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Approche multimodale de la mobilité urbaine : développement d'un outil d'aide à la prise de décision

Glaus, Mathias January 2007 (has links) (PDF)
La voiture individuelle a permis d'agir directement sur les contraintes associées aux temps de déplacements en facilitant la mobilité individuelle et a engendré une évolution des villes qui se caractérise par des processus qui s'autoalimentent : une dispersion urbaine, une spécialisation fonctionnelle des zones et une croissance du trafic automobile. Le transport de masse conventionnel (métro, tramway, train léger), comme seule alternative à la dépendance automobile, s'adapte difficilement à cette nouvelle réalité pour répondre à une mobilité qui s'exprime variablement dans le temps et dans l'espace. Dans ce contexte, les Systèmes de Transport Cybernétiques (STC) se présentent comme une alternative technologique propice à répondre à cette mobilité collective individualisée en offrant, en tout temps, un service sur demande par le partage de véhicules automatisés fonctionnant en réseau. Si la voiture est synonyme de liberté individuelle, en revanche son utilisation privilégiée mène à un déséquilibre du système de mobilité qui se traduit par les phénomènes d'engorgements du réseau routier. À l'inverse, le transport de masse est stable à l'extrême en assujettissant les usagers à son mode opératoire rigide (corridors et cadences des véhicules préétablis). En rupture avec ces deux modes de fonctionnement, la dynamique du système de mobilité par STC repose sur la capacité à anticiper le besoin ainsi que sur la configuration des véhicules dans le réseau pour desservir adéquatement la demande individuelle formulée aux différents lieux du périmètre urbain desservi. Les résultats de la recherche ont montré que le besoin individuel en déplacements peut être appréhendé comme un phénomène chaotique. La reconstruction de l'espace d'encastrement à sept dimensions associées à la série chronologique du besoin en déplacements pour un édifice au centre-ville de Montréal permet de reconstruire le profil du besoin par pas de temps de deux minutes, à partir des événements préalablement enregistrés. Basée sur la capacité des véhicules d'un STC d'emprunter l'ensemble des voies de guidages et l'identification des stations de départ et d'arrivée de chaque demande préalablement aux déplacements, l'application du principe du maximum d'entropie permet d'identifier les itinéraires individuels des véhicules. L'application du principe, développé à partir des relations de l'entropie statistique et de la théorie de l'information, permet de diffuser les véhicules dans le réseau sous contrainte du respect des demandes des usagers et ainsi de minimiser le phénomène d'engorgement. Dans une approche dynamique de l'évolution du système, la configuration des véhicules dans un réseau STC se modifie en fonction des demandes et doit s'organiser pour répondre aux besoins à venir. Par analogie avec les systèmes naturels, l'application des principes thermodynamiques de l'enthalpie et de l'entropie permettent d'expliciter la relation entre le besoin en déplacement et l'état du système. Par raisonnement déductif, les résultats explicitent le principe d'une configuration des véhicules dans le réseau basée sur des critères caractérisant l'état du système dans sa globalité plutôt que sur des critères de proximité et de distances à parcourir. Les résultats obtenus sur la base de l'application des lois comportementales des systèmes naturels (phénomènes chaotiques et principes thermodynamiques) sont intégrables dans un modèle. Ce dernier, en tant qu'outil de représentation, permet de mettre en évidence les fonctionnalités dynamiques qui d'une part animent le système et, d'autre part en assurent la cohérence pour satisfaire les besoins individuels dans le temps et dans l'espace. Cette capacité de s'adapter aux caractéristiques du milieu dans lequel un STC est implanté, permet de générer une synergie avec les transports conventionnels pour une diversification de l'offre en transport collectif apte à s'adapter aux multiples dimensions de la demande individualisée en mobilité. Finalement, la démarche développée initie un changement de paradigme dans le domaine du transport collectif en privilégiant la variété des moyens (multiples modes et multiples itinéraires) pour rejoindre les différents lieux plutôt que la singularité d'un transport de masse. Ce changement de paradigme trouve également un écho en urbanisme où une organisation multifonctionnelle des zones urbaines favorise une accessibilité de proximité diversifiée.
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Éléments pour une mobilité quotidienne compatible avec le transport durable au Vietnam : enjeux et perspectives d'un report modal vers les transports collectifs et les transports non motorises, le cas de Hanoï

Nguyen, Thi Thanh Huong 14 December 2011 (has links) (PDF)
L'hégémonie des modes de transport motorisés individuels est aujourd'hui un des problèmes ardus dans le domaine du transport urbain. Avec l'objectif du développement durable des villes, le développement durable du transport et de la mobilité, en limitant les nuisances du système de transport motorisé (la congestion, la pollution, l'insécurité routière, la dégradation du paysage, l'externalité des modes non-motorisés, l'inégalité sociale, etc.) est aussi une demande essentielle et urgente dans beaucoup de villes du Monde, dont le Vietnam. Hanoi est une grande agglomération vietnamienne où les motos (2 roues à moteur) jouent actuellement jusqu'à 80% des déplacements quotidiens des habitants, et le transport en commun par bus assure une petite partie seulement des déplacements des gens. Les habitants de Hanoi vivent dans un milieu de congestion et de pollution de l'air très grave. Les politiques des autorités vietnamiennes visant à restreindre les modes motorisés privés et encourager les reports modaux vers les transports en commun et les modes non-motorisés (la marche, le vélo) n'ont pas les résultats escomptés. Pour répondre à la question " pour quelle raison les reports modaux vers les TC et les modes non-motorisés ne sont pas largement mis en place " et " pour quelle raison les politiques de transport urbain ont échoué ", dans le cadre de ma thèse, j'ai réalisé des enquêtes ménage de transport auprès des habitants à Hanoi et des entretiens profonds auprès des experts et des autorités vietnamiennes en souhaitant avoir la réponse sous deux l'angle : l'angle socio-mobile et l'angle politique. Sous l'angle socio-mobile, mes enquêtes contribuent à une meilleure connaissance des déterminants du choix modal dans la mobilité quotidienne de différentes catégories de population à Hanoi, d'expliquer les raisons, les obstacles à un report modal vers les TNM et les TC pour différents types de déplacements, de connaître les raisons profondes du report modal observé chez certains enquêtés. Sous l'angle politique, j'observe si les conditions des politiques sont remplies ou non pour une mise en place des reports modaux chez les habitants. Enfin, l'objectif de la thèse est aussi de créer un modèle d'analyse sur la mobilité urbaine, le choix modal et le report modal spécifiquement pour le cas de Hanoi, qui formera une bonne référence pour la définition des politiques de transport urbain durable.
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Éléments pour une mobilité quotidienne compatible avec le transport durable au Vietnam : enjeux et perspectives d’un report modal vers les transports collectifs et les transports non motorises, le cas de Hanoï / Factors for a daily mobility compatible with transport sustainable in Vietnam : challenges and prospects for a modal shift towards public transport and non-motorized transports, the case of Hanoi

Nguyen, Thi Than Huong 14 December 2011 (has links)
L’hégémonie des modes de transport motorisés individuels est aujourd’hui un des problèmes ardus dans le domaine du transport urbain. Avec l’objectif du développement durable des villes, le développement durable du transport et de la mobilité, en limitant les nuisances du système de transport motorisé (la congestion, la pollution, l’insécurité routière, la dégradation du paysage, l’externalité des modes non-motorisés, l’inégalité sociale, etc.) est aussi une demande essentielle et urgente dans beaucoup de villes du Monde, dont le Vietnam. Hanoi est une grande agglomération vietnamienne où les motos (2 roues à moteur) jouent actuellement jusqu’à 80% des déplacements quotidiens des habitants, et le transport en commun par bus assure une petite partie seulement des déplacements des gens. Les habitants de Hanoi vivent dans un milieu de congestion et de pollution de l’air très grave. Les politiques des autorités vietnamiennes visant à restreindre les modes motorisés privés et encourager les reports modaux vers les transports en commun et les modes non-motorisés (la marche, le vélo) n’ont pas les résultats escomptés. Pour répondre à la question « pour quelle raison les reports modaux vers les TC et les modes non-motorisés ne sont pas largement mis en place » et « pour quelle raison les politiques de transport urbain ont échoué », dans le cadre de ma thèse, j’ai réalisé des enquêtes ménage de transport auprès des habitants à Hanoi et des entretiens profonds auprès des experts et des autorités vietnamiennes en souhaitant avoir la réponse sous deux l’angle : l’angle socio-mobile et l’angle politique. Sous l’angle socio-mobile, mes enquêtes contribuent à une meilleure connaissance des déterminants du choix modal dans la mobilité quotidienne de différentes catégories de population à Hanoi, d’expliquer les raisons, les obstacles à un report modal vers les TNM et les TC pour différents types de déplacements, de connaître les raisons profondes du report modal observé chez certains enquêtés. Sous l’angle politique, j’observe si les conditions des politiques sont remplies ou non pour une mise en place des reports modaux chez les habitants. Enfin, l’objectif de la thèse est aussi de créer un modèle d’analyse sur la mobilité urbaine, le choix modal et le report modal spécifiquement pour le cas de Hanoi, qui formera une bonne référence pour la définition des politiques de transport urbain durable. / The hegemony of private motorized transport is nowadays one of the difficult problems in the field of urban transport. In the objective of urban sustainable development, sustainable transport and mobility by reducing consequences from motorized transport system (congestion, pollution, road safety, landscape degradation, the externality of non-motorized modes, social inequality, etc.) which is an essential and urgent demand in many cities in the world, including Vietnam. Hanoi is a large city in Vietnam where bikes (2 wheelers) are currently up to 80% of the daily movements of people, and public transport by bus provides only a small part of the movement of people. The people of Hanoi are living in an environment of very serious congestion and air pollution. Policies of the Vietnamese authorities to restrict private motorized modes and to encourage modal shift towards public transport and non-motorized modes (walking, cycling) have no outcome. To answer the question "why the modal shift towards the TC and non-motorized modes are not well set up" and "why the urban transport policies are stranded," as part of my thesis, I conducted surveys of household transport to the residents in Hanoi and deep interviews with experts and Vietnamese authorities hoping to have the answer in two terms: social and political. In terms of society, my investigations contribute to a better understanding of the determinants of mode choice in daily mobility of different social classes in Hanoi, to explain the reasons, barriers to a modal shift to NMT and TC for different types of travel, to know the underlying reasons of modal shift observed in some respondents. In terms of policy, I note that if the conditions of the policy are implemented or not for a modal shifts from bikes towards public transport. In the end, the objective of the thesis is also creating an analysis model of urban mobility, modal choice and modal shift, specifically for the case of Hanoi, which will form a good reference for the definition of sustainable urban transport policies.
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Eléments pour la prise en compte de l’habitude dans les pratiques de déplacements urbains : Le cas des résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement sur l’agglomération lyonnaise / Elements to consider habits in urban transports practices : Resistances to injunctions to change in metropolitan Lyon as a case study

Buhler, Thomas 01 October 2012 (has links)
Depuis une trentaine d’années en France, les politiques de déplacement visent une réduction de l’usage de l’automobile en ville. En suivant diverses formulations et niveaux de contrainte sur l’usage des modes, ces politiques impactent les environnements urbains, et s’accompagnent dans les années 2000 de dispositifs communicationnels et informationnels visant à obtenir un changement de pratiques de la part des usagers. Les injonctions de la collectivité au changement de mode peuvent ainsi prendre des formes implicites ou explicites. Les injonctions implicites traduisent l’hypothèse d’une rationalité instrumentale prédominante chez l’usager-acteur, à la recherche de l’alternative « optimale » et modifient en conséquence l’environnement urbain au profit des modes « alternatifs » à la voiture. Les injonctions explicites s’adressent quant à elles à un usager, dont la rationalité serait davantage axiologique et s’attachent à le convaincre de changer de pratique par des campagnes de communication destinées à promouvoir des vertus et des valeurs associées aux modes alternatifs. A Lyon comme ailleurs, ces politiques ne sont pas couronnées du succès espéré. L’adhésion aux dispositifs mis en place n’est pas massive, de sorte que nous constatons de fortes résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement. Que l’usage de la voiture reste prépondérant dans les espaces peu denses ne surprend pas, mais la résistance au changement de mode concerne également les communes centrales, denses et correctement desservies par les modes alternatifs. Nous en concluons que les hypothèses de la rationalité instrumentale et/ou axiologique de l’usager de la voiture ne suffisent pas à couvrir les raisons de la pratique automobile. En outre, la littérature de la recherche sur les déplacements urbains ne dit guère plus que ces deux hypothèses sur les comportements de mobilité. Que les approches scientifiques du choix modal reposent sur une théorie de la décision ou mobilisent les structures sociales pour expliquer les comportements, elles ne parviennent pas à expliquer et à rendre compte des résistances aux injonctions. Pour contribuer à cette réflexion, nous faisons l’hypothèse que le concept d’habitude peut utilement être convoqué, pour dépasser les dualismes « individu-structure » ou « choix-déterminisme » et permettre une lecture plus phénoménologique des pratiques de déplacements quotidiens. Nous avons donc développé une méthode originale en deux temps : des commentaires enregistrés par les acteurs-usagers en situation de déplacement, puis un questionnaire. Nous montrerons en quoi la force de l’habitude, constituée de trois dimensions (psychique, temporelle, spatiale) permet d’expliquer la résistance des usagers aux injonctions au changement de mode. Nous conclurons par la remise en cause des politiques de déplacement injonctives, et par la proposition de nouvelles perspectives tant opérationnelles et théoriques. / Since the 80’s the majority of French cities developed transport policies aiming at reducing car use. This involves the development of specific urban transport policies following various formulas (such as modal-shift, intermodal or multimodal policies) and various constraint levels on car use (incentive or restrictive policies). Several communicational and informational plans emerged since the 2000’s and support these policies in order to enable a change in urban transport practices. Local authorities’ injunctions to modal change take two principal shapes that are rather implicit or explicit. Implicit injunctions to modal change indicate a first hypothesis on the car-user developed by local authorities in charge of transportation planning and policies. This first hypothesis assumes a car-user in search of the “optimal” mode, and stipulates as a consequence a modification of urban environments in favor of “alternative modes” to make him change. Regarding explicit injunctions, a second hypothesis is assumed on the car-user, who is defined as an actor following an axiological rationality. As a consequence, communication campaigns on values and virtues of “alternative modes” are stipulated to achieve consent to change in the case of daily-life transport. In Lyon as elsewhere, these policies failed to meet with the expected success. The support to these plans and policies is not massive so that we observe strong resistances to injunctions to change. These resistances are not surprising in the case of low density spaces and are in line with the literature. However the resistances to modal change observed for the case of Lyon take place as well in central areas, accurately connected to public transportation services with high population density. We conclude that hypotheses of instrumental and axiological rationalities are limited in explaining the “reasons” of car use. Mainstream research literature on urban transport doesn’t go further than these two hypotheses. To contribute to this reflection we assume the hypothesis that habit - as a concept – can be mobilized to go beyond fruitless dualisms such as “individual vs. structure” or “choice vs. determinism” and enable the development of a rather phenomenological interpretation of transport behaviours. In order to identify the shapes and roles of habit in urban transport behaviours, we developed a two-step original method including the collection of comments recorded by car-drivers and a questionnaire. The latter enabled us to distinguish two sub-groups as regards to the strength of their automobile habit. As a major result we will show that automobile habit follows three dimensions, namely mental, temporal and spatial, and enable an explanation of user’s resistance to injunctions to modal change. In line with these results we will conclude with a critical reconsideration of transport policies based on injunctions to change, and with new operational and theoretical perspectives.
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LA REORGANISATION DU SYSTEME DE TRANSPORT COLLECTIF DE SURFACE A CARACAS A PARTIR DE LA MISE EN SERVICE DU METRO

Ocana Ortiz, Rosa 30 April 1993 (has links) (PDF)
A Caracas, comme dans la plupart des villes où il a été envisagé de mettre en place un métro, celui-çi est conçu comme l'épine dorsale du système de transport de la ville. Pour mettre cette conception en pratique, il est normalemeont nécessaire de restructurer le réseau de transport de surface et de repenser le système de transport. Le modèle promu par la RATP, concepteur du métro de Caracas, implique en particulier de s'attacher aux relations entre les différents modes de transport, à travers la création d'une autorité organisatrice de transport et une intégration intermodale (physique, tarifaire et institutionnelle). A Caracas, comme ailleurs, ces problèmes sont abordés dans le projet du métro mais sur le terrain, peu de solutions concrètes sont évoquées. D'où l'objet de cette thèse de connaître la transformation de l'offre de transport collectif urbain de Caracas après la mise en service du métro et de comprendre pourquoi l'intégration des différents modes de transport collectif urbain a été impossible
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Les autobus en site propre intégral, une solution à la crise des transports dans les grandes agglomérations subsahariennes

Sahabana, Maïdadi 11 July 2006 (has links) (PDF)
Malgré un ralentissement du rythme, la population des grandes agglomérations subsahariennes continue de croître. Outre la génération de nouveaux besoins en déplacements, cette croissance se traduit par un rallongement des distances intra-urbaines. Elle conduit à une concentration des déplacements longue distance sur un nombre réduit d'axes de liaison centre/périphérie. Le transport artisanal, qui assure l'essentiel des déplacements mécanisés dans les villes africaines s'avère insuffisant pour satisfaire les niveaux de demande sur les axes les plus sollicités et est incapable d'assurer une bonne couverture spatiale des aires urbaines étendues. L'aménagement de systèmes d'autobus en site propre intégral – option technique et organisationnelle développée par certaines villes latino-américaines – constitue une solution à la crise des transports urbains subsahariens. Contrairement aux systèmes ferroviaires, sa mise en place et son exploitation sont financièrement accessibles aux agglomérations subsahariennes. Le niveau d'investissement qu'exige la construction de tels équipements est accessible à condition d'être pris en charge par la puissance publique et la durabilité du service fourni est envisageable à travers une exploitation entrepreneuriale et privée. Les autobus en site propre intégral, en tant que système de transport urbain de masse, sont d'abord une réponse efficace aux liaisons centre/périphérie à forte demande dans les agglomérations subsahariennes. Grâce à un usage optimisé des infrastructures, des véhicules de transport collectif et un recours à des mesures d'aide à l'exploitation, ce système permet de transporter un grand nombre de passagers tout en minimisant les temps de déplacement et les externalités négatives générées par les transports urbains. Mais surtout, un système d'autobus en site propre intégral introduit une logique de hiérarchisation et de complémentarité de l'offre de transport urbain. Il impose ainsi une vision d'ensemble dans l'organisation des transports urbains. Parce qu'il représente une amélioration qualitative de la mobilité urbaine et un marquage physique fort de l'espace urbain sur une durée relativement longue, il constitue un levier, d'une part, pour une remise en cause du cadre organisationnel et réglementaire défaillant des transports urbains subsahariens, d'autre part, pour une restructuration de l'offre actuelle. Les autobus en site propre intégral représentent donc un moyen de mettre en place une offre adaptée aux flux de déplacements propres aux grandes agglomérations, entre des liaisons centre/périphérie très sollicitées et d'autres qui le sont moins, et d'organiser une meilleure complémentarité entre ces différentes échelles.
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Analyse de la qualité de vie autour des infrastructures du transport urbain à Hanoi

Nguyen, Van Dung January 2006 (has links) (PDF)
Notre recherche porte sur l'analyse de la qualité de vie autour des infrastructures de transport urbain de Hanoi, la capitale du Vietnam. L'objectif de notre recherche est de comprendre l'influence des infrastructures urbaines sur la qualité de vie des habitants riverains. Pour réaliser cette étude empirique, nous avons choisi d'étudier le phénomène autour de deux des plus importants ouvrages du transport urbain à Hanoi, la rocade de Vong et la station de bus inter-provincial de Giap Bat. Notre recherche est essentiellement éclairée par les théories de Jan Gehl (1979) et de William H. Whyte (1980). Selon eux, la qualité d'un espace public peut être déterminée en rapport au nombre d'activités facultatives (récréatives et sociales) que l'on y fait. Les auteurs proposent aussi d'utiliser la méthode ethnographique dans les recherches sur la qualité urbaine. Sur la base de ces théories, nous avons élaboré deux hypothèses. La première pose que la proportion d'activités facultatives faites dans les espaces publics à Hanoi est un indicateur de la qualité de vie dans ces lieux. La deuxième cherche à démontrer que l'emploi du questionnaire fermé pour mesurer la qualité de vie résulte en des résultats peu fiables. Nous avons employé l'ethnographie (l'observation et l'entrevue ethnographique) comme méthode de recherche principale. Avec cette méthode, nous avons cherché à identifier la proportion de fréquentation « facultative » et de non-fréquentation des habitants dans les espaces publics. Cette proportion permet d'expliquer la qualité réelle des espaces publics autour des infrastructures urbaines ainsi que les besoins des populations concernées. Nous avons réalisé parallèlement un questionnaire traditionnel pour comprendre la perception des habitants qui se trouvent aux abords des infrastructures urbaines. Les deux volets, qualitatif et quantitatif, nous ont donné des résultats différents. Malgré la grande inquiétude des habitants vis-à-vis de la pollution des quartiers, le manque d'espaces verts et l'insécurité, une partie des répondants se sont montrés satisfaits de leur environnement de vie lors des entrevues formelles. La comparaison des résultats de ces deux volets nous a aidé à affirmer que l'ethnographie était une méthode fiable dans les recherches sur la qualité de vie en milieu urbain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Qualité de vie, Espace public, Ethnographie, Activités facultatives.
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Eléments pour la prise en compte de l'habitude dans les pratiques de déplacements urbains : Le cas des résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement sur l'agglomération lyonnaise

Buhler, Thomas 01 October 2012 (has links) (PDF)
Depuis une trentaine d'années en France, les politiques de déplacement visent une réduction de l'usage de l'automobile en ville. En suivant diverses formulations et niveaux de contrainte sur l'usage des modes, ces politiques impactent les environnements urbains, et s'accompagnent dans les années 2000 de dispositifs communicationnels et informationnels visant à obtenir un changement de pratiques de la part des usagers. Les injonctions de la collectivité au changement de mode peuvent ainsi prendre des formes implicites ou explicites. Les injonctions implicites traduisent l'hypothèse d'une rationalité instrumentale prédominante chez l'usager-acteur, à la recherche de l'alternative " optimale " et modifient en conséquence l'environnement urbain au profit des modes " alternatifs " à la voiture. Les injonctions explicites s'adressent quant à elles à un usager, dont la rationalité serait davantage axiologique et s'attachent à le convaincre de changer de pratique par des campagnes de communication destinées à promouvoir des vertus et des valeurs associées aux modes alternatifs. A Lyon comme ailleurs, ces politiques ne sont pas couronnées du succès espéré. L'adhésion aux dispositifs mis en place n'est pas massive, de sorte que nous constatons de fortes résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement. Que l'usage de la voiture reste prépondérant dans les espaces peu denses ne surprend pas, mais la résistance au changement de mode concerne également les communes centrales, denses et correctement desservies par les modes alternatifs. Nous en concluons que les hypothèses de la rationalité instrumentale et/ou axiologique de l'usager de la voiture ne suffisent pas à couvrir les raisons de la pratique automobile. En outre, la littérature de la recherche sur les déplacements urbains ne dit guère plus que ces deux hypothèses sur les comportements de mobilité. Que les approches scientifiques du choix modal reposent sur une théorie de la décision ou mobilisent les structures sociales pour expliquer les comportements, elles ne parviennent pas à expliquer et à rendre compte des résistances aux injonctions. Pour contribuer à cette réflexion, nous faisons l'hypothèse que le concept d'habitude peut utilement être convoqué, pour dépasser les dualismes " individu-structure " ou " choix-déterminisme " et permettre une lecture plus phénoménologique des pratiques de déplacements quotidiens. Nous avons donc développé une méthode originale en deux temps : des commentaires enregistrés par les acteurs-usagers en situation de déplacement, puis un questionnaire. Nous montrerons en quoi la force de l'habitude, constituée de trois dimensions (psychique, temporelle, spatiale) permet d'expliquer la résistance des usagers aux injonctions au changement de mode. Nous conclurons par la remise en cause des politiques de déplacement injonctives, et par la proposition de nouvelles perspectives tant opérationnelles et théoriques.
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Résilience des systèmes de transport guidé en milieu urbain : approche quantitative des perturbations et stratégies de gestion / Resilience of urban guided transport systems against natural risks : a quantitative approach and associated protection strategies

Gonzva, Michaël 08 March 2017 (has links)
Lorsque surviennent des risques naturels, les dommages aux systèmes urbains représentent habituellement des conséquences économiques et sociales importantes. Parmi eux, les systèmes de transport guidé restent aujourd'hui particulièrement vulnérables notamment face au risque inondation. Par ailleurs, le concept de résilience connait d’importants développements dans le domaine de la gestion des risques naturels. La résilience peut se définir comme la capacité d’un système à absorber une perturbation et à récupérer ses fonctions à la suite de celle-ci.L’objectif de la thèse est d’étudier la vulnérabilité et la résilience des systèmes de transport guidé face au risque inondation à partir d’une analyse des mécanismes de défaillance. Ces systèmes sont assimilables à des systèmes hautement compliqués avec de multiples interdépendances entre les éléments. Etudier ces interdépendances, dans le cas d’une inondation, permet une approche comparative des trois configurations traditionnelles d’implantation d’un système de transport guidé~: en souterrain, en surface et en aérien.Cette démarche qualitative est combinée à une modélisation probabiliste, basée sur l’utilisation des réseaux bayésiens, du système soumis à un risque inondation. La thèse présente la démarche construite qui rend possible~: l’élaboration d’une approche globale c’est-à-dire de l’occurrence de l’aléa avec ses caractéristiques données d’intensité~; l’identification des dommages matériels directs~; l’identification des dommages matériels indirects c’est-à-dire ceux occasionnés par des effets domino~; la déduction des conséquences fonctionnelles c’est-à-dire les modes de fonctionnement dégradé du système relatif à son exploitation / The vulnerability of guided transport systems facing natural hazards is a burning issue for the urban risks management. Experience feedbacks on guided transport systems show they are particularly vulnerable to natural risks, especially flood risks. Besides, the resilience concept is used as a systemic approach for making an accurate analysis of the effect of these natural risks on rail guided transport systems.The purpose of this thesis is to provide an analysis of guided transport systems’ resilience in the face of flood risks through a study of the failure mechanisms to which the components of these systems are subjected. Indeed, the urban critical infrastructures such as guided transport systems are complex systems in which the components are strongly interdependent. This interdependency may imply many failures caused by cascade effect within the system.Moreover, the qualitative methodology is linked to a probabilistic framework. Indeed, from the probability of a natural hazard occurring with a given intensity through components failures due to cascade effect, the objective is to assess the probability of degraded modes of operation. This probabilistic framework allows to shift from a qualitative approach based on dependability methods to a quantitative approach based on Bayesian networks
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Méthodologie pour optimiser le transport de marchandises en ville : application aux villes moyennes et dans le cadre de l'agglomération de La Rochelle

Delaître, Loïc 28 November 2008 (has links) (PDF)
La distribution de marchandises dans les secteurs urbains est indispensable au fonctionnement et au développement de ces derniers. Avec leur rôle économique majeur, ils ne peuvent exister sans un système adapté de distribution des marchandises. Cependant, des problèmes liés à la distribution de biens en ville contraignent l'adaptabilité et l'efficacité du système de transport des marchandises. Les principaux impacts retenus sont la pollution sous forme de bruit et d'émissions de polluants comme le NOx (oxyde d'azote), la contribution au réchauffement climatique par des émissions de gaz à effet de serre tel que le CO2 (dioxyde de carbone) et le ralentissement de la circulation des autres usagers de l'espace public. Dans ce cadre, cette thèse a pour objectif de proposer un modèle conceptuel et une approche de simulation du Transport de Marchandises en Ville (TMV), pour, in fine, développer un outil d'aide à la décision au profit des autorités organisatrices de transports avec pour objectif l'amélioration du TMV. Nous proposons de présenter cette démarche en nous appuyant sur le projet européen SUCCESS du programme CIVITAS où l'agglomération de La Rochelle est prise comme pilote pour la validation de nos travaux. A partir des modèles présentés dans cette thèse, il est possible de concevoir des outils de diagnostic et d'aide à la décision qui peuvent jouer un rôle majeur dans l'identification de solutions à moyen terme. Ces outils permettent de formaliser des situations hypothétiques afin de mesurer les conséquences des futures décisions que doivent prendre irrémédiablement les autorités pour faciliter la circulation urbaine. Le retour d'expériences de la Communauté d'Agglomération de Poitiers indique que ces outils sont particulièrement appréciés pour leur capacité à fournir une base de réflexion lors des dialogues et débats avec les acteurs impliqués dans la logistique urbaine.

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