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Modalités d'émergence d'innovations dans la fabrication des écoquartiers : Le cas de la « mobilité durable » / Modalities of emergence of innovations in the production of eco-neighborhoods : The case of sustainable mobility

Valois 1984-...., Renan 13 July 2016 (has links)
L'altération de l'environnement liée aux activités humaines a ouvert un nouveau débat, tant les conséquences, qu'elles soient à long terme comme à court terme, sont potentiellement graves, et vont jusqu’à remettre en cause, sinon la pérennité de l'Humanité, du moins ses modes de vie contemporains, conduisant à réfléchir à la perspective d'un développement durable. De portée générale et pratique, cette notion peut se décliner dans sur de nombreux objets, dont la ville, qui serait un champ d’application privilégié du développement durable et un terreau propice à l'émergence d'innovations. Dans ce contexte, on constate que les écoquartiers apparaissent comme des lieux privilégiés où fabriquer la ville durable : ils constitueraient même des laboratoires d’expérimentation et de diffusion de l'innovation. Parmi les différents thèmes de la durabilité urbaine, la mobilité, qui entretien des liens particulièrement forts avec la question de l’aménagement, est ressortie comme source d'enjeux particulièrement forts du point de vue de la durabilité ! La question centrale de la thèse est de comprendre les modalités qui régissent, dans le cadre de la fabrication d'écoquartiers, la conception d'innovations portant la mobilité durable. Partant d'un survey de la littérature, d'une étude des dossiers de candidature des lauréats aux Palmarès EcoQuartier, et d'études de cas, cette thèse montre, à travers une approche systémique, qu'il existe des dynamiques favorables à l’innovation. Elle permet aussi de montrer que l’innovation est à rechercher dans les synergies et les liens tissés entre tous les acteurs. / The alteration of the environment due to human activities has opened a new debate, as the consequences, whether in the long term as in the short term are potentially catastrophic. The consequences of the global warming, and go up to question, if not the survival of Humanity, at least its contemporary lifestyles, are leading the Humanity to consider the perspective of sustainable development. From general and practical significance, this concept of “sustainable development” can be divided in on many items – including the city – which would be a fertile ground for the emergence of innovations. In this context, we see that the eco-neighborhoods (french: “écoquartiers”) appear as privileged places where sustainable cities are designed and constructed. Moreover, they even constitute laboratories which permit experimentation and diffusion of innovation. Among the themes of urban sustainability, mobility entertains particularly strong ties to the question of urban planning. She has emerged as a source of particularly strong challenges from the perspective of sustainability! The central question of this thesis is to understand the terms and conditions which rule, during the production of eco-neighborhood, the way to design innovations in relation to sustainable mobility. Starting from a survey of the literature, a study of the applications forms of the winners to the “Palmarès EcoQuartier” and case studies, this thesis shows, through a systemic approach, that favorable dynamics to the innovation exists. This research will also demonstrates that innovation is to look for in the synergies and the links between all the stakeholders of the urban design.
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Eléments pour la prise en compte de l’habitude dans les pratiques de déplacements urbains : Le cas des résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement sur l’agglomération lyonnaise / Elements to consider habits in urban transports practices : Resistances to injunctions to change in metropolitan Lyon as a case study

Buhler, Thomas 01 October 2012 (has links)
Depuis une trentaine d’années en France, les politiques de déplacement visent une réduction de l’usage de l’automobile en ville. En suivant diverses formulations et niveaux de contrainte sur l’usage des modes, ces politiques impactent les environnements urbains, et s’accompagnent dans les années 2000 de dispositifs communicationnels et informationnels visant à obtenir un changement de pratiques de la part des usagers. Les injonctions de la collectivité au changement de mode peuvent ainsi prendre des formes implicites ou explicites. Les injonctions implicites traduisent l’hypothèse d’une rationalité instrumentale prédominante chez l’usager-acteur, à la recherche de l’alternative « optimale » et modifient en conséquence l’environnement urbain au profit des modes « alternatifs » à la voiture. Les injonctions explicites s’adressent quant à elles à un usager, dont la rationalité serait davantage axiologique et s’attachent à le convaincre de changer de pratique par des campagnes de communication destinées à promouvoir des vertus et des valeurs associées aux modes alternatifs. A Lyon comme ailleurs, ces politiques ne sont pas couronnées du succès espéré. L’adhésion aux dispositifs mis en place n’est pas massive, de sorte que nous constatons de fortes résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement. Que l’usage de la voiture reste prépondérant dans les espaces peu denses ne surprend pas, mais la résistance au changement de mode concerne également les communes centrales, denses et correctement desservies par les modes alternatifs. Nous en concluons que les hypothèses de la rationalité instrumentale et/ou axiologique de l’usager de la voiture ne suffisent pas à couvrir les raisons de la pratique automobile. En outre, la littérature de la recherche sur les déplacements urbains ne dit guère plus que ces deux hypothèses sur les comportements de mobilité. Que les approches scientifiques du choix modal reposent sur une théorie de la décision ou mobilisent les structures sociales pour expliquer les comportements, elles ne parviennent pas à expliquer et à rendre compte des résistances aux injonctions. Pour contribuer à cette réflexion, nous faisons l’hypothèse que le concept d’habitude peut utilement être convoqué, pour dépasser les dualismes « individu-structure » ou « choix-déterminisme » et permettre une lecture plus phénoménologique des pratiques de déplacements quotidiens. Nous avons donc développé une méthode originale en deux temps : des commentaires enregistrés par les acteurs-usagers en situation de déplacement, puis un questionnaire. Nous montrerons en quoi la force de l’habitude, constituée de trois dimensions (psychique, temporelle, spatiale) permet d’expliquer la résistance des usagers aux injonctions au changement de mode. Nous conclurons par la remise en cause des politiques de déplacement injonctives, et par la proposition de nouvelles perspectives tant opérationnelles et théoriques. / Since the 80’s the majority of French cities developed transport policies aiming at reducing car use. This involves the development of specific urban transport policies following various formulas (such as modal-shift, intermodal or multimodal policies) and various constraint levels on car use (incentive or restrictive policies). Several communicational and informational plans emerged since the 2000’s and support these policies in order to enable a change in urban transport practices. Local authorities’ injunctions to modal change take two principal shapes that are rather implicit or explicit. Implicit injunctions to modal change indicate a first hypothesis on the car-user developed by local authorities in charge of transportation planning and policies. This first hypothesis assumes a car-user in search of the “optimal” mode, and stipulates as a consequence a modification of urban environments in favor of “alternative modes” to make him change. Regarding explicit injunctions, a second hypothesis is assumed on the car-user, who is defined as an actor following an axiological rationality. As a consequence, communication campaigns on values and virtues of “alternative modes” are stipulated to achieve consent to change in the case of daily-life transport. In Lyon as elsewhere, these policies failed to meet with the expected success. The support to these plans and policies is not massive so that we observe strong resistances to injunctions to change. These resistances are not surprising in the case of low density spaces and are in line with the literature. However the resistances to modal change observed for the case of Lyon take place as well in central areas, accurately connected to public transportation services with high population density. We conclude that hypotheses of instrumental and axiological rationalities are limited in explaining the “reasons” of car use. Mainstream research literature on urban transport doesn’t go further than these two hypotheses. To contribute to this reflection we assume the hypothesis that habit - as a concept – can be mobilized to go beyond fruitless dualisms such as “individual vs. structure” or “choice vs. determinism” and enable the development of a rather phenomenological interpretation of transport behaviours. In order to identify the shapes and roles of habit in urban transport behaviours, we developed a two-step original method including the collection of comments recorded by car-drivers and a questionnaire. The latter enabled us to distinguish two sub-groups as regards to the strength of their automobile habit. As a major result we will show that automobile habit follows three dimensions, namely mental, temporal and spatial, and enable an explanation of user’s resistance to injunctions to modal change. In line with these results we will conclude with a critical reconsideration of transport policies based on injunctions to change, and with new operational and theoretical perspectives.
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Les conflits en aménagement éclairés par la question de la légitimité dans les discours : Le cas de la gouvernance des ISDND en France métropolitaine / Conflicts in spatial planning enlightened by the issue of legitimacy in discourses : The case of landfill governance in France

Matias Mendes, Marta 01 December 2015 (has links)
Si les installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) constituent des équipements indispensables à la filière de traitement des déchets à l’échelle nationale, leur insertion territoriale ne va pas de soi à l’échelle locale. Dans un contexte où la pénurie d’exutoire est déjà constatée dans certains départements, il importe que l'on s'interroge sur les variables et les enjeux des conflits qui entourent ce type d’équipements généralement « rejeté ». Partant du principe qu’ils peuvent s’avérer constructifs si bien appréhendés, il s’agit tout d’abord d’expliciter leur nature complexe en posant un cadre de compréhension pluridisciplinaire : le dispositif de gouvernance des ISDND. L’originalité de l’analyse vient du choix de l’entrée pour la recherche : celle de la légitimité. Omniprésente, la légitimité constitue un fil conducteur incontournable au sein des conflits où elle est tantôt accordée, tantôt contestée ou reconstruite. Pourtant, cette question est encore trop rarement abordée de front alors qu’elle est à même d’expliquer la systématisation des conflits au travers de l’expression des « troubles » que subissent les légitimités des acteurs concernés, entre crise et émergence. Pour saisir ces troubles, l’analyse de discours se révèle pertinente tant elle rend visible les jeux de légitimation qui traversent les situations conflictuelles. Il importe pour cela de redonner aux discours une place centrale en tant qu’ingrédients actifs du conflit et non pas seulement en tant que simples reflets des situations conflictuelles. En outre, cette recherche a pu démontrer que les mécanismes de reconnaissance qui sous-tendent la légitimité permettent de faire basculer les rapports de forces vers des rapports plus apaisés, propices à l’exercice de délibération. En effet, ces derniers sont plus à mêmes de permettre une évolution des attitudes des acteurs, d’un engagement dans le conflit vers un engagement dans la construction de projets collectifs légitimes. De ce fait, si les conflits observés expriment un besoin de changement, ils fournissent aussi des opportunités d’évolution. Enfin, même si la complexité des cas observés implique toujours une analyse fine au cas par cas, la gouvernance éclairée ici proposée a le mérite de tracer une voie possible de changement souhaité par bon nombre d’acteurs concernés. Le travail d’analyse amenant à la définition de cette gouvernance éclairée permet ainsi de porter un regard différent sur les conflits qui entourent la gouvernance des ISDND et ouvre de nombreuses perspectives de recherche. / If sanitary landfills are indispensable to waste management at the national level, their territorial integration is not so obvious at the local level. In a context of landfill shortage, already observed in some territories, it is important to question the variables and issues of conflicts which arise around this type of rejected equipment. Assuming they can be constructive if well apprehended, it is necessary firstly to clarify their complex nature by drawing a multidisciplinary framework: the landfills governance device. The originality of the analysis comes from the choice of focusing on the issue of legitimacy. Omnipresent, the legitimacy is an essential thread in conflicts where it is sometimes granted, sometimes contested or rebuilt. Yet, this issue is still too rarely tackled directly, even though it is able to explain the conflicts systematization through the expression of the “disturbances” experienced by the stakeholder’s legitimacies, between crisis and emergence. To capture those disturbances, the discourses analysis proves itself relevant as it reveals the legitimation processes that come across conflictual situations. Furthermore, this research has shown that the recognition mechanisms that underlie the legitimacy process allow a sliding from tense relations towards pacified relations, more favorable to the deliberation exercise. Indeed, they are able to allow changes in stakeholder’s attitudes, from a commitment into the conflict to a commitment in building legitimate collective projects. Thus, if the observed conflicts express a need for change, they also provide development opportunities. Finally, although the complexity of the observed cases always implies a detailed analysis on a case by case basis, the “enlightened governance” suggested here has the merit of drawing a possible path towards changes expressed by many stakeholders. The research led on the definition of this “enlightened governance” enables a different perspective on the conflicts surrounding the landfill governance and opens many research perspectives.
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Modalités d'existence de dispositifs urbains : Le cas de l'assainissement à Kanpur et Varanasi, Inde / Modalities of existence of urban devices : The case of sanitation in Kanpur and Varanasi, India

Vincent, Perrine 23 May 2013 (has links)
L’époque contemporaine se caractérise par une omniprésence de la technique, qui soulève des inquiétudes croissantes. Ce constat a conduit nombre de chercheurs à interroger les relations que la technique et la société entretiennent. Dans le sillage de ce questionnement, cette recherche vise à examiner en quoi les techniques sont parties prenantes des changements anthropiques à l’oeuvre, qu’ils soient d’ordre social, politique, culturel, religieux, environnemental, législatif. Pour ce faire, cette thèse étudie, à partir d’une approche ethnographique, les modalités d'existence de dispositifs urbains d’assainissement dans le cadre du Ganga Action Plan, lequel vise la dépollution du Gange. Ces modalités d’existence sont analysées à partir des chroniques des projets urbains se déroulant dans deux villes indiennes, Kanpur et Varanasi, et des controverses suscitées par leur mise en œuvre. Cette thèse démontre que les objets techniques et les activités qui leur sont liées, tout en confortant des règles déjà en place, en instituent de nouvelles, ce qui ne va pas sans susciter des résistances tant d’ordre social que politique. / The omnipresence of technology in the modern world is a source of growing concern and has led researchers to explore the relationship between technique and society. In the wake of this question research seeks to examine the ways in which technology is involved in on-going anthropogenic changes, whether they be of a social, political, cultural, religious, environmental or legislative nature. To this end, and using an ethnographic approach, this thesis studies the modalities of existence in urban water sanitation devices during the Ganga Action Plan’s program aimed at depolluting the river. These modalities of existence are analysed through the chronicles of urban projects taking place in two Indian towns, Kanpur and Varanasi, and controversies aroused by their implementation. This thesis demonstrates that technical objects and their associated activities, whilst following existing rules, also create new ones, which can provoke resistance of both social and political order.
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La politique d’éclairage public à Hà-Nội : Jeux d’acteurs et enjeux urbains / Lighting policy in Hanoi : Play of actors et urban challenges

Luong Thi, Ngoc Huyen 24 January 2012 (has links)
Grâce à la politique du "Doi moi", le développement urbain au Vietnam en général et l’évolution de l’éclairage urbain en particulier ont obtenu des résultats considérables. Quelques villes vietnamiennes ont recueilli des résultats appréciables dans la création d’une identité urbaine grâce à leur politique d’éclairage. Cependant, l’éclairage de la capitale Hanoï, une ville bien appréciée pour sa richesse des patrimoines culturels et architecturaux, n’a pas encore créé une profonde impression, en particulier l’éclairage de sa fête du Millénaire qui a été une déception bien qu’il ait été pris en charge par la plus grande société de tout pays dans le domaine de l’éclairage et qu’il ait reçu une somme énorme d’investissement considérable. Dans le contexte où l’éclairage urbain se développe et devient un facteur de développement socio-économique et un bon outil de valorisation d’identité urbaine aussi, l’attirance faible de l’éclairage a fait perdre plusieurs chances d’essor à Hanoï. L’obligation de l’élaboration de l’urbanisme lumière est un grand enjeu de la ville, surtout son dernier SDAU soulève encore bien des doutes. Même si l’on peut dresser un bon document d’urbanisme lumière pour Hanoï, lequel vise à économiser de l’énergie et à limiter les impacts de l’éclairage sur l’environnement, tout en répondant aux besoins de vision et de sécurité, à la création d’identité urbaine aussi, l’éclairage de Hanoï ne pourra pas prendre son envol tant que son marché non concurrentiel et non transparent continuera à régner. / Thanks to the policy of "Doi moi", urban development in Vietnam in general and the evolution of urban lighting in particular have achieved considerable results. Some cities in Vietnam have been successful in creating an urban identity through their lighting policy. However, the lighting in the capital Hanoi, a city highly appreciated for its riches in cultural and architectural heritages, has not created any good impression. Especially, the lighting during the Millennium celebrations was such a disappointment even though it was taken care by the biggest company of the country and received an enormous amount of investment. In the context where urban lighting develops and becomes a factor of socioeconomic development and a good tool in promoting urban identity, the poor attraction of lighting contributed to the loss of several chances for development for Hanoi. The obligation of elaborating a lighting planning is a big challenge for the city, especially when the most recent city planning of Hanoi has even raised more doubts. Even if they can create a good lighting planning for Hà-Nội, one that saves energy and limits the impacts of the lighting on the environment, while meeting the needs of vision and security, one that also creates an urban identity, the lighting of Hanoi will not be able to take off as long as its uncompetitive and non-transparent market will continue to reign.
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Fabrication et usage des écoquartiers français : éléments d'analyse à partir des quartiers De Bonne (Grenoble), Ginko (Bordeaux) et Bottière-Chénaie (Nantes) / Production and usages of French eco-neighbourhoods : analysis from the cas of De Bonne (Grenoble), Ginko (Bordeaux) and Bottière-Chénaie (Nantes)

Renauld, Vincent 28 June 2012 (has links)
Contrairement aux communautés écologiques pionnières et militantes (années 70/90) ainsi qu’aux premiers écoquartiers nord-européens pilotés par les collectivités lors de grands évènements médiatiques (milieu des années 90), les écoquartiers français relèvent de l’intégration progressive des préceptes de la ville durable au sein des modes de production ordinaires de l’urbain (années 2000). A ce titre, ils consistent à fabriquer dans un cadre émancipé du militantisme et de l’expérimentation de nouveaux aménagements (espaces verts rustiques, voiries douces, etc.) et de nouvelles constructions (isolation par l’extérieur, ventilation double-flux, sols écologiques, etc.) en adéquation avec les principes de durabilité. Cette tentative de généralisation de techniques innovantes au sein de la fabrication urbaine française s’accompagne alors d’une myriade de dispositifs éducatifs à destination des travailleurs du projet et futurs habitants du quartier. Ces outils consistent à inculquer aux différents publics ciblés les nouveaux savoir-faire et savoir-vivre nécessaires à la mise en œuvre et au fonctionnement des techniques écologiques. Ainsi, les usages sociaux des travailleurs et habitants posent problème à ceux qui fabriquent les écoquartiers. Ce problème traduit le hiatus entre la figure imaginaire de l’usager escomptée par la fabrication et la réalité des pratiques sociales régulées par les usages. Il indique le caractère socialement subversif de la production d’innovations techniques écologiques et par là même l’existence de nouvelles attentes sur les pratiques sociales. / Contrarily to the pioneer and militant ecological communities (in the 70s and 90s), and also to the first north-European eco-neighbourhoods run by local authorities during the huge press events in the middle of the 90’s, French eco-neighbourhoods come under progressive integration of the durable city’ principles within the modes of production for the ordinary urban space (years 2000). On this account, they consist in fabricating within an emancipated frame, activism and experimentation of new facilities (parks, road works, etc.) in compliancy with principles of durability. This attempt to generalise innovative techniques within the French urban fabrication is accompanied by a myriad of educative plans of action instilled to workers concerned by the project, and future inhabitants of the quarter. These tools assist in instilling new savoir-faire and savoir-vivre necessary for the implementation and functioning of ecological techniques to the different targeted publics. Thus, social usages of workers and inhabitants matter to those who fabricate eco-neighbourhoods. This matter underscores the hiatus between the imaginative figure of the user expected by the fabrication and reality of social practices, which usages regulate. It is indicative of the socially subversive character in the production of ecological and technological innovations, and at the same time the existence of new expectations on social practices.
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Politiques et techniques de l’éclairage public pour répondre aux enjeux du développement durable en France : Acteurs, mutations et impacts urbains / Political and technical of the street lighting to answer the stakes in the sustainable development in France : Actors, transformations and urban impacts

Rousseau, Thomas 30 September 2013 (has links)
L’importance du regard nocturne sur la ville et de l’intégration de l’éclairage artificiel dans le paysage s’intensifient alors même que le besoin d’une ville plus agréable et favorisant le lien social se fait sentir. Parallèlement, le contexte économique et social particulièrement difficile et les considérations environnementales de plus en plus fortes, imposent à la société et aux communes de s’adapter face aux enjeux et aux nouveaux paradigmes qui s’imposent. Dans ce contexte, l’éclairage urbain, au même titre que l’optimisation des politiques publiques dédiées aux transports, aux déchets ou à la gestion de l’eau, nécessite des approches nouvelles. L’aménagement nocturne de la ville cristallise des enjeux multiples et des besoins d’adaptation concernant la mise en valeur patrimoniale, la prise en compte des usages, le confort dans l’espace public, l’accompagnement des événements culturels, le balisage urbain, la maîtrise des coûts des dispositifs ou encore la préservation du ciel nocturne. Pour répondre aux besoins et mieux articuler l’éclairage public à la ville, la prise en compte des enjeux de la durabilité des lumières urbaines est essentielle. Les collectivités locales doivent concevoir des approches moins fonctionnalistes et plus qualitatives. Il s’agit de passer d’un éclairage public à l’aménagement des lumières urbaines ce qui appelle certaines questions. Quelles sont les politiques et les techniques de l’éclairage public mises en place pour répondre aux enjeux du développement durable ? Quels sont ces enjeux, en quoi sont-ils importants à prendre en compte dans le contexte socio-économique actuel ? Quelles sont les approches et stratégies mises en oeuvre ? Quels sont les acteurs clés pour répondre à ces enjeux ? Sont-elles uniformes sur l’ensemble du territoire ? Répondent-elles à un éclairage durable ? À partir d’une enquête auprès d’une centaine de communes de France métropolitaine, notre travail vise à mieux comprendre la prise en compte de la durabilité dans les politiques d’éclairage qui semblent principalement guidées par des stratégies économiques et la volonté de répondre au volet « économique » du développement durable. Parallèlement la dimension humaine et sociale de la durabilité dans l’éclairage public semble se développer avec une prise en compte grandissante des usages dans la ville. Nous verrons que les orientations des politiques d’éclairage évoluent. Quelles sont les idées neuves qui se diffusent ? Quels sont les impacts de la ville et la manière de l’aménager. Ce travail permet également de rappeler l’importance de l’urbanisme-lumière dans les politiques publiques, et de la place des usagers. Les orientations retenues par les communes, ne semblent pas dictées par l’offre technique et les fabricants, ni par le prix de l’énergie, mais plus par un ensemble combiné d’enjeux nocturnes selon la taille, les politiques urbaines et leur contexte géographique, culturelle et économique. / The importance of having a nocturnal look on the city and of integrating artificial lighting into the urban landscape is growing at the same time as the need for a more pleasant environment in the city favouring social cohesion. At the same time, the particularly difficult social and economic climate and the ever stronger environmental considerations are forcing society and town councils to change faced with the stakes and new paradigms which are essential. In this context, urban lighting requires new approaches in the same way as the optimization of public policies devoted to transport, waste or water management. The nocturnal development in the cities cristallizes the multiple stakes and needs for change concerning the development of cultural heritage, consideration of practices, the comfort of public space, the support for cultural events, urban marking, the cost control of plans or preserving the night sky. To meet the needs and better articulate street lighting, it is imperative to take into consideration the stakes concerning the durability of street lighting. Local authorities have to find less functionalist and more qualitative approaches. It is a case of moving from street lighting to the development of urban lighting. This brings up certain questions. What are the policies and techniques of street lighting set up to meet the requirements of sustainable development ? What are the stakes ? In what way is it important to take them into account in the current socioeconomic context ? What approaches and strategies are being put into action ? Who are the key players to meet these stakes ? Are they the same ones over the whole country? Do they meet the requirements of long-term lighting ? Based on a survey of around one hundred towns in metropolitan France, our work aims at a better understanding of the consideration of durability in the public policies of lighting which seem mainly guided by economic strategies and the will to meet the requirements of the « economic » section of sustainable development. At the same time, the human and social dimension of sustainability in public lighting seems to be developing with an ever growing consideration for practices in the cities. We shall see that the tendencies of public policies on lighting are changing. What new ideas are spreading around ? What are the impacts on the city and the way of developing it ? This work also allows us to remind ourselves of the importance of lighting management in public policies and of the place of the users. The tendencies accepted by the town councils do not seem to be dictated either by the technical offer and the manufacturers or by the price of energy but rather by a combined mix of nocturnal issues depending on the size of the town, urban policies and the geographical, cultural and economic context.
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Dispositifs techniques et ségrégations urbaines, le cas de l’éclairage urbain à Rio de Janeiro / Technical devices and urban segregation, the case of urban lighting in Rio de Janeiro

Chou, Ivone 11 October 2013 (has links)
La nuit ainsi que la favela sont des termes chargés d’ambiguïté, de discours contradictoires et de fantasmes qui imprègnent notre imaginaire. La nuit s’associe à la convivialité, à l’inspiration, à la fête. Mais à côté de la ville lumière, la nuit conserve sa part d’ombre, qui fonde un imaginaire collectif empreint de peurs susceptibles de renforcer les stigmates d'un territoire indésirable : la favela. Au regard de la conception et d’usages de l’espace urbain de Rio de Janeiro, les connaissances paraissent faibles concernant l’impact réel des actions menées en matière d’éclairage, sur la qualification, la perception et l’identité de la ville nocturne. Les mécanismes susceptibles de stimuler la ségrégation, ainsi que la fusion de différents espaces de la ville selon l’accès ou pas aux services d’éclairage public sont inconnus. L’originalité de ce travail réside dans l’analyse des enjeux sociaux de la lumière, pour comprendre la fragmentation urbaine. Un élément remarquable du paysage carioca est la distribution hétérogène des points lumineux dans le tissu urbain. La ségrégation de proximité entre quartiers et favelas, ont suscité chez nous des réflexions sur le rôle de la lumière comme indicateur de justice ou marqueur d’injustice dans l’espace urbain. C’est dans ce contexte que nous avons initié notre recherche, en nous centrant sur la question sociale, sur les effets des actions d’éclairage distinctes entre les beaux quartiers et les favelas, et sur la manière dont différentes populations les interprètent, les perçoivent, et les vivent. A partir d’analyses de cas des quartiers de Botafogo, Copacabana et Ipanema, ainsi que des favelas Santa Marta, Cantagalo et Pavão-Pavãozinho, nous procédons à l’analyse de la ségrégation de proximité et sur le rôle social de la lumière. La représentation d'opposition entre la lumière/l’ombre, le bien/le mal, s'emmêlent dans l'identification et l'expression des représentations de la nuit urbaine. Ces conflits et la complexité du paysage urbain nocturne de Rio en font un sujet singulier. / The night and the favela are complimentary when talking about of ambiguity, contradictory discourses and fantasies that pervade our imagination. The night is associated itself with usability, inspiration and party. But, next to the city of light, the night shows its dark side, which is based on a collective imagination, full of fears which strengthen the stigma of an undesirable territory: the favela. In relation to the design and uses of urban space in Rio de Janeiro, knowledge appears incomplete when analyzing the real impact of actions carried out in terms of lighting, the qualification, the perception and the identity of the city by night. The mechanisms that can stimulate the segregation and merge different spaces in the city, according of access or not to the public lighting services, are unknown. The originality of this work relies on the analysis of social issues of light, to understand urban fragmentation. A remarkable feature of the carioca landscape is the heterogeneous distribution of the points of light in the urban landscape. The proximity between neighborhoods and favelas, have prompted reflections on the role of the light as justice indicator or marker of injustice in the urban space. In this context we initiated our research by focusing on the social question, the lighting effects of distinct actions between the wealthy neighborhoods and favelas, and how different individuals interpret, perceive and live there. From the case analysis of neighborhoods of Botafogo, Copacabana and Ipanema, as well the favelas Santa Marta, Cantagalo and Pavão-Pavãozinho, we proceeded to analyze the segregation of proximity and the social role of the light. The representation of opposition between light/shadow, good/bad, becomes entangled in the identification and representative expressions of urban night. These embedded conflicts and the complexity of the urban landscape make the whole a singular subject.
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Les enjeux territoriaux contemporains de l’endiguement en milieu urbain : L’évolution des rives du fleuve Rouge à Hanoï / The contemporary territorial wagers of urban dyke embankment : Revolution of the riverside of Red river, Hanoi

Le, Ha Phong 30 November 2016 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’analyser les caractéristiques de la relation entre les villes et leurs fleuves, ainsi que les transformations des zones riveraines sous l’effet de l’urbanisation, avec le cas d’études de Hanoï et le fleuve Rouge, qui est représentatif de cette relation des pays du sud-est asiatique. Ce fleuve est la base importante de l’installation des Vietnamiens, de l’évolution des zones riveraines et de la forme urbaine de Hanoï. Sa relation avec cette ville est structurée par des caractères contradictories. Le fleuve offre la ville des opportunités, mais la menace par un risque d’inondations : tout d’abord, il contribue à développer l’agriculture en alimentant la ville en eau et alluvions, effectue un axe de transport fluvial important et constitue la forme d’une ville au milieu des eaux. Mais ses crues sont toujours un péril persistant de la ville. Au long de l’histoire, les habitants ont cherché à s’adapter au courant du fleuve. La construction et l’évolution de la digue est l’exemple de cette adaptation. La digue protège la ville contre les inondations, mais la sépare en deux parties. Cette séparation entraîne beaucoup de problèmes. Sous l’urbanisation et en raison du manque d’un cadastre d’autorités, les zones densément peuplées hors digue au centre ville et les nouveaux quartiers riverains du sud se transforment rapidement. Donc, une recherche pluridisciplinaire a été effectuée pour analyser le processus et les conséquences de ces transformations. Dans le contexte de la « nouvelle capitale » depuis 2008 et de son schéma directeur pour le développement de 2030, avec plusieurs stratégies du développement, l’étalement urbain et la migration vers le centre ville, cette recherche s’appuie particulièrement sur l’évolution économique suite aux changements administratifs, les questions foncières, les transformations des infrastructures et leurs conséquences environnementales des nouveaux quartiers ; les problèmes sociaux et démographiques des zones centrales où concentrent un grand nombre de migrants ; l’hésitation entre la préservation des valeurs architecturales et la modernité des villages de métiers. Enfin, la thèse cherche à analyser aussi les impacts de ces transformations sur le développement urbain de Hanoï, surtout au niveau du paysage et de la technique urbaine. / This thesis is aimed to analyze the characteristics of the relation between cities and rivers, and also the transformations of riverine zones under urbanization, with the case study of Hanoi and Red river, which is typical of this relation in Southeast Asia. Red river is an important base of Vietnamese’s settlement, the evolution of the riverine zones and urban water form of Hanoi. Its relation with the city is built by some contrary characteristics. The river brings the city opportunities, but also threatens it with a risk of inundation: firstly, the river contributes to the development of agriculture by bringing water and depositing alluvium on the riverbank; it also creates an important fluvial traffic and make up the city’s form. However, flood from the river is always a persistent peril. Throughout the history, the inhabitants have been seeking to cohabit with the river. The construction and the evolution of the dyke is a typical example of this process. The dyke prevents the river from flooding the city, but it also divides the city into 2 parts. This separation brings on many problems. Under pressure of urbanization and lack of land register, the densely populated outside-dyke zones in city center and the new urban quarters in the South are transforming rapidly. Accordingly, an interdisciplinary research was carried out in order to analyze the process and the consequences of these transformations. In the context of a « new capital » from 2008 and its master plan for 2030 with many development strategies concerning urban expansion and the migration towards the city center, this research focus on economic evolution, land dispute, transformations of the system of urban infrastructure and their environmental consequences in the new riverine urban quarters, social problems in the central zones where concentrated by a lot of immigrants, the hesitation between modernity and tradition in the handicraft villages. Finally, this thesis is aimed to analyze the contrary impacts of these transformations to urban development of Hanoi, especially in landscape and in urban infrastructure.
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Urban public spaces’ role and repercussions in urban transformational interventions case of Guayaquil, Ecuador / Les rôles et les répercussions des Espaces Publics Urbains dans les processus de transformation urbaine : Le cas de Guayaquil, Équateur

Viteri Palomeque, Maria Fernanda 12 July 2017 (has links)
À partir des transformations d'espaces publics urbains de Guayaquil (Équateur), trois processus d’intervention ont été distingués : régénération, rénovation, et autoréhabilitation. Ceux-ci ont commencé en raison des conditions d'habitabilité négligées de ces espaces, cette habitabilité externe devenant un enjeu majeur pour la ville. Trois zones principales de changement ont été définies : le centre-ville, la banlieue d’Estero Salado et l’Île Santay. De ceci, trois typologies d’espaces publics urbains ayant trait aux cours d’eau ont été respectivement définies : malecones, parcs linéaires et parc de mangrove. Les changements récents sont également basés sur des objectifs nationaux plus larges : le Buen Vivir et les Droits de la Nature (Constitution équatorienne de 2008). Des méthodes spécifiques ont constaté la pertinence des espaces publics et leurs fonctions dans les dimensions diverses des logiques de la ville, obtenant plusieurs résultats. D’abord, les causes du succès (ou non) des interventions des espaces publics ont été identifiées, ainsi que la façon dont ces interventions ont été accompagnées de problèmes sociaux, ce qui rendait vulnérable le droit à la ville des habitants. Ces premiers résultats ont été obtenus grâce à un travail de terrain : l'observation participative, des enquêtes et entretiens de fonctionnaires, d’habitants et/ou d’utilisateurs. Cela a amené à ce que la conception générale des espaces publics soit redéfinie au niveau local pour cette recherche. Dans cette analyse sociale et spatiale, émergent un processus d'homogénéisation des espaces publics, une mutation d'usages et une fragmentation spatiale. Tous ces problèmes ont remis en doute un des éléments importants de la planification des espaces publics : le design urbain, qui est un paramètre, entre autres, de la qualité et de la perception de ces espaces, influençant la relation environnement/humain (testée par l'analyse sensorielle des méthodes exploratoires). Ainsi, les changements de ces espaces publics affectent les interactions et le comportement humain, produisant une nouvelle urbanité pour les guayaquileños, qui leur donne une fierté identitaire. À la lumière de telles situations complexes, les procédés actuels de « faire la ville » ont été remis en cause. De cette façon, le paradigme traditionnel des espaces publics (connu pour être des zones résiduelles et/ou secondaires dans la planification), peut être inversé en un paradigme dans lequel ils sont considérés comme des liens et des médiateurs, structurant la ville dans sa morphologie, sa planification et ses dimensions liées aux êtres humains. En effet, les espaces publics peuvent constituer un sous-système concentrant la planification, le design, la construction et la gestion du système de la ville. / From Guayaquil’s urban public spaces transformations, three interventional processes were distinguished: regeneration, renovation, and rehabilitation. These started due to neglected exterior habitability conditions as the city’s livability was at stake, defining three main zones of change: city center, Estero Salado suburbs, and Santay Island. From this, three waterside urban public spaces’ typologies were respectively defined: malecones, linear parks and mangrove-park. The recent changes are based as well on broader national goals: Buen Vivir and Rights of Nature (Ecuador’s 2008 Constitution). Specific methods identified public spaces’ relevance and functions in various dimensions of the city’s logics, obtaining several findings. Firstly, it could be identified why public spaces’ interventions have been successful or unsuccessful, and how this lead to social problems in which people’s right to the city is at stake. This was done through fieldwork: participant observation, surveys and interviews to civil servants, inhabitants or users. This lead to redefine the concept of public spaces into local definitions. In this social and spatial analysis, a public spaces’ homogenization process is happening, mutation of uses and spatial fragmentation. All this problems re-questioned one of the elements at stake when planning public spaces: urban design, which can be responsible of public spaces’ quality, perceptions, among others, influencing the human-environment relationship (tested through sensorial analysis exploratory methods). Certainly, the changes of these public spaces affect human interactions and behavior, generating a new-styled urbanity for Guayaquileños, an identity to be proud of. In light of such complex situations, the current ways of making the city were questioned. In this way, the traditional paradigm of public spaces as residual or secondary areas in planning can be inverted, based on public spaces as linkers and mediators, which structure the city in its morphological, planning, and human related dimensions. Indeed, public spaces can constitute a subsystem to focus on planning, designing, constructing, and managing the city system.

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