qu'on peut en connaître, que sont consacrées les deux autres parties du mémoire. Dans la deuxième partie, intitulée Fictions du partage ?, je lève (partiellement) mon embarras méthodologique. En effet, en quatre chapitres, j'y précise la manière dont nous, anthropologues, travaillons sur notre objet (le partage). J'y décris à la fois la « fabrication » des concepts qui sont supposés en rendre compte (e.g., la « mémoire collective », l' « identité culturelle », la « communauté », etc.) et leur utilisation dans le cadre d'une rhétorique du partage. De ces deux points de vue (fabrication, utilisation), la pertinence de ces concepts est loin d'être évidente, ce qui justifie le titre interrogatif donné à cette deuxième partie. J'aborde en fait la thèse suivante, qui sera explorée plus systématiquement dans la troisième partie, mais dans une autre perspective qui est celle du discours de sens commun : si la rhétorique propre aux discours à prétention scientifique entretient les fictions du partage, il arrive parfois qu'elle autorise et ontologise le partage des fictions, bien que cette tendance soit actuellement contrariée par le vaste mouvement de réhabilitation du singulier qui touche nos disciplines.<br />Dans la troisième et dernière partie, intitulée Partage des fictions, j'essaie de repérer quelques unes des conditions objectives et subjectives du partage, en m'appuyant principalement sur les hypothèses relatives au degré de pertinence des rhétoriques holistes. Quelques unes seulement, car j'ai délibérément exclu de mon propos des phénomènes aussi importants que la possession d'une langue ou d'une histoire commune par les membres d'un groupe. A ces chemins bien balisés et largement parcourus, j'ai préféré un itinéraire plus hasardeux, celui qui consiste à explorer les modalités de la cognition partagée sous l'effet des variables suivantes : la taille des groupes, le rôle des dispositions protomémorielles, la densité des représentations publiques, l'intensité des interactions et la perméabilité au doute. Ma thèse principale est que les représentations du partage sont toujours plus généreuses que le partage réel. Toutefois, dans un groupe nominal, cette croyance dans le partage peut devenir un indice objectif du partage, précisément lorsqu'elle est une croyance partagée.<br />Cette croyance suppose l'utilisation d'un critère de ressemblance, ressource cognitive essentielle lors de toute perception du partage et du non-partage, que celui-ci soit réel ou purement idéel. Pour cette raison, il importe d'imaginer des programmes de recherche qui permettront de mieux comprendre la nature de cette ressource. Ce type d'exercice pose nombre de problèmes, dont la plupart restent irrésolus. Ils ouvrent néanmoins de nombreuses perspectives de recherche en anthropologie cognitive que je me contente d'évoquer à la fin de cette troisième partie.
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Por uma épistémè saramaguiana / To a saramaguian épistémè

Gonçalves Neto, Nefatalin 30 April 2019 (has links)
Extremamente conhecida, a obra de José Saramago é comumente lida por certos vieses: às vezes em seu caráter social (quando não sociológico) que aproxima seus textos de uma perspectiva marxista, utópica ou empenhada, relegando suas qualidades literárias em segundo plano; outras em seu caráter imanentista, que avalia os processos de composição interna e/ou artifícios de que se vale o escritor, quando não seu caráter intertextual, intratextual ou em comparação a outros textos e escritores; por fim, há a tentativa de pensar sua obra como um conjunto gradual em construção, um sistema processual que apresenta a cada novo texto um elemento em crescimento, como se sua escrita fosse evolutiva. Filiados a uma corrente teórica literária que busca pensar a produção escrita, nosso intuito é a de pensar a obra de Saramago dando valor a seus elementos intrínsecos, sem nos esquecermos de suas relações sociais, engajadas e (inter)textuais. A partir dessa problematização inicial, nos propomos a apresentar uma ideia do que seja literário em seu imbricamento social, mimético e ficcional para, a partir desse viés, avaliar a ligação da obra em análise com o social através do conceito de épistémè. A isso acresceremos uma leitura de como esses dois elementos se juntam ao mito para formar um todo coeso e significativo. A fim de delimitar o objeto da pesquisa, a parte central de nossas análises se divide em três seções: a primeira analisa Levantado do chão, em cujas linhas temos a mescla de uma configuração míticoliterária ao engajamento social marxista, a segunda aprecia O evangelho segundo Jesus Cristo, que pensa a releitura mítica da figura de Cristo em forma trágica e, por fim, a terceira seção analisa Caim, romance de linhas abertas a tal ponto que possibilita uma flutuação de leituras. Por meio das reflexões alcançadas, intentamos fornecer um solo concreto para a exploração de uma hipótese: que a literatura saramaguiana privilegia a produção de uma épistémè ficcional, elemento básico para compreensão de seu projeto enquanto fenômeno literário, social e, ainda, (inter)textual. / Extremely well-known, José Saramago\'s work is still read only by certain slants: sometimes in its social (if not sociological) character that approaches its texts from a Marxist, utopian or committed perspective, relegating its literary qualities to the background; others in its immanentist character, that assesses the processes of internal composition and/or artifices of which the writer is worth, if not its intertextual, intratextual character or in comparison to other texts and writers; Finally, there is the attempt to think his work as a gradual set in construction, a processual system that presents in each new text a growing element, as if its writing were evolutionary. Affiliated to a literary theoretical chain that seeks to think about written production, our intention is to think of Saramago\'s work giving value to its intrinsic elements, without forgetting its social relations, engaged and (inter) textual. From this initial discuss, we propose to present an idea of what is literary in its social, mimetic and fictional imbrication to, from this bias, to evaluate the connection of the work in analysis with the social through the concept of épistémè. It is added on this, a reading that seeks how these two elements join the myth to form a cohesive and meaningful whole. In order to delimit the object of the research, the central part of our analysis is divided into three sections: the first analyzes \"Raised from the ground\", in whose lines we have the merge of a mythical-literary configuration to Marxist social engagement, the second refer to \"The gospel according to Jesus Christ\", that carries througth a mythical re-reading of the Christ´s figure in a tragic way, and finally the third section analyzes Cain, a novel with open lines to such an extent that it allows a fluctuation of readings. Through the reflections achieved, we try to provide a concrete ground for the exploration of a hypothesis: that the Saramaguian literature favors the production of a fictional epistemic, a basic element for understanding its project as a literary, social, and (inter)textual phenomenon.
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Nosologie et probabilités. Une histoire épistémologique de la méthode numérique en médecine / Nosology and Probability. A Historical Epistemology of the Numerical Method in Medicine

Corteel, Mathieu 13 December 2017 (has links)
Dans Naissance de la clinique, Michel Foucault mit en évidence l’émergence au XIXe siècle d’un regard médical qui, en faisant taire la théorie au lit du malade, tâche de parler la langue étrangère de la maladie dans la profondeur des tissus. En opposition aux nosographies essentialistes du XVIIIe siècle, une forme de nominalisme médical apparaît progressivement à travers le développement de l’anatomo-pathologie. Cette médecine clinique est parcourue par un concept souvent oublié qui se trame, pourtant, dans l’ombre de son savoir et préfigure son dépassement. Il s’agit du concept de « probabilité ». Bien que celui-ci s’inscrit dans la clinique, l’application du calcul de probabilités ne parvient pas à s’y intégrer. Le XIXe siècle sera le théâtre d’un véritable conflit sur la conjecture qui oppose « les numéristes » et les cliniciens d’obédience hippocratique. L’orthodoxie de l’Ecole de Paris se trouve confrontée à l’émergence de la méthode numérique. La dispute théorique qui en résulte problématise l’application du calcul de probabilités en la médecine : du probable peut-on connaître autre chose que du probable ? Durant tout le XIXe siècle, on s’accorde à rejeter épistémologiquement cette méthode. Elle ne cadre pas avec la positivité des sciences médicales. Ce sera l’hygiène publique qui en fera usage pour pallier à l’inanité clinique dans le traitement des épidémies, des endémies et des épizooties. Cette rencontre conflictuelle de l’individuel et du collectif dans le médical fera naître une nouvelle forme de nosologie au XXe siècle. Il s’agit d’en comprendre l’émergence. / In The Birth of The Clinic, Michel Foucault highlights the emergence of a medical gaze in the 19th-century that – by vanishing the theory at the patient's bedside – tries to speak the foreign language of the disease in the depth of organic tissues. With the development of anatomo-pathology, a form of medical nominalism progressively appears in opposition to the essentialist nosography of the 18th-century. This clinical medicine is shot-through by a concept often forgotten that is framed, however in the shadow of clinical medical knowledge and that prefigures its disappearance. This is the concept of "probability". Even though this concept is part of clinical medicine, the application of probability calculation fails to be part of medical knowledge. The 19th-century was the scene of a conflict over numerical conjecture that opposes "Numerists" and Hippocratic’s Clinician. The Ecole de Paris’s orthodoxy was then confronted with the emergence of the numerical method. The theoretical dispute that results from the application of the calculation of probabilities in medicine gives rise to this question: from what is only probable, can we know anything else than what is probable? Throughout the 19th-century, the numerical method is rejected on epistemological grounds. It is held not to fit with the positivity of medical science. In the treatment of epidemics, endemic diseases, and epizootics, public health services make use of it still. This confrontation between the individual and the collective in medicine gives rise to a new form of nosology in the 20th-century.
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Fire on the Harlem Renaissance : black cultural identities, desiring agencies and the disciplinary episteme / Feu sur la Renaissance de Harlem : identités culturelles noires, agentivités désirantes et épistémè disciplinaire

Cecchinato, Elisa 01 December 2018 (has links)
Ce projet de thèse explore les identités culturelles de la Renaissance de Harlem, aussi bien que les croisements épistémologiques et les agentivités littéraires et artistiques de cette période. Dans un premier temps, le projet s’intéresse à mettre en évidence les discours et les pratiques épistémiques qui traversèrent la Renaissance de Harlem lors de son débout. Notamment, les parrains et activistes de la Renaissance (Du Bois, Locke) sont étudiés dans leur rapport intellectuel avec le discours nationaliste américain; cet étude est situé dans le contexte d'urbanisation et réglementation des corps et des espaces tel qu'il eut lieu à New York au début du XX siècle, époque de la Grande Migration des noirs du Sud au Nord des États Unis. L'analyse se complexifie en considérant comment les pratiques artistiques mais aussi ludiques de Harlem s'approprient des identités genrées et racisées produites par le pouvoir étatique national, et comment les modernistes blanc.hes s'insèrent dans ces processus à niveau épistémique, discursif et poétique. Deuxièmement, le projet engage une lecture approfondie de l’œuvre de l'écrivain noir jamaïcain Claude McKay. Les écritures de McKay permettent de dégager des axes thématiques révélatrices des préoccupations communes aux parrains de la Renaissance: notamment le rapport à la performance des identitées racisées et gendrées dans les discours politiques et propagandistes nationalistes du début du XX siècle. D’ailleurs, les écrits de McKay dépassent la formalisation idéaliste du “black folk” (Du Bois) portée par les élites culturelles de la Renaissance de Harlem, pour se situer sur un terrain plus matériel et existentiel. A partir du style dialogique des écrits de McKay, et de leur rapport aux écritures nationalistes européennes, le projet réfléchit donc à la notion d’intersubjectivité, alors que la littérarité des ouvrages de la Renaissance de Harlem est mise en avant et étudiée en relation aux subjectivités noires et blanches qui s’affrontent ou rencontrent dans le panorama national de l’époque. Troisièmement, le style et les figures culturelles et poétiques déployées dans la fiction de McKay guident l’étude des oeuvres signées par Wallace Thurman, Richard Bruce Nugent, Nella Larsen, aussi bien qu’une discussion des ouvrages par des auteurs et autrices blanches. Ici, la question méthodologique de la mort de l’auteur, mise à l'épreuve des concepts de race et de genre, sera ultérieurement approfondie afin de dégager un éventail d’identités culturelles le plus vaste et riche possible, et d’interroger les rapports de pouvoir liés à la performance de ces identités dans les arts et la littérature de l'époque. / This research project explores the cultural identities and the literary and artistic agencies of the Harlem Renaissance. Firstly, discourses and epistemological practices that traversed the Harlem Renaissance are highlighted in a short intellectual genealogy of the movement. In particular, the relationship of the godfathers of the Harlem Renaissance (W.E.B. Du Bois, Alain Locke) to the American nationalist discourse is given front stage. Such relationship is considered on the background of early-XX-century New York urbanization and regulamentation of bodies and spaces, as the Great Migration of black Americans from the South to the North was taking place. The analysis is complexified by considerations on how, in Harlem, artistic and recreational practices appropriated gendered and racialized identities generated by national state power; also, white modernists' epistemic, discursive and poetic participation to the process is explored. Successively, the research project engages with the reading of black Jamaican author Claude McKay’s literary works. McKay’s writings allow us to trace some thematic axes that show commonalities with the Renaissance godfathers’ concerns, notably in relation to the performance of raced and gendered identities in political and propagandistic discourses of the beginning of the XX century. Yet, it appears that McKay’s writings exceed the idealist formalization of the “black folk” (Du Bois) supported by the cultural elites of the Renaissance, to occupy a ground which privileges a material and existential outlook. Elaborating from the dialogism that characterizes McKay’s writings, and from their relation to European nationalist fictions, the thesis reflects on the notion of intersubjectivity as the literariness of the Harlem Renaissance works is considered and put in relation to black and white subjectivities that clash or meet on the national panorama of the time. Thirdly, the style and cultural figures that appear in the McKay’s fiction provide some guidelines to the study of the works by black writers Wallace Thurman, Richard Bruce Nugent, Nella Larsen, as well as of the works by white writers such as Carl Van Vetchen. Contextually, the methodological question of the death of the author will be further explored in order to extricate a vast and complex specter of cultural identities, and to question power relations linked to the performance of such identities in the arts and writings of the time.
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La notion de placage chez Daryush Shayegan : la hiérarchisation des épistémès au service du néo-orientalisme.

Odier, Sylvain 07 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous présentons la notion de placage développée par DaryushShayegan. Le placage lie dans un espace interépistémique deux épistémès (tradition et modernité) hétéromorphes. Puisque les deux épistémès ne peuvent être mises en relation sans réduction, leur chevauchement aboutit à des distorsions. En adoptant une posture d’herméneute, nous mettons à nu les structures du texte qui définissent la notion de placage. Puis, nous nous interrogeons sur les « implications non claires », ces aprioris de l’auteur qui marquent le texte. Ce processus nous amène à définir la notion de paradigme (Kuhn), celle d’épistémè (Foucault) et de saisir quelle utilisation en fait DaryushShayegan dans la construction du placage. Dans la seconde partie, nous discutons la problématique de la hiérarchisation des épistémès. Alors que la position de DaryushShayegan comporte des relents de néo-orientalisme, nous voyons que les approches rhizomique et traditionaliste dissolvent la problématique en question. / In this thesis, we present the notion of grafting developed by DaryushShayegan. In an inter-epistemic space, grafting links two heteromorphic epistemes (tradition and modernity). As both epistemes cannot be equated to one another without first diluting them, any overlapping characteristics that might emerge will be distorted. By assuming the guise of hermenauts, we strip to the core the structures of the text that define the notion of grafting. We then examine the “non-clear implications”, the author’s preconceived notions that permeate the text. This process forces us to define the notions of paradigm (Kuhn) and of episteme (Foucault), and to grasp how the author utilizes them to construct the notion of grafting. In the second part, we discuss about hierarchical relations between both epistemes. Even though DaryushShayegan’s position contains elements of neo-orientalism, we see that the rhizomic and traditionalist approaches dissolve the problem at hand.
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La notion de placage chez Daryush Shayegan : la hiérarchisation des épistémès au service du néo-orientalisme

Odier, Sylvain 07 1900 (has links)
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