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Bildnisse griechischer Herrscher und Staatsmänner im 5. Jahrhundert v. Chr. /

Krumeich, Ralf, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Fachbereich Altertumswissenschaften--Berlin--Freie Universität, 1994. / Bibliogr. p. 251-260. Index.
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Asine II. results of the excavations East of the Acropolis 1970-1974 /

Styrenius, Carl-Gustaf, Dietz, Søren. Wells, Berit, January 1983 (has links)
Akademisk avhandling--Arkeologi--Lund, 1983. / Bibliogr. p. 14-16.
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L'appropriation de l'art grec dans les écrits de J.-J. Winckelmann

Nyari, Corinne 04 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse en histoire de l’art propose une relecture anthropologique des deux principaux écrits de J.-J. Winckelmann (1717-1768), Réflexions sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture (1755) et Histoire de l’art dans l’Antiquité (1764). Elle cherche à déplacer les centres de gravité théoriques (le beau, l’imitation, le sublime, « la grandeur sereine »…) retenus par l’historiographie classique afin de mettre en évidence les finalités imaginaires de l'entreprise winckelmanienne. Celles-ci vont transformer l'art grec en objet de désir et le soumettre à une double appropriation : l'appropriation du corps charnel de l'éphèbe grec et l'appropriation d'une culture antique offrant à la Kultur allemande la possibilité de rivaliser avec la civilisation française. Si l’Apollon du Belvédère vérifie le désir d’un corps fantasmé, le Laocoon devient le manifeste d'un désir de « culture ». Il s'agira de montrer que ces visées imaginaires de Winckelmann ne relèvent pas du seul désir idiosyncrasique. Non seulement elles mettent en forme les attentes de toute une génération (celle de Herder, Lessing, Goethe...) mais en plus elle convoque cette science propre au XVIIIe siècle, que l’on appelle déjà l’anthropologie, qui prétend étudier l'être humain aussi bien dans ses aspects physiques (anatomie, pathologie, physiologie...) que culturels (l’histoire des origines, la climatologie, la philosophie politique...). Ainsi les références scientifiques s'engouffrent dans la description de la nudité des corps, dans laquelle Winckelmann fait palpiter les chairs de marbre, relève les mutilations, les points délicieux ou obscènes dans un regard à la fois clinique et amoureux. De même, son exploration de la Grèce antique, qui vise la fondation d'une mémoire culturelle, mêle étroitement un sentiment de tragique et une érudition d'archéologue et d'antiquaire sans pareil. Au-delà du corpus winckelmannien, cette relecture pose des questions à la pratique de l’« anthropologie visuelle » (A. Warburg, G. Didi-Huberman, H. Belting…) qui tout en prétendant renouveler en profondeur les objets et les méthodes de l'histoire de l’art classique laisse intact le fondateur de la discipline et sa définition apollinienne de l'art grec. Il s'agira pour nous, au contraire, de montrer qu'un métissage de contenus traverse de part en part les écrits de Winckelmann et se trouve au fondement de son esthétique. Sa conception du temps et de l’histoire, par exemple, à mille lieux de la thèse humaniste de l’historia magistra, est hantée par le deuil d’un « passé antique mort à tout jamais » et ne cesse de différer le présent d'avec lui-même. Cette lecture mélancolique de l'antiquité, qui multiplie les représentations spectrales, offre une réconciliation inattendue entre l’histoire de l’art et l’anthropologie visuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Winckelmann, art, histoire, historiographie, anthropologie, antiquité, Grèce, visuel.
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L'aspective sur la céramique attique du VIIIème siècle av.J.-C au premier quart du VIème siècle avant J.-C. / The aspectivity in attic vase-painting : 900 - 575 B.C.

Oulié 1989-...., Elena 06 July 2018 (has links)
Dans le cadre du programme de renouvellement des approches en histoire de l’art grec mis en place dans l’équipe de recherche PLH-CRATA, je me suis engagée dans une thèse sur « L’aspective sur la céramique attique du VIIIe siècle av. J.-C. au premier quart du VIe siècle avant J.-C. ».Ce concept, élaboré par les égyptologues, désigne une construction de l’image qui n’est pas régis par le procédé de la perspective. Les différentes techniques de représentation en perspective ont toutes pour buts de représenter la vue d’objets en trois dimensions sur une surface donnée, en tenant compte des effets de l’éloignement et de leur position dans l’espace par rapport à l’observateur. Les Grecs nous ont légué leur vision perspective avec des figures conçues depuis un seul endroit en un seul moment. Toutefois, ce mode de représentation ne s’est mis en place que très progressivement, entre la fin du VIe siècle et le milieu du Ve siècle. Avant cette période, l’art de nombreuses cultures est régi par les principes de l’aspective. Cette notion associe plusieurs points de vue dans la représentation d’un même personnage. Elle peut aussi regrouper plusieurs moments d’une même histoire dans une image unique. L’artisan représente les parties comme si chacune d’entre-elles était isolée, s’affranchissant du regard subjectif de l’observateur. Il y a bien dans l’art archaïque grec une aspective. Il faut en déceler la présence, mais aussi en dégager les spécificités. C’est à cette tâche que je me consacre, dans une thèse conçue avec des gros plans sur certaines périodes clés. Les résultats sont particulièrement étonnants, puisqu’ils mettent en évidence, dans l’art géométrique, une présence plus marquée des procédés perspectifs qu’au VIIe et VIe siècle, au sein d’une image construite, par ailleurs, selon des procédés aspectifs. Les résultats montrent ainsi que, dès le départ, les deux conceptions de l’espace graphique connaissaient des interpénétrations. / As part of the renewal program study of history of Greek art developed in the research team PLH-CRATA, I am carrying out a thesis entitled : « The aspectivity in attic vase-painting : 900 – 575 ».This concept, elaborated by Egyptologists, refers to the construction of the image in graphic spaces which are not governed by perspective. Aspectivity is a close but distinct notion of what Waldemar Deonna called "primitivism". The perspective vision is the one that is natural for us. All the different techniques of perspective representation have in common the intention of representing the view of objects in three dimensions on a given space. They take into account the effects of the distance and the position in space with respect to the observer. The Greeks bequeathed us their perspective vision with figures conceived from a single place in a single moment. This representation is at the origin of the spatial and temporal unity. However, this mode of representation only took place very gradually between the end of the 6th century and the middle of the 5th century.Before this period, the art of many cultures is governed by the aspective principles. This notion, belonging to semiology, associates several points of view in the representation of the same character, whereas in natural vision we have only one. The aspective can also group together several moments of the same story in a single image, which can be read in one moment. The artist represents the parts as if each of them was isolated, as an enumeration of the various characteristics of the subject, freeing themselves from the subjective gaze of the observer placed in a certain place. The works do not seek to show a representation in time and space, but to show what must be, even if the events are not linked in time. The image becomes more a construction than a representation.There is, in Greek archaic art, as in the Egyptian and Near Eastern arts, an aspective. It is necessary to detect its presence, but also to identify its specificities. It is to this task that I dedicate myself, in a thesis conceived with close-ups on certain important periods. The results are particularly surprising, since they show, in the art of the Geometric period, a stronger presence of perspective processes that in the seventh and early sixth century BC. J.-C. within an image constructed otherwise by aspective processes. The results thus show that, from the start, the two conceptions of graphic space know some interpenetrations.
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L'hellénisation du motif plastique et littéraire du griffon à travers le monde grec à la fin VIe siècle et au Ve siècle av. J-C

Duchesne, Cathelyne 25 September 2024 (has links)
Le griffon à l’époque archaïque grecque est le résultat de l’importation du motif depuis le Proche-Orient. Si sa popularité à cette époque est flagrante, elle décroît radicalement à la fin des guerres médiques. Cependant, lorsqu’il réapparaît avec force au IVe siècle av. J-C, il est transformé. Dans les textes, on le retrouve pour la première fois dans un récit, un mythe scythe dans lequel il est en perpétuel conflit avec ses voisins pour la propriété de l’or abondant de la région qu’il habite. Dans les arts, il n’est plus représenté sous forme de protomé de bronze sur des chaudrons dédiés à diverses divinités, mais on le retrouve en grande partie sur des vases en terre cuite. Qui plus est, entre ces deux médiums on ne saurait reconnaître qu’il s’agit de la même créature. Que s’est-il produit entre ces deux moments pour que le motif du griffon soit autant modifié ? L’hellénisation du motif au Ve siècle à travers les arts et les écrits n’est pas facilement discernable, sans compter que les textes d’époque romaine sont d’une fiabilité douteuse en raison d’interprétations a posteriori qui ne reflètent pas nécessairement la pensée des artistes originaux. Les principaux agents de cette hellénisation sont le développement stylistique du motif plastique ainsi que la présence du griffon dans une pseudo-koinè gréco-scythe. / The griffin of the Archaic Period in Greece is the result of the import of the pattern from the Middle East. If its popularity at that time was obvious, it drastically decreased at the end of the Greco-Persian wars. However, when it reappeared in full force during the fourth century BC, it was completely changed. Ancient sources reference a tale, a Scythian myth in which the griffins are in perpetual conflict with their neighbors, the Arimaspians, over the glittering gold that is plentiful where they roost. In the arts, the griffin was no longer represented as a bronze protome on cauldrons dedicated to various deities, but rather on terracotta vases. Apart from its morphology, the creatures associated with each support are widely different in style, and the motif is nigh unrecognizable. What might have occurred for the griffin motif to have changed so much ? The Hellenization of the pattern in the fifth century through art and writing is difficult to discern. As for the Roman texts, they are of dubious reliability due to interpretations that do not necessarily reflect the thought process of the originals artists. However the Hellenization of the plastic and litterary motif is easily perceived through the stylistic development of the plastic pattern and the presence of the griffin in a pseudo Greek Scythian Koine fabricated.
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Un art citoyen. Recherches sur l'orientalisation des artisanats en Grèce proto-archaïque. An art of citizenship. Sudies on Greek orientalizing artefacts.

Brisart, Thomas 08 May 2009 (has links)
Cette thèse cherche à mettre en évidence les raisons qui ont amené une large part des ateliers grecs à orientaliser leurs productions durant la "période orientalisante" (VIIe siècle avant J.-C.). La méthode déployée pour répondre à cet objectif consiste en une contextualisation sociale des artisanats orientalisants, laquelle s'effectue par le biais de l'analyse d'un certain nombre de contextes archéologiques et de textes. Une fois le rôle des objets orientalisants dans la société proto-archaïque mis en évidence, leurs raisons d'être apparaissent plus clairement. Le développement de la citoyenneté en Grèce à partir de la seconde moitié du VIIIe siècle avant J.-C. a donné lieu à une extension du pouvoir politique et militaire à une part plus importante de la population des cités. La propagation de ce qui constituait autrefois les principaux modes de reconnaissance a amené les élites à développer de nouvelles façons de se distinguer dans le paysage social. Dans un même temps, les citoyens de chaque cité ont développé des institutions communales, telles que les cultes civiques et les repas en commun, afin d'unifier le groupe qu'ils formaient et de renforcer le fossé qui séparait celui-ci du reste de la société. Le travail de contextualisation entrepris dans cette thèse a montré que l'art orientalisant constituait un outil facilitant la mise en place de ces deux évolutions. D'une part, parce qu'ils faisaient explicitement allusion aux cultures du Proche-Orient, dont les richesses exerçaient une réelle fascination sur les Grecs de cette époque, les objets orientalisants permettaient de rehausser le prestige de leurs propriétaires. Autrement dit, ils constituaient des modes de reconnaissance sociale particulièrement efficaces. De nombreuses données archéologiques et textuelles ont permis de confirmer ce point de vue, mettant en évidence que les objets orientalisants étaient utilisés lors de banquets prestigieux, comme offrandes ostentatoires aux dieux et aux morts, ou encore pour contenir de précieux parfums. D'autre part, en tant qu'esthétique nouvelle, complètement libérée des formes géométriques utilisées durant les siècles précédents, l'art orientalisant figurait également au rang des pratiques censées unifier la citoyenneté. Cette seconde conclusion a été mise en évidence au travers de l'étude du cas de la Crète, où, au VIIe siècle, l'art orientalisant a en grande partie été utilisé dans le cadre d'institutions civiques : les banquets publics, les cultes civiques, et les guerres. This dissertation aims at the understanding of the reasons lying behind the orientalization of artefacts in Greece during the so-called "Orientalizing period" (i.e. the 7th cent. BC). In order to achieve this goal, the author focused on archaeological contexts and textual information. They allowed him to replace the orientalizing objects back in their original social context and to understand their initial purposes. The birth of the citizenship in Greece at the end of the 8th cent. BC gave rise to the extension of the political and military power to a wider part of the population. This created a need for the former elite to develop other means of social distinction. Conversely, the communities of citizens developed communal institutions, like civic cults, communal dinners, etc., meant to cement and to level the group, and to reinforce the gulf that separated it from the rest of the society. This thesis showed that orientalizing art contributed to the setting up of these changes. On one hand, because Greek orientalizing artefacts explicitly alluded to Near Eastern cultures, that were indeed perceived as being particularly rich at that time by the Greeks, they could enhance the individual prestige of the people using them. Archaeological research confirmed this hypothesis, showing that Greek orientalizing objects were used during conspicuous banquets, as lavish offerings for the dead and the gods, and for containing precious perfumes. On the other hand, as artefacts decorated in a new style, completely freed from the geometric aesthetics displayed in the previous centuries, orientalizing objects also figured among the practices developed for strengthening the citizens’ corps. This second conclusion was reached through the study-case of Crete, where orientalizing art of the 7th cent. seems nearly exclusively used in a context of civic institutions : public banquets, civic cults and festivals, and wars.
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Löwen und Mischwesen in der archaischen grieschischen Kunst eine Untersuchung über ihre Bedeutung /

Muller, Pierre. January 1978 (has links)
Thesis (Ph. D.)--Universität Zürich, 1978. / Includes indexes and bibliographical references.
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Héraclès dans l'imaginaire grec : iconographie et procédés de représentation aux époques archaïque et classique / Heracles in greek imaginary : iconography and representation processes during the archaic and the classical periods

Granger, Clara 01 December 2018 (has links)
Héraclès est une des figures les plus importantes dans la littérature et l’art de la Grèce ancienne et il est le sujet d’une vaste geste aussi complexe que variée. Celle-ci est développée dans les traditions orales et retranscrite dans les textes, ainsi que largement mise en image. Héraclès est énormément représenté dans la céramique attique, qui constitue un support polysémique, rendant toutes les variations que permet sa figure complexe. Déjà la nature d’un vase est susceptible de regards variés, allant de la simple réception jusqu’à une pensée plus élaborée, suivant les occasions et la culture des spectateurs. De plus, Héraclès est le seul personnage de la mythologie grecque à posséder une nature aussi ambiguë, de héros et de dieu. Les imagiers grecs ont donc adapté, sur divers supports, de l’architecture jusqu’aux céramiques, un nombre important de ses exploits, mettant en lumière telle ou telle qualité, souvent en fonction de la nature de l’épisode suscité. Naturellement, le contexte particulier d’une cité, de la situation politique de l’époque et de l’objet en question sont autant de données qui entrent dans l’interprétation des images d’Héraclès aux périodes archaïque et classique de l’Antiquité grecque / Herakles is one of the most important figures in the literature and art of ancient Greece, and he is the subject of a huge mythology as complex as varied. Herakles’ story is developed in the oral traditions and transcribed in the texts, as well as widely put in image. He is profusely represented in attic ceramics, which constitute a polysemic support, making all the variations that allow his complex figure. First, a vase could be seen in differents ways and views : from a simple reception to a more elaborate thought, according to the abilities and the culture of the spectators. Then, Heracles is the only character in Greek mythology who has such an ambiguous nature, of heroes and gods. So the Greek artists have adapted, on various media, from architecture to ceramic, a large number of his deeds, highlighting one quality or an other, depending on which episode is represented. Obviously, in order to interpreting the image of Herakles in the archaic and the classical periods of Greek antiquity, the particular context of a city, the political situation and the object must all be considered.
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Un art citoyen: recherches sur l'orientalisation des artisanats en Grèce proto-archaïque / An art of citizenship: studies on Greek orientalizing artefacts.

Brisart, Thomas 08 May 2009 (has links)
Cette thèse cherche à mettre en évidence les raisons qui ont amené une large part des ateliers grecs à orientaliser leurs productions durant la "période orientalisante" (VIIe siècle avant J.-C.). La méthode déployée pour répondre à cet objectif consiste en une contextualisation sociale des artisanats orientalisants, laquelle s'effectue par le biais de l'analyse d'un certain nombre de contextes archéologiques et de textes. Une fois le rôle des objets orientalisants dans la société proto-archaïque mis en évidence, leurs raisons d'être apparaissent plus clairement.<p>Le développement de la citoyenneté en Grèce à partir de la seconde moitié du VIIIe siècle avant J.-C. a donné lieu à une extension du pouvoir politique et militaire à une part plus importante de la population des cités. La propagation de ce qui constituait autrefois les principaux modes de reconnaissance a amené les élites à développer de nouvelles façons de se distinguer dans le paysage social. Dans un même temps, les citoyens de chaque cité ont développé des institutions communales, telles que les cultes civiques et les repas en commun, afin d'unifier le groupe qu'ils formaient et de renforcer le fossé qui séparait celui-ci du reste de la société. Le travail de contextualisation entrepris dans cette thèse a montré que l'art orientalisant constituait un outil facilitant la mise en place de ces deux évolutions.<p>D'une part, parce qu'ils faisaient explicitement allusion aux cultures du Proche-Orient, dont les richesses exerçaient une réelle fascination sur les Grecs de cette époque, les objets orientalisants permettaient de rehausser le prestige de leurs propriétaires. Autrement dit, ils constituaient des modes de reconnaissance sociale particulièrement efficaces. De nombreuses données archéologiques et textuelles ont permis de confirmer ce point de vue, mettant en évidence que les objets orientalisants étaient utilisés lors de banquets prestigieux, comme offrandes ostentatoires aux dieux et aux morts, ou encore pour contenir de précieux parfums. <p>D'autre part, en tant qu'esthétique nouvelle, complètement libérée des formes géométriques utilisées durant les siècles précédents, l'art orientalisant figurait également au rang des pratiques censées unifier la citoyenneté. Cette seconde conclusion a été mise en évidence au travers de l'étude du cas de la Crète, où, au VIIe siècle, l'art orientalisant a en grande partie été utilisé dans le cadre d'institutions civiques :les banquets publics, les cultes civiques, et les guerres.<p><p><p><p>This dissertation aims at the understanding of the reasons lying behind the orientalization of artefacts in Greece during the so-called "Orientalizing period" (i.e. the 7th cent. BC). In order to achieve this goal, the author focused on archaeological contexts and textual information. They allowed him to replace the orientalizing objects back in their original social context and to understand their initial purposes. <p>The birth of the citizenship in Greece at the end of the 8th cent. BC gave rise to the extension of the political and military power to a wider part of the population. This created a need for the former elite to develop other means of social distinction. Conversely, the communities of citizens developed communal institutions, like civic cults, communal dinners, etc. meant to cement and to level the group, and to reinforce the gulf that separated it from the rest of the society. This thesis showed that orientalizing art contributed to the setting up of these changes. <p>On one hand, because Greek orientalizing artefacts explicitly alluded to Near Eastern cultures, that were indeed perceived as being particularly rich at that time by the Greeks, they could enhance the individual prestige of the people using them. Archaeological research confirmed this hypothesis, showing that Greek orientalizing objects were used during conspicuous banquets, as lavish offerings for the dead and the gods, and for containing precious perfumes. <p>On the other hand, as artefacts decorated in a new style, completely freed from the geometric aesthetics displayed in the previous centuries, orientalizing objects also figured among the practices developed for strengthening the citizens’ corps. This second conclusion was reached through the study-case of Crete, where orientalizing art of the 7th cent. seems nearly exclusively used in a context of civic institutions :public banquets, civic cults and festivals, and wars.<p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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