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Évaluer les dispositifs : le cas d'un dispositif de formation de l'enseignement supérieur agricole / Evaluate program : the case of a training in higher agricultural educationAussel, Lucie 20 December 2013 (has links)
L’enjeu de cette thèse est de construire un modèle d’évaluation de dispositif de formation et de le confronter à l’empirie. Nous avons mené une recherche-intervention dans le cadre d’un appel à projets, et réalisé l’évaluation d’une expérimentation sociale ayant les traits d’un dispositif de formation. Dans ce contexte de recherche commanditée, nous explicitons l’émergence d’un espace pour la recherche et l’articulation d’un volet social (à visée praxéologique) et d’un volet académique (à visée heuristique). Le modèle d’évaluation se base sur une logique de reddition des comptes, mais aussi de développement des acteurs. Il se scinde en deux orientations : connaître pour objectiver et connaître pour expliquer. La première orientation développe une approche quantitative mesurant l’efficacité du dispositif, la seconde orientation la complète et permet de l’interpréter. Elle propose une approche qualitative mesurant les évolutions cognitives des destinataires du dispositif, caractérisant les effets non escomptés et l’efficacité perçue par les acteurs. L’analyse des données a permis de consolider des éléments du modèle, de pointer des limites et de proposer des points d’appui pour contribuer à le stabiliser. Nous avons proposé l’ajout d’un volet s’intégrant à la seconde orientation connaître pour expliquer. Il porte sur l’analyse du changement dans la mise en place du dispositif. De plus, nous avons proposé cinq points d’appui : méthodologique, axiologique, heuristique, épistémologique et politique qui renforce la cohérence générale du modèle. Le modèle d’évaluation de dispositif de formation a résisté à l’empirie. / The aim of this thesis is to construct a model for evaluating training programs and to check its relevance by confronting it with empirical data. We conducted this intervention-research in the framework of a call for proposals and evaluated a social experiment bearing the characteristics of a training program. Within this context of commissioned research, we explain the emergence of an area for the research and articulation of a social dimension (for praxeological purposes) and an academic dimension (for heuristic purposes). The evaluation model is based on the method of accountability but also on the development of the actors involved. It mobilizes two different methodological orientations: “acquiring knowledge to objectify” and “acquiring knowledge to interpret”. The first takes a quantitative approach and measures the efficiency of the program; the second completes the first and facilitates its interpretation. The second orientation takes a qualitative approach measuring the cognitive developments of the training beneficiaries, characterizing the unexpected effects and efficiency as perceived by the actors involved. Thanks to the data analysis, we have been able to consolidate certain elements of the model, highlight some of its limits and offer some leverage points to help stabilize it. We propose adding a component to the second orientation “acquiring knowledge to interpret”, in order to focus on the analysis of change in the implementation of the program. Likewise, we provide five methodological, axiological, heuristic, epistemological and political leverage points which strengthen the general coherence of the model. The evaluation model has withstood the confrontation with empirical data.
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Enseignants en souffrance et groupalité psychique : approche psychanalytique de groupes d'enseignants en souffrance professionnelle / Professionally suffering teachers and psychic groupality : a psychoanalytic approach about groups of teachersChatard, Yves-Olivier 27 September 2016 (has links)
Cette recherche est le résultat d’une longue expérience des groupes – notamment d’enseignants en formation – et des interrogations que cette expérience et ce public ont fait naître dans les phénomènes transférentiels et contre-transférentiels observables dans ce travail groupal. A partir d’une expérience d’analyse de pratique dans le cadre de formations continues d’enseignants en souffrance professionnelle, ce travail de thèse vise à montrer comment les mouvements psychiques qui habitent ces situations groupales, à la fois indiquent des motions qui appartiennent à toute mise en groupe, et des mouvements ravivés par les situations d’enseignement, dont la classe, prototype essentiel de la fonction, lieu d’exercice de base de la profession enseignante. Il s’agit d’explorer comment ces mouvements se construisent d’abord sur une « corporéité de groupe » proche des formes primaires de symbolisation, sur des alliances autour de mouvements paranoïdes : menaces qui peuvent naître d’idées persécutives, liées aux rapports hiérarchiques, institutionnels et sociaux, mettant aussi en jeu la fonction sociale de l’Ecole. Ces formes de pactes et d’alliances inconscientes évoluent dans le groupe de travail vers une « autorisation collective » à un mouvement dépressif d’où émergent des affects de honte. Le partage de ces affects et leur mise en représentation langagière permettraient leur élaboration groupale d’abord avant d’être introjectées par les individus eux-mêmes. Ces mécanismes sont liés à l’installation d’un transfert de base groupal et d’un contre-transfert dont la « diffraction » semble un phénomène nécessaire à la mise en lien des niveaux intrapsychique, interpsychique et trans-psychique, soit la mise en place de la groupalité comme transitionnalité possible entre les groupes internes et le groupe réel, et enfin de refaire lien avec l’institution et le tissu social. Cette évolution groupale, relativement stable à travers les groupes présentés ici, permet la mise en place d’une évaluation centrée sur ces mouvements psychiques produits par le groupe et son effet sur la « transformation » d’une groupalité psychique individuelle. / This research is the outcome of a long experience of groups- in particular of student teachers- and the questioning emerged from this experience and this public in the transferential phenomena and counter transferential, observable in this groupal work.From an experiment of practical analysis, as part of teachers' continuous training, professionally suffering, this thesis work targets to show how the psychic motions taking part in these groupal situations, show both motions which belong to the group's implementation, and motions strengthened by the teaching situations, whose class, essential pattern of mission and basic place of the teaching function.The question is to explore how these motions first build up on an " existence of the group" close to the primary forms of symbolization, based on alliances of paranoide movements : threats which may appear from persecutive ideas, linked to hierarchical, institutional and social report, facing-off the social function of the school.This forms of unconscious pacts and alliances evolve in the group work towards a "collective permission", to the depressive motion, from which affects of shame emerge.The sharing of these affects and the setting of their language representation would allow first their groupal elaboration before being incorporated by the people themselves.These mecanisms are due to the installation of a transfer of groupal basis and of a counter transfer whose diffraction seems a necessary phenomenon for the linking of intra-psychic, inter-psychic and trans-psychic levels, which means the establishment of teamwork as a possible transitionality between the internal groups and the real group, and at last to make links with the institution and the social fabric.This groupal evolution, relatively stable through the groups presented here, permits the setting up of an evaluation centered on this psychic motions producted by the group and its effect on the "transformation" of an individual psychic groupality.
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