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L'élévation des robots à la vie juridiqueGuegan, Guillaume 21 November 2016 (has links)
Selon l’ONU, la robotique sera la révolution technologique du XXIe siècle, tout comme l’automobile et l’informatique au siècle précédent. En effet, la « robolution » est en marche et rien ne pourra l’arrêter affirme Bruno Bonnel. Les robots partageront notre quotidien, transformeront en profondeur notre environnement en se substituant aux hommes pour des tâches ingrates, précises ou encore pour pallier au vieillissement des populations. Ils règneront sur les routes ou dans les airs, sur l’infiniment petit ou « les profondeurs de l’espace ». Le terme de robotique recouvre une réalité très complexe, cela par la diversité de ses acteurs. Androïdes, drones, aspirateurs, voitures, constituent chacun une réalité robotique extrêmement différente à travers leur nature, leur niveau d’autonomie, leur domaine d’application, et surtout le type de relation qu’ils sont susceptibles d’avoir avec l’homme. Le robot va devenir un « intime » de l’homme, il va apprendre et son comportement se modifier en fonction de ses expériences vécues, ou des leçons qu’il aura choisi de retenir. Qui pourra donc être responsable des agissements de cette machine ? L’utilisateur ? Le fabricant ? Le robot ? La notion de vie privée est-elle mise en danger ? L’enjeu pour tous les fabricants et porteurs de projets en robotique sera donc de connaître la réglementation applicable à la production de ces robots mais également à l’acquisition, la mise à disposition ou encore la possible utilisation d’un robot domestique, de surveillance, de gardiennage, d’assistance à la personne, d’une voiture autonome, etc. Or la problématique du choix de la réglementation applicable s’en trouve compliquée voire rendue quasi impossible par le fait que la robotique se situe au croisement de plusieurs secteurs dits « avancés ». En l’absence d’un cadre juridique spécifique à la robotique et à l’heure où le développement croissant de l’intelligence artificielle inquiète, où les débats sur les robots tueurs se multiplient, où les hommes se robotisent et les robots s’humanisent, le droit actuel est-il en mesure d’appréhender cette véritable révolution technologique ? Les robots feront- ils évoluer le régime de responsabilité ? Les règles juridiques existantes sont-elles suffisantes pour appréhender la coopération informationnelle entre le robot et l’individu ? Faut-il penser le droit à travers une démarche éthique ? Une seule certitude, le droit ne sortira pas indemne de sa rencontre avec le robot… / According to the UN, robotics will be the technological revolution of the 21st century, like motorcars and computers in the last century. Indeed, the “robolution” is afoot and nothing will be able to stop it, explained Bruno Bonnel. Robots will share our daily lives, deeply transforming our environment by replacing humans for thankless or very precise tasks, or even to stem the aging of populations. They will reign over roads and in the air, over the infinitely small or the “depths of space”. The term “robotics” covers a very complex reality, due to the diversity of its actors. Androids, drones, hoovers, cars, each constitutes an extremely different reality of robotics that are distinguishable through their nature, their level of autonomy, their field of application, and especially the relationships they will likely develop with humans. Robots will become a close friend of mankind, they will learn and their behavior will change according to their experiences and lessons they will chose to retain. Who will be responsible for these machine’s deeds? The owner? The firm? The robot himself? Is the notion of private life in danger? The challenge for all robot manufacturers and project holders in robotics will be to know the regulation applicable to robot production, but also to the acquisition, distribution and possible uses of domestic robots, of surveillance, security, personal assistance, self-driving cars, etc. Yet the problematic of the choice of applicable regulation is complicated or even rendered impossible by the fact that robotics is at the crossroads of several “advanced” sectors. Without a legal framework specific to robotics and with concerns about the rapid development of artificial intelligence, increasing debate regarding killer robots, and in the age of increasingly robotized humans and humanized robots, is the law able to comprehend this true technological revolution? Will robotics drive change in the legal responsibility system? Are existing legal rules sufficient to comprehend informal cooperation between robots and individuals? Should we adopt an ethical approach when thinking about law? All we know for certain is that law will not emerge unscathed from its encounter with robots.
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Ethique de la recherche appliquée à la chirurgie : Evaluation de la protection des personnes et de l’intégrité scientifique dans la recherche en chirurgie / Research ethics applied surgery : Evaluation of the protection of people and scientific integrity in research in surgeryHuybrechts, Valérie 22 November 2012 (has links)
Pas de résumé en français / Pas de résumé en anglais
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La prise de décision éthique des consultants : compréhension du processusDeschênes-Beaulieu, Sara Maude January 2014 (has links)
De plus en plus, il est exigé des entreprises d’être éthiques, notamment en offrant des produits équitables, en respectant l’environnement et en adhérant à des valeurs d’honnêteté et d’humanisme. Les consultants leur venant en aide font face aux mêmes exigences, de la part de leurs clients et du public, mais être éthique dans leur pratique peut parfois être un réel casse-tête. En effet, ils disposent actuellement de codes de déontologie variés pouvant se contredire, leur formation en éthique est de qualité inégale, ils ne disposent pas d’un outil complet pouvant les soutenir dans une prise de décision éthique et subissent des pressions importantes en termes d’échéances. Plusieurs auteurs ont tenté de modéliser la prise de décision éthique de professionnels occupant des emplois connexes, mais il n’existe pas encore de modèle validé scientifiquement permettant de comprendre le processus de décision éthique des consultants. Ainsi, l’objectif de la présente recherche est de modéliser la prise de décision éthique des consultants, notamment en proposant des facteurs personnels, professionnels et organisationnels influençant ce processus. Pour rencontrer ces objectifs de recherche (l’identification des situations éthiques vécues par les consultants, l’identification des facteurs influençant leur prise de décision éthique et la compréhension de leur rôle), un devis qualitatif combinant la théorisation ancrée et l’analyse thématique a été choisi. Des entrevues individuelles semi-structurées ont été menées auprès de huit consultants pour cerner les dilemmes éthiques rencontrés et leur stratégie de résolution. Ils œuvrent dans six différents domaines, connexes aux ressources humaines, ont un degré d’expérience entre 4 et 26 années et interviennent auprès d’organisations publiques, privées ou communautaires. Les résultats ont permis de dégager huit catégories de situations éthiques fréquemment rencontrées par les consultants dans l’exercice de leur fonction, soient l’impression d’absence de conditions de succès, la possession par le consultant d’information privilégiée, l’incertitude sur la capacité du consultant, l’incitation à l’action non-éthique, la pression envers le consultant, le conflit d’intérêts, la redondance des mandats versus l’autonomie du client et l’alliance de travail problématique entre le client et le consultant. Cinq catégories de facteurs influençant la prise de décision éthique des consultants ont été identifiées : les lois et les règlements, la dynamique et le fonctionnement du système-client et de l’intervention, les caractéristiques du client, les caractéristiques du consultant et son accès à un réseau social et professionnel. De plus, cinq types de facteurs augmentant les risques d’apparition d’une situation éthique ont également été répertoriés : l’intensité émotionnelle de l’intervention, la formalité du lieu de rencontre avec le client, le niveau de familiarité avec le client, la vocation humaine de l’organisation et les enjeux financiers pour le consultant. Les résultats de la présente étude viennent enrichir les connaissances dans le domaine de l’éthique en consultation, plus précisément sur la prise de décision du consultant face à une situation éthique rencontrée dans le cadre de son travail. De plus, les résultats viennent également contribuer à la pratique éthique du consultant, en lui fournissant des suggestions d’outils et de l’information utile à sa prise de décision éthique.
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La conception du bonheur chez Aristote : essai sur la hiérarchie des biens dans l'Éthique à NicomaqueCamus, Xavier January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire se donne pour tâche de discerner ce qui constitue l'essence du bonheur dans l'Éthique à Nicomaque. Une telle étude rencontre l'un des plus importants défis exégétiques des études aristotéliciennes ; déterminer l'articulation précise entre les modes de vie pratique et théorétique. Nous nous attachons plus spécifiquement au rapport entre praxis et theôria à l'aune du bonheur idéal, « hê teleia eudaimonia », qu'Aristote postule comme étant la fin ultime de la vie pratique. Il s'agit de circonscrire quelle part des biens pratiques et intellectuels pourrait former la vie heureuse d'un être humain. En premier lieu, nous parcourons tout d'abord la littérature récente sur ce sujet, en suggérant une classification opératoire entre quatre interprétations types, partant de la plus permissive jusqu'à la position la plus exclusive. Cette quadripartition s'appuie sur les deux principales écoles rivales de commentateurs qui ont vu le jour depuis Hardie (1965), celles de l'« inclusivisme » et de la « fin dominante ». Selon les tenants de l'inclusivisme « compréhensiviste », le bonheur, tel que défini par Aristote, doit comprendre plusieurs biens intrinsèques, peu importe qu'ils soient de nature morale ou strictement intellectuelle. S'ils restreignent ces biens aux vertus seules, nous les nommons « inclusivistes arétiques ». Tandis que pour les défenseurs de la position dite
« dominante », seules les vertus rationnelles sont aptes à fonder notre bonheur, en raison de leur niveau ontologique supérieur. Certains d'entre eux iront encore plus loin, estimant que parmi les facultés de la raison, la sophia obtient un statut d'exception, équivalent au plus haut bonheur accessible à l'homme. Nous ne nous en tenons pas à un exposé critique de ces conceptions de l'eudémonisme aristotélicien. Dans la deuxième partie, nous confrontons directement les lectures
« inclusive » et « dominante » au texte nicomachéen. Tout d'abord, en cherchant plusieurs points de raccord significatifs entre les livres l et X, il nous apparaît que le bonheur intellectif défendu au livre X peut recouvrir de nombreux critères du bonheur exposés au livre l, sans pour autant verser dans un inclusivisme pur et simple, incompatible avec la partie conclusive de l'oeuvre. Nous procédons ensuite à une tentative de reconstruction des principaux paliers ontologiques concernant les types de bonheur politique et contemplatif, afin de mettre à l'épreuve l'interprétation exclusiviste, qui a de la difficulté à admettre sa propre radicalité. En fin de parcours, nous traçons un rapide portrait du sophos, de manière à signaler que l'exclusivisme de la sophia semble tout à fait compatible avec une valorisation de la pratique vertueuse, à la condition d'occuper son rang respectif. Et d'après ce motif ontologique, qui respecte une perspective « téléologique », le dieu-sagesse s'avère être un bien indépassable, hê teleia eudaimonia. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aristote, Éthique à Nicomaque, Bonheur, Éthique, Sagesse.
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Pour une critique éthique en littérature entre le meurtre et la dignité ; représentation de l'euthanasie dans deux romans contemporainsBolduc, Alexandre January 2012 (has links)
Le mémoire se présente comme une défense de la critique éthique en littérature telle que définie dans les travaux de Wayne Booth et Martha Nussbaum, notamment The Company We Keep: An Ethics of Fiction et Love's Knowledge: Essays on Philosophy and Literature . Une méthode empruntant à Wayne Booth (pour l'étude de l'auteur implicite et de la rhétorique), à Vincent Jouve (pour l'étude des personnages) et à Paul Larrivaille (pour l'étude de la structure causale de l'histoire) est d'abord élaborée. Puis, afin de montrer la validité de cette méthode et de la critique éthique en général, elle est appliquée à l'étude de deux romans : Contre coeur d'Anna Quindlen et Miséricorde de Linn Ullmann. Les deux romans sont avant tout choisis parce qu'ils partagent le thème de l'euthanasie et que le choix d'un tel thème si radicalement éloigné de considérations purement esthétiques ou littéraires participe à montrer que la fiction n'est pas exclusivement autoréférentielle, mais qu'au contraire elle touche l'existence réelle du lecteur et opère une influence véritable sur ses réflexions éthiques. Plus précisément, l'entreprise est ici d'explorer à l'aide d'un nouvel appareil d'analyse la manière dont les romans opèrent par leur propos mais surtout par leur forme une influence sur l'éthique du lecteur.
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La substitution du Dasein chez LevinasDoyon, Maxime January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Seuls, ensemble : fabrique des appartenances et imaginaires de la communauté dans des récits contemporains français : (Marie NDiaye, Laurent Mauvignier, Maylis de Kerangal, Arno Bertina, Olivier Cadiot) / Alone, together : the making of belongings and collective imagery of community in French contemporary narratives : (Marie NDiaye, Laurent Mauvignier, Maylis de Kerangal, Arno Bertina, Olivier Cadiot)Brendlé, Chloé 17 November 2017 (has links)
Depuis le début des années 80, la notion de communauté a connu une fortune paradoxale : elle est au centre de réflexions philosophiques, de Jean-Luc Nancy à Giorgio Agamben, comme de discours politiques, de la communauté nationale aux multiples communautés, alors même que l’affaiblissement général des liens sociaux fait consensus. Prise comme objet de la sociologie naissante par Ferdinand Tönnies un siècle plus tôt pour penser les mutations de l’Europe industrielle, la communauté permet à nouveaux frais de comprendre l’expérience contemporaine d’être « seuls, ensemble ». De nombreux récits français récents se font l’écho du défaut et du désir d’appartenance. Ceux de Marie NDiaye, de Laurent Mauvignier, de Maylis de Kerangal, d’Arno Bertina et d’Olivier Cadiot mettent ainsi en scène des personnages à la fois déracinés et cherchant à intégrer un groupe, qu’il soit professionnel, familial, social ou national. Ces fictions de l’appartenance constatent-elles une aporie ou proposent-elles des alternatives communautaires ? Il s’agit d’étudier dans ce corpus l’articulation des sphères de l’appartenance et les déclinaisons du hiatus entre l’individu et le collectif. Seront envisagés les motifs et les valeurs (notamment la fraternité et le corps social) attachés à la notion de communauté, ainsi que les différents paradigmes qui informent les textes littéraires, du côté de la minorité (dans un renouvellement de l’humanisme auquel se rattache une partie de l’histoire du roman) mais aussi du côté de la majorité (dans un questionnement sur les normes). Informée par des réflexions philosophiques, sociologiques et littéraires, au croisement de l’histoire des représentations et de micro-lectures stylistiques, cette thèse dégage des imaginaires de la communauté aujourd’hui. Elle montre un double transfert, celui d’un modèle de transmission généalogique des valeurs à un modèle plus spatial d’interdépendance, et celui d’un paradigme politique à un paradigme éthique de la représentation romanesque. / Since the beginning of the eighties, the destiny of the notion of community has been paradoxical: it is central to philosophical thoughts (from Jean-Luc Nancy to Giorgio Agamben) as well as political discourses, referring to the nation and to numerous communities, meanwhile it is generally believed that there is a breakdown of a sense of community. A century before, one of the first sociologists, Ferdinand Tönnies, attempted by using it to describe the alterations of the modern and industrialized European societies; nowadays, community allows us to understand again the present experience of being “alone, together”. Many French narratives show the importance of lack and want of belonging. In Marie NDiaye’s, Laurent Mauvignier’s, Maylis de Kerangal’s, Arno Bertina’s and Olivier Cadiot’s narratives, characters are both uprooted and anxious to become integrated into a group, however professional, familial, social or national it might be. Do these fictions break the deadlock? The link between the various spheres of belonging and the gap between the individual and the collective are studied in this corpus. We identify patterns and values of the notion of community (fraternity and social corps in particular), as well as the underlying paradigms of the texts, minority (which renews the humanist tradition of the novelistic genre) and majority (which questions about norms). Based on philosophical, sociological and literary sources, at the crossroads of study of representations and stylistic analysis, this work brings out contemporary images of community. We demonstrate that a double evolution of the novels is at stake, from a genealogical hanging down to the spatial pattern of interdependence, and from a political paradigm to an ethical one.
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Mémoires : documentaire sur la fin de vieLafrenière, Josée 07 1900 (has links) (PDF)
La finitude de l'être humain n'est-elle pas la réalité la plus commune, tabou et difficile à accepter chez tous les êtres vivants? La mort, c'est celle qui nous rejoint tous et qui nous fuit tous finalement lorsqu'on veut la comprendre, l'approcher... Jamais nous ne pourrons la connaître réellement et complètement. La mort, elle est mystérieuse, angoissante, mais universelle. Dans notre société, la mort effraie. Elle n'est plus « un événement à la fois naturel et tragique, elle est le signe de l'échec de la médecine » (Ricot, 2003, p. 17). J'ai voulu l'approcher le temps d'un documentaire. Pour ce faire, j'ai dû réfléchir, lire, apprendre sur la fin de vie et sur la manière éthique de la capter, pour ensuite me proposer de faire un court documentaire sur la fin de vie d'un être humain. J'ai finalement rencontré un homme qui m'a ouvert les portes de sa vie et qui m'a montré à quel point il peut être difficile d'accepter sa propre finitude.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cinéma, essai documentaire, éthique, mort.
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L'éthique urbaine des PlouffePortigal, Trent Unknown Date
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Penser envers et contre Nietzsche : la synthèse de CamusAllaire, Mathieu January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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