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Étude exploratoire des facteurs d'attachement des fans d'une équipe de sport amateurBarhoumi, Slim January 2011 (has links) (PDF)
La concurrence dans le marché du divertissement et du loisir est féroce. Entre le cinéma, le théâtre, les expositions, les spectacles de musique et les événements sportifs, le consommateur a amplement le choix. Toutefois, dans cet environnement fortement concurrentiel, le spectacle sportif a su tirer son épingle du jeu. En effet, les fournisseurs de sports-spectacles, au Canada, ont perçu des revenus d'exploitation de 2,2 milliards de dollars en 2003, avec une hausse de 29 % par rapport à 19981. Ceci grâce notamment à l'implication émotive des clients envers leurs produits. En fait, un individu (fan) à travers la création d'un ensemble d'images mentales peut construire un lien émotionnel fort envers une équipe sportive (Warm, 1997). La Marche Bleue qui a eu lieu le 2 octobre 2010, à Québec sur les Plaines d'Abraham, est le meilleur exemple de cet engouement pour ce type de produit sport.
Notre recherche porte sur l'attachement d'un fan à une équipe de la Ligue de Hockey junior majeur du Québec. À partir d'un échantillon de 125 fans de l'équipe de hockey amateur « les Saguenéens de Chicoutimi », nous avons tenté de saisir les facteurs qui poussent un fan à rester connecté à une équipe de sport amateur.
Une revue de la littérature a permis, d'emblé, d'identifier 14 facteurs intrinsèques et deux sociodémographiques susceptibles d'expliquer ce phénomène. Par la suite, nous avons élaboré, un instrument de mesure psychométrique. Lequel a été distribué sous la forme de questionnaire lors de la rencontre qui a opposé « les Saguenéens de Chicoutimi » aux « Remparts de Québec » pour recueillir des informations quantitatives.
Les résultats obtenus suite à cette enquête nous ont permis de présenter un modèle explicatif de la variation de l'intensité d'attachement d'un fan envers son équipe. Par ailleurs, nous avons démontré, contrairement à ce qui a été avancé par la majorité des études qui se sont penchées antérieurement sur le sujet (Bousquet, 2010; Murrell et Dietz, 1992; Trail et al., 2003), que les pairs n'influent pas sur le degré d'attachement d'un fan. De surcroît, ce travail a permis de déceler des différences entre les motivations des fans de sexe féminin et ceux de sexe masculin à s'investir dans le suivi de leur équipe favorite. Et il a aussi établi clairement que les intérêts des fans variaient selon leur degré d'attachement.
Dans l'objectif de stabiliser et d'accroître les revenus découlant de la fréquentation des rencontres dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, et de les rendre indépendants des facteurs environnementaux. Nous avons recommandé aux responsables marketing des Saguenéens de Chicoutimi en particulier et ceux de la LHJMQ en général d'effectuer une segmentation de leur clientèle selon une base psychologique. Celle-ci tiendra compte lors de la segmentation du marché de l'attachement du fan et de ses facteurs explicatifs. De plus, nous leur avons conseillé de mettre l'accent dans leur stratégie marketing sur les variables qui forment les caractéristiques de l'organisation. Nous leur avons, également, recommandé d'accorder aux fans de sexe féminin une place importante dans leur stratégie de marketing, vu que l'étude a démontré que ce segment a un haut degré d'attachement envers l'équipe.
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Le management multi-projet dans les petites et moyennes entreprisesZoure, Isaac Antoine Marie 08 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte de mondialisation et de croissance économique, les organisations ont depuis toujours et de plus en plus le souci de la bonne gestion, raison pour laquelle elles tentent tous les jours de mettre en application les méthodes de bonnes pratiques dans le but d’atteindre les objectifs qu’elles se fixent. L’organisation, tout au long de son cycle de vie, en plus de la gestion de ses activités courantes (opérationnelles), doit aussi mener à bien ses projets. La gestion de projet compte plusieurs approches, parmi lesquelles on retrouve le management multi-projet. D’après Fernez-Walch et Triomphe (2004), le management multi-projet « vise à gérer de façon globale un ou plusieurs ensembles de projets, en tenant compte des interdépendances entre les projets d'un même ensemble ». De nombreuses recherches ont porté sur le management multi-projet dans le cas des grandes entreprises multinationales et des organismes gouvernementaux, faisant part des outils, techniques et pratiques mis en place dans ces grosses boîtes, ainsi que des difficultés auxquelles elles font face. Cependant, peu de recherches se sont penchées sur le cas des organisations, à plus petite structure, disposant de ressources plus modestes, comme les petites et moyennes entreprises (PME). D’où notre question de recherche : comment les PME, avec ce qui les caractérise, font du management multi-projet ? L’approche interprétative est la démarche qui nous permettra de répondre au mieux et de façon cohérente aux questions qui nous animent. Afin d’apporter des réponses à notre question de recherche, nous nous sommes fixés comme objectif général, d’examiner les méthodes de management multi-projet utilisées dans les petites et moyennes entreprises, à travers d’autres objectifs spécifiques. C’est à travers une méthode de recherche exploratoire que notre étude s’inscrivant dans une typologie d’approche qualitative va être réalisée. Des entrevues semi-dirigées avec différents responsables de projet de petites et moyennes entreprises de la ville du Saguenay ont été menées selon une démarche éthique en vue de collecter des données qui ont été par la suite traitées, analysées et interprétées à l’aide du logiciel d’analyse qualitative Nvivo 10 pour en déduire les résultats. Les résultats tirés de notre démarche scientifique, nous permettent d’affirmer que les petites et moyennes entreprises évoluant dans le multi-projet mettent en application la quasi-totalité des processus de management de projet proposés par le PMBOK, comme les grandes entreprises, même si elles ne le font pas toujours de façon formelle, structurée et ne les maitrisent pas toutes. Il nous est ressorti aussi que dans leur management multi-projet, les responsables de projet dans les PME rencontrent des difficultés semblables à celles de leurs confrères travaillant dans les grandes entreprises. Malgré les limites de notre projet de recherche, nous avons pu formuler des suggestions de bonnes pratiques, afin aider les responsables de projet des PME dans leur management multi-projet.
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Étude empirique de la conduite du changement organisationnel dans les organisations québécoises de 100 employés et plusCoulombe, Audrey 11 1900 (has links) (PDF)
Bien que l’étude du changement organisationnel soit un sujet d’actualité en gestion, les organisations québécoises ne disposent pas de portrait miroir alors que d’autres régions du monde disposent de tels ouvrages. À cet effet, l’Australie et la Malaisie, la Russie, les États-Unis, même le district d’Okanagan en Colombie-Britannique sont passés à l’étude par le vouloir de différents auteurs. D’ailleurs, le sujet du changement organisationnel est connoté d’une pluralité à plusieurs niveaux : définition, perspective, constitution. Il s’agit d’un sujet en conformité avec la réalité, mais une réalité variable et changeante selon le contexte et le temps. Le cadre théorique de cette étude repose principalement sur les travaux de Banham (2005) mais réfère également à d’autres auteurs dont Wiesner & Poole (2011) et Burke (2013). Le cadre conceptuel est composé de quinze éléments constitutifs s’appuyant d’une quarantaine d’indicateurs issus de diverses sources. La méthodologie est approuvée par un certificat éthique tel qu’exigé par l’Université du Québec à Chicoutimi (Annexe I) et préconise un questionnaire auto administré par la voie du Web. Celui-ci a été diffusé par l’entremise de collaborateurs auprès de l’échantillon visé. Cet échantillon est constitué de gestionnaires, professionnels et/ou dirigeants d’organisations québécoises répondant volontairement à cette étude. Le cadre d’analyse fait usage du logiciel SPSS pour identifier les prévalences parmi les résultats et l’interprétation est encadrée par plusieurs auteurs dont Gersick (1991). Les données recueillies sont présentées par leur distribution pour ensuite être discutées. Comme la pluralité habitant le changement organisationnel, il résulte de cette étude une multitude de pistes exploratoires qu’il conviendrait d’approfondir.
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Identification et hiérarchisation des critères signifiants au processus de décision, lors d'une demande de financement d'un projet comportant une composante technologique, en Abitibi-TémiscamingueThibert, Michel January 2007 (has links) (PDF)
Le but de cette étude, de nature exploratoire, est d'identifier les critères simplifiants et présents dans le processus de décision des prêteurs poor une région ressource au Québec. Les résultats générés, à partir des entrevues auprès de 13 analystes financiers d'autant d'organisations distinctes et de plusieurs entrevues auprès de cinq experts, montrent la grande importance des critères informels et la faiblesse de consensus sur une définition commune de ce qu'est un critère informel. On a observé la quasi-absence d'échelle de mesure reliée aux critères informels. La prépondérance des autres critères formels combinés aux critères informels contenus dans un processus type est supportée d'un cadre d'appui qui a fait l'objet de nombreux moments de triangulation et de confirmatioii de la part des répondants.
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Structure du capital et management stratégiqueSimard, Roch January 1991 (has links) (PDF)
Plusieurs chercheurs tentent d'expliquer la structure du capital des entreprises. Les principales théories émergentes (Approche des marchés parfaits, théorie des coûts d'agence et la théorie des coûts de faillite) se basent, pour la plupart, sur une approche économico-financière. Les conclusions, auxquelles ses recherches aboutissent, laissent transparaître un écart entre la réalité du phénomène étudié et les modèles prescrits.
L'objectif de ce mémoire est d'établir si une nouvelle optique peut combler ce manque. Ainsi, nous étudions la structure du capital au niveau de l'entreprise et nous essayons de trouver les éléments qui distinguent la structure financière d'une compagnie par rapport à une autre.
Notre idée maîtresse part du principe que les organisations sont des milieux créés par et pour des individus. Nous délaissons l'aspect de la boîte noire si proéminente en économie pour nous préoccuper du facteur humain. Ainsi, nous croyons que les preneurs de décisions influencent grandement l'endettement des sociétés. Nous tentons d'expliquer la structure du capital à l'aide de quatre variables. Celles-ci sont: la profitabilité de l'entreprise (obtenue dans les rapports annuels), la croissance de ses ventes (obtenu dans les rapports annuels), la propension au risque du président (évaluée par l'entremise d'un questionnaire) et l'environnement externe propre à l'entreprise (questionnaire). Nous avons recueilli les données nécessaires auprès de 41 entreprises.
Nos résultats nous permettent d'affirmer que le profit et la croissance des ventes sont utiles au modèle. Par contre, les variables de la propension au risque du président et de l'environnement externe de l'entreprise ne sont pas statistiquement significatives. Malgré cela, nous croyons que la subjectivité intervient dans le processus d'endettement des sociétés.
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Étude du problème de financement des petites et moyennes entreprises manufacturières au RwandaNzabonimpa, Prosper January 1991 (has links) (PDF)
La présente recherche porte sur le problème de financement des petites et moyennes entreprises manufacturières au Rwanda (P.M.I.). Elle comprend quatre chapitres: la problématique de recherche qui retrace l'importance du problème de financement des P.M.I. rwandaises, le cadre théorique, la méthodologie suivie et la présentation des résultats.
Dans une première partie du cadre théorique, une importante revue des écrits sur les sources de financement a permis de les classer en trois catégories: le capital de risque, les organismes gouvernementaux et les institutions financières. Nous avons constaté qu'un système financier complet et adéquat devait comporter les trois sources. Toutefois, ces écrits laissent croire que les institutions financières demeurent la source la plus utilisée par les P.M.E. La seconde partie du cadre théorique se résume à une analyse des critères de financement des institutions financières. Ceux-ci peuvent se regrouper en qualité du management, de la rentabilité et des garanties. Au terme de cette revue de littérature, deux hypothèses furent formulées à savoir que le système de financement du Rwanda est adéquat et que les P.M.I. obtiennent difficilement le financement parce qu'elles ne rencontrent pas les critères de financement des institutions financières.
La comparaison des systèmes de financement du Cameroun, du Québec et du Rwanda a permis de tester la validité de la première hypothèse. Il s'est avéré que le système rwandais présente des carences, d'où le rejet de la première hypothèse, n y manque des sources de capital de risque. De plus, les organismes gouvernementaux devraient augmenter en nombre et mieux cibler les besoins de PMI rwandaises. Enfin, le nombre d'institutions financières et de succursales devrait augmenter substantiellement.
Ensuite, une enquête réalisée par questionnaire auprès de 38 P.M.E. manufacturières rwandaises et une entrevue avec les milieux bancaires rwandais ont permis de tester la deuxième hypothèse, scindée en trois sous-hypothèses. Les entrepreneurs connaissent des difficultés liées à l'obtention d'emprunt, particulièrement à moyen et à long terme. On constate également que les programmes d'aide aux entreprises sont sous-utilisés parce que méconnus et non adaptés.
Les variables de la qualité du management qui semblent avoir une relation significative avec les difficultés de financement des P.M.I. sont l'âge du directeur, son expérience dans la gestion d'une entreprise manufacturière, la planification des besoins de fonds, la demande de conseils en gestion aux banquiers et l'insuffisance des informations fournies par les banques. L'absence ou l'insuffisance de garanties semblent expliquer également ces difficultés de financement, ce qui confirme la troisième sous-hypothèse et permet de vérifier partiellement la première sous-hypothèse. Par contre, il semble ne pas exister de relation significative entre les difficultés de financement et les variables de qualité de la rentabilité, ce qui nous fait rejeter la deuxième sous-hypothèse.
Une autre étude pourrait être entreprise avec la population totale des P.M.I. rwandaises pour corriger les faiblesses liées à la taille des sous-échantillons et pour approfondir les découvertes les plus intéressantes de la présente étude.
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Stratégies de mise en marché des huiles essentielles québécoisesNyiramana Lunianga, Marie January 1991 (has links) (PDF)
La présente recherche s'inscrit dans le cadre d'une contribution globale à l'amélioration des connaissances sur les questions cruciales que pose l'état de la forêt québécoise et son mode de gestion tout en proposant quelques solutions d'avenir pour en faire un riche patrimoine collectif. De façon spécifique, l'objectif de cette étude était entre autres d'expliquer les raisons de la mauvaise mise en marché des huiles essentielles québécoises et de proposer quelques stratégies possibles pour remédier à la situation.
Dans un premier temps, la littérature nous a permis de distinguer les sortes d'huiles essentielles quant à leurs compositions, leurs domaines d'utilisation et leurs procédés de fabrication. Dans un deuxième temps, elle a porté sur la stratégie de mise en marché. Celle-ci correspond à la stratégie de produit, de prix, de distribution, de communication et de développement international.
Pour apprécier la perception des entrepreneurs sur ces différentes variables, deux questionnaires ont été envoyés à cinquante entreprises (trente producteurs, dix courtiers et dix utilisateurs). Cependant, seules vingt-quatre entreprises étaient en activité au moment de l'enquête. Quatorze de ces dernières ont répondu, dont dix distilleries, deux courtiers et deux utilisateurs. Soulignons que les conclusions de ce sondage ont été discutées par une dizaine d'intervenants dans le domaine des huiles essentielles en vue de recueillir leur point de vue sur les recommandations faites par l'auteure.
Les résultats de cette étude nous ont permis de constater que les problèmes de produit, de prix, de distribution, de communication et de développement international que rencontrent les producteurs québécois des huiles essentielles sont dus à une mauvaise stratégie de mise en marché. En effet, la stratégie du produit utilisée actuellement au Québec accuse des lacunes au niveau de la diversification (huiles de conifères), de la différenciation (huiles brutes), de la gestion de technologie (semi-artisanale) et de l'utilisation maximale de la capacité de production (utilisée à 50%).
De plus, les concurrents dans le domaine étant nombreux et puissants, les producteurs québécois ne détiennent aucun pouvoir de marché et le niveau de prix est une donnée qui leur est imposée par le marché. Pour ce qui est de la stratégie de communication, elle n'existe pratiquement pas car le producteur laisse le courtier contrôler le marché et ainsi, l'entreprise n'y a pas accès direct. Il n'existe donc ni la stratégie de pression, ni d'aspiration, ni mixte. Il est à noter aussi que jusqu'ici, il n'existe aucune structure formelle de consensus entre les différents intervenants dans le domaine des huiles essentielles au Québec. Il se pose également un problème de développement international.
Cependant, pour contrôler à la fois la qualité, le prix et les réseaux de distribution des huiles, plusieurs multinationales déjà présentes dans de divers secteurs industriels étendent graduellement leurs pouvoirs au sein des fournisseurs d'huiles essentielles à travers le monde entier et jouissent de plus de la capacité financière pour s'approprier des spécialistes les plus compétents en matière de recherche et développement.
Cette situation ne pourrait être surmontée avec succès que dans la mesure où les producteurs québécois puissent offrir une gamme importante de produits (ou composés) tout en ayant une gamme de services qui serait comparable, sinon supérieure à celle offerte par la concurrence, surtout américaine. Enfin, les efforts de commercialisation se devraient d'être étendus encore davantage pour aller au devant du marché au lieu d'attendre qu'il croisse au goût des courtiers. Etant donné que la concurrence offre un produit plus diversifié et de qualité, on peut signaler que même si au Québec certaines études ont déjà démenti qu'il était possible de produire des essences autres que celles de conifères, il n'en demeure pas moins que leur marché reste et restera toujours sujet à l'approbation des courtiers et formulateurs de saveurs/odeurs.
En conclusion, l'industrie des huiles essentielles québécoises n'a pas d'autres choix que de croître en vue de faire face à la concurrence et de pouvoir contourner les courtiers. Ainsi, il appartient aux producteurs québécois de diversifier leur produit, d'innover et de gérer la technologie à leur disposition, de dépasser le stade de la production domestique et produire pour le marché international, tout en visant la qualité. Et enfin, de penser à créer une structure formelle de concertation qui aurait pour buts de :
- normaliser les produits;
- stabiliser la quantité et la qualité;
- contrôler la spéculation sur les prix;
- faciliter les contacts avec les utilisateurs;
- certifier la qualité;
- et faciliter l'accès direct au marché et les relations avec l'extérieur.
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L'incidence du style de leadership sur le degré de motivation et de satisfaction des travailleurs dans les entreprises béninoisesMoudoukou, Ouorou Saouéngou Alphonse January 1991 (has links) (PDF)
La motivation et la satisfaction au travail des employés constituent, dans un environnement de mondialisation des marchés et de concurrence vive, une des données de base de la réussite de toute structure organisationnelle. En d'autres termes, l'aspect humain est une clef de succès des organisations.
Au Bénin, l'impression qui se dégage du milieu organisationnel, est le manque d'intérêt véritable des dirigeants pour les incitations qui influent sur les comportements des individus au travail.
Cette constatation, qui s'inscrit à contre courant de l'évolution générale de la pensée en psychologie du travail nous a incité à aborder ce sujet et à chercher à vérifier dans le contexte organisationnel béninois, l'existence d'une relation entre le comportement des dirigeants, la motivation et la satisfaction au travail des employés.
D'un point de vue pratique, notre travail a consisté à vérifier trois hypothèses: la première assumant que dans le contexte organisationnel béninois ont droit de cité les quatre styles de gestion rassortis par les théoriciens à savoir: le style autoritaire, le style paternaliste, le style consultatif, le style participatif; la deuxième voulant que la motivation des employés est en relation avec le style de leadership exercé au sein de l'entreprise; et la troisième soutenant que la satisfaction des employés est fonction du style de leadership exercé au sein de l'entreprise.
La relation entre le style de leadership exercé et son influence sur la motivation et la satisfaction au travail des employés a fait l'objet de nombreuses recherches et publications. Des auteurs tels que Argyle, Gardner et Cioffi, (1957), McGregor, (1961); Likert, (1961); Blake et Mouton, (1966); Fiedler (1974), Heller et yukl (1968); Tannenbaum et Schmidt (1968), Vroom et Yetton (1964), Hersey et Blanchard (1966) et bien d'autres encore ont mis en lumière l'influence du style de leadership sur la motivation et la satisfaction, au travail. D'autres comme Maslow (1947), Herzberg, (1959), Porter et Lawler (1964), McClelland (1961), Nuttin, (1968); Smith, Kendall et Hullin (1969), ont traité de la motivation et de la satisfaction ainsi que des conditions de leur obtention.
Bien que non exhaustive, cette recension des écrits nous a donné l'occasion de préciser le cadre théorique de notre étude. Nous avons privilégié le modèle des quatre systèmes de gestion de Likert (1961) et de la théorie bifactorielle de Herzberg (1959). De même, s'agissant des instruments de collecte des données, nous avons utilisé le questionnaire de Likert pour la mesure du style de gestion et la motivation, et l'inventaire de satisfaction au travail de Larouche Viateur, pour la satisfaction au travail.
Ces questionnaires ont été administrés auprès des employés de 31 entreprises béninoises dont 21 proviennent du secteur privé et 10 du secteur public. Les données recueillies ont été traitées à l'aide du logiciel "Stat-View".
Trois types d'analyses statistiques ont été utilisés: l'analyse descriptive, qui a permis la vérification partielle de la première hypothèse, les analyses de corrélation et de régression, qui ont permis la vérification de la troisième et quatrième hypothèses.
Au total, dans le contexte organisationnel des entreprises enquêtées, contrairement à la stipulation de la première hypothèse, il se dégage que deux styles de gestion au lieu de quatre sont pratiqués: le style paternaliste et le style consultatif. Le style autoritaire et le style participatif n'apparaissent pas dans l'étude. Aux deux styles déterminés, correspondent deux niveaux de motivation et deux niveaux de satisfaction au travail. En revanche, les hypothèses II et III relatives à l'existence d'une relation entre le style de gestion exercée, la motivation et la satisfaction au travail sont confirmées par notre recherche. A la suite de ces résultats, des recommandations ont été formulées: entreprendre des études en utilisant un procédé d'échantillonnage probabiliste, compléter les résultats actuels par une étude de performance, enfin mener des études établissant l'influence réelle du style de gestion sur la motivation et la satisfaction au travail afin de mieux sensibiliser les hommes d'affaires béninois.
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Les voies d'accès aux marchés extérieursBrochu, Claude January 1991 (has links) (PDF)
L'internationalisation des marchés est devenue une réalité dans laquelle de plus en plus d'entreprises de toutes tailles et de tous secteurs doivent évoluer. Ce phénomène affecte également les PME manufacturières de la région Chaudière-Appalaches qui, pour croître, doivent s'adapter à cette nouvelle réalité, soit en demeurant sur le marché domestique, soit en s'attaquant au marché international. Notre travail de recherche, qui est l'étape finale de notre cheminement pour l'obtention d'une Maîtrise en gestion des Petites et Moyennes Organisations (PMO) de l'Université du Québec à Chicoutimi, porte sur ces entreprises ayant opté pour cette stratégie d'expansion.
Le processus d'internationalisation comporte plusieurs étapes toutes aussi importantes les unes que les autres. Notre intérêt s'est concentré sur l'aspect de la sélection des voies d'accès pour un marché spécifique, dans notre cas, les États-Unis. Nous avons donc fait un inventaire exhaustif des différents moyens s'offrant à une entreprise désirant s'attaquer au marché international. Puis, nous avons fait ressortir les critères de sélection que présentait la littérature touchant le sujet. À partir de ces éléments, nous avons répertorié des modèles de sélection qui mettaient en relation ces critères avec le choix d'une voie d'accès pour un marché étranger. L'objectif général, qui fut également l'élément déclencheur de cette recherche, était de mettre en évidence un processus de sélection des voies d'accès qui pourrait être utilisé par des PME désirant se lancer sur le marché international.
Notre cadre théorique nous a permis d'émettre l'hypothèse de l'existence de liens entre le choix d'une voie d'accès et les variables de marché, de produit et d'entreprise. De là, notre but s'est précisé et nous avons voulu tester la présence de ces liens pour une population précise.
La vérification de cette hypothèse s'est faite à partir d'une recherche statistique effectuée par la poste sur un échantillon de cent PME manufacturières de la région 03 faisant déjà affaires avec les États-Unis. Notre questionnaire fut bâti autour du modèle de sélection des voies d'accès présenté par Patrice Boissy, celui-ci correspondant à nos critères d'accessibilité et d'utilisabilité pour les dirigeants de PME.
Le traitement statistique des données recueillies comporte deux étapes distinctes. Premièrement, grâce à des analyses descriptives, nous avons tracé un portrait des PME de notre échantillon. Celles-ci sont en affaires depuis plus de 20 ans et vendent aux Etats-Unis régulièrement un faible pourcentage de leur production. Elles utilisent surtout des voies d'accès classées sous la catégorie de l'exportation à part entière et elles sont satisfaites des résultats obtenus.
Après avoir tiré un portrait descriptif de ces PME, nous avons vérifié notre hypothèse de départ à l'aide de tests statistiques de corrélation, de différence des moyennes (T non-pairé) et d'analyse de variance.
Nos résultats ne nous permettent pas de confirmer l'hypothèse de départ. En fait, ils dévoilent, que pour notre population, les variables de marché, de produit et d'entreprise n'ont aucunement influencé le choix de nos dirigeants d'entreprises. Nous avons donc dû accepter l'hypothèse nulle qui affirmait qu'il n'y avait aucun lien statistiquement significatif entre les variables de marché, de produit, d'entreprise et la sélection d'une voie d'accès.
À partir de nos résultats, nous ne pouvons que conclure que dans les cas des PME manufacturières de la région 03 faisant déjà affaires avec les États-Unis, la théorie voulant que des liens existent entre les variables de marché, de produit, d'entreprise et le choix d'une voie d'accès ne s'applique pas.
Cette différence entre la théorie et la pratique dans les PME de la région 03 ouvre une voie de recherche qui aurait pour but de découvrir quels sont les critères de sélection de ces entreprises.
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De la compréhension du comportement des entreprises rwandaises face à l'exportation à la rationalisation de la promotion des exportationsMuhigira, Jean Damascene January 1991 (has links) (PDF)
Le domaine du marketing international des deux dernières décennies a vu croître une attention accrue des recherches sur le comportement des petites et moyennes entreprises face à 1'exportation.
Cette étude est de cette veine et tente de répondre à la question générale suivante : Comment inciter et orienter les entreprises rwandaises à s'engager sur les marchés étrangers?
Nous avons tout d'abord posé un diagnostic sur la problématique d'exportation des unités industrielles rwandaises afin de structurer et de cerner les questions de recherche. Par la suite, une revue de la littérature sur le comportement d'exportation des PME nous a permis de développer un modèle qui a servi à la collecte des données (au Rwanda).
Le traitement de ces données montre que les activités d'exportation des entreprises rwandaises restent marginales (occasionnelles et souvent à la commande). Elles ne permettent pas de dégager de différences significatives entre les entreprises qui exportent et celles qui ne le font pas au niveau des variables comme la taille (actif immobilisé, nombre d'effectifs employés, chiffre d'affaires) ou les produits fabriqués qui sont surtout des produits de consommation.
Cette constatation nous amène à nous poser une question sur les motivations et les freins des entreprises rwandaises face aux choix d'une décision d'exportation. Les résultats montrent que la perception des opportunités sur les marchés étrangers, l'intervention des agents de changements externes à l'entreprise (gouvernements, commandes non sollicités,...) et la possibilité d'obtenir des ressources sont les principales motivations qui inciteraient les entreprises à exporter.
Le manque de ressources, la perception défavorable de l'exportation et la conjoncture économique sont des raisons qui ont été invoquées par les entreprises en tant que freins à l'implication ou à l'expansion des exportations.
Nous nous appuyons des résultats obtenus et des expériences des autres pays, qui ont eu à mener des efforts de promotion des exportations industrielles, pour proposer un organisme de promotion des exportations au RWANDA. Celui-ci devrait permettre de rationaliser et de centraliser les efforts fournis par les différents intervenants en ce domaine.
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