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Le goût de l'absolu : l'enjeu de la littérature dans l'oeuvre d'Albert Cohen /Schaffner, Alain. January 1999 (has links)
Texte remanié de: Th. doct.--Lettres. / Bibliogr. p. 395-404. Index.
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Les mythes bibliques dans l'oeuvre d'Albert Cohen / Biblical myths in the works of Albert CohenIttoo, Sandiabye 26 January 2015 (has links)
La thèse rend compte d’une tentative de penser le rapport entre les mythes bibliques et l’œuvre d’Albert Cohen. Pour cela, la première partie de la thèse s’emploie à mettre en lumière la façon dont les mythes de la Genèse deviennent des palimpsestes sur lesquels se greffe l’existence simultanée d’interprétations superposées et souvent contradictoires. Langage codé par excellence, le mythe dévoile le mystère des commencements en même temps qu’il peut renforcer sa profonde opacité. L’hypothèse est que sous le couvert d’une dialectique entre la création et la chute, les mythes dissimulent une complexité générique : il s’agit de l’articulation problématique de l’origine et de sa résistance à toute tentative d’élucidation. Tout s’articule autour du savoir que les mythes véhiculent sur les genres biologiques (animal / humain), les genres grammaticaux (masculin / féminin) et les genres du discours religieux (religieux ou philosophique/ littéraire). Dans une deuxième partie, la thèse examine les enjeux religieux et philosophiques des mythes et des figures messianiques, en tant que modèles de joie, d’espérance et de rédemption. Le messianisme, en tant que phénomène d’espérance réactualise la quête de la plénitude, qui vient cependant se heurter à l’insatisfaction ontologique de l’homme. Dans une troisième partie, une analyse de l’œuvre sous les feux croisés des mythes de la révolte (Babel, Satan, Job) vient éclairer la dimension ambivalente d’un Dieu qui se dérobe à toute tentative de compréhension. Cette étude est sous-tendue par deux axes de lecture qui mettent en évidence la glorification d’une révolte humaine et la nécessité d’arriver à une compréhension de l’humain, qui serait affranchie de toute scorie mythique. / This thesis is an attempt to understand the relationship between biblical myths and the works of Albert Cohen. The first part of the thesis examines how the myths of Genesis form the main platform on which multiple, and often contradictory meanings tend to manifest themselves. Being mainly a coded language, the myth is profoundly ambivalent as it is the privileged receptacle of different interpretations. Under an apparently ordered story about the creation of man and his downfall, caused by the original sin, the myth hides a generic complexity: the problematic articulation between species (human / animal), genders (male / female) and genres (religious or philosophical / literary). In the second part, the thesis highlights the religious and philosophical aspects of the messianic figures and myths. Messianic attempts at regaining a sense of completeness often coincide with the ontological feeling of dissatisfaction, experienced by mankind. The third part of the thesis deals with myths of revolt and disobedience (Babel, Satan, Job) which highlight the ambivalent nature of the biblical God. This study underlines the glorification of human revolt and the need to ascertain a humanistic view of mankind, free from mythical underlyings.
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L'écriture de l'histoire dans l'oeuvre d'Albert Cohen /Michon-Bertout, Laure. January 2005 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Langue et littérature françaises--Caen, 2002. / Bibliogr. p. 229-235. Index.
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Le miroir dans Belle du Seigneur d'Albert Cohen: Une duplicite problematiqueLeroy, Manon Z. 11 December 2012 (has links)
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Albert Cohen : la « Geste des Juifs », des origines trouées aux déchirements messianiques / Albert Cohen : the « epic of the Jews », from uncertain origins to unsuccessful messianismsDecout, Maxime 04 December 2009 (has links)
Toute l’œuvre d’Albert Cohen se centre autour de la mise en scène de fictions identitaires de la judéité. Le romancier avait pour projet d’écrire une vaste « geste des Juifs » à travers les aventures de Solal. Mais ce dessein, affiché délibérément pour les romans, semble en réalité dépasser leur cadre et proposer une immense fresque, autobiographique, romanesque, poétique comme théâtrale, où les aventures de la judéité s’exhibent comme l’actant principal et le ferment majeur d’une esthétique originale. La judéité se vit à la fois en tant qu’expérience singulière et en tant qu’aventure collective. Elle est ainsi un puissant moteur romanesque fondant une mythologie qui lui reste propre. Construite à l’aune d’une filiation homérique, la geste de la judéité propose, plus qu’une épopée à la manière des gestes traditionnelles, une traversée de l’existence juive au sein du monde occidental. Cette judéité, d’autant plus problématique qu’elle est sans cesse déniée et réaffirmée par une réquisition absolue de tout l’être juif, qu’elle se dit dans un rapport ambigu devant des origines inappropriables car lacunaires, représente une véritable dynamique de l’écriture tout autant que l’expression incertaine et contradictoire d’une pensée éthique et existentielle. Et la raison principale de ce mouvement puise dans la volonté de faire advenir un devenir-humain, par le biais de la Loi juive, qui modifiera le monde. Aussi, le Messie, figure obsédante et fascinante, hante l’imaginaire de Cohen, s’infiltrant partout, travaillant en sourdine le personnage de Solal et imposant sa facture singulière à l’être juif dans l’œuvre du romancier. Le messianisme chez Cohen est toujours pluriel et polymorphe. Il informe essentiellement des fictions de la judéité : la littérature se chargera de les décliner. / Albert Cohen’s oeuvre revolves around the staging of Jewish identity. Though the novels only were meant as illustrations of Cohen’s desire to write a vast “epic of the Jews” through Solal’s adventures, it would seem that all his works, be they autobiographical, poetic or dramatic, are in actual fact informed by this desire. So central is Jewish identity, experienced both individually and collectively, to Cohen’s thought and creative process that it appears to be the core of his idiosyncratic aesthetics, and that his writing is based on the myths it creates. However indebted they might be to Homer’s works, the novels are nevertheless less a proper epic than the story of Jewish life in the Western world and offer a complex image of Jewish identity. The latter is constantly both denied and reaffirmed and its origins are forever presented as uncertain. This complexity and uncertainty permeates not only Cohen’s writing, but his ethical and existential thought. What is expressed is the desire for the advent of humanity through the Jewish Law, which will change the world. The fascinating, all pervasive figure of the Messiah is thus obsessively present in Cohen’s creative imagination and defines Solal as well as all the Jewish characters in the novels. Cohen’s complex and protean Messianism informs the staging of Jewish identity that will then take various literary forms.
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