Na presente pesquisa investigou-se de que forma o processo de modelagem contribui para o desenvolvimento da explicação e argumentação em sala de aula. Para isso, foram analisadas atividades de modelagem aplicadas em aulas de ciências para alunos do 8º ano do ensino fundamental de uma escola pública do interior paulista. A análise dos dados envolveu: i) mapeamento dos episódios; ii) identificação de etapas do processo de modelagem; iii) identificação das práticas discursivas dos sujeitos de pesquisa; e iv) categorização de situações explicativas e/ou argumentativas envolvendo estas práticas. Constatou-se um predomínio de explicações descritivas no início das discussões, mas estas ganharam maior complexidade à medida que relações causais foram traçadas em resposta à exigência de justificativas. Já as situações argumentativas não ocorreram de forma espontânea, sendo os professores os precursores da maioria dessas situações - os alunos demonstraram ganhar autonomia neste quesito à medida em que a discussão evoluía. Tendo isto em vista, pontua-se a importância de o professor não explicitar o modelo curricular aos alunos, mas, ao invés disto, estimular a análise do modelo expresso por eles, de forma a evidenciar suas incoerências, limitações e abrangências. Além do mais, o trabalho sugere que a análise gestual pode contribuir para a ampliação do entendimento das situações explicativas e argumentativas. / The present research aimed to investigate how the modeling process contributes to the development of explanation and argumentation in the classroom. We analyzed modeling activities applied in science classes for students of the 8th grade in a public school of São Paulo state. Data analysis involved: i) mapping of episodes; ii) identification of modeling process stages; iii) identification of discursive practices; and iv) categorization of explanatory/argumentative situations involving these practices. There was a predominance of descriptive explanations at the beginning of the discussions, but these became more complex as causal relations were drawn in response to the requirement of justification. Argumentative situations did not occur spontaneously, with teachers being the precursors of most of these situations - the students demonstrated to gain autonomy in this aspect as the discussion evolved. With this in mind, it is important that the teacher do not explain the curricular model to the students, but rather stimulate the analysis of their expressed model, in order to highlight their inconsistencies, limitations and scope. In addition, the work suggests that the gestural analysis can contribute to the understanding of explanatory and argumentative situations.

Cette thèse se propose d'étudier la fonction des modificateurs argumentatifs dans le discours tels qu'ils ont été développés au sein de la théorie de l'argumentation dans la langue (l'ADL) dans ses deux versions : topique et non topique. Le corpus d'application est composé de multiples extraits des fables de La Fontaine et de quelques autres fables complètes.<br />La théorie de l'ADL repose sur deux thèses principales :<br /><br />1) Les énoncés ne sont pas aptes à communiquer des états de faits, mais des actions, c'est-à-dire des actes de langage (ordre, promesse, assertion...etc.).<br /><br />2) Le sens de tout énoncé consiste à véhiculer une image de sa propre énonciation (la sui-référence). Pour comprendre un énoncé, il faut donc comprendre tous les renseignements qu'il donne sur son énonciation : les raisons de son énonciation, le type d'acte qu'il accomplit et les instances de discours qui y sont impliqués.<br /><br />Selon l'ADL, la structure de la langue est dotée de propriétés argumentatives qui permettent à l'énonciation de réaliser sa fonction : communiquer et faire agir. Cela dit, l'étude de l'énonciation impose de distinguer la signification de la phrase et le sens de son énoncé. La première se réduit à un ensemble d'instructions abstraites auxquelles il faudrait se conformer pour calculer, interpréter ou construire le sens de l'énoncé. Dans cette perspective, la relation entre énoncés est de nature argumentative et non inférentielle. Tout énoncé sert d'argument pour un autre présenté comme étant sa conclusion. De plus, l'énonciation en tant qu'une activité à l'origine de la production de l'énoncé, met en place tout un ensemble d'instances de discours à fonctions différentes. C'est la signification de la phrase qui impose de les repérer dans toute énonciation.<br />Ainsi l'ADL défend deux thèses étroitement liées : la polyphonie et l'argumentation intégrée dans la langue.<br />Notre étude est donc composée de trois parties. <br />La première, axée sur les fondements méthodologiques de l'ADL, explique avec des exemples (extraits tirés du corpus) sa méthode de simulation consistant à observer les phénomènes linguistiques, notamment l'attribution du sens à un énoncé, à partir des hypothèses qui les intègrent dans les concepts de la théorie destinée à en rendre compte. Dans cette partie, la théorie polyphonique est donnée comme un exemple appliqué de cette méthode.<br /><br />Dans la deuxième partie, il s'agit d'y exposer le développement de l'ADL depuis sa première phase informativiste où elle était accolée aux faits jusqu'à sa dernière phase où elle s'en est complètement débarrassée pour devenir un argumentativisme radical visant à construire une sémantique purement discursive. Dans cette dernière phase, l'ADL fonde l'argumentation sur l'existence des principes généraux (topoï) qui font partie de la signification des mots et, par suite, garantissent le passage d'un énoncé-argument à un énoncé-conclusion. Etant de nature graduelle, les topoï sont susceptibles d'être plus ou moins appliqués grâce aux modificateurs.<br />Pour radicaliser danvantage ses décisions théoriques, l'ADL abandonne la théorie des topoï et y substitue la théorie des blocs sémantiques où le caractère argumentatif du discours n'est plus lié aux topoï, mais à l'interdépendance entre les segments de l'enchaînement argumentatif. Cette interdépendance prend la forme d'un bloc sémantique liant un segment à un autre.<br /><br />Dans la troisième et dernière partie, centrée sur les modificateurs, il s'agit d'analyser leur fonction argumentative dans le discours. Ce sont des mots lexicaux (adjectifs ou adverbes) qui, appliqués aux prédicats de la langue, sont susceptibles d'accroître (pour les modificateurs réalisants ou surréalisants) ou d'atténuer (pour les modificateurs déréalisants) l'applicabilité des topoï constitutifs de leur sens. <br />L'étude des modificateurs, appliquée à quelques fables entières ou à des extraits étendus de certaines d'entre elles, cherche donc à mettre en lumière le comportement argumentatif des adjectifs, des adverbes, de la négation, du ne...que évaluatif et non évaluatif et des expressions temporelles et spatiales, et leurs effets déréalisants et réalisants par rapport à l'orientation argumentative du discours littéraire. L'étude a aussi traité le problème des modificateurs dans la sémantique des blocs sémantiques où ils ont été redéfinis et élargis de manière à permettre à l'ADL de remédier à certaines lacunes dans la théorie des topoï et à élaborer la notion d'internalisateurs (normatifs et transgressifs) qui ont eux aussi des fonctions argumentatives semblables à celles des modificateurs.<br />En conclusion, l'application de la théorie des modificateurs au corpus à montré que les stratégies argumentatives reposent essentiellement sur un jeu de déréalisation et de réalisation dans le discours et que les phénomènes rhétoriques servent presque tous, du point de vue linguistique, de modificateurs complexes par rapport aux prédicats auxquels ils ont appliqués. Elle a également révélé les problèmes que rencontre la théorie des topoï dans la mesure où elle n'a pu se départir complètement de l'interprétation référentielle des valeurs argumentatives des prédicats. Pour remédier à ces lacunes théoriques, l'ADL a substitué à la théorie des topoï, celle des blocs sémantiques. Or pour maintenir la notion de gradualité, notion capitale dans la théorie de l'ADL, la théorie des blocs sémantiques devrait la redéfinir de manière à la rendre plus compatible avec ses nouveaux concepts.

<p>Uppsatsens syfte är att undersöka hur en tidning som Aftonbladet handskas med frågan om det globala miljöhotet; vilka känslor de appellerar till genom sin kampanj i både text och bild. Material som analyseras i uppsatsen är Aftonbladets serie om det globala miljöhotet. Den innehåller artiklar om såväl obefintliga snögubbar i framtiden och ett översvämmat Stockholm som skövlad regnskog och den förre amerikanske vicepresidenten Al Gore´s egna miljötips. Kampanjens ständiga maning var att skriva på ett upprop på Aftonbladets hemsida och på så vis avge fem löften för att bli en bättre miljövän. Den visuella argumentationen analyseras och kommer bland annat att visa på en stark tonvikt på känsloargument.</p>

Given Sociologys central concern with social interaction, the complexity, pace and intensity of social modernization creates a tremendous theoretical burden for investigating the modern social dynamic. Furthermore, three core themes are foundational to a sociological perspective concerned with intersubjectivity: social action, social order and social change. In this research, a Habermasian discursive approach to the study of the modern social dynamic holds significant potential for examining and critiquing Sociologys grounding issues or themes. My research presents the best case for using a Habermasian approach to understanding and theorizing family within contemporary pluralistic societies. By design, I did not utilize or focus upon the extensive secondary literature critical of Habermas thought and writing. Accordingly, Habermas social philosophy provides the theoretical framework for addressing three sociological problems: understanding the communicative basis of the social dynamic, interconnecting family with larger social formations, and studying Canadian families empirically.<p>In order to address these problems, a communicative sociological perspective is used to analyze each of Sociologys three focal themes: the discursive interlinking of social interaction through consensus formation (Chapter Two); the moral and legal nature of a communicatively produced solidarity for creating and maintaining social order (Chapter Three); and the communicative foundation of social change and emancipation within both private and public spheres of social life (Chapter Four). Prima facie evidence was found for the relevance of a Habermasian perspective through an empirical analysis of concordant familial relationships within Canada using the General Social Survey. Logistic regression reveals a distinct but complex profile of Canadian married couples who engage in democratic discourse as they construct a common family life-project together.<p>Habermas theory of communicative action and discourse theory reconstruct the normative basis for establishing and maintaining peaceful, cooperative and consensual relationships with both proximal and distal others. Through the use of everyday language to reach understanding and agreement within our communicative sociations with others, we have the capacity to establish egalitarian forms of family life and friendly forms of global coexistence. Habermas social philosophy provides a communicative lens through which to better understand, assess and address the conditions, problems and potentials of modern social life, whether at the level of family or global society. On the one hand, the discursive nature of communicative sociation reveals the fertile but fragile nature of the internal connection between Sociologys focal themes, between solidarity and justice, between ethical and moral life, between social and functional integration, between morality and law, and between family and system. On the other hand, our communicative practices have a productive force capable of establishing, reproducing and renegotiating new ways of accomplishing goals and meeting needs, new solidarities and responsibilities, and new motivations and attitudes.<p>According to a Habermasian approach to the sociological perspective, democratic discourse enables the voice of the other to be heard, respected, and considered. A communicative sociological approach therefore points to the relational structures which underlie our action coordinating practices. These relational structures emphasize the importance of a democratic relational dynamic, engendered by solidarity and justice, which can be characterized as an intact intersubjectivity. Democratic discourse therefore enables the consensual coordination of social interaction(s) with an other or others ethically and morally, within family and society, even under the pervasive and intensive constraints of a globalized market economy in need of effective moral-political governance.

Le présent mémoire de maîtrise déposé au département de philosophie de l'Université du Québec à Montréal s'inscrit dans le domaine de la théorie de l'argumentation et des logiques non formelles. Il traite spécifiquement du concept de sophisme. Traditionnellement conçu comme une forme typique de mauvais raisonnement, le sophisme est un concept fondamental dans l'enseignement de la pensée critique et de l'argumentation. Cette conception traditionnelle fut toutefois remise en question à la seconde moitié du XXe siècle par des logiciens et des philosophes. Il semble qu'elle ne rende pas adéquatement compte des sophismes et présente des faiblesses tant sur les plans théoriques que pratiques. Suite à cette remise en question, plusieurs projets de recherche furent mis sur pied pour répondre au problème. La théorie pragma-dialectique de l'argumentation fut certainement des plus fertiles. Concevant l'argumentation dans un cadre dialectique et intégrant les outils descriptifs de la pragmatique linguistique, elle propose une redéfinition du concept problématique. Selon elle, le sophisme est une manœuvre argumentative illicite venant freiner le processus de résolution de conflits d'opinion par la discussion rationnelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sophisme, Argumentation, Pensée critique, Logique

Given Sociologys central concern with social interaction, the complexity, pace and intensity of social modernization creates a tremendous theoretical burden for investigating the modern social dynamic. Furthermore, three core themes are foundational to a sociological perspective concerned with intersubjectivity: social action, social order and social change. In this research, a Habermasian discursive approach to the study of the modern social dynamic holds significant potential for examining and critiquing Sociologys grounding issues or themes. My research presents the best case for using a Habermasian approach to understanding and theorizing family within contemporary pluralistic societies. By design, I did not utilize or focus upon the extensive secondary literature critical of Habermas thought and writing. Accordingly, Habermas social philosophy provides the theoretical framework for addressing three sociological problems: understanding the communicative basis of the social dynamic, interconnecting family with larger social formations, and studying Canadian families empirically.<p>In order to address these problems, a communicative sociological perspective is used to analyze each of Sociologys three focal themes: the discursive interlinking of social interaction through consensus formation (Chapter Two); the moral and legal nature of a communicatively produced solidarity for creating and maintaining social order (Chapter Three); and the communicative foundation of social change and emancipation within both private and public spheres of social life (Chapter Four). Prima facie evidence was found for the relevance of a Habermasian perspective through an empirical analysis of concordant familial relationships within Canada using the General Social Survey. Logistic regression reveals a distinct but complex profile of Canadian married couples who engage in democratic discourse as they construct a common family life-project together.<p>Habermas theory of communicative action and discourse theory reconstruct the normative basis for establishing and maintaining peaceful, cooperative and consensual relationships with both proximal and distal others. Through the use of everyday language to reach understanding and agreement within our communicative sociations with others, we have the capacity to establish egalitarian forms of family life and friendly forms of global coexistence. Habermas social philosophy provides a communicative lens through which to better understand, assess and address the conditions, problems and potentials of modern social life, whether at the level of family or global society. On the one hand, the discursive nature of communicative sociation reveals the fertile but fragile nature of the internal connection between Sociologys focal themes, between solidarity and justice, between ethical and moral life, between social and functional integration, between morality and law, and between family and system. On the other hand, our communicative practices have a productive force capable of establishing, reproducing and renegotiating new ways of accomplishing goals and meeting needs, new solidarities and responsibilities, and new motivations and attitudes.<p>According to a Habermasian approach to the sociological perspective, democratic discourse enables the voice of the other to be heard, respected, and considered. A communicative sociological approach therefore points to the relational structures which underlie our action coordinating practices. These relational structures emphasize the importance of a democratic relational dynamic, engendered by solidarity and justice, which can be characterized as an intact intersubjectivity. Democratic discourse therefore enables the consensual coordination of social interaction(s) with an other or others ethically and morally, within family and society, even under the pervasive and intensive constraints of a globalized market economy in need of effective moral-political governance.

Matematikundervisning kan se ut på en mängd olika sätt. Strävandemålen i Läroplanerna beskriver att läraren skall sträva efter att eleverna både skriftligt och muntligt bör redovisa och argumentera för sina lösningar samt lära sig hantera olika matematiska hjälpmedel. Tanken är att läraren skall planera för en undervisningsform som innehåller dessa strävandemål. Utifrån ovanstående har jag gjort en kvalitativ studie med hjälp av ett laborativt grupprov. Studien bygger på att undersöka om man med hjälp av prov kan stärka elevernas motivation där de tränar sig i att få en bra lösningsstrategi genom att ge dem poäng för detta. Provet bygger på att eleverna arbetar två och två där de i text ska redovisa och argumentera för sina uträkningar. Min samlade bild av elevernas förmåga att strukturera uppgifterna på ett bra och tydligt sätt samt i text förklara hur de löst uppgifterna blev inte riktigt vad jag väntat mig. Över lag tror jag att eleverna har för lite rutin kring detta. Dock fick jag en del positiva reaktioner från eleverna kring detta arbetssätt och att det är något de vill ha mer av.

<p>Matematikundervisning kan se ut på en mängd olika sätt. Strävandemålen i Läroplanerna beskriver att läraren skall sträva efter att eleverna både skriftligt och muntligt bör redovisa och argumentera för sina lösningar samt lära sig hantera olika matematiska hjälpmedel. Tanken är att läraren skall planera för en undervisningsform som innehåller dessa strävandemål.</p><p>Utifrån ovanstående har jag gjort en kvalitativ studie med hjälp av ett laborativt grupprov. Studien bygger på att undersöka om man med hjälp av prov kan stärka elevernas motivation där de tränar sig i att få en bra lösningsstrategi genom att ge dem poäng för detta. Provet bygger på att eleverna arbetar två och två där de i text ska redovisa och argumentera för sina uträkningar.</p><p>Min samlade bild av elevernas förmåga att strukturera uppgifterna på ett bra och tydligt sätt samt i text förklara hur de löst uppgifterna blev inte riktigt vad jag väntat mig. Över lag tror jag att eleverna har för lite rutin kring detta. Dock fick jag en del positiva reaktioner från eleverna kring detta arbetssätt och att det är något de vill ha mer av.</p>

Texte remanié de: Th. doct.--Sci. du langage--Paris--EHESS, 1995. Titre de soutenance : Réinterprétation et scalarité, les instructions de relecture dans la langue. / Bibliogr. p. 261-276.

Thèse doctorat : Sciences du langage : Nantes : 2006. / Thèse soutenue en co-tutelle. Bibliogr. p 541-581.