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Évaluation par sondage des pratiques d’élevage entourant le bien-être animal dans les entreprises vache-veau du QuébecBilodeau, Catherine 07 1900 (has links)
Les pratiques d’élevage courantes effectuées en production vache-veau sont nécessaires, mais certaines d’entre elles peuvent causer de la douleur ou du stress aux animaux. Les données disponibles sur la façon dont elles sont réalisées ainsi que sur les stratégies en place qui réduisent l'impact négatif sur le bien-être animal dans les élevages vache-veau du Québec sont rares. Les objectifs de cette étude étaient donc 1) de décrire la façon dont les producteurs vache-veau réalisent les pratiques d'élevage courantes associées à la douleur et au stress (gestion du vêlage, castration, écornage, identification des animaux, sevrage et euthanasie); 2) d'évaluer l'utilisation de stratégies alternatives et de méthodes de gestion de la douleur ainsi que d’identifier les facteurs associés avec leur utilisation; et 3) de déterminer si ces pratiques sont en conformité avec les recommandations et les exigences décrites dans les normes canadiennes. Un questionnaire bilingue en ligne et sur papier administré en 2019 évaluant les pratiques des entreprises réalisées en 2018 a été rempli par 156 producteurs vache-veau de différentes régions du Québec. Dans l'ensemble, les entreprises avaient une médiane de 36,5 vaches adultes. Après un vêlage difficile assisté, 44,4% des producteurs ont déclaré avoir utilisé une méthode de gestion de la douleur pour au moins une vache ou un veau. La castration à l’élastique était la méthode de castration la plus commune (97,4%). La principale méthode d'écornage utilisée par les répondants était la pâte caustique (43,4%). Au total, 39,7% et 16,4% des producteurs ont administré un médicament pour la gestion de la douleur à au moins un veau lors de l'écornage et de la castration, respectivement. Aucun répondant n'a rapporté avoir marqué au fer des bovins. Le sevrage par séparation complète était la méthode de sevrage la plus répandue (54,2%). La mort naturelle due à une maladie chronique ou à la vieillesse était le type de décès à la ferme le plus courant chez les vaches adultes (40,9%). Environ un tiers des répondants (28,8%) a euthanasié au moins un animal en 2018. L’arme à feu était la méthode d'euthanasie la plus utilisée (63,6%). Les pratiques mises en œuvre étaient pour la plupart conformes aux normes de l’industrie canadienne du bœuf. L'utilisation de méthodes de gestion de la douleur ainsi que la prise de décision d'euthanasier en temps opportun représentent les principales lacunes à combler pour améliorer le bien-être des animaux dans les entreprises vache-veau du Québec. / Common husbandry practices that are carried out in cow-calf production are necessary, but some of these practices can cause pain or stress to animals. Data availability on how they are performed as well as the strategies that reduce the negative impact on animal welfare implemented in Quebec cow-calf operations are sparse. The objectives of this study were therefore 1) to describe how cow-calf producers perform common husbandry practices normally associated with pain and stress (calving management, castration, dehorning, animal identification, weaning, and euthanasia); 2) to assess the use of alternative strategies and pain mitigation practices as well as factors associated with their use; and 3) to determine if these practices are in compliance with the recommendations and requirements described by the Canadian guidelines. An online and paper-based bilingual questionnaire administered in 2019 evaluating on-farm practices carried out in 2018 was completed by 156 Quebec cow-calf producers from different regions. Overall, operations had a median of 36.5 adult cows. After an assisted difficult calving, 44.4% of producers reported having given pain mitigation at least to a cow or a calf. Band castration was the most used castration method (97.4%). More than half of respondents (62.5%) reported having > 75% of polled calves. The main dehorning method used by respondents was caustic paste (43.4%). A total of 39.7% and 16.4% of producers administered a pain mitigation drug to at least one of their calves undergoing dehorning or castration, respectively. No respondent reported the use of iron branding for cattle. Traditional abrupt weaning was the most reported weaning method (54.2%). Natural death from chronic disease or old age was the most common type of on-farm death in adult cows (40.9%). Less than a third of respondents euthanized at least one animal (28.8%) in 2018. The gunshot was the most reported euthanasia method (63.6%). As hypothesized, practices carried out were mostly in compliance with the Canadian beef industry guidelines. The use of pain mitigation practices and stress-reducing methods as well as timely euthanasia decisions represent the main shortcomings that should be addressed to improve the welfare of animals in Quebec cow-calf operations.
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Late weaning improves growth performance and rumen development in Alpine goatsPerdomo, Claudia 08 1900 (has links)
La présente étude visait à déterminer les effets de l'âge de sevrage sur les performances de croissance, le développement du rumen et le microbiote chez les chevreaux alpins. Soixante-douze chevreaux ont été assignés au hasard par paires mâle et femelle à l'un des trois traitements. 1) sevrage précoce (EW), à l'âge de 6 semaines, 2) sevrage moyen (MW), à l'âge de 8 semaines (MW) et 3) sevrage tardif (LW), à 10 semaines d’âge (LW). Le lait de remplacement a été proposé ad libitum jusqu'à la semaine de sevrage, où le lait a été réduit de 12.5 % par jour pendant sept jours. Deux semaines après la naissance, du concentré, du foin et de l'eau ont été offerts à volonté jusqu'à l'âge de 12 semaines où les chevreaux ont été abattus. La consommation a été enregistrée quotidiennement et le poids corporel (PC) a été enregistré chaque semaine. Pour évaluer le développement du rumen, des échantillons de sang ont été prélevés pendant tout l'essai et analysés pour le β-hydroxybutyrate sanguin (BHB) et les acides gras non estérifiés (NEFA). Les mesures ruminales ont été prises à la semaine 12 avec les trente-six mâles seulement. Le contenu du rumen a été obtenu pour l'analyse de la composition bactérienne en utilisant la région V4 du gène de l'ARNr 16S et la qPCR a été utilisée pour quantifier les bactéries, les protozoaires et les champignons. Les papilles du rumen ont été analysées dans 4 régions du rumen : atrium du rumen (RA), sac ventral (VS), Cul-de-sac caudo-dorsal (DS) et Cul-de-sac caudo-ventral (VBS). Les chevreaux sevrés à 10 semaines, contre 8 semaines et 6 semaines avaient un gain quotidien moyen plus élevé pour la semaine post-sevrage (0.35 vs. 0.24 vs. 0.24 kg/j) et étaient plus lourds à la 12e semaine (27.44 vs. 25.45 vs. 24.07 kg, P< .05). Chez les animaux LW, le PC n'a pas été affecté pendant la période post-sevrage; probablement en raison d'un apport élevé en énergie métabolisable (EM) causé par la stratégie de sevrage contrairement à ce que nous observons chez les animaux EW et MW. Les taux sanguins de BHB ont augmenté au moment du sevrage pour tous les traitements, mais étaient plus élevés chez les chevreaux EW par rapport aux chevreaux MW (+ 21 %) et LW (+ 41 %) (P< .05). Les taux sanguins de NEFA chez les chevreaux EW ont augmenté au sevrage et étaient plus élevés que MW (+ 40 %) et LW (+ 101 %) chez les chevreaux (P< .05), suggérant une mobilisation plus prononcée du tissu adipeux chez les chevreaux sevrés précocement au sevrage. La population de microbiote en post-sevrage a montré que si le sevrage était retardé, l'abondance des bactéries totales semblait augmenter (P< .05) par rapport aux animaux EW, tandis que les protozoaires et les champignons diminuaient pour les LW. L'âge du sevrage semble induire des modifications du microbiote ruminal au cours du post-sevrage. Les mesures d'absorptiométrie à rayons X à double énergie (DEXA) des carcasses ont été utilisées comme indication de la récupération de la composition des graisses après le sevrage. Le tissu adipeux (%) dans LW était (9.4%) et EW était (7.2%) plus élevé par rapport à MW (P< .05). La surface totale de la papille était plus grande chez les chevreaux LW, par rapport aux chevreaux MW (+ 49 %) et EW (+ 22 %) (P< .05). Globalement, le sevrage des chevreaux à l'âge de 10 semaines a limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen de la race alpine. / The present study aimed to determine the effects of weaning age on growth performance, rumen development and microbiota composition in Alpine goat kids. Seventy-two kids were randomly assigned in pairs male and female to one of three treatments. 1) early weaning, at 6 wk of age (EW), 2) medium weaning, at 8 wk of age (MW) and 3) late weaning, at 10 wk of age (LW). Milk replacer (MR) was offered ad libitum until the step-down wk, when milk was reduced by 12.5% per day for seven days. Two wk after birth, starter ration, hay, and water were offered ad libitum until 12 wk of age where kids were slaughtered. Feed intake was recorded daily, and body weight (BW) was recorded weekly. To evaluate rumen development, blood samples were taken during the whole trial and analyzed for blood β-hydroxybutyrate (BHB) and non-esterified fatty acids (NEFA). Ruminal measurements such as papillae, VFAs and microbiota were taken at wk 12 with only thirty-six males. Rumen contents were obtained for bacteria composition analysis using the V4 region of the 16S rRNA gene and qPCR was used to quantify bacteria, protozoa and fungi. Rumen papillae were obtained for histological analysis in 4 rumen areas: rumen atrium (RA), ventral sac (VS), caudodorsal blind sac (DS), and caudoventral blind sac (VBS). Kids weaned at 10 wk, compared with 8 wk and 6wk had higher average daily gain for the wk postweaning (0.35 vs. 0.24 vs. 0.24 kg / d) and were heavier at wk 12 (27.44 vs. 25.45 vs. 24.07 kg, P< .05). In LW animals, BW was not affected during post weaning period; possibly due to high metabolizable energy (ME) intake caused by the weaning strategy contrary to what was observed in EW and MW animals. Blood levels of BHB increased at weaning time for all treatments but were higher in EW compared to MW (+21%) and LW (+41%) kids (P< .05). Blood levels of NEFAs in EW kids spiked at weaning and were higher than MW (+ 40%) and LW (+101%) in kids (P< .05), suggesting a more pronounced adipose tissue mobilization in early weaned kids at weaning. Microbiota population in postweaning showed that while weaning was delayed, abundance of total bacteria seemed to increase (P< .05) compared with EW animals, whereas protozoa and fungi decreased for LW. Weaning age influences the ruminal microbiota during postweaning. Dual-energy X-ray absorptiometry (DEXA) measurements of carcasses were used as an indication of fat composition recovery in post-weaning. Fat tissue (%) in LW was (9.4%), and EW was (7.2%) higher compared to MW (P< .05). The total papilla surface area was greater in LW, compared to MW (+49%) and EW (+22%) kids (P< .05). Overall weaning kids at 10 wk of age limited the negative impact of earlier weaning on growth and rumen development in the Alpine breed.
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Activité antimicrobienne de peptides provenant d’hydrolysats de protéines de babeurre, de lactoferrine et de poisJean, Catherine 08 1900 (has links)
Les antibiotiques sont fréquemment utilisés dans l’alimentation de la volaille afin de
prévenir certaines maladies, dont l’entérite nécrotique, ce qui occasionne l’émergence de
souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. Une alternative prometteuse est
l’utilisation de peptides antimicrobiens (AMPs) comme suppléments alimentaires, tels les
AMPs provenant des produits laitiers. L’objectif du projet était de développer une
méthode de production d’extraits peptidiques à partir de coproduits de la transformation
alimentaire (babeurre, lactoferrine, isolat de protéines de pois), afin de tester si ces
extraits peptidiques possédaient une activité antimicrobienne sur les pathogènes
spécifiques aviaires suivants : Salmonella Enteritidis, Salmonella Typhimurium,
Escherichia coli et Staphylococcus aureus. Les protéines ont été mises en suspension
dans l’eau (5% p/p) et hydrolysées par la pepsine, 6 heures, pH de 2.5. Les peptides
furent récupérés par ultrafiltration (< 10 kDa), puis fractionnés selon leur charge nette :
totaux, cationiques, anioniques et non liés. L’effet antimicrobien a été évalué
surmicroplaques, par la survie bactérienne en présence de concentrations croissantes
d’extraits peptidiques. Les extraits cationiques de babeurre ont démontré une efficacité à
une concentration inférieure ou égale à 5 mg/mL; perte de 3 log pour Escherichia coli
O78 :H80. En comparaison, la lactoferrine cationique a été efficace à une concentration
inférieure ou égale à 0.6 mg/mL; perte de 6 log pour E. coli O78 :H80. Les extraits
peptidiques du pois ont démontré une efficacité faible. Cette méthode s’avère
prometteuse pour le développement d’une alternative ou d’un complément pour la
réduction de l’utilisation des antibiotiques dans l’alimentation de la volaille. / Antibiotics are frequently used in poultry feed in order to prevent certain diseases,
including necrotic enteritis, which causes the emergence of bacterial strains resistant to
antibiotics. A promising alternative is the use of antimicrobial peptides (AMPs) as dietary
supplements, such as AMPs from dairy products. The objective of this project was to
develop a production method for the extraction peptides, from co-produced food
processing (buttermilk, lactoferrin, pea protein isolates). These peptides were tested for
the detection of antimicrobial activity on the following specific poultry pathogens;
Salmonella Enteritidis, Salmonella Typhimurium, Escherichia coli and Staphylococcus
aureus. Proteins were suspended in water (5% w/w) and pepsin hydrolyzed by pepsin for
6 hours at pH 2.5. Peptides were recovered by ultrafiltration (< 10 kDa) and fractionated
based on the basis of their ionic charges: total, cationic, anionic and unbound peptides, to
specifically target the fractions with antimicrobial activities. Bacterial survival was
measured in contact with different peptides concentrations. Cationic buttermilk extracts
were effective at a concentration less or equal to 5 mg / mL; loss of 3 log for Escherichia
coli O78: H80, compared with lactoferrin which was effective at a concentration less than
or equal to 0.6 mg / mL; loss of 6 log for E. coli O78: H80. The peptide extracts from pea
showed low efficiency. The use of antimicrobial peptides, from buttermilk, lactoferrin
and peas, is promising for the development of an alternative or a complement to reduce
antimicrobial use.
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Évaluation de la variabilité du transfert d’immunité passive dans les troupeaux laitiers du QuébecMorin, Marie-Pascale 10 1900 (has links)
No description available.
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Effets d’un protocole de traite incomplète en début de lactation sur la cétonémie, la prévalence d’hypercétonémie, et la variation de l’indice de l’état corporelMorin, Pierre-Alexandre 04 1900 (has links)
No description available.
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Détermination de la contamination microbiologique des litières de fumier recyclé en filière de production bovine en fonction des pratiques de productions et de gestion en élevage.Beauchemin, Jessika 08 1900 (has links)
La litière de fumier recyclé (LFR) est utilisée dans les fermes canadiennes comme alternative à la litière conventionnelle de paille. Elle est obtenue par l’extraction de la fraction solide du fumier des vaches, parfois suivie par une maturation. Toutefois, les caractéristiques microbiologiques de cette litière sont peu documentées. Ainsi, cette étude a permis la description du microbiote et des caractéristiques microbiologiques de la LFR comparativement à la paille, avant et après leur utilisation, et d’évaluer l’impact de différentes méthodes de production de la LFR sur ces écosystèmes. Les résultats des analyses du microbiote ont démontré que la richesse et la diversité du microbiote de la LFR avant utilisation étaient différentes de celles de la paille. Les litières de fumier recyclé avant et après utilisation possédaient une diversité microbienne moindre comparativement à celles mesurées pour la paille avant et après utilisation. Aussi, les différentes méthodes de production de la LFR n’influençaient pas la richesse du microbiote, mais influencent sa composition. La méthode de production utilisant la séparation suivie d’une maturation en amas possédait une charge bactérienne moindre que celle utilisant la séparation suivit d’une maturation en boîte. Finalement, la LFR contenait plus de Listeria monocytogenes et de Salmonella spp que la litière de paille. Cela permet de conclure que la LFR, actuellement produite dans les fermes de l'Est du Canada, constitue un risque microbiologique plus élevé que la litière de paille. / Recycled manure solid bedding (RMS) is used on Canadian farms as an alternative to conventional straw bedding. RMS is obtained by extracting the solid fraction of dairy cow manure, sometimes followed by maturation. However, the microbiological characteristics of this bedding are poorly documented. This study allowed the description of the microbiota and microbiological characteristics of RMS compared to straw and assessed the impact of the RMS production methods on its microbiota. The results of the microbiota analyses demonstrated that the richness and diversity of the microbiota in unused RMS were different from unused straw. Unused RMS and used RMS possessed more similar microbial diversity compared to the microbial diversity between unused and used straw. Moreover, the different RMS production methods did not influence the richness of the microbiota but influence its composition. The RMS production method using separation followed by heap maturation had a lower bacterial load than production method using separation followed by box maturation. Finally, RMS contained more Listeria monocytogenes and Salmonella spp than straw bedding. This leads to the conclusion that RMS bedding currently produced on farms in Eastern Canada, clearly constitute a greater microbiological risk as compared to straw bedding.
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