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Contribution de la glyptique à l'étude de la grande faune en Syrie aux 4ème et 3ème millénairesDevillers, Anne 28 May 2018 (has links)
L’étude entreprise visait à examiner l'apport que l'iconographie peut fournir à l’étude de la grande faune mammalienne et à l'évaluation de sa distribution historique au Proche-Orient, en prenant le 4ème et le 3ème millénaire en Syrie du nord comme époque et région cible. Trois objectifs précis étaient posés dans ce cadre (1) Proposer à travers des sources glyptiques contemporaines une vue de la faune des 4ème et 3ème millénaires en Mésopotamie du Nord ;(2) Evaluer la cohérence de cette image par rapport aux données archéozoologiques et par rapport à un modèle géochronologique plus large de l’évolution de la faune régionale ;(3) Evaluer la pertinence de la glyptique comme marqueur pour l’étude de la paléofaune. The object of this study was to examine the contribution that iconography can make to the study of large mammal faunas, focussing on the 4th and 3rd millennia in Upper Mesopotamia (Syria). Three goals were set in this framework (1) To propose a view of 4th and 3rd millennia fauna in Upper Mesopotamia as seen through glyptic sources; (2) To evaluate the coherence of this view in relation to contemporary archaeozoological data and in relation to a wider geochronological model of the regional fauna; (3) To assess the relevance of glyptic as a marker in the study of ancient faunas. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Cinquante nuances de noir. Problèmes de diagnostic en archéologie du feu: études de cas du Bassin Mosan belge au MIS 3Smolderen, Alison 15 January 2016 (has links)
L’objectif de ce travail est de contribuer à la réflexion méthodologique autour du problème de l’identification des traces de feu contrôlé sur les sites paléolithiques. L’étude se focalise plus particulièrement sur la question des gisements « mal documentés », c’est-à-dire les gisements pour lesquels les données de terrain, et en particulier les données contextuelles (données spatiales, contexte géologique et archéologique), sont imprécises, partielles ou totalement absentes. Une approche méthodologique adaptée aux spécificités des gisements « mal documentés » est d’abord définie à partir d’un état de l’art des méthodes analytiques et des modèles interprétatifs utilisés pour l’identification et la caractérisation des témoins de combustion. Deux cas représentatifs sont ensuite traités :la collection Dupont du Trou Magrite (Pont-à-Lesse, Province de Namur) qui constitue un exemple représentatif de gisements fouillés à la fin du 19e ou au début du 20e siècle et le Tiène des Maulins (Rochefort, Province de Namur) qui permet d’aborder les problèmes spécifiques liés à la révision de données issues de fouilles récentes. Pour le Trou Magrite, l’analyse s’appuie sur un référentiel des différents types de traces caractéristiques de l’altération thermique du silex et de l’os établi à partir d’une synthèse bibliographique et de l’examen de corpus expérimentaux (collection d’ossements brûlés du CEPAM, collection de silex brûlés de M. Horevoets et collection d’os brûlés issus d’expérimentations effectuées dans le cadre de cette thèse) et archéologiques (issus de plusieurs gisements :Scladina, Trou Magrite, Trou du Diable et Trou de l’Abîme). Même si le degré de résolution visé par l’analyse a dû être adapté en fonction de la documentation disponible, cette étude montre qu’il est possible de déterminer l’existence de feu anthropogénique dans un site anciennement fouillé pour lequel presque aucune donnée stratigraphique fiable n’a été enregistrée. L’analyse critique des données de terrains et des résultats des analyses physiques et géochimiques (thermoluminescence, diffraction et fluorescence des rayons X, analyses thermiques simultanées, MEB + EDS, lames minces) réalisées sur les structures de combustion supposées du Tiène des Maulins met quant à elle en lumière deux problèmes importants :la difficulté de déterminer l’origine anthropique d’une structure dans le cadre d’une démarche de révision, d’une part, et la complexité de l’interprétation des données de laboratoire, d’autre part. Si ces deux études de cas illustrent bien les difficultés posées par les lacunes dans les données contextuelles, elles démontrent également qu’une révision critique des données peut permettre de proposer une nouvelle interprétation des traces de feu avec un degré de confiance relativement élevé. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le bateau pré- et protodynastique dans l'iconographie et l'archéologie égyptiennes. Pour une étude analytique et sémiologique de la navigation au 4e millénaire avant J.-C.Vanhulle, Dorian 05 December 2016 (has links)
Le bateau occupe une place privilégiée dans la documentation nagadienne, celui-ci apparaissant sur l’ensemble des médias qui nous sont parvenus et comptant parmi les motifs iconographiques les plus anciens. Il est omniprésent, que ce soit sous la forme de véritables embarcations ou de modèles en argile, de marques de potiers, de représentations peintes sur les vases ou encore gravées dans la roche. Les domaines auxquels ces sources font référence sont multiples :elles informent tant sur les pratiques funéraires et religieuses que sur les sphères politique et économique des périodes pré- et protodynastiques (ca 4500-2700 avant J.-C.). L’ensemble des catégories de sources considérées dans ce travail illustre un même processus à l’œuvre durant le 4e millénaire et dont l’aboutissement n’est autre que l’apparition de l’idéologie pharaonique, bâtie autour de ce concept phare qu’était la Maât. Loin d’être limitées à une seule fonction, les représentations de bateaux surprennent par leur forte variabilité sémantique. Le bateau est en effet rapidement investi de diverses notions symboliques parmi les plus fondamentales de l’idéologie nagadienne :marque de prestige et de pouvoir, il pouvait également incarner l’Ordre dominant le Chaos, voire l’institution royale. Ces concepts sont marqués par des divergences régionales et influencés par des traditions séculaires. Les modèles réduits témoignent quant à eux de l’évolution des pratiques cultuelles. La concentration de ces objets dans les premiers temples et dépôts cultuels atteste l’homogénéisation de ces pratiques et le développement de la composante religieuse en Égypte. La politique de standardisation artistique, religieuse et philosophique menée sous les deux premières dynasties décide quel concept idéologique conserver et quel autre définitivement écarter. Dès les premières personnifications iconographiques du roi, seul garant de l’ordre cosmique sur terre, le bateau perd progressivement de ses prérogatives allégoriques pour se voir cantonné à des fonctions funéraires et religieuses. C’est à cette époque que se développent les inhumations de barques, pratique qui culminera sous les rois bâtisseurs de l’Ancien Empire. L’objectif de ce travail est d’analyser l’ensemble des productions artistiques, artisanales et architecturales pré- et protodynastiques en lien avec le bateau afin de mettre en lumière le processus global qui l’a conduit à incarner ces notions symboliques et idéologiques primordiales. Il vise également à fournir une synthèse portant sur les débuts de la navigation en Égypte et sur ses implications dans la formation de l’État pharaonique. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le bassin de l'Inkisi à l'époque du royaume Kongo: confrontation des données historiques, archéologiques et linguistiquesMatonda Sakala, Igor 27 April 2017 (has links)
La thèse porte sur l'histoire du royaume Kongo à travers la région du bassin de l'Inkisi. L'étude, à travers une approche alliant l'archéologie, l'histoire et la linguistique historique, essaye d'apporter une nouvelle lecture du rôle du bassin de l'Inkisi dans l'évolution de cette entité politique. Certains auteurs ont affirmé que la rivière Inkisi était la frontière de cette entité au 16e siècle. Par une analyse systématiques des cartes historiques et des sources primaires, j'ai pu montrer que sa frontière n'était pas l'Inkisi mais allait jusuq'au Kwango dès cette époque. Cela m'a conduit à souligner que le bassin de l'Inkisi faisait partie du coeur du royaume Kongo et même à ces origines. Mon étude a aussi porté sur la question de la démographie de ce royaume. Nous avons pu souligner que pour estimer la population de ce royaume il fallait considérer à la fois les statistiques de baptêmes et les estimations anciens. Notre étude à aussi mis en lumière que l'une des sources historique considérée à ce jour comme une source primaire, l'oeuvre de Pigafetta, recelait en réalité une nouvelle historiographie déformant une série de réalités de ce royaume. Notre travail apporte donc un renouvellement de connaissances sur une série de questions liés à cet ancien royaume. Un nouvelle histoire de ce royaume Kongo est désormais à envisager. Une autre partie importante de la thèse a été d'approcher ces mbanza à travers l'archéologie. Une série de prospections, de sondages et de fouilles se sont concentrées le long de la rivière Inkisi afin de dresser la carte archéologique de cette région. Certains sites importants ont livré des artefacts qui nous ont permis de mieux connaître la culture matérielle de cette région. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le patrimoine subaquatique du lac Titicaca, Bolivie. Utilisation et perception de l’espace lacustre durant la période Tiwanaku (500-1150 PCN)Delaere, Christophe 26 April 2016 (has links) (PDF)
Depuis plus de 30 ans, de nombreux projets de recherches ont mis en évidence une occupation dense et complexe du bassin lacustre du Titicaca, et en particulier celle de la période Tiwanaku entre le 5e et le 11e siècle de notre ère. Celle-ci sera la première à modifier profondément le paysage lacustre en y laissant une empreinte matérielle indélébile. L’utilisation des plaines, des vallées et des élévations naturelles connectées ou surplombant le lac est donc physiquement marquée par l’occupation de cette culture. Or, l’utilisation ancienne de ces espaces s’arrête-t-elle à la frontière entre la terre ferme et cette vaste étendue d’eau ? Dans le cadre de ce projet de recherche, nous proposons d’élargir - au sens propre et figuré - l’étude de la culture Tiwanaku en agrandissant le territoire usuellement étudié grâce à l’intégration de deux espaces dont l’utilisation ancienne est encore à l’heure actuelle totalement méconnue : l’espace littoral (les côtes) et l’espace lacustre (le lac). La mise en place d’un projet de recherche utilisant les techniques de plongée devenait donc nécessaire et inévitable pour étudier les témoignages matériels directs de l’utilisation du lac par l’homme, et de sa signification pour les populations de la période Tiwanaku. Les conditions naturelles favorables ont motivé les premiers peuplements des rives et des îles, et le lac a progressivement fait partie de l’identité des populations qui s’y sont installées. Que ce soit sur le plan politique, socioculturel ou rituel, le lac a eu une incidence sur l’évolution de ces populations et a favorisé l’émergence de pratiques indissociables d’un espace lacustre. Les géostratégies d’occupation du territoire en sont tributaires, ainsi que les stratégies de subsistance, de vie et de survie, notamment durant les périodes de crise. Sur le plan rituel et sacré, cette « mer intérieure » faisait partie du quotidien et, en tant que telle, a joué un rôle prépondérant dans la relation qu’entretenait l’homme avec l’espace dans lequel il vivait. Il a rationalisé cet espace pour le comprendre (croyances, mythes, etc.), a développé des schémas et des objets symboliques pour le représenter (iconographie, offrandes, etc.), et a créé des rites pour l’entretenir. Dans le cadre de ce projet de recherche, nous proposons principalement d’aborder l’utilisation et la perception de l’espace lacustre Tiwanaku grâce à l’analyse des pratiques d’offrandes subaquatiques de céramiques rituelles de type incensario, en comparaison avec celles attestées sur la terre ferme. Un site d’offrandes sous l’eau ne peut pas en effet être analysé de manière isolée, car il met en évidence des pratiques rituelles du passé en relation avec d’autres espaces non immergés. Les sites d’offrandes représentent par conséquent des espaces d’étude privilégiés, car ils documentent directement la relation de l’homme de Tiwanaku avec son environnement, et en particulier le lac. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le miroir en Méditerranée. Formes, fonctions, usages et trajectoires, du XVIe au XIe s. av. J.-C.Alvarez, Laura 11 October 2021 (has links) (PDF)
Si le miroir en bronze apparaît dans le pourtour méditerranéen au IVe mill. av. J.-C. les groupes culturels égéens ne semblent l’adopter que tardivement par rapport aux régions limitrophes (vers 1600 av. J.-C.) avec lesquelles ils ont pourtant tissé des liens étroits régulièrement matérialisés par l’introduction de produits manufacturés. L’objet de cette thèse est l’étude des miroirs en bronze et de leurs usages durant le deuxième millénaire (âge du Bronze récent) en Grèce et dans ses îles. Des références aux productions limitrophes (Sardaigne, Sicile, Chypre) sont également considérées dans le cadre d'une histoire générale du miroir protohistorique en première partie.L'analyse prend également en compte le contexte et le mobilier associé quand ceux-ci sont documentés. Ces découvertes, majoritairement réalisées dans des ambiances sépulcrales, offrent des pistes de réflexion sur le statut fonctionnel qui leur était accordé et qui restait méconnu :accessoire du package cosmétique ?instrument lié à des pratiques funéraires particulières ?à des codes de représentation sociale ?Alors qu’aucun miroir de production égyptienne ou mésopotamienne ne semble avoir franchi l'Égée avant le VIIIe s. av. J.-C. les résultats de l’analyse montrent clairement l’adoption locale de traits méridionaux sous forme d’emprunts iconographiques (sphinx, génie, etc.). Le savoir-faire (technologique) est, lui, pourtant fondamentalement local, sous la forme d'un système d'emmanchement tout à fait original en Méditerranée. Malgré tout, ce type d’objet reste rare en domaine minoen et mycénien, ce qui soulève des interrogations. Ainsi, à quels phémonènes est lié l’usage du miroir ?Malgré un corpus demandant à être enrichi par des fouilles non publiées (La Canée, Palaikastro, Zakros, etc.), les miroirs égéens présentent une relative homogénéité techno-stylistique illustrant la diffusion d’un artisanat spécialisé et permettent de proposer une réflexion sur l’existence d’un effet de mode doublé d’un reflet méditerranéen, toutefois exprimé par la résurgence d’un vocabulaire stylistique profondément local. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Approche archéologique et architecturale des monastères de l'ordre des Célestins :L'exemple de Sainte-Croix-sous-Offémont (Oise-France)Panier, Arthur 28 May 2021 (has links) (PDF)
Encore relativement peu étudié, notamment du point de vue architectural, l’ordre des Célestins jouit d’un prestige important à la fin du Moyen Âge et durant la période Moderne en Europe de l’Ouest. Si la plupart de leurs monastères ont aujourd’hui disparu, un nombre restreint de sites dispose encore de vestiges. Le prieuré de Sainte-Croix-sous-Offémont, implanté en forêt de Laigue, à quelques kilomètres de Compiègne (Oise), figure parmi les mieux conservés. Fondé en 1331 par Jean de Nesle et Marguerite de Mello, le monastère conserve encore en partie son église, son cloître et ses bâtiments claustraux, dont certaines structures remarquables du XVIe siècle témoignent de l’introduction des formes italianisantes dans l’architecture en France. L’analyse minutieuse du bâti subsistant, des sources écrites et des documents graphiques, dessine l’évolution architecturale du monastère entre le XIVe et le XVIIIe siècle. Largement marqués par les racines érémitiques des premiers temps de l’ordre en Italie, les édifices des Célestins traduisent du rapprochement progressif des religieux vers les élites laïques de leur temps. À travers l’exemple de Sainte-Croix-sous-Offémont, c’est l’ensemble du patrimoine bâti des Célestins, et en particulier celui des établissements appartenant à la Province des Célestins de France, qu’il nous est donné d’explorer. Un examen particulier est, par ailleurs, donné au prieuré royal de Saint-Pierre-en-Chastres (Oise), maison mère de Sainte-Croix-sous-Offémont. Second établissement implanté en France par Philippe le Bel, son étude apporte une compréhension plus large de l’intérêt de la haute noblesse pour les Célestins, notamment à travers la présence de la chapelle fondée par Louis Ier d’Orléans à la fin du XIVe siècle. À terme, la compréhension des espaces architecturaux et des élévations des monastères de l’ordre permet d’établir de nouvelles perspectives quant aux pratiques et au mode de vie des religieux eux-mêmes. La recherche de sobriété architecturale, de même que le nombre peu élevé de religieux par monastère, se reflètent dans le décor et le plan de leurs édifices, spécifiquement dans leurs églises, souvent à vaisseau unique. Par ailleurs, la dualité de l’identité des religieux, ermites et cénobitiques, s’exprime particulièrement par la répartition du dortoir en cellules individuelles. L’architecture, la topographie, les vestiges matériels et l’histoire des Célestins révèlent l’organisation interne et externe de leurs monastères, mais aussi leur influence sur les sociétés médiévale et moderne avant leur disparition peu avant la Révolution. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les plantes en contexte funéraire: une approche archéobotanique de la côte centrale du Pérou (10ème siècle- 15ème siècle)Stellian, Tatiana 03 December 2015 (has links) (PDF)
La recherche menée dans cette thèse porte sur les restes archéobotaniques mis au jour dans le Cimetière I de Pachacamac par le Projet Ychsma ainsi que ceux découverts par Díaz et son équipe dans le cimetière 22 de Octubre d’Armatambo. Les contextes funéraires de ces deux sites correspondent à la culture Ychsma (10ème-15ème siècles). Cette recherche carpologique a pour but de répondre à trois questions de recherche: 1) Peut-on établir un modèle type de trousseau archéobotanique? Qu’en est-il des végétaux participant à la réalisation du paquet funéraire? 2) Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) ayant pu avoir une influence sur les offrandes botaniques et les végétaux entrant dans la composition des paquets funéraires? A quel(s) niveau(x) se marque cette influence? 3) Qu’en est-il de la présence de taxons exogènes, particuliers ou présents dans un seul enterrement? Pour ce, j’ai analysé les restes archéobotaniques des deux sites de façon séparée et suivant les angles syn- et diachroniques. J’ai donc effectué des analyses en termes de présence/ absence et de fréquence des taxons dans les contextes funéraires en considérant les enterrements dans leur ensemble mais aussi en les séparant selon divers critères (âge, sexe et rang social relatif). Par la suite, j’ai comparé les résultats obtenus pour les deux sites. Je ne détaille pas ici les résultats de chaque analyse. Je me contente de mentionner les points principaux qui en sont ressortis, à savoir 1) qu’il ne semble pas y avoir eu une taxon-offrande type; 2) que des offrandes alimentaires apparaissent dans toutes les catégories établies; 3) d’autres facteurs (entre autres le rapport affectif aux défunts, la possible manipulation idéologique de ceux-ci par les vivants, le symbolisme des taxons, etc.) ont exercé une influence sur la présence des taxons; 4) que Gossypium barbadense était un élément type dans la réalisation des paquets funéraires. Cette recherche a eu pour conséquence l’apparition de nouvelles questions de recherche qui pourront être abordées ultérieurement sur base notamment d’un travail statistique et regroupant des échantillons de divers sites de la culture Ychsma. / The present investigation focuses on the archeobotanical remains discovered in Pachacamac’s Cemetery I by the Projet Ychsma, and Cemetery 22 de Octubre in Armatambo excavated by Díaz and her team. The funerary contexts of both sites pertain to the Ychsma culture (10th-15th centuries). The aim of this carpological investigation is to answer three questions: 1) Is it possible to establish a model of archaeobotanical grave goods? What about the plants that were used in the realisation of the bundles? 2) What is (are) the criterion (criteria) that could have influenced the archaeobotanical grave goods and the plants used in the making of the bundles? At what level(s) is this influence leaves its mark? 3) What about the presence of exogenous taxa or particular taxa or taxa which appear only in one tomb? In order to answer these questions, I analysed the archaeobotanical remains of each sites separately, using a syn- and diachronic perspective. I realised analyses in terms of presence/ absence, as well as frequency of taxa in the funerary contexts, by taking into account the burials as a whole, but also by separating them according to various criteria (age, sex, relative social ranking). Thereafter, I compared the results of both sites. I would not discuss the research results in detail here, but I will limit myself to mentioning the main conclusions: 1) it seems that there was no typical grave good taxon; 2) alimentary offering appear in all the categories; 3) other factor (among others the emotional connection to the deceased, the possible ideological manipulation of the dead by the living and the symbolism of the taxa) influenced the presence of taxa; 4) Gossypium barbadense was a typical taxon among the plants participating in the realisation of funerary bundles. This research has led to the appearance of new questions. By conducting statistical investigations and by gathering samples from various Ychsma sites, it will be possible to treat these new questions in the future. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Palais-châteaux-abbayes-chapitres. Approche archéologique et historique des centres de pouvoir autour du pagus de Lomme au IXe-XIe siècleChantinne, Frédéric 24 September 2018 (has links)
Grâce aux apports de l’archéologie préventive ces dernières décennies, il est aujourd’hui possible de porter un nouveau regard sur le Premier Moyen Âge. En mobilisant toutes les sources disponibles, quelle que soit leur nature, notre objectif est d’éclairer le cadre matériel et la structure sociale de cette période difficile à appréhender des IXe-XIe siècles. Pour ce faire, nous avons fait le choix de nous pencher sur une région autour des vallées de la Meuse moyenne et de la Sambre, portant alors le nom de pagus de Lomme, aujourd’hui située au centre de la Wallonie. Nos régions étaient, à l’époque, organisées autour de ce que l’on peut appeler des « centres de pouvoirs », que l’on a qualifiés de palais, château, abbaye, chapitre,… remplissant chacun des fonctions comparables. Associés à des agglomérations, des « villes », ils servaient de lieu de centralité pour la gestion de matières économiques, politiques, religieuses, militaires, au cœur de territoires définis. Apparaît ainsi, en continuité avec l’Antiquité tardive, innervé par un réseau routier efficace permettant tant aux hommes qu’aux marchandises et aux matières premières de circuler, un monde dynamique, "connecté", berceau de notre cadre de vie. La recherche laisse entrevoir pour cette période un potentiel archéologique, un patrimoine méconnu, à étudier, à gérer, et à transmettre aux générations futures, alors qu’il ne cesse de disparaître chaque jour au gré des aménagements. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Archéologie et développement en Côte d'Ivoire: Contribution à la mise en place de l'archéologie préventiveN'ZI, Dibié Charles 18 October 2016 (has links)
Les recherches archéologiques ont été initiées en Côte-d’Ivoire au cours de la première décennie du XXe siècle. Ces recherches ont ensuite évolué très faiblement avec des phases de stagnation (1960-1969 et 1990-2009) et des phases de reprise (1970-1989 et 2010-jusqu'à présent). Du fait de leur faiblesse, ces études archéologiques ont amené des résultats fragmentaires et l'histoire précoloniale de la Côte-d’Ivoire reste plus mal connue que celle des pays avoisinants. Les tentatives de reprises amorcées depuis 2010 par le Département d’Archéologie de l’ISAD sont contrecarrées par l’inadéquation et l’insuffisance de la législation archéologique actuelle et par la destruction massive des sites sur les nombreux chantiers de constructions d’infrastructures en cours. Le premier niveau de protection étant la loi, la petite communauté d'archéologues ivoiriens avait besoin de rassembler des preuves concrètes sur la destruction des sites archéologiques pour appuyer leurs arguments auprès des responsables des évaluation environnementales (ÉE) et plaider auprès des décideurs politiques nationaux pour l'amendement ou l'adoption de nouvelles lois plus soucieuses du patrimoine archéologique. Cette recherche devrait répondre à leurs attentes. Nous avons d'abord cherché à comprendre l’organisation et le fonctionnement des recherches archéologiques en Côte-d’Ivoire. Ensuite, à partir de cette analyse, nous avons tourné nos regards sur les pratiques, les causes profondes et les effets du phénomène de destruction des sites archéologiques par les chantiers en cours. Au vu des résultats de l'étude de l’organisation des recherches et au vu la destruction des sites, le développement de l’archéologie préventive est la solution que nous préconisons. EIle devrait permettre à la fois l'étude des sites menacés et le développement des recherches archéologiques en Côte-d’Ivoire. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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