11 |
Perception et production des voyelles orales du français par des futures enseignantes tchèques de Français Langue Etrangère (FLE) / Perception and Production of French Oral Vowels in Pre-Service Czech Teachers of French as a Foreign Language (FFL)Maurová Paillereau, Nikola 12 January 2015 (has links)
Cette étude acoustico-perceptive concerne les limites de la perception et de la production des voyelles orales du français [i, e, ɛ, a, u, o, ɔ, y, ø, œ], en isolation et en contextes consonantiques divers, chez dix tchécophones, futures enseignantes de Français Langue Étrangère (FLE). Les résultats montrent que (1) La maîtrise phonétique des voyelles dépend de leurs graphies et de l’entourage consonantique. (2) Les voyelles fermées [i, y, u] et le [a] sont globalement maîtrisées avec authenticité. (3) Les capacités de perception des contrastes entre les voyelles moyennes e/ɛ, ø/œ et o/ɔ ainsi que leur production sont limitées. Ces résultats ne sont que partiellement en accord avec les prédictions établies à partir du Speech Learning Model (SLM) de Flege (1995), basé sur la notion de similarité phonétique qui existe entre la langue maternelle (LM) et la langue étrangère (LE). / This acoustic-perceptual study concerns the limits of perception and production of French oral vowels [i, e, ɛ, a, u, o, ɔ, y, ø, œ], in isolation and in different consonantal contexts, in ten pre-service Czech teachers of French as a Foreign Language (FFL). The results show that (1) Phonetic proficiency in vowels depends on their spellings and consonantal context. (2) Vowels [i, y, u] and [a] are generally mastered with authenticity. (3) The ability to hear contrasts between the vowels e/ɛ, ø/œ and o/ɔ and pronounce them is limited. These results are only partially consistent with the predictions established in the Speech Learning Model (SLM) by Flege (1995), based on the notion of phonetic similarity between the mother tongue (MT) and the foreign language (FL).
|
12 |
Perception et production des voyelles orales du français par des futures enseignantes tchèques de Français Langue Etrangère (FLE) / Perception and Production of French Oral Vowels in Pre-Service Czech Teachers of French as a Foreign Language (FFL)Maurová Paillereau, Nikola 12 January 2015 (has links)
Cette étude acoustico-perceptive concerne les limites de la perception et de la production des voyelles orales du français [i, e, ɛ, a, u, o, ɔ, y, ø, œ], en isolation et en contextes consonantiques divers, chez dix tchécophones, futures enseignantes de Français Langue Étrangère (FLE). Les résultats montrent que (1) La maîtrise phonétique des voyelles dépend de leurs graphies et de l’entourage consonantique. (2) Les voyelles fermées [i, y, u] et le [a] sont globalement maîtrisées avec authenticité. (3) Les capacités de perception des contrastes entre les voyelles moyennes e/ɛ, ø/œ et o/ɔ ainsi que leur production sont limitées. Ces résultats ne sont que partiellement en accord avec les prédictions établies à partir du Speech Learning Model (SLM) de Flege (1995), basé sur la notion de similarité phonétique qui existe entre la langue maternelle (LM) et la langue étrangère (LE). / This acoustic-perceptual study concerns the limits of perception and production of French oral vowels [i, e, ɛ, a, u, o, ɔ, y, ø, œ], in isolation and in different consonantal contexts, in ten pre-service Czech teachers of French as a Foreign Language (FFL). The results show that (1) Phonetic proficiency in vowels depends on their spellings and consonantal context. (2) Vowels [i, y, u] and [a] are generally mastered with authenticity. (3) The ability to hear contrasts between the vowels e/ɛ, ø/œ and o/ɔ and pronounce them is limited. These results are only partially consistent with the predictions established in the Speech Learning Model (SLM) by Flege (1995), based on the notion of phonetic similarity between the mother tongue (MT) and the foreign language (FL).
|
13 |
La consonne /R/ comme indice de la variation lectale : cas du français en contact avec le créole guadeloupéen / /R/ consonant as indication of lectal variation : case of French language in contact with Guadeloupean CreoleAkpossan, Johanne 20 January 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif de définir l’apport de la phonétique expérimentale dans l’identification d’une variété lectale, en prenant pour exemple les langues parlées en Guadeloupe. En Guadeloupe, deux langues cohabitent : le français et le créole. Mais, dans les faits, il y a une diversité de variétés de français d’une part, et de créole d’autre part. Chacune de ces variétés va de l’acrolecte au basilecte en passant par le mésolecte : il y a donc un continuum français et un continuum créole. La situation sociolinguistique de la Guadeloupe peut être ainsi représentée par un double continuum.Ces différentes variétés de français peuvent-elles se distinguer par des caractéristiques (1) acoustiques, (2) phonétiques, (3) phonologiques et (4) perceptives de la consonne /R/? La durée du contact avec le créole, a t-elle une influence sur la variété de français parlée par un locuteur ?Nos résultats montrent que plus la variété de français est basilectale, (1) plus la diffusion de l’énergie spectrale du /R/ est faible avec un taux de bruit réduit et une hauteur moyenne des fréquences basse ; (2) plus la variante fricatisée du /R/ est rare et plus la variante approximante est fréquente ; (3) plus le taux d’élision du /R/ en coda de syllabe augmente ainsi que le taux de réalisation de /R/ en tant que [w] en contexte labial; (4) plus la variété est perçue comme ayant un faible degré d’accent français. Généralement, plus la durée du contact entre le français et le créole est longue, plus cette variété est basilectale.Si les caractéristiques de la consonne /R/ permettent de discriminer la variété acrolectale de la variété basilectale (variétés extrêmes), il apparait plus difficile d’établir une liste d’indices (ou « lectomètres ») qui permettraient d’identifier les variétés se trouvant dans la zone intermédiaire : le mésolecte est doté d’une certaine imprévisibilité. / The goal of this thesis is to determine the contribution of experimental phonetics in the identification of a lectal variety, in taking for example languages spoken in Guadeloupe. In Guadeloupe, two languages coexist : French and Creole. But in fact, there is a diversity of varieties of French on the one hand, and of Creole on the other hand. Each of these varieties goes from acrolect to basilect through mesolect : so there are a French continuum and a Creole continuum. Thus, the sociolinguistic situation of Guadeloupe can be represented by a double continuum.These different varieties of French can they be distinguished by (1) acoustic, (2) phonetic, (3) phonological (4) and perceptual characteristics of /R/ consonant? Does the contact duration with Creole have an influence on the variety of French spoken by a speaker?Our results show that the more basilectal the variety of French is, (1) the lower spectral diffusion of /R/ energy is, with a reduced rate noise and a low frequency mean; (2) the more infrequent /R/ constrictive variants are and the more common /R/ approximant variants are ; (3) the greater rates of /R/ elision in coda of syllable and /R/ realization as [w] in labial context increase ;(4) and the more the variety is perceived as having a low degree of French accent. Usually, the longer duration of the contact between French and Creole is, the more basilectal the variety of French is.If characteristics of /R/ consonant can distinguish acrolect and basilect (extreme varieties), it’s not so easy to establish a list of indications (or « lectomètres ») in order to identify varieties in the intermediate zone: mesolect has a certain unpredictability.
|
Page generated in 0.0226 seconds