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Évolution géodynamique d'un secteur de la paléomarge téthysienne dans les Alpes occidentales : les unités à flysch paléogène de la région de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie - Alpes françaises.

Serre, Arnaud 01 June 1983 (has links) (PDF)
Cette étude intéresse la région de St Jean de Maurienne à l'arrière du massif de Belledonne et à l'avant de la zone " subbriançonnaise ". Deux domaines paléogéographiques mésozoïques différents sont distingués : - un domaine dauphinois oriental : Issu d'un bassin ultra-Belledonne de type subsident à sédimentation relativement calme, ce domaine qui comprend des terrains mésozoïques allant du Trias au Malm est remarquable , en particulier par la présence d'un seuil composite nommé " ensemble de Rocheray " ; - un domaine d'affinité briançonnaise : L'unité Cheval Noir-Casse Massion issue d'un bassin mésozoïque, plus interne, caractérisé par une série permo-carbonifère briançonnaise, un Trias alpin puis une série jurassico -crétacée réduite. Du point de vue structural : En fonction de l'absence ou non du niveau de décollement gypseux du Trias supérieur, les unités dauphinoises orientales présentent différents styles structuraux. Il n'a pas été reconnu de phase anté-priabonienne compressive Les modèles d'évolution géodynamique de la nappe Cheval Noir-Casse Massion sont exposés. Une phase tardive correspond à la montée du " massif "de Belledonne. Elle s'accompagne de rétro-déversements limités et d'un ensemble de cassures sans rejeu important.
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Etude géologique des unités briançonnaises de Vanoise occidentale au sud-ouest de Pralognan (Savoie) : Evolution sédimentaire et structurale.

Jaillard, Etienne 24 February 1984 (has links) (PDF)
Cette étude stratigraphique et structurale s'appuie sur la cartographie au 10000e des unités briançonnaises de Vanoise occidentale reposant sur la zone houillère, entre le massif de Peclet-Polset, Courchevel et Pralognan, et essaie de retracer l'histoire de cette partie de la zone briançonnaise, du Trias à la fin de l'orogenèe alpine. STRATIGRAPHIE - Après le dépôt des grès du Trias inférieur (Scythien), une sédimentation de plate*forme carbonée s'installe au Trias moyen, dans les dépôts de laquelle on retrouve les mégaséquences définies dans d'autres secteurs de la zone briançonnaise. Au-dessus de la dernière (9°) mégaséquence apparaissent des brèches qui cachètent localement d'importants phénomènes de tectonique synsédimentaire qui peuvent être attribués soit au Carnien basal, soit au Lias-Dogger inférieur. L'émersion du domaine briançonnais au Lias moyen donne lieu à des déformations à grande échelle, d'importantes érosions et des creusements karstiques. La transgression du Jurassique moyen débute par des niveaux continentaux carbonatés puis quartzo-alumineux (Bajocien-Bathonien basal ?), suivis de l'installation d'une plateforme carbonatée à caractères d'abord internes (Bathonien),puis externes (Callovien). Après quoi commence une période de sédimentation pélagique condensée, coupée de longues lacunes (Jurassique terminal? à Crétacé moyen? et Crétacé terminal à Paléocène sup.), période qui dure jusqu'à l'apparition des schistes et grès carbonatés du Lutétien. STRUCTURE - 5 phases tectoniques ont été distinguées: 1) Charriage de la couverture carbonatée briançonnaise sur la zone houillère 2) Un pli E-W pluridécakilométrique déversé au Nord reprend l'édifice des nappes. 3) Des plis et chevauchements à vergence Est reprennent l'ensemble. 4) Des cisaillements vers le SE semblent s'accompagner du jeu décrochant sénestre de l'accident de Chavière. 5} Des failles dérochantes puis normales recoupent l'ensemble. CONCLUSION - A l'issue de ces études, des reconstitutions paléogéographiques et tectoniques sont proposées.
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Etude géologique des unités de Vanoise méridionale de Pralognan à Aussois (Alpes de Savoie) - Evolution sédimentaire et structurale

Dondey, Hervé 22 October 1986 (has links) (PDF)
L'étude géologique de la couverture mésozoïque qui borde le dôme paléozoïque de Chasseforêt (socle de Vanoise méridionale) est abordée sous l'aspect sédimentaire et structural grâce à une cartographie détaillée au 10000e et par l'analyse des déformations superposées. Stratigraphie - La composition stratigraphique des différentes séries reconnues traduit l'existence de trois domaines paléogéographiques distincts s'opposant par leur degré d'érosion anté-dogger, avec d'Ouest en Est : - les séries briançonnaises de type Vanoise occidentale profondément érodées jusqu'aux quartzites du Trias inférieur, - les séries briançonnaises de la vallée de l'Arc caractérisées par une forte discordance angulaire anté-bathonienne et par la préservation sous ce niveau d'érosion des termes du Trias supérieur (Norien), - les séries de type Grande Motte de l'unité de la Dent Parrachée caractérisées par l'existence d'un Lias calcaire épais intercalé dans une série, par ailleurs, typiquement briançonnaise. L'âge et la répartition des termes transgressifs du Jurassique attestent de la contiguïté paléogéographique de ces trois domaines et permettent de reconstituer une paléotopographie en blocs basculés créée au cours de la phase distensive majeure du Lias moyen. Ces éléments replacés dans le contexte général de la zone briançonnaise de Vanoise apportent de nouveaux arguments pour une origine intra-briançonnaise de la dépression liasique de la Grande Motte. Tectonique - On distingue schématiquement quatre événements tectoniques synschisteux : D1 : Charriage et substitution localisée de la couverture briançonnaise classique par l'unité de la Dent Parrachée sur le socle de Vanoise méridionale, D2 : Plissement d'ensemble de la couverture et du socle suivant un axe E-W et déversé vers le Nord, D3 : Rétrocharriage et plissement déversé vers l'ESE provoquant uri charriage d'ampleur probablement pluri-kilomètrique de l'unité du Mont Pelve sur la nappe de la Grande Motte et sur la nappe des Schistes lustrés, D4 : Surrection et chevauchement du socle paléozoïque suivant un axe N-S à NE-SW déversé vers le NW. Après l'analyse de la géométrie des structures et du caractère de la déformation 01, on propose un schéma tectonogenètique de mise en place de la nappe de la Dent Parrachée, basé sur l'héritage de paléostructures distensives liasiques, permettant de rendre compte du phénomène de "substitution de couverture" dans un contexte compressif et synmétamorphique.
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Reconstitution des fluctuations glaciaires holocènes dans les Alpes occidentales : apports de la dendrochronologie et de la datation par isotopes cosmogéniques produits in situ

Le roy, Melaine 02 May 2012 (has links) (PDF)
Les glaciers de montagne sont l'un des meilleurs indicateurs des changements climatiques du fait de leur réponse rapide à de faibles variations des paramètres de forçage et de leur large distribution sur la planète. Les chronologies glaciaires représentent de ce fait des enregistrements de référence parmi les reconstitutions paléo-environnementales. Dans le contexte actuel de réchauffement et de retrait glaciaire accéléré, le développement de telles chronologies est nécessaire afin de mettre en perspective ces changements rapides et de grande ampleur avec ceux du Quaternaire récent. Si les fluctuations glaciaires holocènes sont relativement bien contraintes dans les Alpes centrales et orientales, les données sont en revanche extrêmement fragmentaires dans les Alpes occidentales avant la seconde moitié du Petit Age Glaciaire ss (1570-1850 AD). Pour pallier ce manque, nous avons conduit une étude sur plusieurs sites répartis dans trois massifs des Alpes françaises (Mont Blanc, Belledonne, Ecrins), en mettant en œuvre une approche multi-proxies basée sur plusieurs méthodes de datation (dendrochronologie, datation cosmogéniques 10Be, lichénométrie, datations radiocarbone) - dont certaines utilisées pour la première fois à cette échelle spatiale et temporelle. Tandis que les potentialités de chacune de ces méthodes sont discutées, notre étude a permis de proposer une chronologie des variations glaciaires couvrant la période holocène, dont les résultats sont comparés à d'autres enregistrements paléoclimatiques régionaux à haute résolution. Les résultats révèlent un schéma des fluctuations glaciaires holocènes comparable à celui généralement admis dans le reste des Alpes, avec la mise en évidence de récurrences glaciaires importantes au début de l'Holocène, antérieures à 9.3 ka, et la datation du début de la période du Néoglaciaire dès 4.2 ka. Une contrainte précise des différents stades de la seconde moitié de l'Holocène a pu être obtenue sur le site de la Mer de Glace grâce à l'approche dendroglaciologique sur bois subfossiles (Pinus cembra). Ce site apparaît d'ores et déjà comme l'un des plus importants pour l'étude de cette période puisque la chronologie établie couvre les 4000 dernières années et représente le quatrième enregistrement de cette précision à être développé dans les Alpes. Les datations obtenues indiquent en outre un synchronisme marqué des maxima glaciaires à l'échelle régionale, ce qui suggère une similarité des forçages sur la frange occidentale des Alpes. Les différences observées avec les chronologies du reste de la chaine s'expliqueraient principalement par les caractéristiques des glaciers étudiés, en particulier leur temps de réponse différent.
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Serpentinites, vecteurs des circulations fluides et des transferts chimiques de l'océanisation à la subduction : exemple dans les Alpes occidentales

Debret, Baptiste 08 November 2013 (has links) (PDF)
Les serpentinites sont un composant important de la lithosphère océanique formée niveau de rides lentes à ultra-lentes. Ces roches représentant un vaste réservoir de l'eau, d'éléments mobiles dans les fluides (FME), halogènes et volatils, il a été proposé qu'elles jouent un rôle important pendant l'échange chimique se produisant entre la lithosphère subduite et le coin mantellique dans des zones de subduction. L'objectif de mon doctorat a été de caractériser la nature et la composition des fluides transférés depuis la plaque plongeante jusqu'au coin mantellique en étudiant des ophiolites alpines métamorphiques. Celles-ci se composent en grande partie de serpentinites et ont enregistré différentes conditions métamorphiques modélisant un gradient de subduction. Les études pétrologiques des ophiolites alpines montrent que celles-ci ont enregistré différentes étapes de serpentinisation et de déserpentinisation : (1) serpentinisation océanique et la formation d'assemblages à lizardite et à chrysotile ; (2) déstabilisation prograde de la serpentine océanique en antigorite, à la transition des faciès schistes verts - schistes bleus ; (3)déshydratation de l'antigorite en olivine secondaire dans les conditions du facies d'éclogite. Les analyses chimiques des éléments en trace par LA-ICPMS et constituants volatils et halogènes par SIMS prouvent que, pendant la subduction, les processus de serpentinisation se sont réalisés sans contamination significative par des fluides externes provenant de la déshydratation des sédiments. Dans la partie la superficielle de la lithosphère océanique, la déformation augmente la mobilité des éléments en trace et permet leur redistribution et l'homogénéisation de la composition d'antigorite à l'échelle kilométrique. Au contraire, dans la partie la plus profonde de la lithosphère serpentinisée, la mobilité des éléments en trace est réduite et localisée dans des veines métamorphiques qui constituent des chenaux de circulation des fluides. Les cristallisations successives de l'antigorite et de l'olivine secondaire sont accompagnés d'une diminution des concentrations en FME (B, Li, As, Sb, Ba, Rb, Cs...), halogènes (F, Cl) et volatils (S). La quantification de Fe3+/FeTotal, par chimie humide et spectroscopie XANES, des serpentinites et serpentines montrent que, dans les premières phases de subduction, la transition de lizardite en antigorite est accompagnée d'une réduction forte du fer. Cette réduction est non linéaire avec le degré métamorphique, mais dépend également de la chimie initiale du protolithe péridotitique. À un degré métamorphique plus élevée, le début du processus de déserpentinisation se produit dans un environnement ferreux, menant à une nouvelle oxydation de l'antigorite résiduelle. En conclusion, les serpentinites sont un vecteur de transfert d'éléments depuis la ride jusqu'aux zones de subduction. Pendant la subduction et pendant les changements de phases de la serpentine, les teneurs en FME, en éléments volatils et halogènes de la serpentine diminuent, suggérant que ces éléments sont soustraits dans une phase fluide qui peut potentiellement contaminer le coin mantellique. La nature de ce fluide varie au cours de la subduction. Dans les premiers kilomètres de la subduction, lors de la transition lizardite vers antigorite, les fluides relâchés sont riches en FME, volatils et halogènes. Ils pourraient oxyder le coin mantellique (e.g. SOX, H2O ou CO2) où ils initieraient la cristallisation d'une serpentine riche en ces éléments. A l'inverse, à plus grande profondeur, la déshydratation de l'antigorite libère une quantité moindre de FME, volatils et halogènes. De plus, l'observation d'antigorite riche en Fe3+ associée à l'olivine de déserpentinisation pourrait suggérer la production d'hydrogène lors de la déshydratation de la plaque plongeante.
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Mesure de la déformation actuelle des Alpes occidentales et du Jura par comparaison de données géodésiques historiques

Jouanne, François 10 January 1994 (has links) (PDF)
La chaîne des Alpes est encore en formation. Sa sismicité étant modérée, la déformation actuelle y est soit faible, soit en grande partie asismique. Pour mieux comprendre la tectonique actuelle du sud du Jura et du nord des Alpes occidentales, nous utilisons des comparaisons de nivellements pour obtenir les mouvements verticaux actuels et de triangulations pour mesurer les mouvements horizontaux. Les déplacements verticaux reflètent principalement la tectonique actuelle de la région, ceux liés au rebond post-glaciaire étant négligeables. La bonne correlation entre la répartition des tendances régionales des mouvements verticaux et la position des principales rampes de chevauchement montre que les déplacements verticaux traduisent l'activité de ces accidents. Pour estimer les taux de déplacement horizontal sur ces rampes, une inversion d'un profil de taux de déplacement vertical est réalisée. On obtient une vitesse de déplacement de 6 mm/an sur le chevauchement crustal de Belledonne, de 4mm/an sur le chevauchement de socle du Jura interne (Haute Chaîne) sur le soubassement du Jura externe et de 4 mm/an pour le déplacement de la couverture du Jura externe sur ce soubassement. Dans la région étudiée, le chevauchement crustal le plus externe est donc localisé entre Jura interne et Jura externe. Ce résultat est conforté par la comparaison de triangulations réalisée. Cette dernière a nécessité le développement de différents tests statistiques (test de Fischer, ellipses de confiance, calcul d'erreur sur les tenseurs de taux de déformation) qui établissent tous la présence d'une déformation importante et significative dans le Jura externe. Celle-ci est caractérisée par les tenseurs de taux de déformations qui montrent une compression proche de la direction E-W et un taux de raccourcissement de 5 mm/an. La déformation horizontale des Bauges apparaît très faible au regard de la précision des mesures. Cependant, le déplacement d'un point, au nord d'Annecy, indique une forte extension E-W de la cluse d'Annecy, résultat qui demande à être confirmé. Ainsi, par deux méthodes indépendantes, il est établi que le Jura est le front actuellement actif de la partie nord des Alpes occidentales. La déformation du Jura est caractérisée par le jeu du chevauchement du socle du Jura interne sur le Jura externe avec une vitesse de 4 à 5 mm/an.
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Serpentinites, vecteurs des circulations fluides et des transferts chimiques de l'océanisation à la subduction : exemple dans les Alpes occidentales / Serpentinites, vectors of fluid circulation and chemical transfer from the mid-oceanic ridge to subduction : Example from the Western Alps

Debret, Baptiste 08 November 2013 (has links)
Les serpentinites sont un composant important de la lithosphère océanique formée niveau de rides lentes à ultra-lentes. Ces roches représentant un vaste réservoir de l'eau, d’éléments mobiles dans les fluides (FME), halogènes et volatils, il a été proposé qu'elles jouent un rôle important pendant l'échange chimique se produisant entre la lithosphère subduite et le coin mantellique dans des zones de subduction. L’objectif de mon doctorat a été de caractériser la nature et la composition des fluides transférés depuis la plaque plongeante jusqu’au coin mantellique en étudiant des ophiolites alpines métamorphiques. Celles-ci se composent en grande partie de serpentinites et ont enregistré différentes conditions métamorphiques modélisant un gradient de subduction. Les études pétrologiques des ophiolites alpines montrent que celles-ci ont enregistré différentes étapes de serpentinisation et de déserpentinisation : (1) serpentinisation océanique et la formation d’assemblages à lizardite et à chrysotile ; (2) déstabilisation prograde de la serpentine océanique en antigorite, à la transition des faciès schistes verts – schistes bleus ; (3)déshydratation de l'antigorite en olivine secondaire dans les conditions du facies d'éclogite. Les analyses chimiques des éléments en trace par LA-ICPMS et constituants volatils et halogènes par SIMS prouvent que, pendant la subduction, les processus de serpentinisation se sont réalisés sans contamination significative par des fluides externes provenant de la déshydratation des sédiments. Dans la partie la superficielle de la lithosphère océanique, la déformation augmente la mobilité des éléments en trace et permet leur redistribution et l'homogénéisation de la composition d'antigorite à l'échelle kilométrique. Au contraire, dans la partie la plus profonde de la lithosphère serpentinisée, la mobilité des éléments en trace est réduite et localisée dans des veines métamorphiques qui constituent des chenaux de circulation des fluides. Les cristallisations successives de l'antigorite et de l'olivine secondaire sont accompagnés d'une diminution des concentrations en FME (B, Li, As, Sb, Ba, Rb, Cs…), halogènes (F, Cl) et volatils (S). La quantification de Fe3+/FeTotal, par chimie humide et spectroscopie XANES, des serpentinites et serpentines montrent que, dans les premières phases de subduction, la transition de lizardite en antigorite est accompagnée d'une réduction forte du fer. Cette réduction est non linéaire avec le degré métamorphique, mais dépend également de la chimie initiale du protolithe péridotitique. À un degré métamorphique plus élevée, le début du processus de déserpentinisation se produit dans un environnement ferreux, menant à une nouvelle oxydation de l'antigorite résiduelle. En conclusion, les serpentinites sont un vecteur de transfert d'éléments depuis la ride jusqu’aux zones de subduction. Pendant la subduction et pendant les changements de phases de la serpentine, les teneurs en FME, en éléments volatils et halogènes de la serpentine diminuent, suggérant que ces éléments sont soustraits dans une phase fluide qui peut potentiellement contaminer le coin mantellique. La nature de ce fluide varie au cours de la subduction. Dans les premiers kilomètres de la subduction, lors de la transition lizardite vers antigorite, les fluides relâchés sont riches en FME, volatils et halogènes. Ils pourraient oxyder le coin mantellique (e.g. SOX, H2O ou CO2) où ils initieraient la cristallisation d’une serpentine riche en ces éléments. A l’inverse, à plus grande profondeur, la déshydratation de l’antigorite libère une quantité moindre de FME, volatils et halogènes. De plus, l’observation d’antigorite riche en Fe3+ associée à l’olivine de déserpentinisation pourrait suggérer la production d’hydrogène lors de la déshydratation de la plaque plongeante. / Serpentinites are an important component of the oceanic lithosphere formed at (ultra-) slow spreading ridges. Because these rocks are a large reservoir of water, fluid mobile elements (FME), halogens and volatiles, it has been proposed that they play a major role during chemical exchange occurring between the subducted lithosphere and the mantle wedge in subduction zones. The aim of my PhD was to characterize the nature and the composition of the fluids transferred from the slab to the mantle wedge by studying metamorphic alpine ophiolites. Those ones are mostly composed of serpentinites and have recorded different metamorphic conditions modeling a subduction gradient. The petrological studies of alpine ophiolites demonstrate that they record different serpentinization and deserpentinization steps: (1) from oceanic serpentinization and the formation of lizardite and chrysotile assemblages, (2) to the prograde destabilization of oceanic serpentine into antigorite, from greenshist to blueschist facies, and (3) finally the dehydration of antigorite into secondary olivine at eclogite facies. The chemical analyses of trace elements by LA-ICPMS and volatiles and halogens by SIMS show that during subduction, the serpentinization processes took place in a relatively closed system without significant external fluid contamination from sediments. In the shallowest part of the oceanic lithosphere, the deformation enhances the mobility of trace elements and permits their redistribution and the homogenization of antigorite composition at kilometric scale. While in the deepest part, the trace element mobility is reduced and localized in metamorphic veins that correspond to channel fluid flows. The successive crystallization of antigorite and secondary olivine are accompanied by a decrease of FME (B, Li, As, Sb, Ba, Cs…), halogens (F, Cl) and volatiles (S) concentrations. The quantification of Fe3+/FeTot by wet chemistry and XANES spectroscopy in serpentinites and serpentine show that, in the first stages of subduction, the transition lizardite to antigorite is accompanied by a strong reduction of the iron. This reduction is nonlinear with metamorphic grade, but also depends on the initial chemistry of the peridotitic protolith. At higher metamorphic grade, the beginning of the deserpentinization process occurs in a ferrous environment, leading to a new oxidation of the remaining antigorite. To conclude, serpentinites are a vector of element transfer from the ridge to subduction zones. During subduction and during the phase changes of serpentine, the FME, volatile and halogen concentrations of serpentine decrease, suggesting that they are removed in a fluid phase that can potentially contaminate the mantle wedge. The composition and the nature of this fluid phase vary during prograde metamorphism. In the first stages of subduction, during the transition lizardite to antigorite, the released fluids are FME, volatiles and halogens rich. They could oxidize the mantle wedge peridotite (e.g. SOX, H2O or CO2) where they allow the crystallization of a FME, volatils and halogens-rich serpentine. At greater depth, the formation of a Fe3+-rich antigorite associated with secondary olivine suggests a H2 production during slab dehydration.
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Raccourcissement alpin du massif des Ecrins : cinématique, calendrier tectonique et conditions pression-température / Alpine shortening of the Ecrins massif : kinematics, tectonics calendar and pressure-temperature conditions

Bellanger, Mathieu 13 November 2013 (has links)
Cette étude de terrain du massif des Ecrins (Alpes Occidentales, zone externe) montre que le raccourcissement Alpin est essentiellement accommodé dans le socle par des zones de cisaillement inverse top-vers-l'ouest ductile-fragile (probablement localisé par la présence de demi-graben) ainsi que par les nappes de charriage de la Meije et du Combeynot à l'Est du massif. Les failles normales N-S ne semblent pas avoir été réactivées. Ces zones de cisaillement sont caractérisées par une phengitisation des feldspaths le long de bandes anastomosées dont la géométrie traduit un gradient de déformation qui permet d'expliquer la formation des "plis de socle" soulignée par la géométrie des téguments de Trias. Les températures maximum d'enfouissement liées au charriage des unités internes sont proches de l'isotherme 335°C pour un gradient géothermique compris entre 20 et 25°C.km-1 depuis Bourg d'Oisans au Front Pennique. Les zones de cisaillement ont été datées entre 33 et 25 Ma (40Ar/39Ar sur phengites syn-cinématiques), ce qui suggère qu'elles ont été initiées très tôt après l'enfouissement de la zone externe qui débute vers 34Ma. Les phyllonites présentent des âges plus jeunes que les mylonites, ce qui traduit une localisation de la déformation le long de ces bandes anastomosées de faible résistance entre 30 et 25Ma. Le raccourcissement NO-SE observé le long du Front Pennique semble synchrone des déformations E-O à NESO du massif des Ecrins. La présence d'une zone de cisaillement transpressive senestre diffuse entre le massif des Ecrins et les Alpes Ligures, issu de la réactivation d'une zone de transfert Liasique, permettrait d'expliquer en partie la cinématique d'édification Oligocène des Alpes Occidentales. Au Miocène, la déformation se localise le long d'un plan de chevauchement sous le massif de Belledonne, donnant naissance au Vercors, ainsi que le long du Front Pennique réactivé en faille normale. / This field-based study of the Ecrins massif (Western Alps, external zone) show that the Alpine shortening is accomodated within the basement by brittle-ductile top-to-the-west reverse shear zones (probably localized by half-graben) as well as by the thrust sheets of La Meije and Combeynot to the east of the massif. The N-S normal fault do not seems to be reactivated. These shear zones are characterized by a phengitisation of feldspars along anastomosing planes whose geometry reflect a strain gradient which explain the "basement folds" formation underlined by the geometry of Triassic teguments. The maximum temperatures reach by the cover, due to the burial under the internal nappes are close to the isotherms 335°C for a geothermal gradient close to 20-25°C.km-1 from Bourg d'Oisans to the Penninic Frontal Thrust (PFT). The shear zones were dated between 33 to 25 Ma (40Ar/39Ar on syn-kinematics phengites), suggesting that they were initiated slightly after the burial which start close to 34 Ma. The phyllonites show younger ages than mylonite; that argue a localization of the deformation along these anastomosing planes between 30 to 25Ma and traduce a weak crust. The NW-Se shortening observed alonf the PFT seems to be coeval with the E-W to NE-SW shortening of the Ecrins massif. A sinistrial transpressive diffuse shear zones between the Ecrins massif and the Ligurian Alps, which is probably a reactivated Liassic transfer zone, can explaina part of the Oligocene building kinematics of the Western Alps. During Miocence, the deformation is localized along a crustal thrust under the Belledonne massif, which has given the Vercors massif, and along the PFT, reactivated as a normal fault.
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Origine, variabilité spatio-temporelle et signature morphologique de l'incision fluviatile dans les Alpes dauphinoises (SE France)

Brocard, Gilles 03 June 2002 (has links) (PDF)
Les mécanismes de transport et d'érosion en domaine fluvial sont les facteurs dominants qui contrôlent la morphologie des continents et des flux sédimentaires. La quantification de ces processus à grande échelle est de ce fait nécessaire à la compréhension des interactions qui existent entre la tectonique et l'évolution des reliefs sur le long terme. La présente étude s'intéresse au développement des profils longitudinaux et des plaines de divagation de rivières situées dans les Alpes du Dauphiné, sur des échelles de temps variables (103-105 ans). Les taux d'incisions et les paléo-profils sont reconstitués grâce à la datation des terrasses fluviatiles par âge d'exposition (10-Be). Les glaciers quaternaires ont soumis ces rivières à des perturbations d'importance variable. L'évolution du profil longitudinal du Drac est contrôlée par des fluctuations de son niveau de base de l'ordre du kilomètre, provoquées par l'obturation de sa vallée par d'importants glaciers. L'évolution post-glaciaire de son profil en long est caractérisée par une érosion régressive extrêmement rapide. La durée totale de la réponse et de la relaxation du système fluvial est de 15-20 ka. Dans le bassin contigu du Buëch, l'influence glaciaire est plus limitée. Les taux d'incision à court terme (103-104 ans) reflètent les effets du forçage climatique. Les taux d'incision à long terme (104-105 ans) sont réguliers (0,8 mm a-1) et proches des taux de dénudation régionaux, suggérant un certain équilibre entre l'incision et la surrection. Une analyse de la morphologie directement produite par les rivières est réalisée à l'aide d'un système d'information géographique sur des rivières situées à proximité des sites de datation. Il apparaît qu'au-delà d'une certaine valeur du rapport entre la puissance érosive des rivières et la résistance du substrat rocheux, le profil longitudinal reste régulièrement concave, les forçages lithologiques et tectoniques se répercutant sur la largeur de la bande de divagation. La complexité de ce signal nécessite néanmoins des étalonnages supplémentaires pour que la surrection puisse être déduite de la seule analyses des formes du relief.
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Détermination des variations latérales de la lithosphère par l'analyse des ondes de surface enregistrées par des réseaux régionaux

Cotte, Nathalie 24 January 2000 (has links) (PDF)
Les ondes de surface de période 10-100 secondes sont sensibles à la rigidité de la lithosphère échantillonnée. Dans ce travail de thèse, nous nous sommes intéressés à l'étude des variations latérales de la lithosphère par l'analyse des ondes de surface. La longueur d'onde des variations latérales étudiées est de l'ordre de grandeur décakilométrique. Les méthodes habituellement utilisées avec des stations sismologiques espacées de plusieurs centaines de kilomètres ne sont donc plus satisfaisantes. C'est pourquoi nous avons développé des analyses dites de réseaux denses ou régionaux. Ainsi nous pouvons déterminer les variations latérales de la structure lithosphérique et étudier la propagation des ondes de surface à l'échelle régionale. Nous avons appliqué ces analyses de réseau pour trois études régionales différentes. Tout d'abord nous avons montré les variations brutales de la structure crustale de part et d'autre de la suture du Tsangpo au sud du plateau tibétain. Pour cela, nous avons analysé la vitesse de phase locale ainsi que les variations d'amplitude au travers de la suture. Au nord de la suture du Tsangpo nous avons déterminé une zone à moindre vitesse dans la croûte inférieure alors que nous ne l'observons pas au sud de la suture. Nous avons aussi étudié la lithosphère dans les Alpes françaises et nous avons montré qu'elle s'épaississait d'ouest en est, de 85 à plus de 200 km d'épaisseur sous l'axe de la chaîne alpine. Par ailleurs, nous nous sommes intéressés aux anomalies de la propagation des ondes de surface dans cette région en dissociant les effets dus aux échelles globale et locale. Finalement, nous avons aussi travaillé sur la zone de Sorgenfrei-Tornquist qui sépare l'Europe phanérozoïque à l'ouest de l'Europe paléozoïque à l'est. Nous montrons qu'au sud-ouest de cette zone la lithosphère est peu épaisse, autour de 50-100 km, et qu'au nord-est elle atteint une épaisseur supérieure à 200 km sous le bouclier baltique. Au niveau de la transition, la lithosphère est épaisse de 120 km .

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