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Stratégies des entreprises chinoises dans le secteur extractif dans l'Arctique

Têtu, Pierre-Louis 24 April 2018 (has links)
Poussée par une croissance économique rapide ces trente dernières années, la demande chinoise en matières premières a considérablement augmenté au cours de cette période. Premier importateur mondial de nombreux minerais depuis le début du XXIe siècle, la Chine, qui n’est pas un État côtier de l’Arctique, semble attentive au potentiel économique de la région, et notamment en ce qui a trait à l’exploitation des gisements miniers. Avec l’ouverture relative des accès maritimes à travers les passages arctiques, les entreprises chinoises seraient en mesure d’effectuer des économies sur les coûts de transport et pourraient plus aisément accéder aux gisements miniers du Groenland et de l’Arctique canadien. La montée en puissance de l’économie chinoise, qui s’est concrétisée depuis le début du siècle, son affirmation politique sur la scène mondiale, et sa diplomatie des ressources perçue comme agressive a contribué à développer une perception négative de la Chine au sein des opinions publiques canadiennes, danoises, groenlandaises, et islandaises. Dans un contexte de débats et d’inquiétudes sur les questions de souveraineté dans l’Arctique, les presses canadiennes, groenlandaises et danoises ont contribué à construire, dans leurs opinions publiques respectives ces dernières années, une certaine sinophobie face aux investissements directs à l’étranger chinois, qui débutent réellement en 2005. Par exemple, un sondage mené en 2015 par l’Asia Pacific Foundation of Canada faisait ressortir que près de 76% de la population canadienne était hostile à l’acquisition d’entreprises canadiennes par des entreprises chinoises, tous secteurs confondus. Au Groenland, la perspective d’opérations minières dirigées par des entreprises chinoises a provoqué l’ire des médias danois et groenlandais. Alors que certains dénoncent une stratégie géopolitique chinoise plus large dans cette région du monde, d’autres mettent l’accent sur les implications de la venue de nombreux travailleurs chinois, de même que sur les questions d’une Chine cherchant à assurer un accès à long terme aux ressources de la région, prétextant que le Groenland serait une région d’investissement majeur pour les entreprises chinoises. La Chine, par l’entremise de ses entreprises, chercherait-elle à faire main basse sur les ressources minières de l’Arctique ? L’Arctique canadien, le Groenland et le Grand Nord québécois sont-ils des territoires d’investissements majeurs pour les entreprises chinoises ? Comment les facteurs qui déterminent les choix des entreprises chinoises se sont-ils traduits dans l’Arctique ? Dans le cadre de cette recherche, trente-six entreprises et organes du gouvernement ont été consultés. Les résultats de l’enquête soulignent que ces territoires ne sont pas des régions où les entreprises chinoises investissent d’importantes sommes, mais demeurent attractifs en raison de la stabilité politique et du climat compétitif des affaires qui y règnent, ainsi que pour la qualité des ressources physiques qu’on y retrouve. Cependant, les acteurs chinois soulignent d’importants défis tels que le déficit en matière d’infrastructures maritimes et de communication dans l’Arctique, le manque d’informations sur les opportunités d’affaires, c’est le cas des projets disponibles au Groenland notamment, et les acteurs chinois soulignent également leur manque d’expérience à l’international, de même que le coût et la disponibilité de la main-d’oeuvre comme des défis importants pour les entreprises chinoises. En somme, les investissements des entreprises chinoises dans des projets miniers dans l’Arctique canadien et au Groenland s’insèrent, certes, dans les stratégies globales des entreprises chinoises qui visent à diversifier et sécuriser leurs sources d’approvisionnements. En revanche, s’il apparaît que les territoires arctiques ne sont pas des régions d’investissements majeurs pour les entreprises chinoises dans le secteur extractif, les acteurs chinois sondés raisonnent, de manière générale, selon une logique de marché et recherchent donc, pour la plupart, à assurer la rentabilité de leur entreprise par la réalisation de gains. Outre les fluctuations des prix des matières premières sur les marchés mondiaux qui affectent grandement les opérations minières globales, de nombreux facteurs dans l’Arctique tels que l’éloignement, les conditions météorologiques extrêmes, et le manque d’infrastructures augmentent considérablement le coût de faire des affaires dans le secteur minier dans l’Arctique, qui demeure un marché niche. / Driven by rapid economic growth over the past thirty years, the Chinese demand for raw materials has experienced a rapid and sustained growth. As the largest net importer of many commodities from the beginning of the 21st century, China, which is not a coastal State of the Arctic Region, seems to be interested to the economic opportunities and potential of the region, particularly with regard to the exploitation of mineral deposits. The opening of maritime access through the Northwest Passage in the Canadian Arctic Archipelago might be an opportunity for Chinese mining companies to save on transportation costs and to more easily access mineral deposits in Greenland and in the Canadian Arctic. The rise of China’s economic growth since the beginning of the 21st century, its political affirmation in the world’s affairs, and its resource diplomacy perceived as aggressive contribute to develop a negative perception of China from Artic Coastal States Public Opinions. In a context of debates over issues of sovereignty in the Arctic, there were concerns in Canadian, Danish and Greenlandic Medias on Chinese investment abroad which have prevailed since the early 2000s. For example, a survey conducted in 2015 by the Asia Pacific Foundation of Canada revealed that nearly 75% of the Canadian population was hostile to a Canadian-based take-over bid by a Chinese entity. In Greenland, the prospect of mining operations led or run by Chinese companies were denounced in both the Danish and Greenlandic Medias. While some analysts fear a wider Chinese geopolitical strategy in this region, others focus on the implications of massive arrival of Chinese workers, as well as the risk that China seeks to ensure a long term access to the mineral resources of the Arctic, pretexting that Greenland is a priority investment area for Chinese mining companies. It is thus possible to ask the question whether Chinese mining related companies seek to get its hands on Arctic mining resources. Are the Canadian Arctic Greenland or the Northern Quebec priority investment areas for those Chinese actors? What are the overriding factors driving Chinese mining investments in the Arctic? In the frame of this research, thirty-six Chinese actors either firms or government-based organizations were surveyed. The results of the survey highlight that the Arctic area is not a priority in Chinese Mining company’s strategies. However, these mining jurisdictions attract Chinese investments because of the political stability and competitive business affairs environment in both Canada and Greenland, and the quality of proven mineral deposits resources in the region. The survey also highlights important challenges faced by Chinese respondents such as the lack of infrastructure in the Arctic, the lack of information on business opportunities in this part of the world, weak experience on International Business, high costs and the perceived lack of available experienced manpower. While it appears that the Arctic region is not a priority investment area for Chinese Mining companies, these investors seek to diversify supply partners while ensuring a steady and secured flow of raw materials. In this regard, our survey shows that most Chinese companies are thinking on a market-based logic to ensure the profitability of their business and achievement gains. However, despite the price fluctuations on world markets which affect global mining operations, the remoteness and the extreme weather conditions in the Arctic, as well as the lack of infrastructure are among those factors that affect and increase the cost of doing business in the north. It points out that Arctic mining remains a niche market.
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La démarche stratégique des États baltes dans l'architecture européenne de sécurité et de défense : une politique fondée sur une dialectique identitaire et militaire : de la restauration de leur indépendance aux commémorations russes du soixantième anniversaire de la victoire contre l'Allemagne nazie

Chillaud, Matthieu 30 March 2007 (has links) (PDF)
L'ambition des pays Baltes, dés leur retour à l'indépendance, fut de rechercher à s'intégrer le plus possible dans l'architecture européenne de sécurité et de défense (essentiellement l'Otan et l'UE) et cela afin d'échapper aux tentations belliqueuses d'une Russie hostile à leur diplomatie atlantique. Leur dénominateur commun est moins de partager une identité similaire autour d'un label "balte" que d'avoir un positionnement géostratégique contraignant et d'avoir utilisé une identité opportunément construite pour esquiver cette contrainte. En effet, parce qu'ils prirent conscience de leurs chances minimes de s'insérer dans l'OTAN en mettant en avant des arguments de type militaire, ils développèrent avec succés une rhétorique formatée autour d'un raisonnement lié à leur identité occidentale, camouflant leur stratégie initiale. Grâce à l'outil identitaire, les pays Baltes ont contourné leur déficit de puissance et intégré l'UE et l'OTAN sans pour autant que cela ne provoque le casus belli tant redouté de la Russie.
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Les changements d'intérêts de la République populaire de Chine en matière de droits de propriété intellectuelle : de "petit cochon" à "prisonnier" : étude de cas fondée sur la théorie des jeux

Bois, Julien 10 1900 (has links) (PDF)
Cet essai traite de l'évolution des intérêts chinois (République Populaire de Chine) en matière de droits de propriété intellectuelle, plus particulièrement de propriété industrielle (brevets et designs) depuis la victoire des communistes en 1949. Le mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier expose les différentes avenues théoriques pour expliquer la propriété intellectuelle. Il expose également une vision critique des droits de propriété intellectuelle comme instruments stratégiques. Le second chapitre retrace l'apparition et l'évolution de la propriété intellectuelle, un concept relativement récent dans l'histoire des idées. Y est également abordé l'économie politique des DPI, ainsi que les acteurs principaux au sein du système international de propriété intellectuelle. Le troisième chapitre traite du passage de la Chine continentale d'une économie planifiée à une économie « socialiste de marché ». Les caractéristiques propres à l'évolution et à la mise en œuvre de politiques de propriété intellectuelle en Chine sont également traitées. Finalement, le dernier chapitre tente une explication de cette évolution par la théorie des jeux, plus spécifiquement à l'aide de deux jeux précis : le jeu « du cochon savant » et le « dilemme du prisonnier ». Ces « jeux » - des « scénarios théoriques » applicables à diverses situations - servent à illustrer les changements d'intérêts de la RPC en matière de DPI depuis l'époque maoïste, jusqu'à l'État « hi-tech » que la Chine est aujourd'hui. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chine, propriété intellectuelle, théorie des jeux, droits de propriété intellectuelle, économie politique internationale, stratégie, développement
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La résurgence de la Russie dans la région du Moyen-Orient : le cas de la crise syrienne de 2011

Andrieux, Thomas 09 August 2019 (has links)
Ce projet traite du rôle joué par la Russie dans le conflit syrien. Il a comme objectif principal de documenter les diverses raisons qui motivent la Russie à s’être impliquée politiquement et militairement dans un conflit pourtant loin de ses frontières. En outre, il permettra aussi de renseigner sur la place qu’occupe la Russie au sein de la dynamique géopolitique du Moyen-Orient. Ce projet de maîtrise met en relation plusieurs thématiques rarement abordées dans le cadre de recherches en sciences géographiques, lui donnant un degré d’originalité fort pertinent du point de vue scientifique. La Russie s’est toujours positionnée du côté du régime depuis le début des protestations et a catégoriquement condamné toute intervention extérieure, perçue comme de l’ingérence visant à déstabiliser un régime souverain et légitime. Trois thématiques évoquées à de multiples reprises dans les médias de masse ainsi que dans certaines publications comme étant les facteurs qui expliqueraient les motivations de Moscou ont été reprises et analysées. Historiquement parlant, la Russie et la Syrie n’ont pas des liens assez forts pour expliquer un soutien aussi important tout au long du conflit. Le commerce de l’armement n’est pas non plus un facteur d’importance car Moscou vend ses armes en quantités beaucoup plus importantes à la Chine, au Vietnam et à l’Algérie. La base navale de Tartous, souvent citée dans la presse, n’est qu’un héritage soviétique et à peine en état de fonctionner. Ne disposant pas de la capacité de gérer des opérations navales depuis Tartous, Moscou se sert de cette base comme d’un simple point de ravitaillement. Le terrorisme en Russie existe depuis longtemps mais le conflit syrien aura une faible incidence sur l’intégrisme domestique. L’effet à en fait été contraire, dans le sens que l’exode de combattants russes vers la Syrie a fait chuté le degré de violence dans certaines régions du Caucase du Nord. La Russie se serait plutôt positionnée de la sorte en Syrie pour rétablir son influence dans la région et paver la voie vers un multilatéralisme intégrant des États influents au sein de la dynamique régionale du Moyen-Orient. / This project analyses the role played by Russia in the Syrian conflict. This project primary objective is to investigate the various reasons that motivates Russia to be implicated militarily and politically in a conflict that is far away from its own borders. In addition, this project will allow the reader to be better informed about Russia’s present place in middle eastern geopolitical dynamics. This master’s degree project puts in relation many themes that are rarely addressed in geographical studies, giving it a degree of originality that is highly relevant in contemporary scientific studies. Russia has always positioned itself besides the Syrian regime since the beginning of the population uprising in 2011. It has also condemned any exterior intervention, perceived as a way to destabilize a legitimate and sovereign regime. Three main recurring themes, described as explaining Russia’s actions in Syria, found many times in mass medias and in certain publications, were analyzed. Historically speaking, Russia and Syria don’t have strong enough relations that could explain why Moscow is showing such a strong support for the regime in place. The Russian weapon’s trade with Syria isn’t important enough either; Russia sells bigger volumes of weaponry to China, Vietnam and Algeria. The Russian naval base located in Tartus, cited many times in the medias, is nothing else but a soviet heritage that can only manage to maintain basic resupply functions. As it has no command and control capabilities, Moscow is only using these floating piers as a logistical asset in the conflict. Terrorism in Russia exists since a long time but the Syrian conflict will have a reduced impact on domestic radicalism. The effect was quite the opposite of what was expected; the migration of Russian fighters towards Syrian battlefields lowered the percentage of violent and armed crimes in certain regions of the North Caucasus. Russia adopted its stance in Syria to re-establish its influence in the region and to pave the road for a dynamic of multilateralism in the Middle East that would integrate key states that are influent in the region.
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Les négociations canado-américaines en mer de Beaufort : analyse des raisons de la pérennisation du désaccord sur la délimitation maritime

Boulanger, Marine 23 April 2018 (has links)
Depuis le milieu des années 70, les États-Unis et le Canada sont en désaccord officiel à propos de la délimitation de la mer de Beaufort, située au nord du delta du Mackenzie entre le Yukon et l’Alaska. Les premiers considèrent que la frontière maritime doit suivre une ligne d’équidistance, tandis que le second estime que cette frontière doit être le prolongement de l’actuelle frontière entre l’Alaska et le Yukon, à savoir le 141e méridien ouest. Du fait de ces revendications divergentes, il y a création, dans cette mer, d’un triangle de désaccord de 6 250 milles nautiques au carré que les deux États revendiquent. Ce mémoire se penche sur ce différend de délimitation et tente d’analyser quelles pourraient être les raisons de sa pérennisation. Comment expliquer que les États-Unis et le Canada ne s’appuient pas sur la pratique étatique ou sur la jurisprudence afin de mettre un terme à leur désaccord ? Cette analyse démontre que, contrairement au discours médiatique, ce désaccord n’est pas considéré par les deux parties comme un conflit. De plus, sa résolution pourrait avoir une influence sur une multitude de protagonistes dont les intérêts divergent de sorte que cela diminue la marge de manœuvre canadienne à la table des négociations. Nous comprendrons aussi que les politiques arctiques développées par les deux parties prenantes n’ont pas été propices à une éventuelle résolution en mer de Beaufort et enfin, que les perspectives étatiques de développement des hydrocarbures dans cette zone peuvent aussi jouer un rôle dans la pérennisation de ce désaccord. Mots clefs: Arctique – Mer de Beaufort – désaccord – délimitation maritime – droit international de la mer. / Since the mid-1970s, the United-States and Canada have officially disagreed on their maritime border in the Beaufort Sea, which is located north of the Mackenzie Delta off the coasts of Yukon and Alaska. The United States considers that the maritime boundary must follow an equidistance line, whereas Canada deems that the maritime boundary is the extension of the present terrestrial border between Alaska and Yukon, which follows the 141st west meridian. Due to these divergent claims, a triangular disputed area of approximately 6 250 square nautical miles appears, within which both States claim sovereignty over territorial sea and sovereign rights in the EEZ and on the continental shelf. This dissertation looks into this delimitation dispute and examines the reasons for this protracted disagreement. How come the United-States and Canada do not rely on state practices or case law to reach an agreement? Our analysis shows that, contrary to what media discourse conveys, this disagreement is not perceived by the parties as a conflict. Furthermore, a settlement could affect a number of protagonists whose interests diverge, thus limiting Canada's ability to negotiate. In addition, this analysis demonstrates how Arctic policies developed by both States have not been conducive to finding a solution in the Beaufort Sea. Finally, this dissertation assesses the role played by oil development prospects in this continued disagreement. Keywords: Arctic – Beaufort Sea – disagreement – maritime delimitation – international law of the sea.
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Analyse de la divergence des positions des États-Unis et de la Russie en Syrie dans la lutte contre le groupe de l'État islamique en Iraq et au Levant menée sous l'égide du Conseil de sécurité des Nations Unies

El Kyak, Anass 20 July 2021 (has links)
Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment la divergence des logiques d'action entre les États-Unis et la Russie en Syrie avait entravé la constitution d'une action collective encadrée par le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) qui aurait pu favoriser la prévention et la mise à l'échec rapide et définitive de l'organisation de l'État islamique en Iraq et au Levant (EIIL). En effet, les États-Unis et la Russie ont été les puissances internationales les plus influentes en Syrie étant donné leur implication d'envergure qui avait comme objectif déclaré de vaincre l'EIIL. S'accordant sur la nécessité de résoudre politiquement la crise syrienne, ces deux acteurs stratégiques détiennent toutefois des préférences contradictoires, principalement par rapport au sort du régime syrien de Bachar al-Assad et à la dynamique des groupes armés impliqués dans les combats contre ce dernier. Ainsi, malgré leurs projets concurrents en Syrie, ces deux acteurs ont tenté de concevoir une approche commune pour résoudre la guerre civile et aboutir à la conduite d'opérations militaires conjointes contre l'EIIL et les autres groupes terroristes investissant le conflit syrien. Néanmoins, la persistance des dissensions entre ces deux membres permanents du CSNU avait réduit les possibilités d'accord entre eux et s'est projetée sur les travaux de cette instance dont les décisions jouissent d'une portée juridique et politique exceptionnelle. Ainsi, nous analysons, d'une part, les occasions diplomatiques d'interaction entre ces deux acteurs, et d'autre part, leurs motivations stratégiques respectives. Cette analyse nous permet de définir leurs logiques d'action en Syrie, de relever les divergences fondamentales qui les avaient menés à préférer des réponses unilatérales contre l'EIIL plutôt qu'une réponse commune et de caractériser enfin le dilemme de l'action collective engendré par leur problème de coordination en Syrie et ayant restreint la capacité du CSNU à prendre des mesures collectives décisives et définitives contre l'EIIL en Syrie. / This thesis attempts to understand how the divergence in the logics of action between the United States and Russia in Syria had hindered the constitution of a collective action framed by the United Nations Security Council (UNSC) that could have favored the prevention and the rapid and definitive defeat of the Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) organization. Indeed, the United States and Russia have been the most influential international powers in Syria given their extensive involvement under the stated goal of defeating ISIL. While agreeing on the need for a political solution to the Syrian crisis, these two strategic actors hold conflicting preferences, mainly with regard to the fate of the Syrian regime of Bashar al-Assad and the dynamics of the armed groups involved in the fighting against him. Thus, despite their competing plans in Syria, these two actors have attempted to devise a common approach to resolving the civil war and leading to the conduct of joint military operations against ISIL and the other terrorist groups taking advantage in the Syrian conflict. Nevertheless, the persisting dissension between these two permanent members of the UNSC had reduced the possibilities of agreement between them and has been projected on the work of this body whose decisions enjoy an exceptional legal and political scope. Thus, we analyze, on the one hand, the diplomatic occasions of interaction between these two actors, and on the other hand, their respective strategic motivations. This analysis allows us to define their logics of action in Syria, to identify the fundamental differences that have led them to prefer unilateral responses against ISIL rather than a common response, and to characterize the dilemma of collective action created by their coordination problem in Syria and that limited the UNSC's ability to take decisive and definitive collective action against ISIL in Syria.
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Les enjeux géopolitiques du conflit frontalier des fermes de Chebaa : du mythe de l'enjeu du partage des ressources hydriques du bassin du Jourdain à la réalité des rivalités du Moyen-Orient contemporain

Chahine, Chady 18 April 2018 (has links)
Le conflit des fermes de Chebaa a émergé dans l'actualité politique internationale lors du retrait israélien du Sud-Liban, en mai 2000, et concerne principalement le Liban, la Syrie et Israël. S'agissant d'un sujet peu étudié, l'analyse géopolitique des enjeux de ce litige frontalier, en premier lieu en ce qui a trait à l'importance du rôle présumé des ressources hydriques, révèle que les intérêts des principaux belligérants vont bien au-delà de la question de l'eau et du partage des ressources du bassin du Jourdain, qui demeure secondaire. Ces enjeux de pouvoir autour du territoire des fermes de Chebaa traduisent plutôt un ensemble complexe de considérations symboliques, politiques et stratégiques directes et indirectes reflétant la mosaïque des enjeux et rivalités du Moyen-Orient contemporain. Conséquemment, la thèse populaire énonçant le fait que les questions hydropolitiques, notamment les intérêts hydrostratégiques israéliens, seraient au coeur du conflit des fermes de Chebaa apparaît comme un mythe.
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Redefining superpower relations in the Caspian : the same old game : a critical analysis of competition and cooperation as well as Russia's perception of threat posed by China and the US

Mizrokhi, Elena 17 April 2018 (has links)
Aujourd'hui, l'expression « Nouveau grand jeu » fait partie du jargon de la littérature scientifique et du discours politique. Cette expression établit une analogie avec le « Grand jeu », le conflit entre l'Empire russe et l'Empire britannique pour le contrôle de l'Asie centrale, et prétend que la compétition actuelle entre les puissances pour l'accès aux hydrocarbures de la région de la mer Caspienne demeure constante et intense. Ce mémoire conteste l'emploi de l'appellation « Nouveau grand jeu » pour qualifier les relations entre la Russie, la Chine et les États-Unis pendant les deux mandats présidentiels de Poutine. L'argument principal est façonné à partir d'une étude détaillée du contexte géopolitique régional et une analyse des données sur la production d'hydrocarbures sous contrôle de chacune des superpuissances. Ce projet de recherche démontre également l'influence de la hausse des investissements américains et chinois sur la façon dont Moscou perçoit ses rivaux et analyse l'impact de ces deux éléments sur l'articulation de la politique étrangère russe dans la région Caspienne.

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