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La distinction entre le processus spécifique de l'évaluation de programme et l'application de son instrumentation : une étude de cas des modèles en évaluation de programme

Zielinski, Lina January 2007 (has links) (PDF)
Maintenant que le Programme de formation de l'école québécoise est implanté depuis plusieurs années au niveau primaire, il fait l'objet d'évaluation. Par contre, le domaine de l'évaluation de programme se fait souvent remettre en question par rapport à sa capacité de produire des recommandations pertinentes. Il existe donc un besoin de recherche fondamentale dans le domaine de l'évaluation de programme. Pour améliorer l'évaluation de programme dans le domaine de l'éducation, il est essentiel d'effectuer de la recherche fondamentale dans le domaine de l'évaluation de programme. Fournier (1995) et Hurteau et Houle (2006) ont effectué des recherches qui visaient la pratique en évaluation de programme. Leurs réflexions portaient sur la distinction entre ce qui constitue la pratique et ce qui a été élaboré pour la soutenir. Par contre, il existe une confusion dans la littérature à ce niveau car cette distinction n'a jamais fait l'objet d'une étude empirique. Notre recherche s'inscrit dans cette perspective afin d'établir un cadre de référence pertinent et d'examiner si le processus propre à l'évaluation de programme diffère de l'application de son instrumentation. Nous avons analysé des réponses à un scénario simulé. Ces réponses représentent trois orientations théoriques: méthodes, jugement de valeur et utilisation. Même si ces orientations ne sont pas nécessairement des catégories mutuellement exclusives, chacune s'attarde à une perspective distincte. L'orientation théorique associée aux méthodes utilise une approche expérimentale ou quasi-expérimentale où la rigueur est fondamentale. L'orientation du jugement de valeur souligne l'importance de porter un jugement sur la valeur du programme évalué afin d'offrir l'information nécessaire à une prise de décision. L'orientation théorique de l'utilisation s'attarde à l'utilisation des résultats de l'évaluation afin d'obtenir un changement au niveau organisationnel. Des grilles d'analyse sont utilisées pour identifier les éléments du processus de l'évaluation de programme et une analyse croisée des données quantitatives démontre le taux de présence de chaque élément dans chaque orientation théorique. Ces données sont ensuite appliquées à une analyse de contenue et font l'objet d'une analyse qualitative. Les composantes de l'instrumentation sont aussi appliquées à chaque orientation théorique. Les standards de pratique provenant du Joint Committee servent de cadre de référence pour identifier les variances et les choix méthodologiques sont étudiés à partir de critères prédéterminés. Les résultats démontrent qu'à un niveau global les trois orientations théoriques ont présenté les éléments du processus de l'évaluation de programme. Par contre, des différences ont été identifiées dans l'orientation de l'utilisation. C'est à souhaiter que la présente recherche éclaire notre sujet en stimulant la discussion et de futures études.
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L'enseignement du raisonnement conditionnel : de la logique aux neurosciences

Varin, Céline 08 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de notre mémoire est d'apporter une contribution épistémologique et éventuellement pédagogique à l'enseignement de la logique. La philosophie développe des logiques formelles, des normes idéales du raisonnement, tandis que la psychologie découvre des tendances naturelles de l'esprit humain à raisonner de manière spécifique, lesquelles sont parfois conformes aux lois de la logique et, parfois pas. De quelle manière sont compatibles ces approches? Le problème soulevé dans ce contexte, et qui est traité dans ce mémoire, est celui de la compatibilité ou de l'incompatibilité entre l'approche psychologique descriptive et l'approche philosophique normative du raisonnement. Nous développons une perspective compatibiliste et pensons ses conséquences pour la logique et son enseignement. À cette fin, nous présentons dans le premier chapitre la perspective épistémologique naturaliste modérée dans laquelle nous nous situons et qui motive notre projet. Nous verrons dans le chapitre II les normes qui régissent l'implication logique. Les résultats issus d'expérimentations psychologiques donnent lieu à différentes théories du raisonnement déductif, nous présentons au troisième chapitre deux théories psychologiques qui tentent d'expliquer nos capacités logiques intuitives, soit, la théorie de la logique mentale, ainsi que la théorie des modèles mentaux. Grâce aux techniques récentes d'imagerie cérébrale, les bases neuronales du raisonnement seront utiles afin de mieux juger de la pertinence des théories de la logique intuitive. Ces techniques d'imagerie cérébrale ont permis de découvrir plusieurs processus neuronaux intervenant dans le raisonnement et ont ainsi appuyé la théorie des processus duaux. Nous présentons cette théorie et la défendrons au chapitre quatre, en montrant ses avantages sur les théories précédentes. Enfin, au dernier chapitre, nous montrons les conséquences épistémologiques de la théorie des processus duaux et tentons une ouverture sur une éventuelle révision de l'enseignement de la logique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : raisonnement logique, sophisme, raisonnement conditionnel, psychologie du raisonnement, neurosciences.
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La redéfinition du concept de sophisme par la théorie pragma-dialectique de l'argumentation

Bonin, Maxime 11 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire de maîtrise déposé au département de philosophie de l'Université du Québec à Montréal s'inscrit dans le domaine de la théorie de l'argumentation et des logiques non formelles. Il traite spécifiquement du concept de sophisme. Traditionnellement conçu comme une forme typique de mauvais raisonnement, le sophisme est un concept fondamental dans l'enseignement de la pensée critique et de l'argumentation. Cette conception traditionnelle fut toutefois remise en question à la seconde moitié du XXe siècle par des logiciens et des philosophes. Il semble qu'elle ne rende pas adéquatement compte des sophismes et présente des faiblesses tant sur les plans théoriques que pratiques. Suite à cette remise en question, plusieurs projets de recherche furent mis sur pied pour répondre au problème. La théorie pragma-dialectique de l'argumentation fut certainement des plus fertiles. Concevant l'argumentation dans un cadre dialectique et intégrant les outils descriptifs de la pragmatique linguistique, elle propose une redéfinition du concept problématique. Selon elle, le sophisme est une manœuvre argumentative illicite venant freiner le processus de résolution de conflits d'opinion par la discussion rationnelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sophisme, Argumentation, Pensée critique, Logique
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Forme logique du jugement et déduction métaphysique chez Kant

Duranceau, Jacques January 2007 (has links) (PDF)
La présente recherche porte en bonne partie sur le premier chapitre de l'Analytique des concepts, également désigné par Kant comme étant la déduction métaphysique. Pour l'essentiel, ce chapitre présente deux tables, celle des formes logiques du jugement et celle des concepts purs de l'entendement. Notre objectif est de tenter de voir en quoi les formes logiques du jugement peuvent nous amener à déduire les concepts purs de l'entendement, ce qui est la prétention de Kant. Notre hypothèse est qu'un rapport déductif peut être envisagé entre les deux tables dans la mesure où on tient compte du type de jugement impliqué et des diverses significations qu'on peut donner à «déduction métaphysique». Au premier chapitre, nous analysons les types de logique chez Kant pour comprendre la nature exacte de la logique formelle et son rôle dans la déduction mètaphysique. Nous concluons que celui-ci consiste à clarifier les règles fondamentales de l'entendement et que, ce faisant, l'analyse de ces «lois» peut certainement fournir des indications sur les concepts purs. Notre étude des types de jugement nous amène par ailleurs à conclure que, selon toute vraisemblance, il ne peut s'agir dans la déduction métaphysique que du jugement déterminant. Le deuxième chapitre est d'ailleurs consacré à la structure interne du jugement déterminant et à ses diverses fonctions. La première partie conclut que l'acte de détermination temporelle est au coeur de notre problème et la seconde partie qu'il existe des liens inéquivoques entre le jugement et le concept en général. Si les deux premiers chapitres sont surtout analytiques et explicatifs, le troisième chapitre est plutôt évaluatif. Il propose une évaluation des critiques de Strawson, Heidegger et Longuenesse. Cette dernière étape permet de prendre du recul sur la signification de la déduction métaphysique et de considérer notre question en dehors de son cadre strict. Au terme de notre recherche, nous concluons qu'il semble impossible de parvenir à déduire les concepts purs des simples formes logiques du jugement, sans l'éclairage de la déduction transcendantale et du schématisme. En ce sens, il faut plutôt considérer le premier chapitre de l'Analytique des concepts comme le début d'une explication qui trouve son achèvement au terme de l'Analytique transcendantale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Kant, Jugement, Logique, Formes, Catégories, Déduction.
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L'approche dialectique pragmatique dans l'analyse des arguments

Beaupré, Sophie January 2009 (has links) (PDF)
Le présent mémoire retrace les éléments théoriques de l'approche dialectique pragmatique dans l'analyse des arguments. C'est en grande partie sur les principes mis de l'avant par Douglas Walton que s'élabore cette théorie. Un des principes fondamentaux de cette approche est qu'un argument, en plus d'être évalué selon sa validité logique, doit être évalué en fonction du contexte dans lequel il s'inscrit. Ainsi, un argument a nécessairement deux dimensions: une logique et une contextuelle. Le respect de l'argument envers son contexte est évalué selon des normes particulières à chaque type de dialogue. L'argument, qui est pris dans un ensemble de règles, doit par conséquent être considéré comme un coup dans un jeu spécifique du dialogue. Nous avons appliqué la théorie de la dialectique pragmatique à une vraie discussion. Le dialogue qui a été analysé est de type critique -type dans lequel les raisonnements basés sur l'abduction et la présomption sont permis. Le fonctionnement de ces logiques non-monotones est également étayé ici car elles sont au centre de la dialectique pragmatique. Enfin, les éléments de cette théorie nous ont permis de reconstituer une liste de sept critères d'évaluation de l'argument. Avec cette nouvelle approche de l'argument vient une nouvelle conception du sophisme, qui n'est plus ni que logique ni que rhétorique.
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Logica e filosofia pratica nello Hegel di Jena : dagli scritti giovanili al "Sistema dell'eticità /

Valenza, Pierluigi, January 1999 (has links)
Texte remanié de: Tesi di dottorato, 1994. / Bibliogr. p. 399-413.
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Ética y filosofía analítica : estudio histórico-crítico /

Santos Camacho, Modesto. January 1975 (has links)
Tesis doct.--Filos.--Pamplona--Universidad de Navarra, 1972. Titre de soutenance : La obra y la tradición ética de Toulmin. / Bibliogr. p. 811-818 et bibliogr. des oeuvres de S.-E. Toulmin, p. 818-822.
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La rationalité d'un point de vue logique : entre dialogique et inférentialisme, étude comparative de Lorenzen et Brandom

Tremblay, Frédérick 12 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse présente une conception de la rationalité qui évite les idéalisations des capacités cognitives des agents logiques, typiques des conceptions statiques de la rationalité axiomatique dans laquelle un agent n'est rationnel que dans la mesure où il ne se contredit pas et ce, peu importe les capacités cognitives qui lui sont allouées par les axiomes qui énoncent les normes auxquelles il doit se conformer pour être considéré rationnel (comme dans la théorie de la décision « standard » et les systèmes de preuve hilbertien). Afin d'obvier à ces idéalisations, je suggère d'utiliser l'approche dialogique de la logique (Lorenzen) dans la mesure où elle permet de délaisser la logique classique au profit d'une logique plus « faible » et de déployer une conception alternative de la rationalité « non monotone », c'est-à-dire « non cumulative » et dynamique. Dans ce contexte, je discute de la possibilité de procéder à une radicalisation des conditions d'assertabilité de la théorie anti-réaliste de la signification de Dummett qui prenne mieux en compte les actes judicatifs réellement à la portée des agents logique ainsi que les conséquences de cette radicalisation sur le choix de la logique. Sur cette base, je défends une conception de la rationalité des agents en termes de leurs capacités réelles, et non idéalisées, à justifier leurs assertions dans un cadre dialogique. Je suggère finalement de regarder du côté de la théorie de la rationalité « Socratique » de Sellars-Brandom que je compare à l'approche pragmatique de Lorenzen, car toutes les deux visent à rendre explicite ce qui est implicite dans nos jeux de langage, c'est-à-dire d'être capable de justifier ce que nous assertons. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Philosophie, Logique, Rationalité, Inférence, Épistémologie
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Les recherches philosophiques du jeune Heidegger /

Quesne, Philippe. January 1900 (has links)
Th. doct.--Philosophie--Paris 10, 1999. N°: 1999PA100030. / Bibliogr. p. 253.

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