• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 336
  • 72
  • 28
  • 6
  • 3
  • Tagged with
  • 463
  • 243
  • 94
  • 60
  • 59
  • 53
  • 46
  • 46
  • 40
  • 40
  • 38
  • 35
  • 35
  • 35
  • 34
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Déterminismes géomorphologique et fonctionnels <br />de la distribution des plantes dans les milieux d'altitude : essai d'éco-géomorphologie.<br /><br />Implications et applications pour la restauration <br />de la biodiversité des pistes de ski.

Isselin-Nondedeu, Francis 09 December 2005 (has links) (PDF)
La restauration des milieux d'altitude dégradés se déroule dans des conditions où à la fois la végétation, le sol et le relief ont été profondément perturbés. En conséquence, la restauration échoue souvent à rétablir une structure et un fonctionnement proche de celui des écosystèmes naturels. Même si en montagne, il est reconnu que la végétation s'organise en fonction des variations du relief, les mécanismes en jeu restent méconnus. <br />C'est pourquoi afin de gérer au mieux l'installation et le maintien de la végétation, nous proposons un modèle explicatif qui relie les contraintes imposées par le relief à des caractéristiques adaptatives du fonctionnement des plantes. La mesure de traits fonctionnels des plantes, aux différents stades de leur vie, nous permet de déterminer ces caractéristiques. D'autre part, nous supposons que le relief induit une variation des contraintes climatiques, édaphiques, des interactions biotiques (compétition, prédation) mais aussi des contraintes liées aux processus gravitaires (érosion-sédimentation). Les études sont conduites dans le subalpin (la Plagne, Alpes du Nord) et le montagnard (le Saignon, Hautes Alpes).<br />La première partie met en évidence une variation des traits biologiques des plantes impliqués dans la gestion des ressources, la réponse au pâturage et la régénération, en fonction d'un gradient méso-topographique. Celui ci détermine effectivement le régime des températures, les durées d'enneigement, les niveaux de ressources du sol et la fréquentation par les herbivores.<br />La deuxième partie analyse les traits des plantes en relation avec les processus gravitaires. La pente détermine ainsi des mécanismes de dispersion des graines à la surface du sol. L'ampleur de ces déplacements va dépendre de la forme des graines, relative aux espèces, et de l'existence de pièges sur le sol. Ces pièges sont soit des accumulations de sédiments générés par la présence d'obstacles végétaux, soit des empreintes de sabots laissées par les grands herbivores.<br />Les études réalisées dans la troisième partie, indiquent que ces mêmes pièges favorisent le recrutement des plantes. Cependant l'identification des plantules révèle que les graines ont été piégées différemment selon leur forme. Par ailleurs, une expérimentation met en évidence que la germination et la croissance des plantules constitue un trait de réponse déterminant pour la ségrégation des espèces dans les communautés en fonction de la nature des substrats géologiques.<br />Enfin, la quatrième partie, analyse les traits des espèces en relation avec leur capacité compétitive, et montre par la modélisation et l'expérimentation que la distribution des plantes dans les communautés est liée à la disponibilité en ressource du sol et aux traits d'utilisation et de gestion de celle ci (surface spécifique foliaire, taille). <br />En synthèse, l'étude se conclu par un essai d'éco-géomorphologie appliquée aux milieux d'altitude. Ce modèle enrichit la relation traits/environnements et espèces/habitats en reliant les traits de réponse et les traits d'effets des plantes aux processus géomorphologiques, et éclaire sur la création de nouvelles niches dans les milieux restaurés. Ce modèle offre une nouvelle grille d'analyse des milieux naturels et un outil de prédiction pour la restauration des milieux d'altitude.
12

Profil de l'électorat du Bloc Québécois entre 2000 et 2008

Desjourdy, Alain January 2010 (has links)
Depuis 1993, le Bloc Québécois s'impose dans le système partisan fédéral au Québec en remportant la majorité absolue des circonscriptions. Cette recherche s'intéresse aux principales caractéristiques des électeurs qui accordent leur appui à chaque élection au Bloc Québécois. En fait, cette étude veut dresser un profil de l'électorat bloquiste au cours de la période 2000-2008 et vérifier si les caractéristiques de l'électorat du parti nationaliste identifiées par la littérature principalement dans les années 1990 se maintiennent au cours de la première décennie du nouveau millénaire. Pour y parvenir, cette recherche étudie les principaux traits économiques, sociologiques et politiques de l'électorat québécois afin de définir en quoi l'électorat du Bloc Québécois se démarque de celui de ses concurrents. Cette étude se démarque notamment par l'utilisation de données agrégées (approche écologique) au lieu des études utilisant un sondage. Cette étude fait également une place importante aux résultats électoraux au niveau régional, notamment dans les régions de Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui se démarquent depuis 2006 avec leur appui au Parti conservateur du Canada. Nos principales conclusions sont à l'effet que l'électorat bloquiste demeure fortement francophone, qu'il n'a pas de caractéristiques qui lui sont propres au niveau économique et au niveau sociologique. Par contre, cette étude confirme le fait que l'électorat bloquiste s'identifie au Bloc Québécois en vieillissant et que sa grande stabilité repose sur le fait que la base de l'électorat bloquiste est composée, en grande partie, d'électeurs souverainistes. Au niveau régional, cette étude démontre que le «mystère de Québec» trouve son explication dans le changement de la nature de la lutte politique : la lutte entre souverainistes et fédéralistes fait place, depuis 2004, à une lutte idéologique entre la gauche et la droite, car la souveraineté du Québec n'est plus en enjeu qui polarise l'électorat de cette région.
13

Activité et intentionnalité : le cas de l'Education Physique et Sportive / Action and intentionality : the case of physical and sportive education

Louis, Fabrice 15 June 2010 (has links)
Quel intérêt une enquête de nature philosophique peut-elle avoir pour l'Education Physique et Sportive (EPS) ? Quels objets d'étude l'EPS peut-elle fournir à la philosophie ? Cette thèse a pour ambition de répondre à ces deux questions. La démarche retenue consiste d'une part à faire émerger l'arrière plan philosophique qui influence le plus souvent implicitement les options pédagogiques des enseignants de manière à initier un programme de recherche en épistémologie de l'EPS. Ceci nous a conduit d'autre part à éclairer le champ d'investigation de l'EPS (l'action, la connaissance, ...) dans la perspective de l'externalisme. C'est en effet en dissociant le langage des causes et des raisons que nous pouvons comprendre ce que fait quelqu'un lorsqu'il agit. L'importance accordée au sens de l'action nous pousse alors à décrire les usages que l'agent pourrait faire de sa motricité dans d'autres situations que celles où nous le voyons agir. Sous l'influence de L.Wittgenstein, c'est à une conception linguistique des apprentissages que nous sommes conduits. Par conséquent, on considérera qu'il faut éviter de rechercher les facteurs limitant l'apprentissage en se fondant uniquement sur une étude internaliste de l'agent. Dans de nombreux cas, il sera plus judicieux d'essayer de comprendre pourquoi le sujet agit ainsi. Nous avons par conséquent identifié un nouveau contenu d'enseignement : apprendre à identifier l'action que je réalise lorsque j'agis dans le cadre d'un apprentissage. Le champ d'investigation de l'EPS ainsi éclairé par la perspective externaliste nous incite à reconsidérer la notion de limite du sujet pour prendre en compte la dimension impersonnelle de son identité. / What interest could have a philosophical study on Physical Education ? What subject of interests could provide the Physical and Sportive Education (EPS) to Philosophy ? The aim of this thesis is to answer these two questions. First we will highlight the philosophical background that influence most often implicitly the pedagogical choices made by teachers, this in order to initiate a research programme in Epistomology of Physical Education. This will lead us to widen the investigation field of Physical Education ( Action , Knowledge,..) in the prospect of externalist conception. It is indeed in dissociating the language from the causes and reasons that we can understand what someone does when he acts. The focus on the meaning of the action leads us to describe the other uses that the subject could make with his gestures in other situations. Under the influence of L. Wittgenstein?s works, it is a linguistic conception of the learning process that we develop in this thesis. Consequently, we will avoid looking for the factors limiting learning success and consider solely an internalist study of the subject. In many cases it is more judicious to try to understand why the subject acts the way he does. Consequently we have identified a new way of learning in Physical Education: to know how to identify the action the subject is doing in the course of learning phase. The field of investigation in Physical Education highlighted by the externalist perspective leads to the following conclusion: to reconsider the notion of the limiting factors of the subject in order to take into account the impersonal dimension of his identity.
14

Durabilité forte et aménagement du territoire : Analyse empirique de la compensation écologique centrée sur la nature ordinaire et intégrant les agriculteurs / Biodiversity offsetting : a way to change agricultural pratices ?

Pellegrin, Claire 19 October 2018 (has links)
La communauté scientifique s’accorde sur la responsabilité de l’homme dans les menaces actuelles pesant sur la biodiversité. La forte érosion de la biodiversité mondiale pointe les limites biophysiques de renouvellement du capital naturel (espèces, paysages, services écosystémiques…). Postulant que la durabilité d’un système économique passe par le maintien du stock de capital naturel, Costanza et Daly ont introduit les concepts de « durabilité faible » et de « durabilité forte » pour caractériser les biens selon leur niveau de substituabilité (dans le cadre de la durabilité forte, le capital naturel devient non substituable). A leur suite, afin d’adapter le concept de durabilité forte aux problématiques de développement et d’aménagement, Toman suggère en 1994 de distinguer les capitaux naturels critiques présentant des enjeux de préservation forts des capitaux naturels de moindre importance. Il propose d’appliquer une logique de durabilité forte aux premiers pour ne pas les laisser décroître en dessous de seuils donnés dits normes minimales de sauvegarde et, d’utiliser les seconds comme supports du développement, appliquant alors une logique de durabilité faible.Partant les cadres conceptuels de Costanza, Daly et Toman, ma thèse évalue la faisabilité et les arbitrages inhérents à la mise en œuvre de la durabilité forte dans une action publique de préservation de la biodiversité, en l’occurrence, la compensation écologique qui conditionne les opérations d’aménagement à compenser les pertes écologiques qu’ils engendrent. Mon objectif fut de me centrer sur une action publique ayant des assises spatiales afin de mettre en évidence les déterminants individuels permettant sa mise en œuvre et d’évaluer les seuils, notamment spatiaux, nécessitant des arbitrages entre enjeux de développement économique et conservation de la biodiversité.Dans un premier chapitre, je propose et applique empiriquement sur trois régions françaises, une méthode pluridisciplinaire (reprenant des éléments d’écologie) de catégorisation des milieux naturels en fonction de leur niveau de durabilité. La spatialisation empirique de mes catégories fait ressortir la place prédominante de l’agriculture et une forte variabilité des niveaux de durabilité selon la nature biophysique et anthropique des espaces. Dans le second chapitre, j’évalue, à partir des cadres de l’économie comportementale, l’acceptabilité de la compensation écologique par les agriculteurs. Je mets en évidence de fortes disparités dépendantes des types de production et de l’histoire personnelle des agriculteurs. Dans mon dernier chapitre, j’évalue empiriquement les contraintes spatiales inhérentes à l’atteinte d’une durabilité forte à partir d’un modèle théorique d’allocation de l’effort de compensation à l’échelle régionale. Un premier résultat de ma thèse est donc une définition opératoire de la nature ordinaire, adaptée à la mise en œuvre d’une action publique sur l’environnement (en l’occurrence le dispositif de compensation écologique). Je montre que, si l’on cantonne les aménagements à la nature ordinaire, l’objectif de durabilité forte devient atteignable, à condition que l’agriculture soit le pivot du dispositif. Mon second résultat met en lumière les comportements des agriculteurs eu égard aux politiques visant la préservation d’une biodiversité. Il montre, à rebours des résultats standard en économie comportementale, que les agriculteurs réagissent plus favorablement à une biodiversité moins spécifique et que les niveaux d’acceptabilité de la mesure sont hétérogènes selon leur type de production (bio vs conventionnel) et leur histoire personnelle (héritier agricole versus néo-agriculteur). / Non fourni
15

La modélisation de scénarios d'aménagement forestier à l'échelle du paysage : un outil d'aide à la décision en foresterie autochtone

Larouche, Mario January 2008 (has links) (PDF)
L'élaboration d'outils d'aide à la décision permettant de faire une évaluation plus objective et critique des différentes approches d'aménagement forestier est désormais nécessaire dans un contexte où il devient indispensable de concilier les besoins des communautés autochtones à la planification forestière. Les Algonquins de Kitcisakik (Grand-Lac-Victoria) se sont engagés dans un processus de consultation impliquant les principaux acteurs du milieu forestier, incluant plusieurs chercheurs, des industriels forestier et le Ministère des ressources naturelles et des Parcs. Ces travaux de recherche visent à identifier les principes et stratégies d'une foresterie qui cadre mieux avec les valeurs et aspirations de la communauté. Cela avec l'intension de jeter les bases de ce que pourrait être une foresterie québécoise dite « autochtone ». Les objectifs de ce projet de recherche consistaient, d'une part, à développer un outil d'aide à la décision pouvant servir au développement et à l'exploration de scénario d'aménagement forestier à l'échelle du paysage et sur une longue période de temps. L'élaboration de ce modèle (Modèle d'aménagement forestier de Kitcisakik (MAFK)) s'est faite à l'aide de la plateforme de modélisation spatiotemporelle SELES (Spatially Explicit Landscape Event Simulator), qui permet de simuler la dynamique forestière à l'échelle du paysage et sur de longues périodes de temps. Et d'autre part, a se servir du MAKF afin d'explorer les effets de trois scénarios d'aménagement forestier sur le paysage forestier en regard au contexte de la communauté algonquienne de Kitcisakik. Les scénarios explorés dans ce mémoire représentent le passé récent (normes du RNI de 1996: scénario Statu quo), le présent (la coupe mosaïque: scénario Mosaïque) et une proposition pour l'avenir (l'aménagement écosystémique: scénario Écosystémique). Pour chacun des scénarios, l'état de critères autochtones de foresterie a été évalué grâce au suivie d'indicateurs. Ceux-ci ont été mesurés périodiquement pendant une période de 300 ans. Les simulations ont été faites en appliquant un seul type d'aménagement exclusivement et sans avènement de feux de forêt sur le territoire. Les résultats montrent que le scénario Écosystémique a permis de maintenir de plus grandes proportions de peuplements de plus de 100 ans et leur répartition est plus uniforme entre les territoires de trappe familiales que les deux autres scénarios à l'étude. Par contre, ces peuplements sont plus morcelés que les autres scénarios et peuvent avoir fait l'objet de coupes partielles. Le scénario Écosystémique a saturé le territoire de routes moins rapidement que les deux autres. C'est le scénario Mosaïque qui a nécessité le plus de routes primaires. Il a saturé le territoire d'une route au kilomètre carré en 40 ans comparativement à 80 ans pour les scénarios Écosystémique et Statu quo. Puisque la présence de vielles forêts et l'accessibilité au territoire sont des critères autochtone de foresterie important, nous concluons que le scénario écosystémique serait probablement le plus adéquat pour la communauté de Kitcisakik parmi les alternatives à l'étude dans ce mémoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Foresterie autochtone, Modélisation spatio-temporelle, Scénarios d'aménagement, Outil d'aide à la décision, Aménagement écosystémique.
16

Contribution de la nouvelle gouvernance à la gestion écosystémique des forêts : le cas de la Table de gestion intégrée de Rouyn-Noranda

Leclerc, Edith January 2008 (has links) (PDF)
L'étude du domaine forestier dans une perspective environnementale permet de réaliser que celui-ci est en crise. Une transformation des valeurs de la société est au coeur des changements qui s'opèrent sur deux plans. La remise en question se fait d'abord sur l'aménagement des territoires forestiers. Cet aménagement ne tient pas compte des éléments liés à l'écosystème forestier et mise uniquement sur la valeur de l'arbre. Ensuite, le mode de gestion des territoires forestiers exclut les utilisateurs qui souhaitent intégrer d'autres valeurs à l'aménagement, en favorisant des activités comme la chasse, la pêche, la trappe et la villégiature en plus de l'exploitation de la matière ligneuse. Cette crise forestière permet l'émergence de nouveaux modèles de gestion et d'aménagement des territoires forestiers. Ces réponses nouvelles visent d'une part l'intégration des utilisateurs au mode de gestion et d'autre part par une approche d'aménagement de la forêt qui se veut écosystémique. D'abord, l'intégration des utilisateurs se fait par la mise en place d'un processus décisionnel participatif. Ce modèle, décentralisé, s'explique par la gouvernance locale. La gouvernance locale est, en effet, de plus en plus présente dans la prise de décision en environnement et dans la gestion des ressources forestières. Dans le cas étudié, elle prend la forme d'une table de gestion intégrée des ressources. En matière d'aménagement, la gestion écosystémique offre un cadre pour évaluer les interventions afin de déterminer si elles reproduisent les effets des perturbations naturelles. La question à laquelle tente de répondre le présent travail de recherche est: sur les territoires forestier locaux, l'intégration de différentes valeurs dans un processus de prise de décision permet-elle la mise en oeuvre d'une approche écosystémique? Plus spécifiquement, l'analyse de l'étude de cas de la Table de gestion intégrée des ressources forestières de Rouyn-Noranda porte sur deux niveaux: celui du processus de la gestion intégrée des ressources et celui du résultat de cette gestion, en prenant pour acquis que le processus influe lourdement sur le résultat. La collecte de données s'est d'abord faite par des entrevues semi-dirigées avec les participants à la Table de gestion et par des observations libres lors de certaines rencontres. Pour étudier le résultat, l'entente signée par les différents participants a été analysée en se basant sur le cadre défini par la gestion écosystémique. L'analyse permet six constats: (1) les décisions démontrent l'importance du rôle de l'État, (2) les décisions font une large place aux experts, (3) les décisions encadrent principalement l'exploitation des différentes ressources, (4) les décisions touchent principalement l'écosystème forestier, (5) les liens entre les acteurs sont importants et (6) la communication entre les acteurs est un élément essentiel de la démarche GIR. Au regard de ces constats, la conclusion de cette recherche statue que la Table de gestion intégrée des ressources de Rouyn-Noranda ne répond que partiellement à des objectifs de gestion écosystémique. En effet, cette dernière entraîne plutôt un éclatement de la gestion et des interventions en ciblant des territoires clés pour préserver uniquement certaines espèces. Ces espèces préservées sont celles utiles à l'exploitation des différentes ressources en milieu forestier. Par ailleurs, la gestion intégrée contribue principalement à fixer des objectifs de récolte et d'aménagement qui répondent aux spécificités territoriales tant sur le plan social que naturel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gestion intégrée, Gestion écosystémique, Ressources naturelles, Forêt, Rouyn-Noranda.
17

Impacts d'un aménagement forestier écosystémique sur la mosaïque forestière et sur les coûts d'approvisionnement en bois : étude de cas de la forêt d'enseignement et de recherche du Lac Duparquet

Latrémouille, Charles January 2008 (has links) (PDF)
Actuellement au Québec, la planification de la répartition spatiale des coupes forestières est surtout faite en fonction de considérations économiques, d'acceptabilité sociale et pour maintenir l'habitat de certaines espèces de gibier. Étant donné l'importance de l'organisation spatiale des habitats fauniques et floristiques, il serait important de gérer les ressources en considérant aussi les effets cumulatifs des coupes sur le paysage forestier. Depuis quelques années, plusieurs auteurs proposent une planification forestière écosystémique dans le but d'appuyer la stratégie des gouvernements canadien et québécois pour le maintien de la diversité biologique. L'approche écosystémique sous-tend que les organismes forestiers pourront survivre et mieux s'adapter à l'exploitation forestière si cette dernière tend à maintenir la diversité, la productivité et la résilience des forêts, aux échelles du peuplement et du paysage. Le développement de diverses méthodes pour l'application de cette approche, l'identification de leur efficacité et de leurs impacts potentiels pourraient diminuer la crainte ressentie par les gestionnaires face aux éventuelles conséquences d'une transition vers une approche écosystémique. Nous proposons ainsi une démarche de simulation de diverses stratégies de dispersion des coupes pour en évaluer les impacts sur la structure et la composition de la mosaïque forestière et sur les coûts d'approvisionnement en bois. Dans un premier temps, une analyse historique de l'organisation spatiale du paysage (de 1965 à 1994) à l'aide d'indices de description du paysage a servi de base comparative pour l'évaluation des impacts des différents scénarios sur la mosaïque forestière. Nous croyons qu'une telle analyse permet de déterminer des caractéristiques relativement stables du territoire en absence d'exploitation industrielle et que les indices choisis permettent de bien cerner la structure spatiale des différentes classes de couvert forestier. L'évolution naturelle des peuplements dans le temps (sur un horizon de 100 ans) ainsi que les effets des différents traitements sylvicoles prescrits au plan général d'aménagement ont été simulés à l'aide d'un modèle de croissance forestière à l'échelle du peuplement sur une période d'une révolution forestière. Trois scénarios de dispersion des coupes furent simulés: un scénario suivant les règles du RNI, un scénario d'aménagement écosystémique favorisant l'agglomération des coupes et un scénario d'aménagement écosystémique modifié pour permettre de ramener, en fin de simulation, la composition du paysage à l'intérieur de ses limites historiques. Selon nos analyses, le scénario suivant les règles de répartition des coupes prescrites au RNI engendre des aires en régénération 60 % plus petites et nécessite la création de 11,7 % plus de routes, construites plus rapidement en début de simulation, comparativement au scénario axé sur l'agglomération des coupes telle qu'entreprise en ce moment à la FERLD. Puisque ces deux scénarios suivent les mêmes prescriptions sylvicoles, l'évolution du paysage varie très peu entre eux. De façon à ramener le paysage à l'intérieur de ses limites historiques en fin de simulation pour le scénario Éco+, une combinaison de diminution des coupes de 19 %, d'une augmentation de 90 % de l'utilisation des coupes partielles ainsi que 104 % de plus en superficie de plantation en essences mixtes (tolérantes et intolérantes), fut nécessaire (sur les derniers 30 ans). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aménagement forestier écosystémique, Analyse historique, Paysage, Simulation.
18

Impacts des changements climatiques sur les agriculteurs de la province du Zondoma au Burkina Faso : adaptation, savoir et vulnérabilité

Fluet, Marie-Joëlle 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les incidences que peuvent générer l'environnement et ses changements sur une communauté. Les modifications de l'environnement étant plus rapides et intenses avec les changements climatiques, ce contexte provoque des réponses de la part des communautés à ces bouleversements et met en évidence les processus sociaux. Les agriculteurs mossi du Plateau central au Burkina Faso sont particulièrement vulnérables aux conséquences des variations climatiques, puisque la base de leur économie dépend directement de l'exploitation des ressources naturelles. Dans ce contexte, l'étude des agriculteurs mossi facilite la compréhension de leurs réactions face aux nouvelles incertitudes climatiques. Les connaissances et le savoir traditionnel influencent grandement les actions entreprises par les populations. La description de ces connaissances, consistant la somme d'une tradition et d'un contact constant avec l'extérieur, permet de saisir les impacts entraînés dans une communauté par l'introduction de nouvelles connaissances et de mieux saisir les retombées qu'elles entraînent. Cela permet aussi d'évaluer l'influence de la science sur les croyances. Ce mémoire s'inscrit dans le cadre d'un projet d'appui aux capacités d'adaptation des pays sahéliens aux changements climatiques, partenariat entre l'ACDI et le CILSS. Cette recherche, qualitative et inductive, tire majoritairement son analyse d'entretiens semi-dirigés auprès des paysans mossi du Burkina Faso. Interdisciplinaire, ce travail intègre des approches et des méthodologies des sciences humaines -anthropologie, sociologie- et des sciences naturelles -agronomie, biologie, climatologie- dans le but d'obtenir une vision holistique de la réalité. L'analyse des données a mis en évidence l'existence d'un fossé de langage entre les scientifiques et les populations locales au niveau de la définition du climat et du temps. De plus, le phénomène des changements climatiques étant abstrait pour les agriculteurs -ils n'y accordent qu'une importance relative-, il est d'une importance majeure pour les scientifiques. Cela vient du fait que les préoccupations des paysans sont subjectives, basées sur leur réalité et le court terme, tels la diminution de la fertilité des sols, les conflits avec les éleveurs et l'exode. La difficulté de distinguer le savoir 'traditionnel' du savoir 'scientifique' a démontré qu'une communauté, ses connaissances et ses croyances, subissent des influences de toutes sortes. Cela rend la séparation du scientifique et du traditionnel pratiquement impossible. De plus, les connaissances ne sont pas homogènes entre les membres d'une communauté; ainsi, l'établissement de généralisations sur les connaissances climatiques est irréalisable. L'importance de ce savoir découle de son intégration dans les croyances et les coutumes et de son sens identitaire. Il est plus important de considérer et de comprendre le rôle du savoir dans la communauté pour mieux saisir la communauté en question. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Changements climatiques, Adaptation, Vulnérabilité, Burkina Faso, Sahel, Savoir traditionnel
19

Évaluation de la connectivité de l'habitat du caribou forestier selon différents scénarios d'aménagement écosystémique en pessière à mousses de l'Ouest du Québec

Hovington, Évan 11 1900 (has links) (PDF)
Le caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) est menacé au Canada. La perte et la fragmentation de son habitat constituent des conséquences négatives de l'aménagement forestier. Le caribou forestier requiert de larges massifs d'habitat pour combler ses besoins vitaux. De plus, la configuration de ces massifs doit lui permettre d'effectuer des déplacements à l'abri des prédateurs et du dérangement humain. L'aménagement forestier écosystémique est maintenant préconisé afin de créer des conditions écologiques auxquelles les espèces sont possiblement adaptées. Ainsi, l'émulation par les coupes de la fréquence, de la superficie et de la sévérité des perturbations naturelles (eg. feux en forêt boréale) pourrait constituer un filtre brut pour le maintien de la biodiversité. Le premier chapitre de ce mémoire porte sur l'identification des facteurs qui influencent la localisation des réseaux de pistes de caribou forestier à la fin de l'hiver ainsi que sur la mesure de l'importance des parcelles d'habitat pour la connectivité du paysage. Les résultats démontrent qu'à l'échelle du réseau de piste, la proportion d'habitat de qualité aurait un effet positif sur la probabilité d'occurrence du caribou forestier. Lorsqu'une cartographie de ces habitats de qualité est effectuée, l'analyse de la connectivité du paysage démontre que les parcelles les plus importantes se situent dans la partie nord du territoire, moins soumise à l'aménagement forestier jusqu'à présent. La parcelle d'habitat la plus importante se situe principalement dans un territoire cri géré sous l'entente de la «Paix des Braves» où la coupe en mosaïque est préconisée afin de favoriser l'augmentation des densités d'orignaux. Cette stratégie d'aménagement pourrait faire augmenter la prédation sur le caribou forestier en plus de fragmenter les derniers grands massifs d'habitats intacts. Le deuxième chapitre consiste à tester l'effet de la révolution forestière et de la superficie des agglomérations de coupes sur la connectivité structurelle entre les habitas du caribou forestier. Pour ce faire, un modèle spatiotemporel qui inclue des événements de feux et de coupes a été développé. Les résultats indiquent que la révolution forestière et la superficie des agglomérations de coupes ont un effet sur la connectivité du paysage. Pour une même révolution forestière, la connectivité est meilleure lorsqu'une plus grande proportion de grandes agglomérations de coupes est réalisée. Par ailleurs, nous avons évalué la plage de variabilité naturelle de connectivité du paysage en simulant seulement des événements de feux selon les cycles historiques connus. Puisque les chemins n'ont pas été considérés dans ces scénarios, la connectivité est meilleure par rapport aux scénarios de coupes. Seule la révolution forestière la plus longue (360 ans) permettrait d'occasionner des valeurs de connectivité qui se situent à l'intérieur de plage de variabilité naturelle. En conclusion, les différents outils utilisés ont permis de contribuer à l'acquisition de connaissances sur l'habitat de la harde frontalière de caribou forestier ainsi que d'émettre certaines recommandations relatives à la gestion de son habitat. ______________________________________________________________________________
20

A novel measure of protected area isolation : correlations with the protection status and surrounding land-use intensity

Seiferling, Ian 10 1900 (has links) (PDF)
La terre compte 110 000 aires protégées (AP) couvrant 12% de sa surface. Or, les AP ne parviennent pas à maintenir l'intégrité écologique telle que précédemment envisagée et le taux d'extinction des espèces se maintient à un rythme alarmant même à l'intérieur des réserves. Des études récentes suggèrent que l'altération des terres entourant les AP influe sur la biodiversité et les fonctions des écosystèmes à l'intérieur des AP. Une façon de quantifier le contraste entre l'intérieur et l'extérieur des AP est donc requise afin d'évaluer l'efficacité du réseau mondial d'AP et l'améliorer. Nous avons développé une mesure de contraste d'habitat basé sur un indice de végétation comparant le couvert végétal à l'intérieur et à l'extérieur des AP mesurée à partir d'images satellitaires (résolution 500 m2). La mesure a été appliquée à un échantillon des AP mondiales. Le contraste entre la contagion (l'hétérogénéité du couvert végétal) à l'intérieur et à l'extérieur des AP était significatif pour la grande majorité des AP analysées, avec l'intérieur des AP présentant un couvert végétal plus uniforme que les terres environnantes. Contrairement aux études précédentes, nous avons trouvé un effet important du niveau de protection IUCN des AP et le niveau de contraste, celui-ci étant significativement plus élevé dans les AP à niveau de protection élevé que faible. Les réserves avec un haut niveau de protection sont généralement éloignées, mais sont néanmoins généralement situées dans des régions hautement influencées par des activités agricoles et forestières. Les AP avec un bas niveau de protection sont, elles, localisées plus près des zones fortement peuplées et sur des terres plus productives. La mesure de contagion développée dans cette étude permet d'évaluer rapidement l'état des AP à grandes échelles et dans différents biomes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aire protégée, complexité, analyse spatiale, ndvi

Page generated in 0.0538 seconds