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L’Académie de France à Rome (1921-1971). Des artistes et une institution garants de la tradition classique face à la modernité / The French Academy in Rome / Villa Medici (1921-1971). Artists and an institution dealing with modernity.

Renard-Foultier, Raphaelle 26 October 2012 (has links)
Dernier bastion de la tradition classique, l’Académie de France à Rome connaît, depuis le milieu du XIXᵉ siècle, une forte remise en cause de sa position dominante dans le système des Beaux-Arts français. Le renversement de la hiérarchie des valeurs esthétiques, l’inflation du nombre de créateurs et le changement de leur statut modifient profondément le paysage de l’art et semblent placer à l’arrière-garde du XXᵉ siècle l’institution et ses créateurs. L’État, autorité de tutelle, adopte une position ambivalente dans ses rapports à l’Académie de France : s’il ne l’insère ni dans ses projets de politique culturelle sur le territoire national ni dans sa politique de rayonnement culturel en Italie, il continue à soutenir les Grands Prix par le biais de commandes et d’achats publics. La précipitation de ce système va intervenir dans les années 1960 avec, en premier lieu, la nomination de Balthus à la tête de l’institution par Malraux et les réformes des concours de Rome. Cependant, ce sont les événements du printemps 1968 qui vont marquer un coup d’arrêt à cette organisation en légitimant la suppression des Grands Prix et en dépossédant l’Académie des Beaux-Arts de ses prérogatives, initiant ainsi une refonte complète et durable de l’institution. / Last bastion of the classical tradition, the French Academy in Rome has known, since the 19th century, a strong calling into question of its dominant position in the system of the French Fine Arts. The reversal of the hierarchy of values in art, the increase of the number of creators and the change in their status deeply affected the Art scene and seemed to leave the institution and its creators as the rearguard of the 20th century. The State, supervisory authority, adopted an ambivalent position in its relationship with the French Academy. Although it did not include it neither in its cultural policy projects on the national territory nor in its cultural influence policy in Italy, it still went on supporting the Grands Prix by means of orders and public purchase. The haste of this system will take place in the sixties with, at first, the appointment of Balthus at the head of the institution by Malraux and the reforms of the contests of Rome. However, the events of the Spring of 1968 will put an end to this organization in legitimizing the suppression of the Grands Prix and in dispossessing the Academy of Fine Arts from its prerogatives, initiating a complete and lasting recoinage of this institution.
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De la composition classique au montage organique : éloge de l'attitude moderne / From Classical Composition to Organic Montage : In Praise of the Modern Attitude

Mazet Zaccardelli, Cédric 20 October 2017 (has links)
Toute une théorie classique de l’art a défini la composition picturale en prenant ses concepts à la tradition rhétorique. Ainsi le travail du peintre rassemble-t-il à ses yeux, pour commencer, deux opérations dont Cicéron avait déjà en son temps donné les noms pour l'art du discours : l’invention, qui sélectionne au sein d’une sorte de réserve les éléments convenant au sujet à présenter, puis la disposition, qui se charge d’organiser avantageusement ces éléments selon les règles d’une économie. Sous le nom de «montage», une large part de la fabrique artistique contemporaine, qu’il s’agisse de photographie, de cinéma ou de littérature, reconduit de fait aujourd’hui ces principes de procédure. Ils ne sont pourtant pas indépassables. Penser le montage sans s’expliquer avec la notion classique de composition, c’est finalement oublier ce qui a, un temps, animé l’art qu’on peut dire «moderne». Prenant en compte cette situation, étudiant des œuvres qui se sont effectuées en dépit de la méthode défendue par les classiques, cette thèse entend critiquer le désir de maîtriser des objets sous l’autorité d’une idée à transmettre et soutient la notion d’un montage qui, se soustrayant à l’«édifice» (Ishaghpour) ou au «texte» (Rancière), ne se trouve pas par eux modéré dans son opération. Il est en conséquence possible d’entendre les concepts d’invention et de disposition autrement que les classiques ou, en d’autres termes, d’en changer le mode. Cela se fait par glissements notionnels successifs, parmi lesquels celui de l’apparence à l’aspect, de la maîtrise à l’exercice, de l’application à la découverte, etc. On repère ainsi des enjeux de pensée et de conduite qui dépassent finalement le seul motif du montage. / An entire classical theory of art has defined pictorial composition by taking its concepts from the rhetorical tradition. Thus the work of the painter brings together, to his eyes, two activities that Cicero, in his time, had already given the names for the art of discussion: invention, which selects from a kind of inventory the appropriate elements for the subject to present, and then the disposition, which is responsible for the favorable organization of these elements according to the rules of an economy. Today, under the name "montage", a large part of the contemporary artistic fabric, whether it be photography, cinema or literature, follows these procedural principles. They are not, however, unsurpassable. To think of montage without taking into consideration the classical notion of composition is, finally, to forget what at one time animated the art that we can call modern. Taking into account this situation and studying works of art that have been done in spite of the methods defended by the classics, this thesis intends to critique the desire to master objects under the authority of an idea to transmit and support the notion of a montage that, subtracting from the "edifice" (Ishaghpour), or from the "text" (Rancière), does not find itself moderated by them in its operation. It is consequently possible to understand the concepts of invention and disposition using methods other than those of the classics or, in other words, to change the way we understand them. This is done by successive shifts of notions, including from the appearance to the aspect, from the mastery to the practice or from the application to the discovery, and so forth. We thus encounter what is at stake in the thought and conduct, which finally goes beyond the only motive of montage.

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