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Atuatuques, Condruses, Eburons. Culture matérielle et occupation du sol dans le territoire de la future civitas Tungrorum, de la fin de l'âge du Fer au début de l'époque gallo-romaine

Martin, Fanny 17 March 2017 (has links)
La fin de l'âge du Fer, la conquête et la création de la civitas Tungrorum ont, depuis le XIXe s. fait l'objet d'un grand intérêt historique et produit une abondante littérature. On ne compte plus les tentatives de localisation de l'oppidum des Atuatuques et de la bataille de la Sabis, ni les contributions relatives aux monnaies gauloises de nos régions. Par ailleurs, un grand nombre de sites ont fait l'objet de recherches de terrain, que ce soit dans le cadre de fouilles de programme ou, plus récemment, de chantiers préventifs. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, aucune synthèse basée sur les données archéologiques ne permettait de se faire une idée du mode de vie des populations locales avant la Guerre des Gaules, de replacer plus globalement nos régions dans le cadre culturel et chronologique de la Gaule septentrionale laténienne, ou encore de mesurer l'évolution des populations indigènes au travers de la conquête et de la romanisation.Ce travail vise à combler ces lacunes par une étude approfondie et globale des vestiges matériels appartenant aux phases C et D de la période laténienne et aux premiers horizons gallo-romains, soit une période qui s’étend grosso modo entre le milieu du IIIe s. av. n. è. et la fin du premier quart du Ier s. de n. è. Le cadre géographique a été défini sur base des limites du plus ancien ensemble territorial connu, à savoir la civitas Tungrorum gallo-romaine dont les frontières ont perduré à travers les circonscriptions ecclésiastiques médiévales. Trois objectifs ont été définis :premièrement, il était nécessaire de préciser la chronologie des sites et des objets de la fin de la période laténienne. Deuxièmement, il fallait procéder à une synthèse des données relatives au mobilier et aux occupations, afin de mettre en évidence les territoire occupés, les pratiques régionales, les échanges ainsi que l'évolution des groupes et de leur culture matérielle. Troisièmement, il fallait explorer, sous l’angle de l’archéologie, les problématiques dictées par le contexte historique particulier de notre zone géographique. Les sources littéraires antiques et les historiens contemporains ont suggéré que les populations locales avaient été massivement exterminées lors de la conquête, et que la cité aurait pu être recomposée au départ de populations péri-rhénanes déplacées par le pouvoir romain et de ce qu'il restait des groupes indigène. Ce modèle, ainsi que les propositions de localisation des territoires tribaux laténiens, reposaient principalement sur l’interprétation des textes antiques, et devait impérativement faire l’objet de vérifications attentives par le biais de l’étude des traces matérielles.Ces priorités ont guidé un cheminement progressif à travers les données, ordonnées et rassemblées peu à peu, jusqu’à ce qu’un tableau plus général puisse être esquissé. L’ordre des chapitres reflète celui de la démarche. Le premier chapitre vise à définir le cadre dans lequel s’inscrit le territoire étudié, avec un état des lieux de l’histoire des recherches et un aperçu des contextes géographique, historique et chronologique propres au territoire de la civitas Tungrorum. Le chapitre suivant est dévolu à l’étude approfondie de 50 ensembles de mobilier provenant d’une série de 17 occupations laténiennes et gallo-romaines précoces réparties dans la zone d’étude (ch. 2). Les assemblages de matériel céramique ont été examinés de manière exhaustive, en mettant notamment l’accent sur la mise en évidence de critères discriminants (forme, matériau, technique de fabrication) d’un point de vue chronologique ou régional. Le corpus ainsi constitué et les ressources bibliographiques ont servi de base à un examen plus général de la culture matérielle, par une analyse (caractérisation, chronologie et distribution spatiale) des principales catégories de mobilier qui nous sont parvenues (ch. 3). Ces études ont permis de mettre en évidence des traditions de production et de consommation dans les régions étudiées, et de révéler l’existence de réseaux d’échange et d’approvisionnement. Ce tour d’horizon a été complété par un examen approfondi des modalités d’occupation du sol visant à mettre en évidence les pratiques régionales en matière d’habitat, de fortification ou encore de rites funéraires et cultuels (ch. 4). Enfin, nous avons tenté de produire une synthèse rassemblant les résultats de ces études, par la mise en évidence d’entités régionales caractérisées par une communauté de pratiques, et leur intégration plus globale dans le contexte du nord de la Gaule (ch. 5). Ce dernier chapitre est également dévolu à la confrontation des données historiques et archéologiques selon la série des problématiques définies précédemment, à savoir la localisation des territoires tribaux cités par César, l'extermination des populations régionales au moment de la conquête, l'éventuelle arrivée de groupes péri-rhénans destinés à repeupler la cité et la persistance des traditions laténiennes locales à travers la conquête et la romanisation. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Archéologie des métallurgies anciennes du cuivre dans le bassin du Niari, République du Congo

Nikis, Nicolas 04 September 2018 (has links) (PDF)
Le cuivre occupe une place importante en Afrique centrale tout au long du second millénaire, notamment dans les échanges. Les gisements du bassin du Niari au sud de la République du Congo, mentionnés dès le 16e siècle dans les sources européennes, ont ainsi joué un rôle économique d’envergure. Ils auraient contribué au développement de plusieurs entités politiques de la zone dont, notamment, le royaume Kongo.Les données directes sur la métallurgie primaire du cuivre dans cette zone restaient cependant limitées à cause du laconisme des sources historiques et de l’insuffisance des données archéologiques. Cette thèse avait donc pour but d’identifier, de dater et de caractériser les différentes productions de cuivre que le bassin du Niari a pu connaître, d’en comprendre le contexte technique, mais aussi sociétal et d’appréhender le rôle que ces productions ont pu jouer à l’échelle régionale, dans les échanges et au niveau sociopolitique. L’étude du matériel céramique et métallurgique récolté lors de trois campagnes de fouilles et de prospections a permis d’identifier plusieurs types de productions métallurgiques différentes rattachées à quatre grandes périodes d’activité entre le 9e et le 19e siècle. La diversité des pratiques métallurgiques et des assemblages céramiques associés suggère une occupation de la zone par des groupes distincts au cours du second millénaire. Ces groupes entretiennent des liens avec d’autres entités culturelles et politiques régionales et leurs productions s’insèrent dans des réseaux d’échanges dont les ramifications sont complexes et multiples. Si l’insertion des zones cuprifères dans ces réseaux varie au cours du temps, certains axes de commerce interrégionaux bien documentés au 19e siècle semblent déjà être bien établis au 14e siècle, attestant ainsi l’ancienneté des échanges sur de longues distances à l’ouest de l’Afrique centrale. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pachacamac (côte centrale du Pérou): aspects du fonctionnement, du développement et de l'influence du site durant l'intermédiaire récent (ca 900-1470)

Eeckhout, Peter 24 March 1997 (has links)
<p align='justify'>Le fameux centre monumental de Pachacamac a fait l'objet d'investigations incessantes depuis la fin du siècle dernier, mais c'est surtout depuis les années '60 que l'intérêt des chercheurs s'est porté sur les pyramides à rampe. Les pyramides à rampe sont des édifices monumentaux construits en briques d'adobe et en tapia sur le même modèle architectonique général. On compte quatorze pyramides à rampes sur le site de Pachacamac, et d'autres dans la vallée du Lurin et les vallées voisines. La plupart des auteurs considèrent que ces constructions remontent à la période Intermédiaire récent (ca AD900-I470), le site portait alors le nom de la divinité principale de la Côte centrale, Ychsma, rebaptisé Pachacamac par les Incas à l'Horizon récent. Le consensus s'est fait autour du modèle explicatif de la "théorie des ambassades", que l'on peut résumer de la façon suivante :lors de la période Intermédiaire récent, une série de sanctuaires dédiés chacun à un membre de la parentèle mythique du dieu auraient été établis dans divers paliers écologiques. Ces sanctuaires auraient eu chacun leur correspondant, leur "ambassade", dans l'enceinte du centre cérémoniel. Le tribut récolté dans les "provinces" était ainsi concentré à Pachacamac-Ychsma, où il faisait l'objet d'échanges entre les différentes "ambassades".</p><p><p align='justify'>Celles-ci, du point de vue architectural, comprendraient un certain nombre d'éléments structurels communs permettant de les ranger sous un même patron désigné sous l'appellation de "pyramide à rampe". Ce modèle aux bases discutables a été largement commenté et étoffé. En réalité, la révision des données disponibles indique que les hypothèses relatives au fonctionnement, au développement et à l'influence du site nécessitent une réévaluation. Celle-ci a constitué l'objectif principal des recherches menées par l'auteur sur le terrain durant quatre campagnes successives comprenant des prospections, des ramassages de surface, des relevés planimétriques et des fouilles à Pachacamac et dans l'ensemble du bas-Lurin.</p><p><p align='justify'>Les résultats des fouilles indiquent qu'à l'Intermédiaire récent, ces structures étaient occupées par une élite restreinte, qui y donnait des banquets et présidait vraisemblablement à des cérémonies. L'ensemble des données convergent vers l'hypothèse selon laquelle les pyramides seraient avant tout des palais, occupées par des personnages de haut statut auxquels les structures servent de tombeau. Chaque pyramide correspondrait au palais d'un chef qui la construit, l'occupe de son vivant et y est enterré à sa mort. La pyramide en tant que siège du pouvoir serait alors abandonnée au profit d'une autre, construite par le successeur du chef défunt. Le modèle de succession dynastique fournit une explication plausible à la multiplication des pyramides à rampe dans le site de Pachacamac mais s'avère difficilement compatible avec la théorie des ambassades. Ainsi, la distribution des pyramides à rampe montre qu'un site spécifique entretenait des relations privilégiées avec Pachacamac dans le Lurin :Pampa de las Florès. Les autres sites comprenant des pyramides à rampe centrale dans le Lurin fonctionnaient par paires selon le même principe, mais à un niveau d'autorité inférieur. Certains sites d'élite sans pyramides à rampe faisaient également partie de la chefferie. Celle-ci englobait vraisemblablement le bas Lurin, une partie du moyen Lurin, le moyen Chilca (au sud du Lurin) et peut-être le bas Chilca.</p><p><p align='justify'>L'hypothèse selon laquelle les pyramides constitueraient autant de palais successifs de chefs locaux permet d'expliquer aussi bien, sinon mieux, le fonctionnement du site. En effet, si l'on accepte de considérer l'idée que les seigneurs ychsma résidant à Pachacamac exerçaient leur autorité sur l'ensemble de la chefferie et recevaient une part des surplus de production locaux, il n'est pas nécessaire de faire appel à d'hypothétiques foules de fidèles "étrangers" (?) pour justifier la construction des diverses pyramides du site et l'entretien de leurs occupants. Les ressources humaines locales suffisaient largement à construire et à entretenir une pyramide par génération (voire même plusieurs pyramides dans l'éventualité d'une autorité bi-partite ou quadri-partite). Il ressort également des recherches que le développement spatial de Pachacamac suit un processus complexe que l'on ne saurait réduire à une simple croissance centrifuge ou à une addition des complexes pyramidaux les uns aux autres au cours du temps. Il est vraisemblable que ce processus a été dicté à la fois par des critères physiques, sociaux et conjoncturels. En ce qui concerne l'influence du site, Pachacamac présente davantage de points communs avec certains établissements et cultures de la Côte centrale-sud et centrale-nord qu'avec sa propre vallée haute, pourtant plus proche dans l'espace. Il est possible de situer la limite supérieure de l'influence du site vers 1000-1200m. Sous l'impulsion des peupIades issues des hautes terres à la fin de l'Intermédiaire récent et à l'Horizon récent, cette limite a sans doute reculé jusqu'en vallée moyenne, vers 450-700m. D'autre part les éléments archéologiques semblent confirmer les données ethnohistoriques évoquant l'existence de la seigneurie de Ychsma dans la zone Rimac-Lurin et l'appartenance des diverses chefferies qui la composaient à une même culture, dont la spécificité reste à définir.</p><p><p align='justify'>Lors de la conquête inca de Pachacamac, le pouvoir local ychsma est relégué à un rôle subalterne. L'occupation inca se manifeste sous différentes modalités :les anciens palais, abandonnés depuis une période plus ou moins lointaine, sont utilisés comme campements et dépotoirs par les pèlerins. Les autorités incas ne réoccupent pas les pyramides à rampe mais construisent leurs propres structures administratives et résidentielles. La situation est différente dans le reste de la zone d'étude, où l'on observe que les structures locales d'autorité et de production continuent de fonctionner à l'Horizon récent, mais sous le contrôle plus ou moins direct de l'Empire. Tout cela sera radicalement bouleversé au XVIe s. lors de la colonisation du Pérou par les Espagnols.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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