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De l’Encyclopédie des Nuisances à la pensée anti-industrielle : retour sur la construction idéologique d’une utopie contemporaine. / from the “Encylopédie des Nuisances” to the “anti-industrial” thought : study of the ideological construction of a contemporary utopian vision

Tourreilles, Aurélien 11 January 2019 (has links)
L’Histoire de la gauche radicale en France connaît deux influences majeures souvent considérées comme incompatibles : le marxisme et l’anarchisme (ou la pensée libertaire). Pourtant face aux échecs répétés des tentatives révolutionnaires à base prolétarienne en Europe, et au manque de « poids » des théories libertaires au sein de la contestation radicale du monde contemporain, la « gauche révolutionnaire traditionnelle » semble aujourd’hui être « dépassée » voire « démodée ». Si depuis les évènements de Mai 68 nombre de courants radicaux de gauche, parfois appelés « ultra-gauche », sont apparus en France, il semblerait qu’émerge aujourd’hui, au sein de la gauche radicale, contestataire et révolutionnaire une volonté de s’unir autour d’une ambition commune : faire la Révolution. C’est d’ailleurs ce que tentent d’expliquer Olivier Besancenot et Michael Löwy dans leur ouvrage intitulé : Affinités révolutionnaires . Souvent associés dans la lutte, les partisans de ces deux écoles de pensée semblent se séparer sur le plan des idées. D’inspiration marxiste et libertaire la pensée anti-industrielle reflète cette volonté unificatrice. Issu de la contestation radicale de Mai 1968, la pensée anti-industrielle se développe en France au cours des années 1980 à travers la revue Encyclopédie des Nuisances dirigée par Jaime Semprun. Rejetant le marxisme comme dogme et considérant qu’aucune critique radicale ne permet à cette époque de réellement comprendre correctement l’organisation du monde et l’idéologie dominante, les penseurs de l’Encyclopédie des Nuisances souhaite proposer à travers ce Dictionnaire de la déraison dans les sciences, les arts et les métiers, une forme de bilan reprenant les échecs de mai 1968 et « les immenses succès remportés depuis 68 par la domination modernisée » afin de « les voir dans toute leur ampleur et dans leurs conséquences, sans se dissimuler en quoi ils étaient, bien plus qu’une simple restauration, une contre-offensive décisive, achevant de ruiner à peu près tout ce sur quoi la critique sociale avait cru jusque-là pouvoir se reposer » . Par la suite, c’est en Mars 2010 que Manuel Amoros a rédigé un manifeste intitulé Nous les anti-industriels dans lequel il tenta de définir la position des penseurs anti-industriels. Il conclut en définissant la pensée anti-industrielle comme suit : La pensée contre le développement, ou anti-industrielle, ne représente pas une nouvelle mode, une critique purement négative de la pensée scientifique et des idéologies progressistes, ni un vulgaire primitivisme qui proposerait de retourner à un moment quelconque de l’Histoire ou de la préhistoire. Elle n’est pas non plus une simple dénonciation de la domestication du prolétariat et du despotisme du capital. Encore moins est-elle quelque chose mystificatrice comme une théorie unitaire de la société, chasse gardée de la dernière des avant-gardes ou du dernier des mouvements. Elle va plus loin que cela. Elle est le stade le plus avancé de la conscience sociale et historique. C’est une forme déterminée de conscience, de la généralisation de laquelle dépend le salut de l’époque. Si les Encyclopédistes peuvent être considérés comme les premiers auteurs appartenant à la pensée anti-industrielle et le manifeste comme étant le socle théorique de base de cette pensée, il ne faut pas négliger d’autres auteurs et d’autres maisons d’éditions qui se rattachent aujourd’hui à ce courant. Citer tous les auteurs anti-industriels. Constitution de corpus. Une fois ces auteurs « recensés », il est intéressant de noter que cette pensée anti-industrielle semble rassembler l’ensemble des critiques radicales du monde contemporain afin d’en dégager une globale, permettant à la fois d’en saisir toutes les « caractéristiques » et « les nuisances », mais également de définir les bases du monde à venir qui devrait se substituer au monde contemporain. / .This PhD thesis aims at understanding the ideological construction of a revolutionary political thought that came to existence in France during the 1980s. This work is the result of our will to understand – in the Weberian sense of the term – not only what motivated the thinkers of the “Encyclopédie des Nuisances” to start a situational analysis of the social critique of the time, but also the ideological evolution that permitted the development of an anti-industrialist movement at the beginning of the twenty-first century. In 2010, thanks to the anti-industrialist manifesto the movement appeared. Our hypothesis is that the birth of these particular contemporary utopian views is the result of two decisive factors: on the one hand, the disappointment of some activists towards the May 1968 events in France; and on the other hand, the sense of urgency concerning the sophistication of the industrial world through nuclear power, and the new information and communication technology. We argue that these different evolutions seem to lean towards the creation of a contemporary utopian thought offering to readjust the social critique to the new living standards of individuals.
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Le Larzac, de la lutte paysanne à l'altermondialisme. Entre histoire et mémoire (1971-2010) / Non communiqué

Terral, Pierre-Marie 06 September 2010 (has links)
En 1971, le plateau du Larzac, jusque-là inconnu, accède à une notoriété inattendue lorsqu’est annoncée l'extension du camp militaire situé en son cœur. Les agriculteurs locaux s'engagent dans une protestation, qui durant une décennie (1971-1981), mobilise autour d'eux un large et hétéroclite mouvement, dynamisé par les comités Larzac ayant essaimé dans toute la France. La victoire de 1981 ne signifie pas la fin de l'activisme de cette population renouvelée. Au contraire, durant les trois décennies qui suivent, le Larzac militant s'engage dans l'aménagement foncier de son territoire, mais aussi dans le syndicalisme agricole et dans des réseaux de solidarité internationale qui mènent à l'altermondialisme. Avec l'émergence de José Bové, trait d’union entre les deux périodes, le Larzac revient au devant de la scène. Ses actions spectaculaires se situent dans une certaine continuité de la lutte initiale, dont les acteurs perpétuent la mémoire. Le souvenir de ce passé poursuit son cheminement légendaire, bien au-delà des limites du plateau… / In 1971, the plateau of Larzac, up to then unknown, reaches an unexpected renown when the extension of the military camp located in its heart is announced. The local farmers enter into a protest, which during one decade (1971-1981), mobilizes around them a wide and disparate movement, instigated by the Larzac committees having spread in all France. The victory of 1981 does not mean the end of the activism of this renewed population. On the contrary, during the three following decades, the activist Larzac begins the improvement of land of its territory, but also the agricultural trade unionism and networks of international solidarity which lead to the altermondialism. With the emergence of the figure of José Bové, bridging the gap between the two periods, Larzac returns in the lime light. Its spectacular actions are in a certain continuity of the initial fight, whose actors perpetuate the memory. The memory of this past continues its legendary advance, well beyond the limits of the plateau…
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Mondialisation et philosophie : idéal universaliste moderne et mondialisation aujourd’hui / Universalization and Philosophy : modern ideal universalist and universalization today

Poudiougo, Augustin 25 February 2009 (has links)
De nos jours la mondialisation préoccupe tout le monde : individus, communautés, groupes, Etats, politiques, citoyens ordinaires, universitaires, intellectuels, nonintellectuels, l'humanité. Le fourmillement d'études surtout économiques et la manifestation d'innombrables mouvements sociaux, conférences et discours politiques qu'elle suscite sont les preuves. N’y a-t-il pas là une raison pour en faire un objet de réflexion pour la philosophie, elle qui veut avoir l’intelligence des choses et du monde, être une quête de sens et une prise de conscience des préoccupations du temps ? Certains facteurs permettent de postuler que la mondialisation est un phénomène multidimensionnel, qu'elle manifeste ou exprime l'universel. Quels sont alors les fondements philosophiques du mondialisme, expression de l'universalisme moderne ? Située dans le temps et l'espace, la mondialisation semble ne pas avoir les mêmes effets pour tous. En outre, notre monde mondialisé paraît malade, dangereux et vide de sens. La justice sociale, la paix durable et la sécurité, la solidarité, la préservation de l'écosystème, la survie de la planète terre et de l'espèce humaine constituent ses défis. Ces aspects n'expriment-ils pas le signe d'une rupture avec les valeurs universalistes de la modernité : idéal de liberté, d'égalité, d'autonomie, de paix et de bonheur de l'homme ? Comment alors fonder une pensée de la mondialisation qui soit créatrice de sens et d'espérance ? Telles sont les grandes interrogations sur lesquelles porte cette thèse, se déroulant en quatre étapes : - Découvrir la mondialisation (la mondialisation comme processus) - Penser la mondialisation (de l’universalisme moderne au mondialisme) - Réagir à la mondialisation (à partir du contexte africain) - Agir dans la mondialisation (refonder une éthique de responsabilité) / Nowadays universalization worries everyone: individuals, communities, groups, States, policies, citizens ordinary, university, intellectuals, nonintellectuals, humanity. The swarming of economic surveys especially and the demonstration of innumerable social movements, conferences and speeches political that it causes are the evidence. There is not there a reason to make an object of reflexion for philosophy, it which wants to have the intelligence of the things and the world, to be a search of sense and an awakening of the concerns of time? Certain factors make it possible to postulate that universalization is a multidimensional phenomenon, whether it expresses or expresses the universal one. Which are then the philosophical bases of the mondialism, expression of modern universalism? Located in time and space, universalization seems not to have the same effects for all. Moreover, our globalized world appears sick, dangerous and meaningless. Social justice, lasting peace and safety, solidarity, the safeguarding of the ecosystem, the survival of the planet ground and the mankind constitute its challenges. These aspects do not express the sign of a break-up with the values universalists of modernity: ideal of freedom, equality, autonomy, peace and happiness of the man? How then to found a thought of the universalization which is creative sense and of hope? Such are the great interrogations to which this thesis relates, being held in four stages: - To discover universalization (universalization like process) - To think universalization (of modern universalism to the mondialism) - To react to universalization (starting from the African context) - To act in universalization (to refound an ethics of responsibility)

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